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[RP] Les rempart de Saint Bertrand (ouvert)

Kachina



La nuit, la nuit, qui enveloppe St Bertrand de son voile noir. La nuit et le silence qui règne sur la ville.

Les portes sont closes, les volets croisés.
La plupart des habitants harassés par leur longue journée de travail dorment, affalés sur leur paillasse.
Dans une chaumière à la lueur d’une chandelle, une mère berce son enfant qui a fait un cauchemar.
Dans une autre, un couple s’aime à la lueur des flammes de l’âtre. Un autre veille dans une grange, une jument qui va mettre bas.

Le veilleur de nuit passe sous les fenêtres, une torche à la main.
De sa voix calme et monocorde, il répète inlassablement avant de disparaître au détour d’une ruelle sombre :


- Dormez, braves gens, dormez gens de bien , dormez l’esprit serein !

Certains ne dorment pas.

Depuis que l’alerte a été donnée dans tout le Comté, depuis qu'on a eu connaissance que des brigands venus du fond de l’Italie, pillent et détruisent tout sur leur passage, certains montent la garde.
Les miliciens , les maréchaux, armes au poing font leur ronde.
Les trois portes d’entrée sont fermées , elles n’ouvriront qu’au petit matin. Layla, la douanière a fait renforcer les protections, des poutres de bois verrouillent les entrées.


Sur les remparts aussi, on veille. Ici chacun sait que bien que juchée sur son piton rocheux, et semblant imprenable, la ville a subit plusieurs fois le joug de vandales de passage.


Sous l’égide du chef de la sureté civile, Joran, ils sont là, quelques uns à affronter le froid .
Sans aucune autre récompense que la fierté de savoir leur village libre et en sécurité.

Kachi est de ceux là.
Braies de lainage sombre, guêtres de cuir et surcot de brocard bordé de fourrure la protègent de l’humidité. Tourelle nord, le brasero diffuse la bonne odeur de vin chaud qui émane du chaudron. Ailleurs, assis par terre, on joue aux dés. Les gourdes d’armagnac passent de mains en mains et le pain tout juste sorti du fournil se partage .


- Qui donc à dit , que ce breuvage réchauffait le cœur et le corps ?

La brune étouffe un rire. Et tandis que l’alcool glisse dans sa gorge, ses yeux scrutent l’horizon, là bas au-delà de la plaine, vers les bois alentours.

Parce qu’un jour, ils l’ont décidé, ces fiers Commingeois. Nul ne prendra leur ville. Libres, ils sont, libres, ils resteront.

_________________
Precio




La nuit était belle , pas un nuage , juste un air léger et froid qui s’insinuait par les volets entrouverts de sa demeure , pas besoin d’un lourd équipement , braies , chemise légère , elle avait relevé sa chevelure en une queue de cheval qu’elle avait tressé en une natte qui lui battait le dos , bottes enfilées , lourd mantel, bouclier dans une main, longbow ceint à son épaule droite , elle avait ensuite sifflé Orphée , compagnon de toujours lors de ses excursions sur les remparts.

Sortant de l’enceinte de sa demeure, montée sur Orphée, elle avait gagné la place du village, pour y retrouver les villageois qui seraient de garde avec elle. Consignes données, ils quittèrent les lieux pour commencer à patrouiller par les ruelles de la ville , croisant quelques noctambules qui rentraient chez eux après une soirée passée en taverne.
Les bruits s’estompaient peu à peu , des pleurs d’enfant vite consolés par la douce mélodie d’une chanson maternelle , un cri de félin signant une revendication de territoire. Seul, le bruit de leur pas troublait le calme de la nuit qui recouvrait peu à peu le village endormi , l’air était froid et sec. La jeune femme se dirigea vers les escaliers qui menaient aux remparts . Ils se retrouvèrent sur le chemin de ronde et la surveillance fut répartie afin que rien ne leur échappe . Les villageois endormis leur faisaient confiance pour veiller sur leur sommeil et ils ne les décevraient pas.Elle fit elle-même le tour des courtines, surveillant par les créneaux les ombres des chemins , un renard passant entre deux buissons, pas pressés, léger couinement , avait –il attrapé la proie convoitée et pistée ?

