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[RP] L'Église de Bourganeuf

Eloin
Après deux semaines d'absence, la moniale était heureuse de retrouver ce qu'elle considérait comme "son" église. Sainct-Jean luy avait manqué, preuve qu'elle était de ces clercs qui ne pouvaient se passer de tenir une paroisse trop longtemps, mesme si c'était pour aller rendre service dans une autre paroisse du diocèse.

Elle entra dans l'édifice, traversa la nef et grimpa au clocher, pour appeler les fidèles à la messe en sonnant les cloches. Elle fit sonner un long moment, avertissant ainsi les bourganiauds qu'elle était de retour, avant de prendre place derrière l'autel.
Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.


Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles.




La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

    Et tout ce monde se pressait autour de Christos. Et, celui-ci, continuait à parler le plus tranquillement qu’il est possible de l’être.

    " Voyez-vous, cette ville de Jérusalem étouffe par son manque d’humanité.
    Vous avez perdu les valeurs de partage et d'amitié. Mais vous avez surtout perdu la plus importante d'entre toutes: la fraternité!
    Cette ville étouffe par manque d’amour et de charité ! Voyez la soupe populaire ; Qui parmi vous la fait vivre et donne son pain aux vagabonds ? "

    Et les gens baissèrent les yeux, honteux qu’ils étaient de ce manque de générosité. L’une d’entre eux, qui se nommait Natchatcha, leva vers le messie son visage pur, et lui dit :

    " Maître, que devons-nous faire pour vivre dans l’amour de Dieu? "

    Alors, Christos lui répondit avec un sourire :

    " Les fidèles de Dieu, ceux qui ont appris l’enseignement d’Aristote et qui veulent suivre le chemin que je vous trace, doivent former une communauté de vie. Cette communauté trouvera son sens, et permettra à chacun de vivre dans la vertu, si elle est unie dans l’amitié réciproque que chacun de ses membres se doit d’éprouver envers ses semblables. Pour vous guider, je serai le père de cette communauté, j'en érigerai les principes, et mes successeurs feront de même après moi."


Vita de Christos, chapître onzième.

La communauté de vie, comme l'expliqua Christos à ses disciples, est un modèle que les générations qui suivirent appliquèrent avec plus ou moins de succès suivant les époques.

En ces temps de guerre, souvenons-nous des paroles du prophète, à l'heure ou la plupart s'enferment chez eux pour se protéger de l'ennemi, sans plus voir son voisin qui souffre de ne plus trouver à manger, ou qui pleure le trépas d'un frère, d'un fils, d'un amy. Gardons les yeux ouverts, chers fidèles, gardons ce modèle de communauté de vie, maugré la guerre qui sépare les hommes et déchire les familles !


Eloin garda un instant le silence, espérant avoir touché ses paroissiens, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.



Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.



Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.


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Héraldique
Minidou
De passage, je ne pouvais poursuivre ma route sans faire une priere

j'ouvris la porte et je fus etonné de voir enfin une église entretenue

Beaucoup sont a l'abandon ou le curé passe sa vie en taverne

je m'approcha de l'autel ; me signa et me mis a prier



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Galica
Elle n'avait pas résisté à cette envie de pousser une fois encore la porte de l'église ... Dehors le vent soufflait fort ... les feuilles sur le parvis tourbillonnaient finissant de mourir dans les caniveaux ...

Il faisait froid dans cette sombre église ... elle reserra discrétement sa cape autour d'elle, glissa sur les dalles de la grande allée, bifurqua sur sa droite et se cacha derrière un pilier ...

Elle se mit à genoux et pria ... pria de toutes ses forces pour que la paix revienne en son coeur, que le bonheur qui menacait de se désintégrer revienne lui aussi ... que brille enfin son étoile ...

Elle leva timidement un regard mouillé qu'elle posa ... sur le pilier qui lui cachait le reste de l'église ... ferma les yeux et pria encore et encore ...
Eloin
Pour cette nouvelle célébration, l'abbesse avait cherché durant plusieurs jours son sujet, et comment l'aborder. Ce n'est qu'en tombant par hasard sur les ébauches de messes naguère rédigées par son défunt cousin, qui fut luy aussi homme de foy, qu'elle trouva son bonheur.

Le dimanche venu, elle prit donc le chemin de l'église, entra dans l'édifice, traversa la nef et grimpa au clocher, pour appeler les fidèles à la messe en sonnant les cloches.
Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.


Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles.




L'officiante rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

    Mais Maria était trop heureuse d’être mère de celui qui serait le messie pour tenir sa langue. Un jour, alors qu’elle allait chercher de l’eau à la fontaine, elle croisa une courtisane du roi de Judée que l’on appelait Elitobias.

