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[RP ouvert] Comme un Château de carte.. Eldon nouveau Comte!

Oane
[Bergère, Bergère rentre donc tes blancs moutons]

Oane avance à pas de louve tout en lorgnant ce troupeau laineux et bêlant d’un air suspicieux. En effet, quelque chose cloche mais quoi ? A dire vrai au milieu des bêlement, on distingue nettement un cri de .. cochon ? Premier sourcil d’un noir de jais qui se lève. Puis, les moutons se font des bras d’honneur tandis qui un autre dandine du croupion ; certes, la baronne est pas franchement une spécialiste de la gente ovidé mais elle parierais que ceux de la basse cour de l’Hostel de Surgères sont bien plus « polis » … Est cela ce qu’on appelle des moutons fous ? La jeune femme fronce ses sourcils ouis, un sourire pervenche –ben oui fait carrément froid- s’étire sur son visage de craie d’ou un à pic vermeille émerge. En même temps qu’elle fait de grand des enjambés verts les mouton la main sur le pommeau de son épée, un mouton sort du troupeau et se met au garde a vous

Baronne, vous ici?
Je me présente Caporal chef plus Lefion, veuillez recevoir mes hommages de votre grandeur en bien séance des pouvoirs qui me sont conférés à votre grandissime vision de ... heu... gentille madame

Corne douille un mouton qui parle ! D’abord des hallucinations et maintenant ça … Nouvelle vision qui la traverse …. Et oui meme eveillée … Dame Allydou, dans son bel habit de prévôt suspendue la tête en bas comme un vulgaire jambon avec sa petite barrique sur le devant. Au moins a t-elle le goulot à portée.. elle moura ivre : une belle mort ! Oane secoud ses lourdes boucles brunes pour chasser ces images.
Ces brigands sont peut être aidés d’un puissant sorcier ? Oane se pince discrètement et se force à se concentrer sur la face de mouton et y reconnaît les traits du caporal, entrevu à moult reprise en faction au castel. Son silence sérieux a fait son effet, le gars continue sur sa lancée et déballe ses plans.

Nous sommes en approche par infiltration moutonale dans opération "tempête du dessert" avec mes hommes Alpha et Bravo. Ah oui j'oubliais un truc: le chat est tombé.

le château chef!

J'ai dit quoi?

C’est pas un spécialiste en lapalissade qu’il nous faut mais un passe muraille… se dit la jeune femme. E avec alpha bravo et… tango ben vont faire quoi une macarena ? mais reprendre un château, ca c’est moins sur …

Caporal chef plus Lefion, vous comptez faire comment pour passer les douves ?

Ptet que déguisé en grenouilles c'eut été plus utile ? En parlant de grenouilles, il se mit à pleuvoir tout à coup. Oane lorgne le pont levis relevé. Toujours pas de mouvement. les bandits sont ils toujours à l'intérieur
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Crisolde
[nuit du 15 au 16 janvier 1459]

Cela faisait une bonne semaine que le sergent Crisolde alertait tout le monde à propos d’étrangers bizarres qui arrivaient à Poitiers et de tous ceux qui devenaient Pictaves dès les portes franchies. Elle avait fini par abandonner, tant elle avait l’impression de parler dans le vide.
A chaque signalement on lui rétorquait autre chose :
"Poitiers est une capitale qui attire de nombreux étrangers ! ", "Tout est normal, Poitiers a toujours été une ville de grand passage ! ", "Ne vous inquiètez donc pas, ce sont des gens qui vont au port de La Rochelle !", "Il ne faut pas dramatiser ! ".

Pourtant elle avait l’étrange sensation d’un danger imminent! Elle le sentait rôder tout autour d’elle et en taverne ! Et rarement son intuition l’avait trompée…

*Mais après tout ,*se disait-elle,*ils sont plus expérimentés que moi, ils savent de quoi ils parlent, je dois me tromper! *

Ils avaient quand même monté la garde presque tous les soirs, par petits groupes, mais ce soir là, allez donc savoir pourquoi, aucune consigne ne fut donnée !
"RAS" disaient tous les rapports ! Mais l’inquiétude de Crisolde allait grandissant !