Le chant des crapauds montaient jusqu’à eux , dans le ciel nocturne, les étoiles scintillaient , Precio se perdit un peu dans leur contemplation puis ramena son regard vers le vert sombre des bois et celui plus tendre des arbres des clairières .
Pour sa première garde officielle en ces lieux, le calme semblait régner mais la nuit était loin d’être finie . Leur attention ne devrait pas se relâcher , même en ces heures précédant l’aube , ou la fatigue d’une veille pesait . Elle savait par expérience que souvent les brigands attendaient ce moment où l’attention des veilleurs baissait pour lancer leur assaut .

Elle poussa un léger soupir , ses pas l’avaient menée aux remparts Sud. Les remparts. Et cet horizon, là bas. Mille fois vu, à s'en user les prunelles, lors de longues gardes épuisantes mais dont elle n'avait soufflé mot à quiconque. Des mois auparavant, certes, et il s'en était passé des choses, depuis. Bien des choses. Mais ce paysage nocturne, qu'elle retrouvait ce soir, n'avait pas bougé, semblait-il. Il faisait moins froid, à n'en point douter. Et il ne pleuvait pas. Mais c'était le même calme. Le même ciel étoilé, même si les points brillants n'occupaient pas tout à fait la même place, et que les étranges figures qu'elles formaient entre elles s'étaient déplacées sur la voûte céleste, comme si elles couraient après un horizon irrattrapable. Son longbow et ses flèches étaient posés là bas, contre un muret. Et la dague. Prise dans sa ceinture. Dernier rempart, en cas de situation désespérée.L'oeil passa de l'horizon aux remparts, dont il fit lentement le tour.

Elle avait laissé errer son regard sur la campagne environnante , sur les toits de sa ville toute nouvelle certes de manière officielle mais dont elle commençait depuis tous ces mois à connaitre les moindres recoins , avait pensé aux habitants endormis , sereins, confiants en leur forces de sécurité qui veillaient sur eux. Elle avait alors porté son regard vers les étoiles , sensation de se dédoubler. Une partie d’elle restant en éveil pour réagir à la moindre alerte , l’autre se plongeant dans des couleurs d’ambre et d’azur.Un instant hors du temps, un rêve éveillé et l’impression d’un murmure porté par le vent , à un appel silencieux.

- Qui donc à dit , que ce breuvage réchauffait le cœur et le corps ?

Si c'est le cas Kachi, je veux bien y goûter.

Pas une phrase de plus, inutile de dire que son coeur et son corps ont besoin d'être réchauffés. Puis une bretonne, ça ne craint rien et surtout pas un verre d'alcool quel qu'il soit.

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Kachina
" - Si c'est le cas Kachi, je veux bien y goûter.

Le bras de Kachi se tend en direction de Precio. La gourde change de main. La brune regarde cette jeune femme, arrivée il y a déjà un moment , mais si discrète jusqu'alors.
Elle est de ceux qui ont répondu de suite à l'appel de Joran et aux yeux de Kachi, ça en fait une alliée. Cette femme l'intrigue. De par son regard, qui parfois s'évade on ne sait où, vers d'autres lieux ou d'autres temps.
Elles ont peu échangé, mais les gestes et les mots, les regards en disent parfois long.
Kachi pose sa main sur le bras de la jeune femme, lui murmure juste quelques mots :

- Precio ! Merci d'être là , avec nous !

Les sens restent aux aguets. Une odeur de fumée signalerait le départ d'un feu, une probable attaque. Le cri d'un oiseau nocturne pourrait être le signal d'éventuel assaillants. Seul résonne de temps en temps le bruit des pas des guetteurs.

Le regard brillant de fatigue, Kachi marche un peu pour que la lassitude ne la rattrape pas. Elle aperçoit Théa, ombre rassurante à l'autre bout. Gael ne doit pas être loin. Un léger signe de la main. Tout va bien.

Dans la nuit, elle distingue la fière silhouette de Joran. Infatigable, il arpente les dalles de pierre. En éveil. Son loup d'Armagnac. Si fier, si beau. Il est trop loin et la nuit trop sombre, mais de temps en temps, sa silhouette se tourne vers elle. Elle devine son regard sur elle, attentif, rassurant.

Elle a froid, elle aimerait retrouver la chaleur de la chaumière, s'étendre et dormir. Mais il faut tenir. Ils viendront. Des montagnes ou du fleuve, des forêts environnantes. Ils attendent leur heure. Il faut tenir....

