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[RP Privé] Besoin de réconfort

Elisabeth_stilton
Pas un mot ne sorti de sa bouche quand elle entendit les paroles qui tombèrent comme un couperet. Par contre une gifle vint caresser - si on peut dire ça comme ça - la joue de l'italien. Le rouge lui monta aux joues, non pas de honte car elle désirait être là mais de colère. Colère contre lui qui refusait d'admettre qu'il l'avait toujours voulu depuis le début, contre lui qui refusait d'admettre que même fiancé et marié, il la désirait encore, contre lui qui la renvoyait maintenant. Elle avait besoin de soulager cette colère et c'est ce qu'elle venait de faire. Les saphirs aussi brillant que ses joues étaient roses fixèrent le borgne sans ménagement.

Vous n'êtes qu'un rustre, menteur, incapable d'assumer ce que vous ressentez.
Vous me rejetez alors que vous avez envie de moi tout ça par mauvaise foi !
Vous me rejetez parce que j'ai le courage de vous dire la vérité et que ça vous gêne !
Vous me rejetez mais la seule chose que vous voulez c'est de me prendre sur ce bureau ! Soyez donc un homme ! Assumez !

Elle le regarde de haut, à moitié dédaigneuse, à moitié blessée. Et dans ces cas là, elle peut devenir méchante juste pour le plaisir de rendre la blessure. Elle reste devant lui et lui crache au visage des paroles qu'elle ne pense pas.

Ah mais non j'ai compris. Vous êtes incapable de satisfaire une femme. Tous vos beaux discours n'étaient que mensonges. C'est pour ça que nous n'avons jamais couché ensemble, j'aurais pu tout savoir !
Voilà c'est ça le grand Nicolas Di Firenze, l'italien de ses dames n'est même pas capable de faire jouir une femme !


Qui a dit que la mauvaise foi était le privilège des hommes ?
Nicolas.df
Là, on n'était plus dans l'erreur diplomatique. Nicolas avait pris une HT pour moins que ça ! Seulement, Stilton n'était pas surnommée le Dragon pour rien, et elle avait du mauvais caractère à revendre. La gifle le laissait du moins penser, jusqu'à ce que la suite le confirme très nettement. Il n'était pas Italien pour rien, et son père avait veillé à une éducation irréprochable, dont la galanterie faisait partie. Et pourtant, la jolie petite tête blonde fut à deux doigts d'être dévissée. Il se contenta de serrer les poings à s'en faire blanchir les phalanges, contenant tant bien que mal sa rage.

Espèce de misérable petite catin... vous n'avez connu d'homme que votre pathétique mari, une insulte à la virilité du monde entier, et vous croyez que vos accusations sans fondement vont me toucher ? Je vous désire, ou plutôt je vous désirais, mais je ne suis pas une bête, je sais me contrôler. Comme toutes les jeunes bourgeoises mal baisées, vous rêvez d'un sauvage à peine vêtu de fourrure qui vous prenne sauvagement pour vous faire sentir femme, mais il fallait y penser avant de vous établir avec un minable.

Les filles bien nées rêvaient de rustres, les filles rustres d'un jeune noble romantique. Ce n'était pas la moindre des incohérences de la tortueuse nature féminine.

En ce qui me concerne, j'ai trouvé le bonheur, avec une femme à laquelle j'ai juré fidélité. Si un jour elle n'est plus satisfaite par mes performances, elle me le dira, mais pour l'heure elle semble comblée et moi aussi. Il est hors de question que je la trahisse pour la première allumeuse qui passe. Alors maintenant, je vous le répète une dernière fois... vous récupérez votre robe et vous sortez de ce bureau avant que je ne sois obligé d'user de la force.

Il était on ne peut plus sérieux, et elle pourrait sans doute le lire dans son regard. Elle avait dépassé toutes les limites et ne gagnerait rien à les piétiner davantage.
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Elisabeth_stilton
Sauf que son regard elle ne le voyait plus. Ses paroles elle ne les écoutaient pas. Enfin si mais cela ne la touchait même pas. Elle savait comment elle était, elle savait comment il était et elle savait comment ils pouvaient être eux. Non elle n'était pas blessé par les méchancetés qu'il débitait, elle était plutôt horriblement stupide. Comment avait elle pu lui dire autant de choses alors qu'il était un homme qu'elle appréciait beaucoup pour ses nombreuses qualités.
Pourquoi cela avait il dérivé comme cela ? Comme d'habitude avait elle envie de dire, c'était dans leur tempérament de s'entretuer verbalement. Elle s'effondra sur un canapé, le regardant sans rien dire. Son regard s'était adoucit, elle se moquait bien de le connaître charnellement ou pas. Elle ne voulait pas perdre son amitié et c'est ce qui était en train de se produire.


Pourquoi Nicolas ? Pourquoi nous déchirons nous comme ça ? Je ne vous en veux pas j'ai ma part de responsabilité dans cette histoire mais vous savez comment un loup blessé peu réagir.


Doucement elle se leva pour s'approcher de lui tout en gardant une distance raisonnable.


Nicolas, je ne veux pas perdre votre amitié et votre respect, aussi je m'excuse pour ce que je vous ai dit. Je n'aurais pas du venir ...
Nicolas.df
L'illumination venait un peu tard, et si le borgne était assez versatile pour se mettre subitement en colère, cela marchait nettement moins bien dans le sens inverse. Elisabeth avait été trop loin, beaucoup trop loin, et puisqu'il ne pouvait décemment pas la provoquer en duel, il allait devoir trouver un autre exutoire à sa colère. Même coller quelques coups de badines sur des derrières de journalistes innocents ne le soulagerait pas cette fois, car il n'était pas agacé ou énervé, mais hors de lui.