Elle partit donc pétrir sa pâte pour le pain du lendemain et alla se coucher.
C’est vers 3h30 du matin, alors qu’elle finissait d’enfourner son pain, qu’elle crut entendre des bruits suspects au dehors. Elle revêtit à la hâte sa tenue de sergent, prit épée et bouclier, et se précipita vers la mairie.
Par là, tout semblait calme, mais elle entendait toujours comme un bruissement continu, qui semblait provenir du château. Elle était aguerrie aux rondes de nuit et savait rester invisible et silencieuse. Elle se faufila par les venelles sombres , quand, aux abords du château , elle distingua deux silhouettes s’affairant près d’une des hautes fenêtres presqu’invisible au regard des passants.

Elle s’approcha et reconnut très vite Lanie occupée à cacher dans un épais fourré ce qui lui sembla être les réserves du château.
Elle lui chuchota :


Hé Lanie !!! Tu fais quoi ?? Tu pilles le château ? quand elle aperçut Messire Pano qui s’éloignait furtivement.
Lanie lui expliqua que des brigands avaient pris d’assaut le château et qu’ils essayaient de sauver ce qu’ils pouvaient sans trop se faire remarquer. Mais elle avait froid, faim et ne savait depuis quand elle était là !


Ma pauvre amie !! Tu es transie… tiens prend ma cape , elle est très efficace contre la morsure du froid !
Puisque tu dois garder tous ces sacs, je m’occupe de prévenir Mary et d’alerter les Sentinelles. Je reviens dès que je peux t’apporter à manger et te donner des nouvelles ! On va les mettre dehors et vite… fais moi confiance !


Et elle s’enfonça dans la nuit vers la demeure de Marylene le capitaine. Elle arriva toute essoufflée et tambourina à la porte

Mary ! Mary ! Filou…. Réveillez vous !!!! Ouvrez moi !!!

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Crisolde
Tribun de Poitiers
Sergent de Police de Poitiers
Marylene
[pendant ce temps chez Mary et Filou]

Mary fut réveillée en sursaut par des coups tambourinés à la porte. Elle secoua Filou pour qu’il aille voir.

Allez mon Filou, regarde ce qui se passe !!

Filou revint en compagnie de Crisolde toute essoufflée, qui lui expliqua que le château venait d’être envahi pas des brigands et la Comtesse renversée!

Quoi !! Doucement Crisolde, parle moins vite !! Lanie a caché toutes les provisions du château?? Elle va bien j’espère?? Elle doit avoir faim et froid aussi !! La pauvre !! Oublie pas de lui apporter à manger hein ??

Bon on va s’organiser ! Et demain mon armée va reprendre ce château et leur botter les fesses !! Il vont en faire une tête quand ils verront qu’il n’y a presque plus rien à voler !


Elle sauta de son lit, s’habilla à la hâte et elles partirent toutes deux, elle vers la caserne, et Crisolde au bureau des Sentinelles. Il fallait envoyer des pigeons pour prévenir tout le monde…. Mais on était dimanche, et le dimanche difficile de trouver des Pictaves levés avant midi !

Elle laissa Crisolde devant son bureau avec pour consigne d’organiser 2 lances de miliciens au plus vite….

D’accord, hein Crisolde… tiens toi prête !! Dès que je te fais signe tu rallieras mon armée pour aller bouter ces brigands hors du château !

et se rendit à la caserne sonner l’alerte générale. Il fallait prévenir tout le monde, la Comtesse Sophie, et l’ensemble du Conseil Comtal et se réunir en urgence pour décider de la conduite à tenir.
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Lanie
dans les buissons la nuit continue

toujours cachée assise sur les sacs Lanie grelotte Crisolde lui a bien prêté sa cape ça ne suffit pas.... Les bêtes du château crient famine quel vacarme... Pano réapparait

Mais ou étais tu donc parti?

