Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Du jour où elle apprend qu'elle n'est pas une Devirieux

Asarine
- Et moi donc ! C'est une découverte fantastique ! On comprend mieux maintenant le pourquoi de notre bonne entente tu ne crois pas ?

Oui c'est une nouvelle fantastique ! Je suis bien d'accord Justine ! On ne pouvait décidément pas rêver mieux !

Asa un peu remise de ses émotions, accueillit son parrain transformé en demi-frère en un instant et son amie Péné d'un grand sourire.

Avant de dire quoi que ce soit, elle leur servit à boire, ils auraient sans doute besoin de ça quand ils sauraient pourquoi on les avait fait venir...


Venez là tous les deux, asseyez vous nous avons quelque chose d'important à vous dire... Justine a fait une découverte qui chamboule un peu tout !
_________________
Justine
Un sursaut puis elle se précipita pour ramasser le pigeon à moitié mort qui venait de pénétrer dans la pièce. Hésitante, le maintenant au chaud dans le creux de ses mains, Justine le tendit à Ka puis sursauta à nouveau lorsque Hard suivit de Pénélope entrèrent dans la pièce et les saluèrent...

Après un regard angoissé vers son Kadamour et sa soeur, elle prit les lettres dans sa main et s'approcha d'eux, les embrassa, et un sourire commença à naître sur son visage...


- Bonjour mon cher frère et ma chère Pénélope... j'espère que vous allez bien... nous... nous avons une nouvelle merveilleuse à vous apprendre, jugez-en par vous même...


Puis tendit les parchemins à Hardryan une fois qu'il eut finit de boire son gobelet et se blottit dans les bras de son promis, retenant sa respiration, en attente de leur réaction...
_________________
Hardryan
Le Montagnard s'assit à l'invitation d'Asarine, ne sachant toujours pas le pourquoi si important ont avait été les chercher. Avait-on découvert une nouvelle variété de dahus? Y avait-il pénurie de génépi dans la région? Assurmément pas étant donné les sourires qui se dessinaient sur les visages des femmes, tandis que semblaient s'agiter chacun des poils de la barbiche kaenne.

Ben hum... Se passe quoi? Vous avez enfin réussi à faire les crêpes à la bretonne?

Après qu'il eut terminé son gobelet de génépi, Justine lui tendit alors un parchemin qui ne ressemblait à rien, dans sa disposition, à une recette. Petit plissement de front, davantage car il n'avait pas envie de lire que parce que son palais aurait encore à attendre de retrouver la subtilité de la crêpe, tandis que Pénélope avait glissé son petit nez encore un peu froid dans son cou pour lire par-dessus son épaule. Au fur et à mesure de la lecture, le sillon frontal s'accentua alors qu'un tremblement de tête, suivi d'un écarquillement des yeux vint ponctuer sur le visage du Montagnard la phrase terminale de la lettre.

Comme pour s'assurer qu'on ne lui jouait pas un tour, Hardryan s'écarta un peu pour regarder Pénélope afin de voir sa réaction avant de tourner le regard vers Justine, puis Asarine, puis Justine, puis... Didjou! Il perdait une soeur... Mais en gagnait deux demis. Le souffle coupé, le coeur battant la chamade, le duc de Queyras ne parvint pas tout de suite à prononcer mots bien que les questions se bousculaient dans sa tête. Regardant à nouveau la signature, il ne put que s'admettre à lui-même que la lettre était bien authentique et signée de sa mère. Se passant la main dans le visage. À nouveau il regarda Asarine et Justine, mettant de côté certains points et questions qui pourraient être éclairées plus tard. D'un ton qui masquait en partie l'état de bouleversement dont il était en proie:


Et ben... Quelle nouvelle. Je suis... Sous le choc.


Regardant les deux jeunes femmes, ces deux jeunes femmes qu'il aimait bien, il se demanda pourquoi il en serait autrement et sourire qui gagnait doucement en conviction finit par illuminer son visage.

Mes soeurs... Mes soeurs. Il regarda Asarine. Heureusement tu es pas aussi infernale que Justine, vous m'useriez plus rapidement que de raison.

Tendant un bras vers Asarine, il l'attira pour la serrer doucement contre lui alors que l'émotion le submergeait intérieurement.
_________________
Penelope.
Les yeux plissés, tout allait vite, pas le temps de comprendre ce qui se passait, Pénélope posait tour à tour son regard sur chacune des filles, puis s'attarda longuement sur Hardryan.
Les questions se bousculèrent sur ses lèvres, qui ouvrirent alors sa bouche façon carpe asphyxiée.
Noyée dans le regard de celui qu'elle aimait et ne voulait en aucun cas en être sauvée, elle entremêla ses doigts aux siens comme pour le rassurer d'une situation qui était tout sauf inquiétante.
Plissement de nez, en réponse un large sourire silencieux.

