MarieAlice
Passage rapide à Limoges. Un de plus.
Sentiment que sa vie n'était plus que cela désormais, une succession de passage de villes, de départs plus ou moins rapides, de crochets, de détours. Et qu'à force elle s'était perdue en chemin. Qu'ils s'étaient perdus serait d'ailleurs plus juste, plus proche de son ressenti, de ce poids qu'elle trainait déjà depuis quelques temps.
Maintes fois on lui avait demandé ce qu'elle avait à ainsi être toujours d'humeur sombre, et lui plus que tout autre. Et à tous elle ne pouvait que répondre qu'il n'y avait point d'aide à lui donner, que la solution viendrait d'elle seule. Mais aucun ne comprenait, tous voulaient aider. Certes ils étaient inquiets, se sentaient impuissants, et détestaient cela autant qu'elle, seulement le résultat était au final le contraire, l'énervant et l'épuisant à toujours répéter la même chose.
La décision, elle l'avait enfin prise, ne se sentant pas soulagée pour autant ou du moins en partie, sachant que ce qu'elle lui restait à faire, était sans nul doute le plus dur. L'affronter, son regard, sa peine, ses questions.
Elle poussa la porte de la bibliothèque, entrant à la suite et le trouva assis au bureau, sans doute à relire quelques parchemins pour la Confrérie. Elle resta là à l'observer un moment, le regardant écrire, un rayon de soleil jouant avec une mèche rousse de sa chevelure, ses longs cheveux que ses doigts avaient si souvent parcourus. Un soupir.
Flaiche?
_________________
Sentiment que sa vie n'était plus que cela désormais, une succession de passage de villes, de départs plus ou moins rapides, de crochets, de détours. Et qu'à force elle s'était perdue en chemin. Qu'ils s'étaient perdus serait d'ailleurs plus juste, plus proche de son ressenti, de ce poids qu'elle trainait déjà depuis quelques temps.
Maintes fois on lui avait demandé ce qu'elle avait à ainsi être toujours d'humeur sombre, et lui plus que tout autre. Et à tous elle ne pouvait que répondre qu'il n'y avait point d'aide à lui donner, que la solution viendrait d'elle seule. Mais aucun ne comprenait, tous voulaient aider. Certes ils étaient inquiets, se sentaient impuissants, et détestaient cela autant qu'elle, seulement le résultat était au final le contraire, l'énervant et l'épuisant à toujours répéter la même chose.
La décision, elle l'avait enfin prise, ne se sentant pas soulagée pour autant ou du moins en partie, sachant que ce qu'elle lui restait à faire, était sans nul doute le plus dur. L'affronter, son regard, sa peine, ses questions.
Elle poussa la porte de la bibliothèque, entrant à la suite et le trouva assis au bureau, sans doute à relire quelques parchemins pour la Confrérie. Elle resta là à l'observer un moment, le regardant écrire, un rayon de soleil jouant avec une mèche rousse de sa chevelure, ses longs cheveux que ses doigts avaient si souvent parcourus. Un soupir.
Flaiche?
_________________