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Kachina
La fatigue , ce soir se fait sentir après les longues nuits de veille. Les brigands ont été aperçus dans les forêts de Saint Lizier, ainsi qu'à Muret. Ils sont proches. Ils avancent la nuit, se déplaçant furtivement, attendant le bon moment.

Les gens de Saint Bertrand se le répètent, le soir en taverne entre deux chopes échangées. Ils tiendront. Foi de Commingeois. Saint Bertrand ne pliera pas sous le joug italien.

Inlassablement, Kachi scrute l'obscurité, faisant les cent pas le long des remparts pour se réchauffer. De temps en temps, elle retrouve un ami autour du brasero, s'y réchauffe les mains. Precio est là, fidèle. Théa et Gaël , jamais loins l'un de l'autre arpentent le sentier de garde. Joran bien sûr, attentif, le loup est aux aguets.

Minuit vient se frotter entre ses jambes. Lui aussi aime la nuit, lui aussi chasse mais pas le même gibier. Installée sur un muret, la jeune femme aiguise ses flêches de la lame de sa dague. Elle a confiance. De jour en jour, ils arrivent , se proposent pour défendre leur terre. Plus nombreux, plus décidés. Fiers.

Regard levé, vers le ciel étoilé, la brune songe à ceux de ses amis qui sont sur les chemins du retour. Pressez vos montures, on a besoin de tous.


_________________
Kalum


[Sur les remparts, isolé]

Ce fut sa faute, sa faute à elle, elle qui le faisait sourire, rêver, frissonner. Quand sa main glissa le long de son dos. Il tressaillit, de surprise, de froid, de plaisir.

Elle sourit.

Il plongea ses yeux bleus dans les siens, il aimait s'y perdre pendant plusieurs minutes, s'y égarer sans cartes, sans boussoles sans aucuns moyens d'en ressortir un jour.

Il l'embrassa.

Quel bonheur, quel instant magique ! Oh non ils ne s'embrassaient pas souvent, même très rarement, mais ... mais c'était si bon ... Kalum se sentit ivre, ivre de joie, d'envie, d'amour. Il était accrocs, et aucun de tout les vils magiciens que comportait les contes de fées ne pouvait le délivrer cet enchantement ...

Ils se seraient l'un contre l'autre observant l'horizon sombre.

La ville était en danger, mais sans mentir il s'en foutais royalement. Autant être franc quand l'on discute avec sa conscience, il était fou d'elle et c'était le seul trésors qu'il voulait réellement protéger à tous prix !
Nul ne pourra rompre l'harmonie de cet amour.
Mais après tout, n'est ce pas dans cette ville qu'il vit le jour ? N'est ce pas dans cette ville qu'il jouait quand il était tout petit ?
Tant de souvenirs qui remplissaient son coeur ...

Ce fût leurs fautes aussi ...

Kalum avait fait le nécessaire pour participer à la défense civile, il était prêt, épée au fourreau, sa princesse à ses côtés, ses amis qui rodaient eux aussi.
Tiens ses amis, d'ailleurs, ils les avaient pour la plupart connu ici aussi, tiens se serai de leur faute aussi ?
Comment ne pas parler de ses amis quand on se prépare à combattre ? N'est ce pas une des plus grandes sources de motivations que connaît l'homme ?

Ce fût également leurs fautes à eux ...


_________________
Une seule vie, une seule chance ..
Titine
[ Avant garde ]

Dans sa taverne, Titine se prépare à sa toute première veillée sur les remparts de Saint Bertrand. Elle était en compagnie de Thea et Gael. Pendant qu'ils se bécotaient, elle prit un gros sac et y fourra des fruits, du pain, du vin chaud et des choppes. La nuit serait quand même longue, il ne faudrait pas perdre des forces. Elle posa son gros sac sur le comptoir. Plus tard elle fut rejoint par Aymeric et Mertin, eux montaient aussi sur les remparts. Après s'être motivés mutuellement, ils se donnèrent rendez-vous au poste de scrutage.

La taverne s'endormait, c'était l'heure de partir. Son gros sac sur l'épaule, son haillon, ses bottes et une couverture sur les épaules, elle claqua la porte de la taverne et direction les remparts. Elle marchait dans des rues vides.
Des chaumières éclairées, on pouvait entendre le hennissement d'un cheval, des gens rentrer de la mine, du travail, les vas-et-viens habituels. La nuit était douce et calme, la lune en guise d'éclairage, tout juste si le cris du loup manquait.
Et la nuit semblait laisser place à ceux qui devaient grimper, tout là haut, pour scruter l'horizon.