Cac jusqu'au bout des ongles il était allé parlementé avec les brigands pour qu'ils nourrissent les animaux..

Mais ça va pas? ce sont des brigands ils se fichent pas mal des animaux!! tu aurais pu finir comme moi, retrouvé éventré dans une marre de sang!!!
Lanie a toujours eu la fâcheuse tendance de tout exagérer... Pano la regarde interloqué mais ne dit rien il commence à s'habituer aux délires de son amie..il va s'assoir à son tour sur les sacs.. durs les sacs!!! le postérieur en prend un coup!!

Dis Pano la prochaine fois tu ne peux pas faire des réserves de plumes?

quelques minutes plus tard à par quelques rires et quelques cris dans le château... silence... les bêtes se sont tues Ils l'ont fait!!! ils ont nourri les animaux ce ne sont peut être pas les brutes sanguinaires qu'elle s'était imaginé...

Le jour se lève enfin et derrière le pont levis des bruissements et bêlements..

pff ils ont du oublier les moutons... les pauvres petits ils se sont enfuis ils sont seuls sur la route ils vont se faire attaquer par une horde de loups et dévorer on ne retrouvera que leur carcasse
Petit coup d'oeil à Pano..

il va encore trouver le moyen de les vendre j'suis sure...

Et vlan la pluie se met à tomber! Il ne manquait plus que ça...
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Crisolde
[un long dimanche mouvementé]

Le jour se levait tout juste quand Crisolde rejoignit Lanie dans sa cachette pour lui apporter à boire et à manger ! Elle avait pris également une couverture, la pluie s’étant mise à tomber. Elle la trouva moitié endormie, transie de froid, coincée entre deux ballots, à côté d’un Pano ronflant comme un sonneur!
Crisolde sourit ! Elle avait l’air si vulnérable ainsi!! Mais il ne fallait surtout pas s’y fier… car elle était un redoutable soldat ! Et s’il l’avait fallu, elle se serait battue jusqu’à en perdre la vie pour défendre son cher Poitiers ! Elle venait de le prouver encore cette nuit !
Pour ne point trop l’effrayer et surtout risquer de prendre un mauvais coup, elle la secoua doucement…


Lanie !! Lanie… réveille toi !! C’est moi Crisolde !
Ecoute-les !! Ils ont l’air de bien s’amuser là dedans !! J’espère qu’il ne restait plus personne dans les bureaux, sinon ils risquent de passer un sale quart d'heure !!

Lanie…. Je ne peux pas rester ! Je dois alerter les Sentinelles ! Mary est à la caserne pour sonner le rassemblement des troupes ! On va reprendre le château cette nuit ! Il ne faut pas leur laisser le temps de réagir !

Je t’emprunte quelques pigeons , j’en ai une bonne vingtaine à envoyer !
Tiens voilà une miche encore toute chaude, du fromage de brebis et une outre de bière !

dit-elle en posant un panier près d’elle.Je t’ai aussi apporté une couverture.
Elle sortit de sous sa houppelande une flasque qu’elle lui tendit avec un clin d’œil malicieux….


Tiens… j’ai aussi pensé à un petit remontant du bureau du tribun !! Ca te rappellera de bons moments et surtout ça te réchauffera !! Ah ! J’oubliais… Mary t’embrasse bien fort !

Pano ronflait toujours…. Elle serra son amie dans ses bras et , rassurée sur son sort, fila en direction de son bureau établir la liste des défenseurs possibles afin de leur demander de la rejoindre au plus vite.
A 6h30 très précises, il ne restait plus un seul pigeon… tous, 22 pour être exact, s’étaient envolés vers les quatre coins de la ville ! Elle espérait qu’ils rentreraient vite avec une réponse !!!
Il ne lui restait plus qu’à attendre !