Quelques secondes s'écoulèrent avant l'obtention de l'effet escompté, Hardryan comprit qu'il avait gagné deux soeurs.
Vacillement de surprise entrainant une envolée désordonnée d'étreintes,
et là... doucement... une pensée fugace commença à faire son chemin et à prendre forme dans l'esprit d'une Pénélope légèrement émue par la situation.

_________________
Asarine
Heureusement tu es pas aussi infernale que Justine, vous m'useriez plus rapidement que de raison.

Asa ne put que sourire à la réflexion, aussi infernale que Justine...Elle n'était pas certaine de ne pas être pire que sa nouvelle soeur !

Hum ! Tu crois ? Je ne suis pas certaine de ça moi !

Sur ces dernières paroles, agrémentées d'un petit rire, elle profita du câlin de son nouveau frère, heureuse de savoir enfin pourquoi elle était arrivée ici, heureuse d'avoir retrouvé sa famille. Jamais elle n'aurait imaginé ce qu'elle vivait aujourd'hui, il fallait reconnaître que 'était de loin l'une des meilleure nouvelle qu'elle pouvait apprendre...
_________________
Ka_devirieux
Voilà donc là Monette qui s'en revenait avec, comme demandé, une nouvelle bouteille de génépi et des godets en suffisance. Mais aussitôt qu'elle eût ouvert la porte elle se retira pour laisser d'abord entrer Hardryan et Pénélope.
Asarine ne tarda pas à les mettre au courant de leur découverte. Tandis que Ka attrapait la bouteille des mains de Monette tandis que les jumelles exposaient la situation, Justine lui lança un regard anxieux. Mais pourquoi donc? L e regard du Fier-Barbe envers elle se voulut donc rassurant du genre "tinquiette titinette y'a rien d'dramatique!"

Tout en remplissant les godets il salua à son tour les "nouveaux arrivants".
Hardryan, Pénélope...Tendez j'arrive...Je vous verse un verre car vous en aurez besoin...

Et ce faisant il guetta les expressions qui apparaissaient sur leurs visages. Il sourit lorsqu'il vit que la nouvelle enjoua son oncle Hardryan. RANADIDJOU V'là qu'à pas regarde ce qu'il faisait il avait laissé un godet déborder ... Et voilà que Monette accourait vers lui avec un linge pour esponger tout ça. Bon bah si elle esponge quand même....Ka renversa légèrement alors le trop plein du verre dans la marre ce qui avait déjà été renversé, Monette ramasserait, puis distribua les verres un à un, veillant à se garder celui qui avait débordé.

Sur le ton de l'humour, et regardant Justine de son air taquin et faussement enjoué, il lança;
Donc puisque j'ai demandé une des deux jumelles en éspousailles...Je dois prendre l'autre aussi?
_________________
Justine
Laissant le soin à son frère, ou plutôt son demi frère maintenant, de découvrir l'incroyable nouvelle, elle regardait tour à tour Pénélope, puis sa soeur, leur souriant doucement et un sourire naquit sur ses lèvres lorsque la joie s'empara de Hardryan... Mais aussitôt une grimace remplaça son sourire lorsqu'il la qualifia d'infernale.

Elle ? Infernale ? Qui rouspétait parfois lorsqu'elle n'était pas vraiment d'accord sur un point ou n'obéissait pas au doigt et l'oeil de son grand frère ? Bon... bon... infernale... le mot lui parut rude tout de même. Pour Hard, quiconque ne respectait pas son autorité pouvait être qualifié d'infernal. Elle finit par prendre cela comme un compliment. Elle l'avait bien traité un jour de goujat et sourit à ce souvenir, puis quitta les bras forts de son Kadamour pour venir embrasser à son tour son frère ainsi que Pénélope...


- Je suis soulagée que tu prennes cette nouvelle aussi bien tu sais frérounet... j'étais fort inquiète quant à ta réaction...

A la question de son tendre, Justine ne put que dire dans un fou rire...

- Prêcheriez-vous donc la pol... la poulp... la... rha comment dit-on déjà ? Comme chez les Maures... la plutogamie ! Non ! La.. la plurigamie mon tendre ?!


Elle l'embrassa tendrement, puis lança...


- Qui est-ce qui parlait de crêpes à la bretonne tantôt au fait ? Cela vous dirait que j'aille en cuisines en faire cuire ? Puis se tournant vers son frère...