[ Sur les remparts, quelques minutes de marche plus tard]

Elle laissa tomber son sac et s'étira de tout son long en guise d'échauffement, puis fit la bise à tout le monde. Il y avait Firielle, Mertin, Aymeric, Kalum, Mimosa...pour l'instant.

Ohhiisse!!arrf Bon sang!! je suis enfin arrivée.
C'est du pain, des fruits et du vin.
Même sans être derrière un comptoir, je peux servir la bibine!! On en attend d'autres???


Le tour de bises terminé, elle servit des choppes de vin chaud, en prit une et s'enveloppa dans sa couverture pour se poster debout devant l'horizon. Elle posa sa choppe sur un rempart, posa ses mains sur ses hanches et regarda en bas. Elle regarda ensuite sa choppe et se dit.

Outch, je suis pas armée mais avec ses choppes, si ça leur tombe dessus à ces gredins, je demande à voir...j'aurais dû en prendre plus..

Elle fit une moue moyennement convaincu, toujours les mains sur les hanches. On pourrait croire qu'elle portait une cape. Une vraie chevalière ? umf. Elle releva la tête pour regarder l'horizon. Des charrettes sortaient du village, des vagabonds ramassaient du bois après leur journée de travail....et plus loin...on devinait le sentier à travers les arbres...plus loin...des arbres qui paraissaient ombres..elle commençait à se plaire...à respirer profondément. Elle se sentait légère et forte aussi forte que les lourds murs des remparts...surement ceci explique celà...elle était sur les remparts, et personne ne pourra passer. Des émotions inexplicables l'envahir...comme dirait Kachi..en harmonie..

Tout ça dura quelques secondes. Un léger vent lui fit reprendre ses esprits, elle reprit sa choppe, en bu une gorgée et se posa à côté de ses amis.


Ahh...je sent que je vais me plaire ici avec vous... et n'oubliez pas, petite occupation...trouvé un nom au comité et un slogan..je vous sent inspiré..

Elle leur déploya son plus beau sourire et sirota une nouvelle gorgé en s'emmitouflant dans sa couverture et posant son regard sur chacun.
Mimosa84
mimosa s'était réveillée brusquement, kalum n'était plus à ses coté...il était monté prendre son tour de garde sur les remparts.

Elle décida d'aller l'"y rejoindre..au moins si ils devaient affronter un danger, ils l'affronteraient ensemble.

la nuit était sans nuage, le froid vif...elle pressa le pas et monta prestement les escaliers vers le rempart nord où elle savait qu'il se trouvait

Soudain elle le vit, et s'approcha doucement de lui, puis glissa sa main le long de son dos, ce qui le fit frémir. Elle se lova contre lui et l'embrassa comme pour se faire pardonner. Ce baiser fut un instant magique...plus rien n'existait, rien qu'eux deux, même les étoiles s'étaient donné rendez vous pour saluer leur amour.

Elle gardait son arc à portée de main, prête à transformer en pelote d'épingle quiconque essayerait de faire du mal à son amour...
Sidhartha
Retour à St Bertrand

Les rempart de St Bertrand se profilaient à l'horizon... enfin... la route avait été longue depuis la Bourgogne. Je humais avec plaisir l'air frais d'Armagnac.
Je tournais mon regard vers mon amie Titine(24). Un sourire barrait mon visage. Elle, l'amie de longue date n'avait pas hésité à traverser la moitié du Royaume pour l'accompagner jusqu'à St Bertrand. C'était bien dans l'adversité que l'on comptait ses amis véritables.

Le temps passé, les changements avaient été nombreux semblait-il... j'avais appris la veille lors de ma halte à St Lizier que certains responsables de la prise du Chateau avaient été condamnés mais d'autres s'en étaient une nouvelle fois tirés à bon compte.... aah la politique... et ses retournements impromptus chers aux opportunistes de tout bord... tiens.... Firielle bourguemestre de SBC... je ne la savais pas bertrandaise... ne devait elle pas avoir pris époux en Gascogne.? ... et Joran conseiller comtal... la politique avait quelquefois quelquechose de similaire à la magie... et hop sortit du chapeau des apparences... bien souvent trompeuse...