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Crisolde
Tribun de Poitiers
Sergent de Police de Poitiers
QG force spéciale, incarné par Ducho



[Welcome into Poitou air force one, baronne]
Caporal chef plus Lefion, vous comptez faire comment pour passer les douves ?

[b]Bonne question Baronne, affirmatif... Les douves. Ben par le pont levis, sinon à la nage on se serait camouflé en canard. Hors les moutons c'est plus crédible par le pont. Mais maintenant que vous l'dîtes...
Moi j'ai plus de plumes à la maison, Germaine elle....
Oui Caporal on sait pour le poulailler
Par contre Baronne, si je peux me permettre, on a mis une méthode gestuelle au point pour éviter de se causer. Faudrait qu'on vous apprenne si vous voulez être de la partie.
Caporal démonstration


Le caporal se met face à la Baronne bien campé sur ses deux pieds.
Alors tout d'abord, I am the caporal chief plus Lefion, Caporal chef et maintenant les consignes de sécurité, and now ladies and gentleman the consignes of security.

Veuillez attacher vos harnachements solidement, would you please attach your .. démonstration caporal

La caporal saisit sa ceinture et ressert d'un cran!
And now to invested the castles maintenant pour attaquez le château, suivre le pont levis derrière ou passez par les douves sur les côtés en suivant les lignes de flambeaux au sol, Please to go to the castles you have the ligne on the floor inside et de chaque côté.
Le caporal montre avec les mains les lignes à suivre derrière et sur les côtés.
Si vous tombez dans l'eau, if you fall into the water, se mettre en position de l'œuf et ouvrir son gilet, open your gilet in eggs position

Le caporal s'exécute mimant la position de l'œuf et tirant de façon factice sur les poche de son gilet.

Voilà je crois que à l'attttttttaaaaaaaqqqquuuuuuue
Oane
[Quand l’Air Force Oane entre en action]

La baronne qui exécute une étrange danse en passant d’un pied sur l’autre et en se frottant les mains, écoute le monologue -sous titré pour les anglois- du caporal chef Lefion en levant ses yeux océan au ciel.
Nanan, cher lecteurs, je vous voir venir en parlant d'oeufs ... C’est même pas la danse des canards qu’elle danse sinon elle soulèverait les bras pour mimer les ailes et elle ferait «coincoin » ; Oane cherche à se réchauffer qu’on se le dise, en armure de pied en cape, on se les gèle ! C’est pas fait pour rester immobile ce genre d’équipement sinon, on finit rouiller au lieu de coller la dérouillée à l’ennemi. Et puis, elle a pas déjà l’air assez ridicule entourée de moutons comme une bergère, la baronne ? Toute ressemblance avec un personnage ayant vécu à Orléans est tout bonnement fortuite.

Il pleut, il pleut Surgères rentre tes blancs moutons. Avec ses yeux levées au ciel, son visage de porcelaine et ses mains jointes, d’aucun pourrait croire que la pucelle de Poitiers attend un signe. Et le caporal chef plus Lefion, il en envoie plein des signes … Alors, quand il crie à l’attaque, la jeune femme accueille ce cri comme une libération ou une révélation qui sait ? Toujours est-il qu’elle s’élance en tête du troupeau, épée brandie, à l’assaut du château poitevin en s’écriant :


Avec Moe, à la Victoere !

Ben oui elle doute de rien la fille de son Infinie Grandeur. Arrivée au bord des douves, Oane marque un arrêt et sous une impulsion du Très Haut crie de sa voix haute et claire:

Archers : tirez la chevillette chérie et la bobinette cherra !