    Elitobias, une érudite servant la voie de l'Etat avec zèle, vivait dans un luxe insultant, se nourrissant de viande, de poisson, de lait... Elle avait l’habitude de se moquer de la pauvreté de Maria. " Moi, disait-elle, je sert le grand roi de cette contrée, notre aimé Mistral IV. "
    Alors, Maria fit une erreur, ne pouvant plus supporter les sarcasmes de Elitobias, elle lui répondit :
    " Et moi, je suis la mère du Messie, de Jiésu qui portera le message d’Aristote et qui détrônera tout vos faut rois, vos faut prophètes. Mistral IV est un roi temporaire, mon fils le dépassera en charisme et son nom restera gravé dans les mémoires vachement plus longtemps que ton Roi."
    Alors, Elitobias, qui croyait aux songes et aux signes du destin, fut troublée. Elle rentra précipitamment dans le palais de Mistral IV pour prévenir son maître.

    Mistral IV était un homme de marbre, une statut polie par la patine du temps. C’était un ténébreux, un veuf, un inconsolé qui avait combattu les mèdes grâce à une astucieux système de poulies et de charrettes. Mais sa gloire était alors bien pâle, et il était devenu un roi silencieux et détaché des misères de son peuple. Jaloux de son pouvoir, il prétendait diriger ses sujets mais ne sortait jamais des ors de son palais que pour réprimer un complot ou anéantir une fronde.

    Lorsqu’il entendit Elitobias, pour laquelle il avait une inclination coupable, raconter ce qu’elle avait entendu, il fut surpris. Alors, il lui demanda: " Qui est ce péquenot qui se fait appeler Jiésu et qui sauvera son peuple ? ou pourrais je le trouver ? dans quelle halle ? dans quelle gargote ?"
    Elitobias poursuivit alors son discours dénonciateur, en espérant mériter ainsi les grâces de ce roi d’une beauté glacée.
    " D’après ce que m’a dit Maria, Jiésu est le messie, le guide, le miroir de la divinité. Il est annoncé par Aristote et, selon la prophétie, il apportera aux hommes la bonne parole et confirmera les préceptes Aristotéliciens. Son influence sera grande et ses disciples nombreux, qui se reconnaîtront en lui et en Aristote pour des siècles et des siècles. Vous pourrez le trouver à Bethléem. "

    A ces mots, Mistral sentit remonter en ses anciennes superstitions, ainsi que le souvenir de la foi qu’il avait su réprimer et éteindre dans son cœur. Il avait peur de perdre son trône et prenait la menace au sérieux. Il appela ses gardes, et leurs dit:
    " Gardes, un homme vient de naître, qui pourrait conjurer contre moi. Il faut a tout prix empêcher que cet homme ne perce. Il se trouve à Bethléem. Trouvez le, et assassinez le ! Usez même d’astucieux systèmes de poulies et de charrettes si nécessaire !".


Livre des Vertus, Livre des Hagiographies, Vita de Christos, Chapitre II.

La tempérance ainsi que la maîtrise de soy sont des qualités indiscutables, surtout en certaines circonstances, car cela peut parfoys vous sauver la vie.

Avoir ces dernières est un cadeau du ciel, un présent qui nous aide à vivre en communauté. Je sais qu’il est parfois difficile de se maîtriser de ne pas éprouver de colère, et encore plus de ne point la montrer. Mais se contrôler est la clé de l’amitié universelle. Se témoigner du respect, de la compréhension et de la tolérance est quelque chose d'essentiel pour la vie en communauté.

Regardez quelqu’un qui est moins beau que vous, qui a moins de chance avec les femmes, que vous lui diriez-vous ? La plupart lui diraient "ah, tu ne seras jamais aimé de personne, tu devrais partir, rentrer chez les moines !"
Ayez de la tolérance envers ces gens, ils sont également des humains, des enfants de Dieu. Dieu ne vous aidera plus si vous le blessez en atteignant ses enfants, il sera moins tolérant avec vous. Si vous voulez montrer que vous êtes quelqu’un de bien, que vous savez accepter les autres, et bien témoignez donc un peu de tempérance, et apprenez à vous contrôler. Car c'est grâce aux efforts de chaque fidèle fournit au quotidien que la communauté de vie aristotélicienne perdure de nos jours, et c'est à nous qu'il revient de la maintenir pour les siècles à venir.


Eloin garda un instant le silence, laissant ainsi ses paroissiens réfléchir à son sermon, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.



Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.



Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique
Vanhelsin


Van entra dans l'église de bourganeuf.C'etait une petite église à l'air chaleureux et tranquil.Il y avait quelques personnes priant, certaines assis sur des chaises et d'autres à genoux, venant ainsi parler à Dieu, attendant, implorant un peu d'espoir, cherchant ici bas la chaleur de l'etre qui les illuminerait leur donnerait la un peu de sa lumière...
Van se plaça face a l'hotel et s'agenouilla tout doucement sans faire le moindre bruit puis se mit à prier chuchottant quelques paroles...