Passé ses quelques surprises qui finalement n'en étaient pas vraiment, nous arrivâmes à l'entrée de la ville qui semblait bien gardée. J'avais appris les menaces venues de Venecia. Nous avions d'ailleurs croisé à notre arrivée à St Lizier un groupe important de "beaux parleurs avec les mains"...

Je jettais un oeil pour voir si je reconnaissais quelqu'un sur les remparts...

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Kalum


[Sur les remparts, plus vraiment isolés]

Il pensait.
Il pensait à son passé, kalum n'avait pas vraiment de passé en vérité, beaucoup ne savait pas qui il était, pourtant cela fait un petit moment qu'il vit à Saint Bertrand. Il fit une carrière militaire, puis après un enchaînement de malheurs il avait décidé de s'enterre pour renaître à nouveau.

Bref il n'aimait pas penser au passé, maintenant que le futur lui souriait il n'allait tout de même pas tout gâcher.
Elle qui était désormais sa raison de survivre, avait bouleversé son quotidien ... Il ne voyait l'avenir que par elle.

Et le présent ?
Sans quitter les bras de sa belle, Kalum jeta un oeil par dessus son épaule, quelques torches flottaient à l'autre bout du rempart.

Il hésitait.

Et si on s'approchait des autres ?

Il ne s'ennuyait pas et elle le savait. Mais certaines relations devaient êtres entretenue.

Quand soudain, Titine surgit de nul part et leur fit une petite bise
Ses bras étaient bien chargés, et Kalum ne put s'empêcher de vouloir l'aider.

Je peut te débarasser d'un fruit et de 2 chopines ? Oh ne t'inquiete pas ! je suis raisonable ... Je suis de service alors j'évite le fruit.

Il lui fit un clin d'oeil.

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Une seule vie, une seule chance ..
--Lorenzo..


Fait crop froid sur les remparts , et fait tout noir aussi, mais a pas peur, moi.
Joran, y dit que moi, suis un Acazan. Alors a pas peur.
Pis, Joran, y m'a fait une épée à moi, en bois, alors suis fort, moi !

Moi, attend Maman. Elle doit venir, là bas sur le chemin. Avec son beau cheval.

Manon, elle tient toujours ma main, rhooo, va pas me sauver, moi !
Attend Maman, moi !

Je boude un peu paque, veulent pas me donner de vin chaud, les grands. Poutant, suis un Acazan, moi !
Joran, y dit que les Acazan, y doivent râler quand ça va pas.

Kachi, a dit, pas dire à Maman, la chanson qu'on chantait tous les deux le soir .

A sommeil, un peu, moi. Me cale dans les bras de Kachi. Mais ses cheveux, me chatouillent la joue. Doit avoir sommeil aussi Kachi, paque s'est calée dans les bras de Joran, Kachi .

A sommeil moi, mes yeux se ferment. Mais, moi, attend Maman. Elle doit venir, là bas, sur son cheval, sur le chemin. Ma maman a moi, c'est la plus belle......cone de bouc !

Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!!
Mimosa84
Tendrement lovée contre son amour qui lui tenait chaud, Mimosa scrutait la nuit, à l’affut du moindre indice d’une présence humaine hors des remparts.

Ses yeux s’étaient maintenant habitués à l’obscurité et la maigre lueur de la lune lui suffisait pour voir les chemins alentours.

Tout à coup kalum lui dit
Citation:
« et si on s’approchait des autres ? »

elle se trouvait bien dans ses bras mais elle avait aussi envie de partager un petit moment de convivialité avec les autres défenseurs.

De toutes façons, la nuit semblait calme…ils pouvaient abandonner leur poste pendant quelques minutes pour aller se réchauffer.

C’est à ce moment là que Titine arriva porteuse du ravitaillement…kalum prit un fruit pour lui et deux chopes de vin chaud.ils remercièrent chaleureusement Titine . le simple fait de tenir la chope au creux de leurs mains réchauffait déjà celles-ci, puis, ils commencèrent à déguster le vin chaud, sucré et délicatement parfumé à la cannelle. Instantanément, une douce chaleur envahit leur corps.

Ils dégustèrent le merveilleux breuvage à petites gorgées puis se dirigérent vers le braséro autour du quel les autres commençaient à se regrouper.
Kalum


Norkan croqua dans le fruit qui n'était pas très appétissant, forcément après avoir gouté à ses lèvres plus rien d'autres ne lui donner envie ! Mais il le fini en quelques bouchées.