En un bel ensemble les moutons de l’air force Oane décochèrent leurs flèches tels des cupidons laineux et atteignirent la cible en plein cœur. La bobinette cherra et la longue chaîne du pont levis se mut rapidement dans un immense fracas métallique achevé par un bruit mat alors que les planches du pont percutaient enfin la berge boueuse et libérait ainsi le passage conduisant dans la cour de la forteresse

La jeune femme a eu le temps d’observer qu’aucun mouvement n’a agité les remparts, les tours de garde et le mur de ronde sont déserts ; elle s’en inquiete : Si les pillards étaient encore là, ils auraient tenter de les empêcher d’entrer. Ils ont donc fuit par une autre porte du château ou un passage secret. Mais, s’il y avait des survivants, ils leurs auraient ouvert… Le coeur de la brunette se sert, sa mâchoire se crispe.
Aiguillonnée par de nouvelles visions de Pano, Allydou, Ducho et compagnie rôtissant à la broche comme des porcelets, leurs plantes de pieds léchées par les flammes ou se vidant de leur sang poignardés dans un coin après avoir subi la question, Oane, court, court, court ! Encore plus vite que Forest !

La cour est déserte, jonchée de cadavres en uniforme de la garde poitevine. Les premiers à avoir fait les frais de cette attaque pour le moins innatendue. Elle jette un œil au caporal Bol et à Lefion présentement sis à sa droite, puis, elle marche d’un pas assuré vers le dernier endroit où elle a vu les conseillers, en serrant un peu trop fort le pommeau de son épée.

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Fayom
Oane était descendue et Fayom lui expliquait la situation :

Oane, le castel est tombé il y a deux cloches.

La baronne devint pâle à cette annonce puis se ressaisissant, elle demanda à sa domestique de lui apporter ses armes et dit à son capitaine :

Fayom nous allons tenter de nous rendre sur place pour en apprendre plus sans doute y croiserons nous tous les autres conseillers toute la ville sera bientôt au courant

Fayom acquiesça, tenant fermement le pommeau de son épée prêt à en découdre. Ils quittèrent donc l'hôtel de Surgère et foncèrent vers le château. Il faisait nuit noire [et non le matin comme sur mon premier post] et la ville commençait à s'agiter, sentant qu'un drame se déroulait en ses murs. Arrivé devant le château, il voyait le pont levis relevé et une bannière inconnue qui flottait. Fayom bouillonnait, voilà où en était arrivé le Poitou, le soit disant puissant comté du Poitou, comté qui depuis le triste règne de l'âne de Proisy ne cessait de s'enfoncer dans la médiocrité. Il était sûr qu'encore une fois, les idiots responsables de la sécurité dont le plus beau symbole était la dinde d'Allydou, ne subiront aucune sanction de leur incompétence qui détruit ce comté.

Après avoir réfléchi sur la situation et ce qu'il fallait faire, Fayom laissa Oane et courut vers la caserne des Lions retrouver le capitaine. La caserne était assez loin du Château et il mit du temps à s'y rendre. Enfin arrivant tout de même, il passa la garde après s'être présenté puis alla dans voir Marylène. Par chance le capitaine avait été réveillée un peu plus tôt.

Mary, heureusement que je te trouve. Je viens d'appprendre une terrible nouvelle ! Le château est aux mains de brigands et possible que certains conseillers étaient encore présent.

Il se dit qu'avec un peu de chance, le prévôt s'y trouvait et avait reçu des marrons ; la dinde aux marrons étant un plat qu'il affectionnait, l'idée lui plaisait. Malheureusement la pitoyable comtesse se trouvait à ce moment là chez elle à Châtellerault. Fayom ne fit pas de reproches au capitaine, bien qu'on pouvait critiquer sa défense de la capitale. Il se contenta de lui dire :

Rassemble ton armée Mary, il faut rependre le château et pendre ces brigands. Je t'accompagne, il y a déjà Oane qui surveille qu'ils ne quittent le château.
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Zelie.
[Deux blondes, une bouteille, des latrines..]

Bah t'sais ma Tutu j'suis pas sûre que montrer tes dents t'serve à abuser d'lui.. mais c'pas grave ça en f'ra plus pour moi. Pis t'es peut être pucelle mais ça fait pas forcément d'toi quelqu'un d'bien, t'vas voir les armées qu't'auras au cul après ça.. Pour sûr qu'elles vont te dépuceler à leur manière.