- Et au fait, quand aurais-je le plaisir d'enfin rencontrer mon neveu ? Nous devrions l'inviter ici au Manoir, qu'en pensez-vous ?

_________________
Justine
Après les crèpes et le départ de la bibliothèque de tout ce petit monde, chacun étant soit rentré dans sa demeure, soit parti vaquer à ses occupations, Justine resta pour mettre un peu d'ordre, rangea les deux lettres trouvées dans une pochette faite d'une grande feuille de vélin et la scella aux armoiries Devirieux. Elle remit le livre des poèmes à sa place sur l'étagère, après avoir à nouveau prit une jolie couleur pivoine en repensant à ce que Ka lui avait révélé en le parcourant d'une certaine manière, mais repéra tout de même l'emplacement exact pour mieux y revenir un jour, rapporta le plateau en cuisines et lava les gobelets tout en papotant avec Monette. La gouvernante râlait encore contre Justine parce qu'elle faisait le travail des domestiques et trouvait cela inadmissible. Pour la jeune fille cela paraissait tout naturel, au couvent chacune donnait sa part de temps et de corvée et tout le monde s'en portait très bien.

Elle rentra chez elle et la vie reprit son cours normal, avec la joie supplémentaire d'avoir une soeur, très certainement son ainée vu la sagesse de celle-ci, quoique parfois Asarine pouvait s'avérer être une véritable boute en train pleine de malice. Elle avait une manière bien à elle de lui sauter au cou pour lui annoncer une nouvelle si extraordinaire que parfois Justine manquait de tomber en arrière, le souffle coupé sous le choc des embrassades.


[Quelques temps plus tard, de retour au Manoir Devirieux, endroit paisible]


Justine regardait Monette s'affairer dans la chambre où elle logeait lorsqu'elle venait séjourner ici...


- Monette, je souhaite prendre un bain dans le cuveau, pourriez-vous me faire chauffer de l'eau pendant que je prépare les draps pour le parer ? Le Gouverneur et moi allons prendre la route pour Dié, il me reste aussi à préparer nos malles.


Une torche s'illumina dans son esprit, elle ria tout à coup...

- Je vais échanger nos malles... mais chut hein Monette ! Mettre mes vêtements dans la sienne et inversement ! Hâte de voir sa bouille lorsqu'il ouvrira sa malle le soir venu... Hooo qu'il va bougonner ! Il ne devrait plus tarder à arriver pour venir me chercher avec le coche, vite vite Monette, hatons-nous !

Puis pendant que la gouvernante descendait pour préparer l'eau du bain, Justine mit ses quelques affaires dans la malle de Ka, en plaçant sur le dessus les sous vêtements de lin et fine soieries en dentelles tout en fredonnant.

Elle dévala l'escalier trois marches par trois marches - oui, par quatre ça fait un petit beaucoup, elle n'est pas très grande - se déshabilla dans la pièce attenant aux cuisines et se plongea dans l'eau chaude avec délectation, jouant avec ses orteils plein de mousse.

_________________
Ka_devirieux
Ka était en ses appartements à Dié et restait assis, le regard braqué et tout de même soucieux au sujet de cette lettre. Voilà plusieurs fois qu'il la relisait et jusqu'à présent sa rage avait pris le pas sur toutes autres sentiments. Mais maintenant, peu à peu que l'adrénaline redescendait et qu'il avait répondu à ces menaces directes à sa famille, -cela par sa parole d'aller dès qu'il le pourrait en Helvètie venger de sa propre main cette lettre emplie d'infamie, - il pensait à ses proches... Les siens...Et notamment sa promise qui avait été particulièrement citée sur ce courrier. Lui c'était pas grave, les hommes de la famille non plus...C'est pas comme si ils avaient pas l'habitude.... Mais Justine.. Flora.. Asarine. .Ninoua.. Artus... Le jeune Ewen aussi! Qu'y pouvaient ils eux, à la sottise des hommes...

Les lettres se troublaient sous son regard et ses pensées étaient maintenant complètement absorbées... Le regard azuré plongea alors dans le feu crépitant serrant de plus en plus la mâchoire... Il se leva alors et se dirigea vers la table pour s'y installer. Hops un bout de parchemin et il y étale son encre comme il le faisait si bien et couramment ces derniers temps.





    Justine,

    A Justine,

    Ma Tendre, pour cette fois je me dois malheureusement de prendre la plume afin de vous apporter une nouvelle peu réjouissante. Comme vous le savez, une guerre sévit entre deux provinces au nord, et nous apportons soutien à nos alliés. Un de leur capitaine ennemi m'a alors écrit, menaçant la vie des miens, et, je cite; "ma fiancée".

