Kachina
Les heures s'égrènent, la fatigue gagne du terrain. Certains sont appuyés contre le muret. D'autres guettent encore. David distribue le vin chaud.
Kalum et Mimosa les ont rejoints autour du brasero. Kalum entoure sa douce de ses bras, la protège.
On échange encore un peu. On plaisante pour tromper l'angoisse de l'attente.
Non loin de là, Amo veille. Seul. Depuis son retour, il est taciturne et s'isole. On ne le voit plus en taverne. Precio le rejoint. La courageuse bretonne, depuis le début , nuit après nuit, est présente. Là, avec eux sur les remparts.
A l'autre bout, Firielle, Titine. Mertin est là, son faucon Espoir sur son épaule. Eux aussi veillent. Et d'autres encore, ombres debout dans la nuit.
Peu à peu, les conversations cessent.
Le silence s'installe. Chacun lutte contre le sommeil ou l'ennui.
Kachi de temps en temps, cherche le regard d'acier de Joran, reprend courage et force quand il lui sourit . Gorge nouée, elle lutte contre l'angoisse qui l'envahit. Il devine sa peur et presse doucement sa main pour la rassurer.
Manon s'est endormie à l'abri dans la petite tourelle, Lorenzo serré contre elle.
Calme, silence......................Attente.
Le hurlement d'une chouette résonne dans la nuit. Signal des brigands qui lancent l'attaque. Suivi aussitôt après d'un cri puissant et fort . Le groupe de maréchaux mené par Layla, donne l'alerte :
- ALERTE ! AUX ARMES !
Les épaules se redressent. Les épées sortent des fourreaux. Les flêches des carquois.
- Manon ! Cours à l'abri, emmène Lorenzo !!!!!
Dernier regard échangé . Je t'aime ! Prends garde à toi !
Les armes se croisent. Des cris de rage, de colère ,de souffrance ou de peur parfois. On se bat...
Epée en main, Kachi repousse les assaillants.
Les Commingeois sont habiles aux maniements des armes.
Chacun repousse l'assaillant comme il le peut. Bâtons, fourches, épées et dagues s'entrecroisent, se rencontrent.
Les brigands sont nombreux, très nombreux.
Mais, soudain, ils s'enfuient , et disparaissent dans la nuit.
Un cri de victoire retentit sur les remparts . Alors que flotte dans le vent de janvier le fânion de la ville.
ROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR !
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Kalum et Mimosa les ont rejoints autour du brasero. Kalum entoure sa douce de ses bras, la protège.
On échange encore un peu. On plaisante pour tromper l'angoisse de l'attente.
Non loin de là, Amo veille. Seul. Depuis son retour, il est taciturne et s'isole. On ne le voit plus en taverne. Precio le rejoint. La courageuse bretonne, depuis le début , nuit après nuit, est présente. Là, avec eux sur les remparts.
A l'autre bout, Firielle, Titine. Mertin est là, son faucon Espoir sur son épaule. Eux aussi veillent. Et d'autres encore, ombres debout dans la nuit.
Peu à peu, les conversations cessent.
Le silence s'installe. Chacun lutte contre le sommeil ou l'ennui.
Kachi de temps en temps, cherche le regard d'acier de Joran, reprend courage et force quand il lui sourit . Gorge nouée, elle lutte contre l'angoisse qui l'envahit. Il devine sa peur et presse doucement sa main pour la rassurer.
Manon s'est endormie à l'abri dans la petite tourelle, Lorenzo serré contre elle.
Calme, silence......................Attente.
Le hurlement d'une chouette résonne dans la nuit. Signal des brigands qui lancent l'attaque. Suivi aussitôt après d'un cri puissant et fort . Le groupe de maréchaux mené par Layla, donne l'alerte :
- ALERTE ! AUX ARMES !
Les épaules se redressent. Les épées sortent des fourreaux. Les flêches des carquois.
- Manon ! Cours à l'abri, emmène Lorenzo !!!!!
Dernier regard échangé . Je t'aime ! Prends garde à toi !
Les armes se croisent. Des cris de rage, de colère ,de souffrance ou de peur parfois. On se bat...
Epée en main, Kachi repousse les assaillants.
Les Commingeois sont habiles aux maniements des armes.
Chacun repousse l'assaillant comme il le peut. Bâtons, fourches, épées et dagues s'entrecroisent, se rencontrent.
Les brigands sont nombreux, très nombreux.
Mais, soudain, ils s'enfuient , et disparaissent dans la nuit.
Un cri de victoire retentit sur les remparts . Alors que flotte dans le vent de janvier le fânion de la ville.
ROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR !
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