Zélie se met à ricaner comme une illuminée tout en enjambant un corps jonchant le sol.

Tiens l'ont pas loupé c'ui là, t'crois il est mort?

Au moment où elle passe par dessus le corps un hurlement se fait entendre. Sa main se crispe sur son bâton avant d'entendre le bruit s'atténuer et s'éloigner.

Bon les autres s'en chargeront.

C'est bien volontiers qu'elle suit Tulipe dans le bureau du CAC, alcoolique de surcroit. Quelques bouteilles étaient cachées là, du raisin.. et du jambonneau aussi, son appétit en éveil n'en fit qu'une bouchée.
Après une bonne bouteille de rouge, elle commençait à voir trouble.. Elle se dirige à la fenêtre et voit un troupeau de moutons dont un sur ses deux pattes arrière en position debout comme un piquet qui semblait interagir avec une dame.. Elle se frotte les yeux mais la vision ne bouge pas.

Tutu, rappelle moi la prochaine fois que t'as souvent d'mauvaises idées. J'ai des hallus à cause de toi r'garde dehors..

C'est alors que blondie commence à prendre une mine inquiète..

Hum dis, tu trouves pas qu'c'est un peu calme d'un coup? j'veux dire on entend plus les réjouissances des nôtres ou les bruits d'objets trimbalés dans les couloirs.. ils seraient partis sans nous t'crois?

Jonquille se pose un instant et réfléchit enfin se concentre pour.. Elle s'approche de la porte, l'entrouvre et glisse sa tête de fouine dans le couloir pour constater que les faces réjouies de leurs comparses avaient disparu.

Hum.. On a loupé l'départ, on est seules, y'a un troupeau de moutons et une dame dehors..

On a plusieurs possibilités pour nous échapper.

On prend un otage, le proc par exemple, couteau sous la gorge et on s'assure une sortie par le pont levis et une charette pour toutes les épées que j'trimballe avec moi.

L'autre possibilité, bah on l'a déjà testé, t'sais c'est l'fameux plongénage dans les douves, perso ça m'botte pas trop, pis pas envie d'me faire embrocher par les épées non plus.

Bah sinon.. j'pas d'autres idées blondie.. va falloir que tu m'aides sur c'coup là sinon on va s'faire ceuillir comme les fleurs qu'on est.
Viens j'vais pisser, j'arriverai peut être mieux à réfléchir après.


Eh oui.. pour une blonde, même en pleine séance panique, sa vessie a de l'importance.
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Ducho


[et pendant de temps là, Skinnou et Ducho de Pise, refont le monde]

Le calme semblait revenir peu à peu dans le château. C'est qu'il n'avait pas trop l'habitude de parler aussi longtemps à Skinnou sans être bourré, sans être éméché pour être plus précis. D'abord très proche, puis séparés par le conflit en Anjou, ces deux là se connaissaient depuis l'enfance. Les voilà bâillonnés l'un à côté de l'autre comme prisonniers de leur histoire.

Cette histoire en ce qui les concerne qui gravite essentiellement autour de la question féminine. Jamais rivaux toujours complices. Mais ils venaient ensemble de vivre leur plus grand râteau. Bien sur une prise de château est une situation peu banale pour engager une histoire amoureuse mais tout de même quel Affront!

Savaient elles que la moitié des poitevines rêvaient en silence de les culbuter tous les deux. Et voilà que ces dames, qui avaient un ascendant presque divin, n'en n'avaient nullement profité.
Dire que c'était un râteau était bien peu finalement.

Huuuummmmmmmm
Tu vois Skinn, rappelle toi ce soir de taverne où 7 brunettes se sont déchainées sur mon fion pour y laisser leurs empruntes.

hummmmhuuuhmhuhmhuhmhumhuhmmhuuuhm
Je crois que la roue tourne!
hummhuuuhmmmmhuuhmm
Je suis fini, là je sens que j'ai atteint la limite.