    C'est pourquoi je vous demande, Justine, de me rejoindre au plus vite afin d'être sous ma protection. Sachez que j'ai également fait demander à ce que vous soyez escortée. J'espère que nous nous verrons très bientôt ma douce.

    Vôstre aimé.
    Ka Devirieux


Il le plia, et le scella après tout ça servait à ça principalement, à pas qu'on lise les mots doux...Une fois la cire fondue, il se dirigea alors vers la porte qu'il ouvrit et interpella un garde. Le Fier-Barbe n'avait pas l'air aussi battant qu'à l'habitude. L'œil avertit aurait pu le regarder.

K:"Faites venir l'Ostrogoth...Faites prévenir le conseil ducal que nous agencerons les séances trente minutes plus tôt demain matin.

Un salut et il semblait parti effectuer sa tâche. Ka rerentra dans la pièce en claquant la porte.
_________________
Kalles
25 Janvier 1459:

Il était tard,très tard, tellement tard que d'ici peu on aurait pu dire qu'il était tôt et pourtant un homme était toujours debout à se geler les miches dans les rues de Dié et c'est depuis une ruelle qu'il observait la demeure des Devirieux. En même temps, il repensait à cet alcool qu'on lui avait servi tout à l'heure et dont il aurait eu grand besoin maintenant.

Après des semaines de voyage, il avait décidé de s'arrêter dans cette ville pour ses recherches et la chance lui avait sourit car le soir même, il avait trouvé l'homme qu'il recherchait dans l'une des tavernes de la ville. Toute la soirée, il l'avait observé, écouté, ainsi que celle qui l'accompagnait. Toute la soirée, il s'était demandé si il était temps d'agir, de régler cette histoire une bonne fois pour toute mais l'occasion ne s'était pas présentée et avait failli en être pour ses frais en se faisant saigner comme un cochon.

Mais maintenant il était temps, il souffla sur ses doigts pour les réchauffer, enleva la neige de ses habits et s'avança dans l'ombre, espérant passer inaperçu et se faufila en courant dans la ruelle voisine à la bâtisse tandis qu'un garde lui tournait le dos. La il leva les yeux et pu apercevoir une fenêtre...
--Monette.
- Demoiselle Justine !

Monette tambourina à la porte de la petite pièce d'eau où se baignait la jeune fiancée de son Maistre et entra, semblant tenir quelque chose dans sa main qu'elle lui tendit.


- L'Ostrogoth est là, dans les cuisines, c'est mon Maistre qui l'envoie, avec cette missive... M'est avis que le Gouverneur ne va pas pouvoir venir s'il fait déplacer son homme de main... Je vais vous chercher de l'eau chaude pour vous rincer, avec vos vêtements propres.
Justine
En train de faire des flop flop et des blurp blurp dans l'eau, Justine vit la gouvernante faire son apparition avec grande surprise, surtout que cette dernière semblait un tantinet... affolée. Elle prit le feuillet, décacheta le sceau et reconnut immédiatement la belle écriture de son amour.

Un frisson lui parcourut la nuque... Elle ? En danger ?! Une escorte ?!


- Grand dieu ! Mais quelle diablerie que cette affaire !

La missive fut lu, relu, rerelu... Justine réfléchissait pendant que Monette revenait avec un broc d'eau qu'elle lui versa sur la tête.


- Rendez-vous compte Monette, tout de même... cela me fait penser à des... représailles... l'heure est grave, et je me demande si je fais bien de rejoindre votre Maistre à Dié... car si j'y suis, lui aussi sera en danger non ?

Elle enjamba la baignoire, se sécha rapidement et roula sa chevelure dans un drap épaix.

- Mais d'un autre côté... le connaissant, il serait capable de venir me chercher lui-même. L'Ostrogoth est là vous disiez ? Donc je ne risque rien. Demandez-lui de porter les malles dans le coche je vous prie Monette.

Puis avant que la fidèle domestique ne quitte complètement la pièce s'écria

- Et donnez-lui de quoi se sustenter, il doit avoir grand faim !

Fébrilement les habits furent enfilés, les cheveux humides tressés en couronne sur la tête, le bonnet posé par dessus, elle rejoignit l'Ostrogoth qui rougit sous la petite bise déposée sur sa joue rugueuse.

- Bonjour à vous l'Ostrogoth, donc les ordres sont de rejoindre le Gouverneur à Dié... alors allons-y...

- Oui... ben faudrait s'dépêcher, l'était pas dans son meilleur jour l'Maistre hein !