Il aurait peut-être dû accepter ses excuses, et en présenter à son tour. Sûrement. Mais la fierté qu'elle avait cru pouvoir utiliser contre lui se retournait à présent contre elle. Elle n'eut même pas droit à un nouveau regard, seulement aux mêmes mots, répétés une fois de plus sur le même ton.


Sortez. Immédiatement. De. Mon. Bureau.
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Elisabeth_stilton
Qui a dit que la blonde était pas têtue. Personne ! Oui il valait mieux.
La blonde prit sur elle, elle puisa dans ses ressources les plus profondes pour essayer de trouver les mots justes. Comment faire ? Comment arriver à le faire revenir vers elle ? Comment faire pour arranger les choses entre eux ? La blonde ne bougea pas, elle était toujours pas très loin de lui.


Nicolas ...

Cela lui couta mais elle le fit.

S'il vous plait ...

Elle avança dans un dernier ressort, posant délicatement une main sur lui. Avançant encore une fois. Elle se retrouve vraiment très proche de lui. Le son de sa voix est faible, fébrile, elle est à sa merci.

Je ne veux pas perdre votre amitié, nous sommes aller trop loin, il faut que nous nous pardonnions. La colère est mauvaise conseillère. Vous savez comme moi que nous nous laissons emporter facilement. Arrêtons tout ceci.
Nicolas.df
Après ça, personne n'aurait plus jamais le droit de venir vanter les mérites de la diplomatie au borgne. Le dialogue, tout ça ? Foutaises. Certaines personnes ne comprenaient rien d'autre que la force brute, et Elisabeth en faisait de toute évidence partie. Ceux qui pensaient que la violence ne résolvait rien ne frappaient pas assez fort, voilà tout ! Aussi Nicolas opta-t-il pour les grands moyens. Il ne prit même pas la peine de répondre une nouvelle fois à la blonde qui n'avait pas l'air de comprendre ses paroles, la saisit à bras le corps, et la porta dans le couloir avant de claquer la porte sur elle.

Il s'adossa ensuite au battant, loin d'être calmé, mais légèrement soulagé. Les voiles de la robe formaient une piste allant à peu près de l'endroit où il se tenait jusqu'au bureau où elle l'avait brièvement acculé... il lui rendrait un autre jour. Ou pas, d'ailleurs. Pour l'heure, il attendait seulement qu'elle s'en aille pour rentrer à Verneuil. La nuit avait commencé et il n'arriverait pas chez lui de sitôt, mais il n'avait aucune envie de dormir à Paris ce soir là.

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Elisabeth_stilton
Bien il en était ainsi ... défaitiste la blonde ... pour le coup oui. Elle n'allait pas non plus continuer quand il l'avait mise à la porte.
Sauf que bon il faudrait rejoindre l'autre côté de l'hôtel et dans cette tenue pas question.

Nicolas ... mon manteau que je puisse partir ! Je ne vais quand même pas sortir comme ça !
Ne vous inquiétez pas je pars mais enfin ... dans cette tenue je ne le puis.


Elle attendait derrière la porte juste pour pouvoir rentrer chez elle.
Nicolas.df
Parle à mon cul, ma tête est malade. Ce n'est pas ce qu'il lui répondit, évidemment, mais il aurait pu. Au lieu de quoi il opta pour le simple silence. On jouait les allumeuses en s'effeuillant impudiquement ? Fort bien, à condition d'assumer ensuite. Il se souvenait fort bien lui avoir conseillé de se rhabiller à plusieurs reprises avant d'être obligé de l'expulser manu militari, aussi ne pouvait-elle s'en prendre qu'à elle même.

Ce qui lui aurait en temps normal arraché un sourire ne le dérida pas cette fois, il était bien trop en colère. Il ne se réjouissait même pas de la situation, tout au plus la considérait-il comme un début de vengeance. Alors qu'il était toujours appuyé contre la porte, son regard tomba sur Malphas, empêtré dans son drap blanc. Il mit un tour de clef dans la serrure, ce qui constituerait sans doute une réponse assez claire pour Elisabeth, et alla libérer son corbeau.

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Elisabeth_stilton
Non mais c'est pas possible espèce d'âne bâté d'italien.

Elle s'énervait contre une porte fermée. Mais elle avait des limites quand même, faut pas pousser. Elle s'était excusé, la première fois de sa vie et il avait osé la mettre dehors. La encore elle avait laissé passer mais là c'était le pompon. Elle ne lui pardonnerait pas facilement.

Nicolas rappelez vous bien cela. J'ai fait les efforts les plus importants de ma vie pour vous. Vous pourriez au moins me laisser partir avec dignité.

Elle évita de le menacer car cela aurait été pire. Mais il ne savait pas que son geste aurait des conséquences plus qu'importante.
Nicolas.df
Il ne l'entendait pas. Enfin si, évidemment il l'entendait, car il ne s'agissait que d'une porte d'intérieure et pas de madriers de bois de trente centimètres d'épaisseur, mais il ne l'écoutait pas. Il rangeait son bureau pour préparer son départ, classant les dossiers ouverts, faisant des piles plus ou moins ordonnées avec les parchemins volants, remettant certains ouvrages dans leurs étagères... il répugnait à toucher les vêtements de la blondinette, aussi les laissa-t-il en plan sur le sol.

Il déciderait de leur sort plus tard. Peut-être les brûlerait-il, car il se moquait bien de leur valeur, en tout cas il était certain qu'il n'irait pas lui rendre. Les laisser en tas devant son bureau à elle serait peut-être une solution... il aviserait. Une fois ses préparatifs terminés, il revint à la porte et y colla son oreille pour vérifier si la voie était libre.

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