Flaiche
Questionnement de la perce neige...
Qu'en savait il lui de ce qui se passait ? Pas grand chose à vrai dire. Des bribes.
Peur, douleur....colère.....et même....haine.
Grimace du gardon à la sensation dérangeante dont les dernières effluves, telles de claires volutes de fumée blanche, disparaissent sans laisser de trace. Envie de tuer ? Envie de mourir ? Il ne savait plus, ne voyait plus. EN proie au doute sur ce qui avait été. Marie avait reparlé à la confrérie de ses inquiétantes absences du temps de Rochechouart. Passages à vide dont il ne gardait aucun souvenir, incapable de dire ce qu'il avait fait durant quelques heures....voir parfois quelques jours.
Ses soucis refaisaient ils surface ? Pourquoi après tant de temps ? Pourquoi réapparaitre aujourd'hui alors que ce problème avait disparu depuis maintenant des mois.
Mais était ce vraiment lié ? Ses mains avaient serré son cou si fort...seule la chute sur les pierres dures, la légère douleur provoquée dans ses genoux l'avait tiré de son délire. En avait il toujours été ainsi ? Si cette fois il en était conscient, il ne se rappelait pas avoir déjà eu un tel comportement. Et puis, aurait il eu cette chance à chaque fois ? Marie aurait pu tenter de le tirer d'affaire cette fois...mais les autres ?
Plus il y réfléchissait, plus il avait de question. Il lui semblait avoir déjà sentit cette fumée étouffante.....oui....à la confrérie. Mais cette fois ci ces mains n'enserraient pas son cou.
Il était perdu, et n'aimait pas du tout ça. Lui qui mettait un point 'honneur a garder le contrôle sur tout, dans une certaine mesure, cela le dépassait largement. Même ses connaissances en médecines restaient assez peu applicables a ce genre de cas.
Devenait il fou ?
Cette pensée le fit frissonner. Coups frappés à la porte. Jean qui rentre, l'air pas très décontracté. Le gardon relève la tête, constatant avec stupeur les dégâts provoqués dans la salle. Que diable c'était il passé ici ? Les images revinrent par vague. Le retour de marie, son air fatigué et triste.....la révélation...peur colère....un brin d'emportement.
Il se souvint tout juste avoir cédé à la colère, renverser le bureau sous l'effet conjoint de la rage et de l'angoisse.
Retour en arrière. En ce même lieu d'Eymoutier. une autre salle, mais la même angoisse, la même peur....le même déchainement de fureur. L'enlèvement de Marie.
Décidément l'idée de la perdre savait le rendre fou. Mais elle était ce qu'il avait de plus cher. Sa femme, sa maitresse, sa confidente. Elle était sa famille, lui en avait donner une. Il serait seul a nouveau.
Seul ? Non. Cela n'était pas vrai. Sa peur le lui faisait croire. La peur que tout recommence encore. Mais la situation avait changé. Elle n'était plus la même. Plus rien n'était comme avant. Eux même ne l'étaient plus. En y réfléchissant un peu même, il fallait bien constater que ces mots étaient tintés de vérité. Ils s'étaient éloignés. Encore une fois. Ils n'aimaient pas les même choses. Cela il le savait depuis longtemps. Une certaine vision des choses similaire oui, mais cela suffisait il ?
Non. Il fallait se rendre à l'évidence....elle avait raison. Partir serait pour elle un salut. Pour elle....pour eux, pour ce qui les unissait. Peut être valait il mieux une bonne séparation qu'une mauvaise continuité. Un dicton ne dit il pas qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné ? Si celui ci était un peu fort pour leur cas, l'idée de base qui en ressortait semblait coller en tout point.
Flaiche soupira et pris le linge que Marie lui tendait. Il le passa sur son visage, profitant de ce contact pour soupirer sans être entendu. Mains qui retombent, tenant le linge entre ses jambes. Voix faible, comme en proie à une grosse fatigue.
bien....Je ne te retiendrais pas contre ton gré.
Excuse moi pour tout ça. Je n'y comprend pas grand chose moi même.
Je crois....que j'ai besoin d'être seul. Besoin de réfléchir a tout ça, et à ce qui ne vas pas chez moi.
Si besoin, je serais dans mon bureau.
Gardon qui se lève, se dirigeant vers la porte. Linge qui retourne dans les mains du serviteur. Demande de rangement avec plates excuses pour le travail supplémentaire.
Veillez à remettre un peu d'ordre ici je vous prie. Laissez les parchemins en tas sur le bureau, je ferais le tri plus tard. Si certains sont trop tachés, jeter les, il n'y avait rien d'important de toute façon.
Regard qui se tourne vers la belle, aussi inexpressif que son visage semble fermé en cet instant.