Cape, gants, fourrures et panier de victuailles furent attrapés à la va vite et jetés dans le coche. Justine se posait mille questions, inquiète au plus au point pour son amour...

_________________
Ka_devirieux
La journée avait été fastidieuse pour Ka aujourd'hui, nombreuses avaient été les séances de débat au conseil ducal. Lorsqu'il le put, la soirée tombée et le soleil caché maintenant depuis quelques heures, il décida de rentrer dans les appartements qu'il occupait à Dié durant son séjour. Biensûr sa première interrogation lorsqu'il arriva à l'Hostel Diois fût de s'informer si Justine l'avait déjà ou non rejoint. On lui répondit que non. Il afficha une légère grimace d'inquiétude... voyager une fois le noir tombé n'était en rien plus sûr par ces temps ci. Fier-Barbe essayait de se rassurer en se disant que bien que l'Ostrogoth soit parfois une grosse nouille, il était tout de même un montagnard aguéri et saurait employer les chemins les plus sûrs et les moins connus pour rejoindre le paï de la Clairette.

Le Gouverneur lança à un page;
-"Que l'on me prévienne dès que les sabots se font entendre !" Et il monta à l'étage s'enfermer dans une petite pièce où il n'y avait qu'un secrétaire de bois et quelques étagères, une fenêtre donnant justement sur la façade Est, permettant d'observer les arrivées venant de par là. Fatigue et inquiétude se mêlait, cette dernière prenant le pas sur l'autre. Il s'attabla donc, et s'adonna à la lecture de quelques dossiers qu'il avait emporté du conseil ducal à la lueur d'une bougie.

Après quelques instants il reposa les parchemins qu'il tenait en main dans un geste d'agacement puis ressortit de la pièce pour interpeller un des gardes qui lui collaient au basque comme il l'avait ordonné;
Que deux hommes partent en reconnaissance vers l'Ostrogoth et Justine ! Et il retourna s'isoler dans la pièce, guettant par la fenêtre pour s'assurer que les deux gardes y allaient bien.
_________________
Kalles
Histoire de faire original, Kalles n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'escalader le mur à mains nues afin d'entrer par la fenêtre. C'est qu'il n'avait pas froid aux yeux malgré la température du reste le gaillard et entendait bien atteindre son objectif quel que soient les risques encourus même si ce n'était pas forcément très malin de sa part d'entrer dans une maison gardée avec pour tout arme un couteau à saucisson dans sa poche mais soit.

C'est donc péniblement qu'il grimpait la paroi de pierres et de poutres, s'arrachant quelques morceaux de peau afin de mieux les remplacer par des échardes dont la douceur était à remettre en cause celle ci n'ayant pas été prévues à cet effet. Il put malgré tout voir ses efforts récompensés lorsqu'il put atteindre la fenêtre et s'y hissa alors à la force de ses bras dans un grognement.

La récompense fut de courte de durée car il eut alors la surprise de tomber nez à nez avec l'homme dont il était à la recherche et avec qui il put échanger un regard quelques secondes durants qui pourtant lui parurent durer bien plus , et c'est alors dans un réflexe tout à fait humain et donc totalement stupide qu'il lâcha prise et retomba en arrière pour aller s'é
craser sur le sol qui, bien que passablement proche, n'en fut pas plus confortable.
Justine
- Dié ! V'là ma ptite dame on est arrivé !

Vint lui dire l'Ostrogoth une fois que le coche se fut arrêter dans une rue, devant un bel Hostel. Il abaissa le marche pied et elle posa un soulier sur le pavé, relevant à peine ses jupes, détaillant la façade de l'établissement. Le second soulier suivit, elle s'étira un peu, engourdie par les heures de trajet sur des routes chaotiques, puis attendit qu'il prenne la malle de Ka.

- Vous pourrez revenir chercher la mienne ensuite L'Ostrogoth s'il vous plait ? Je vais déjà prendre le panier et les quelques babioles que j'ai emportées.

A peine trois pas furent effectués qu'une masse informe atterrit à ses côtés... Elle fit un bond en arrière, poussa un cri de surprise, attrapa d'une main son sac besace et le brandit en l'air, prête à cogner la tête du malotru qui avait osé lui faire peur. Mais tout ce qu'elle vit c'est un homme à terre, mal en point, qui semblait avoir la colonne vertébrale bien abîmée ou le séant peut-être...

- Mon... mon sieur... vous... êtes-vous blessé ? D'où êtes-vous tombé de la sorte ?

Se tournant vers l'homme de main de son Amour...

- Aidez-le à se relever, ce pauvre homme doit être en grande souffrance et faites le porter à l'intérieur...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)