Il observait Mimosa et ses joues qui commençait à rosir à cause, ou grâce, au vin chaud.
Il lui sourit.

Les autres semblaient s'approcher, et on reconnu bientôt Kachina, une autre demoiselle qu'il ne connaissait pas et au niché dans un coin, un petit garçon qui semblait s être endormit.

Il était donc le seul homme. Ah non ! Voilà un messire qui s'approche aussi ! Ouf !

Eh bien comment allez vous tous ? Rien à signaler ?

Il leur sourit chaleureusement espérant que tout le monde profiterai de ce moment pour faire connaissance.

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Une seule vie, une seule chance ..
Amolon
De son côté des remparts, Amo était seul.

Il s'assit sur un des créneaux, dos à un merlon, scrutant le néant, à la recherche d'une moindre présence vivante et hostile...

Seul...

Amo avait fait ses réserves pour la nuit, il était même venu un peu avant pour préparer un brasero...Avec lui, il avait son épée, son étalon accroché au pied de la muraille, une fiole d'Armagnac vide, quelques miches de pain, son arc et quelques couvertures...La nuit risquerait d'être froide..

Le jeune homme regarda un instant de l'autre côté de la ville, sur l'autre parti des remparts. Il y voyait un feu et des personnes s'amuser entre eux..Amo détourna le regard, pour ne pas aller les rejoindre...

Il reprit sa surveillance de la nuit.
Seul..
Toujours seul..
Precio
Cette nuit là, comme les autres sur les remparts de nouveau elle l'avait passé. Quelques rares sourires distribués au gré des personnes croisées mais la jeune femme avait le coeur qui saignait et pas vraiment à rire. Sa Breizh avait été attaquée la nuit dernière, et son patriarche, actuel Grand-Duc de Bretagne, ne lui avait point caché que la situation était catastrophique. Sa Bretagne attaquée...par des pirates bretons...Brest qui était tombé. Et cette ville où elle avait si longtemps vécue tiendrait-elle ? C'était un port aussi et la bataille faisait rage sur les flots bretons. Soupir presque silencieux de la jeune femme qui guette, habituée à ces longues nuits de garde. Mais cette fois ce n'est plus pour sa Breizh qu'elle le fait mais pour sa nouvelle cité, cette ville où elle a choisie d'élire domicile, celle où elle a pris la décision au bout de plusieurs mois, d'y élever sa fille. Ici aussi il y a danger. Alors elle serre les dents et continue sa marche, s'éloignant du feu comme pour cacher sa peine. Plus loin, une ombre se profile sur les créneaux. Que fait-elle cette ombre seule ? Intriguée, main sur le pommeau de son épée, bouclier ramené près d'elle, gestes tellement empreint de vieilles habitudes. Un jeune homme est là, assis sur les créneaux, il semble surveiller lui aussi. Precio le salue d'un signe de tête continuant d'avancer. Il fait un froid glacial, malgré le lourd mantel. Ce soir c'est une fiole de chouchen qu'elle a rempli, ouvrant une des nombreuses bouteilles ramenées par le vieux Paddy. Puis demi-tour, revient vers le jeune homme assis. Pas d'humeur très loquace la brune...Noz vat, je suis Precio, suis bretonne. Et lui tendant la fiole. Et ça aussi c'est breton vous voulez goûter ?

Noz vat : bonsoir
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Amolon
Sortit de nul part, une silhouette féminine s'approchait du jeune homme sur les créneaux. Amo mit sa main sur son pommeau d'épée qu'il sortit un peu de son fourreau, "on n'est jamais trop prudent" se dit-il...Cette silhouette s’approchait de plus en plus, tranquillement..Amo la fixa. Quand il aperçu le visage, il lâcha son épée, cette personne lui était familière sans vraiment l'être..
La demoiselle laissa échapper une odeur parfumé à son passage, Amo reprit son sa surveillance juste après..Quand il entendit :
Noz vat, je suis Precio, suis bretonne
Amo détourna son regard vers la la dame dite Precio. Il la jaugea un instant avant de répondre :
Je suis Amolon, espagnol de sang.
A peine eut-il le temps de regarder la fiole, qu'il entendit une révolte à la mairie, il descendit des murailles et s'y rendit.

16-01-2011 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.
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