Qu'en savait il lui de ce qui se passait ? Pas grand chose à vrai dire. Des bribes.
Peur, douleur....colère.....et même....haine.
Grimace du gardon à la sensation dérangeante dont les dernières effluves, telles de claires volutes de fumée blanche, disparaissent sans laisser de trace. Envie de tuer ? Envie de mourir ? Il ne savait plus, ne voyait plus. EN proie au doute sur ce qui avait été. Marie avait reparlé à la confrérie de ses inquiétantes absences du temps de Rochechouart. Passages à vide dont il ne gardait aucun souvenir, incapable de dire ce qu'il avait fait durant quelques heures....voir parfois quelques jours.
Ses soucis refaisaient ils surface ? Pourquoi après tant de temps ? Pourquoi réapparaitre aujourd'hui alors que ce problème avait disparu depuis maintenant des mois.
Mais était ce vraiment lié ? Ses mains avaient serré son cou si fort...seule la chute sur les pierres dures, la légère douleur provoquée dans ses genoux l'avait tiré de son délire. En avait il toujours été ainsi ? Si cette fois il en était conscient, il ne se rappelait pas avoir déjà eu un tel comportement. Et puis, aurait il eu cette chance à chaque fois ? Marie aurait pu tenter de le tirer d'affaire cette fois...mais les autres ?
Plus il y réfléchissait, plus il avait de question. Il lui semblait avoir déjà sentit cette fumée étouffante.....oui....à la confrérie. Mais cette fois ci ces mains n'enserraient pas son cou.
Il était perdu, et n'aimait pas du tout ça. Lui qui mettait un point 'honneur a garder le contrôle sur tout, dans une certaine mesure, cela le dépassait largement. Même ses connaissances en médecines restaient assez peu applicables a ce genre de cas.
Devenait il fou ?
Cette pensée le fit frissonner. Coups frappés à la porte. Jean qui rentre, l'air pas très décontracté. Le gardon relève la tête, constatant avec stupeur les dégâts provoqués dans la salle. Que diable c'était il passé ici ? Les images revinrent par vague. Le retour de marie, son air fatigué et triste.....la révélation...peur colère....un brin d'emportement.
Il se souvint tout juste avoir cédé à la colère, renverser le bureau sous l'effet conjoint de la rage et de l'angoisse.
Retour en arrière. En ce même lieu d'Eymoutier. une autre salle, mais la même angoisse, la même peur....le même déchainement de fureur. L'enlèvement de Marie.
Décidément l'idée de la perdre savait le rendre fou. Mais elle était ce qu'il avait de plus cher. Sa femme, sa maitresse, sa confidente. Elle était sa famille, lui en avait donner une. Il serait seul a nouveau.
Seul ? Non. Cela n'était pas vrai. Sa peur le lui faisait croire. La peur que tout recommence encore. Mais la situation avait changé. Elle n'était plus la même. Plus rien n'était comme avant. Eux même ne l'étaient plus. En y réfléchissant un peu même, il fallait bien constater que ces mots étaient tintés de vérité. Ils s'étaient éloignés. Encore une fois. Ils n'aimaient pas les même choses. Cela il le savait depuis longtemps. Une certaine vision des choses similaire oui, mais cela suffisait il ?
Non. Il fallait se rendre à l'évidence....elle avait raison. Partir serait pour elle un salut. Pour elle....pour eux, pour ce qui les unissait. Peut être valait il mieux une bonne séparation qu'une mauvaise continuité. Un dicton ne dit il pas qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné ? Si celui ci était un peu fort pour leur cas, l'idée de base qui en ressortait semblait coller en tout point.
Flaiche soupira et pris le linge que Marie lui tendait. Il le passa sur son visage, profitant de ce contact pour soupirer sans être entendu. Mains qui retombent, tenant le linge entre ses jambes. Voix faible, comme en proie à une grosse fatigue.
bien....Je ne te retiendrais pas contre ton gré.
Excuse moi pour tout ça. Je n'y comprend pas grand chose moi même.
Je crois....que j'ai besoin d'être seul. Besoin de réfléchir a tout ça, et à ce qui ne vas pas chez moi.
Si besoin, je serais dans mon bureau.
Gardon qui se lève, se dirigeant vers la porte. Linge qui retourne dans les mains du serviteur. Demande de rangement avec plates excuses pour le travail supplémentaire.
Veillez à remettre un peu d'ordre ici je vous prie. Laissez les parchemins en tas sur le bureau, je ferais le tri plus tard. Si certains sont trop tachés, jeter les, il n'y avait rien d'important de toute façon.
Regard qui se tourne vers la belle, aussi inexpressif que son visage semble fermé en cet instant.