Gummmhuhmhuhmhuhmmmhum
Tu vois je vais me retirer de la vie politique, procureur je pensais que j'allais avoir un maximum d'ouverture.

Humhuhmhhm huhm huhmh
Bon c'est vrai que mettre les gens en prison question ouverture....

Hum hum hum hum
Va falloir modifier le coutumier et introduire les peines de substitutions

hum....huhmuhmuhm
Genre ... "vous êtes condamnée à mort ou vous vous tapez le procureur!" On vous laisse le choix. Bon attention sur casting , faut pas non plus déconner, y'a des boudins aussi...

Humhuhmhu....hmhuhm
humhuhmhuhmhuhm
huhmhuhmhuhm
Tu vois les deux petites là... sur qu'on va les chopper un jour.
Ben je serai assez pour une peine de substitution
Il est temps pour nous de donner encore plus au Poitou...
Et que donner de plus au Poitou sinon nous? Faire don de son corps! Tu vois mieux toi?


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Oane
[Arrêt sur image]

Oane a la main sur le cercle de bronze de la grande porte en bois sculptée.
Elle était sur le point de pénétrer dans la salle du tribunal, direction le bureau du proc, dernier lieu où elle avait vu Theudrik et Ducho en grande conversation, au sujet d'un procès en cours d’une fripouille notoire, la veille au soir, avant de rejoindre Surgères, à l'heure du repas, les tripes nouées par l’appréhension.

Et oui, son esprit faisait des noeuds et son estomac aussi : elle n'avait pas encore décidé ce quel était le plus atroce de ses cuachemards : que Skinn ait avalé son kilt et Ducho prit du plaisir avec de la gueusaille blonde ou qu'ils aient été torturés jusqu'à ce que mort s'en suivent comme tout conseiller qui s'était retrouvé au piège lors de ce pillage ; et seul le Très Haut savait à cette heure qui se trouvait enfermé là dedans, et dans quel état. Si faict que cet opération "tempête du dessert" avait une inconnue obsédante dans l'esprit de la jeune femme : que ou ... qui, serait la cerise sur le gâteau ?


[Captain Flamme et Air force Oane unis oui mais contre qui quoi ? That is the question !]

Soudain, des bruits de bottes et des cliquetis se font entendre sur le mur de ronde. La baronne se retourne dans un geste fluide, sur le qui vive, l'épée au clair, le coeur battant trop fort tel une armée de tambours qui ferait du zèle et scrute le haut des murailles.

Regard océan perçant
Ronde visuelle
Reflet de lames
Eblouissement
Echange de regards inquiets
avec Air Force One
Plisse les yeux
Tabards
Couleur poitevine
Soulagement

Oane inspire et donne un coup de coude au caporal chef plus Lefion

Voilà les renforts mandes par Fayom, pour arriver aussi vite, ils sont dû avancer à marche forcée.

En effet, au moment ou Lefion allait répondre, dans l'embrasure du pont levis, une haute silhouette de femme en armure, flanquée sur son destrier, ses longs cheveux au vent, avance au pas portant les insignes du capitaine poitevin.

L'air force Oane fait quelques pas et le caporal Bol prend la bride du cheval de Marylene

Capitaine Marylene ! Vous tombez à point nommé, hé bien ma foy vous n'avez point traîné vous avez du cravaché vous et vos hommes pour être làsi vite !

Mestre Fayom, merci pour vostre diligence.


Oane ajoute, soucieuse, comme si elle faisait son rapport

La cour est désertée et le château à l'air d'avoir été laissé à l'abandon.
Néanmoins, afin de nous éviter toute mauvaise surprise, vos hommes pourraient peut etre sécuriser le périmètre ?

Pour ma part, je vais fouiller vers le tribunal voir s'il y a des survivants. Peut être dans le donjon aussi : la salle du conseil et la chambre de la noblesse.


Oane observe Marylene et attend qu'elle donne ses ordres avant de bouger.
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