Oh Dieu, oh toi etre si grand, je me place devant toi, moi etre si petit.Je viens en toute humilité dans ta demeure.Merci de m'y accueillir seigneur.
Je viens à a toi, mon ame mise à nue, toutes les cicatrices apparentes de mon etre, toutes les douleurs et les bienfaits de mon coeur.
Donne moi la force s'il te plait dans ta miséricorde...donne moi la force de me relever a chaque fois que je tomberai. Epargne moi la mort, l'heure n'est pas venue pour moi.Je dois encore ici bas prendre d'autres chemins, différentes routes.
Malgrés tout je sais que tu seras la, à chacun de mes pas...guide moi

Van resta a genoux un long moment continuant à prier...
Puis il se leva aussi doucement qu'il s'etait agenouillé et repartit sans aucun bruit.
Il n'etais pas baptisé, il n'avait jamais lu aucun livre tirée de la religion...il n'en avait pas besoin, il n'avait pas besoin qu'on lui apprenne la différence entre le bien et le mal...pour lui ces deux notions n'existaient tout simplement pas.Il pensait juste que chaques etres devaient suivre sa propre route, sa propre voix peu importe ce qu'en pensait les autres.
Pour lui la pire des choses etaient simplement l'hypocrisie, le refus de soi, se mentir à soi meme...sa voix il la connaissait déjà grace a l'expérience aux personnes qu'il avait rencontré et cela aucun livre ni aucune cérémonie ne pourrait jamais le lui apporter.

"ce que je dis a Dieu, ce que je lui murmure est entre lui et moi, personne d'autre...comme ce que je voit du soleil ou de la lune, seul moi peut le voir."
Eloin
Dimanche, jour de messe. Eloin prit donc le chemin de l'église, entra dans l'édifice, traversa la nef et grimpa au clocher, pour appeler les fidèles à la messe en sonnant les cloches.
Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.


Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles.




L'officiante rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

    Une vieille femme marchait depuis que le soleil était couché. Elle avait beaucoup de mal à se mouvoir. Depuis trois mois elle sentait ses forces s’amenuiser, ses jambes petit à petit la quittaient et pourtant elle marchait, marchait toujours et ne s’arrêtait que pour dormir et reprendre des forces. Elle savait qui elle devait trouver. Un homme habitant dans une petite maison, un homme recherché et borgne qui se prénommait lui-même l’avorton. La nuit était maintenant tombée, et cette chose ambulante avait peur, elle ne savait où dormir et ce chemin qu’elle ne connaissait pas ne lui disait rien qui vaille.
    Elle continuait à marcher, plus vite, elle se pressait maintenant, il fallait qu’elle arrive, elle n’en pouvait plus mais sa vie en dépendait. Si elle mourait c'en était fini. Oh, ses parents lui auraient dit qu’après la mort elle vivrait. Que Dieu était là pour la sauver. Mais c’était impossible, si Dieu il y avait eu, elle n’aurait pas eu toutes ces misères et la vie n’existerait pas. Pourquoi se séparer pour revenir à Lui après la mort. Cette histoire ne tenait vraiment pas debout. Ce qui allait être son cas si elle n’arrivait pas bientôt. L’histoire d’un Dieu commença à la titiller. Elle commençait maintenant à paniquer. Elle courrait presque, en tout cas les efforts qu’elle fournissait étaient tout comme. Ça n’était plus possible, d’un trait, elle se retourna et face à ce qu’elle croyait vide elle hurla.

    « Si tu existes, montre-toi. Ne te cache pas, si tu es incapable d’aimer ceux que tu as créés, si tu es incapable de tenir tes engagements ou si tu fais souffrir ce monde à tes propres plaisirs. Montre-toi ! »

    Le tonnerre rageait déjà dans la tête de cette pauvre femme et déjà elle attendait ce Dieu dont elle avait tant entendu parler mais jamais rien vu.
    C’était cela le plus étonnant, elle qui ne croyait en rien était persuadée qu’elle allait avoir une réponse, une réponse, certes, elle allait en avoir une, mais très loin de celle qu’elle attendait. Quoi que peut-être au fond de son cœur, une partie retirée lui criait la vérité.

    ***
    Révélation


    Au lieu des courants meurtriers qu’elle s’était promis, ce fut une douce lumière qui jaillit et il était impossible de savoir d’où elle venait. C’était à croire que même les ténèbres brillaient.

    Une voix se fit entendre, elle aussi venant de partout et de nulle part à la fois, elle était rassurante et semblait venir du fond des âges.

    « Raphaëlle, Raphaëlle,
    Pourquoi cries-tu ?
    Tes cris sèment l’écho dans les montagnes et troublent le cours des fleuves. Ils pétrifient de peur les petits de ce monde et font se battre les plus sages. »

    La vieille femme ne sut quoi répondre. Elle fut extrêmement touchée par ce qu’elle venait d’entendre. Entendre la voie de Dieu était déjà chose extraordinaire mais que celui-ci l’appelle par son nom était bien davantage. Depuis combien de temps ne l’avait on pas appelée par son nom ? On ne l’avait jamais appelée par son nom, jamais depuis que son père était parti. Les sobriquets avaient fini par le remplacer. Raphaëlle dont le cœur commençait à s’ouvrir à nouveau doutait encore mais la flamme de haine dans ses yeux n’était pas encore éteinte.


    Ce qu’elle avait pris comme un acte d’amour au départ se transforma sous la colère en affront. Son âme n’étant pas prête à recevoir un amour simple, il lui était impossible de recevoir l’amour le plus fort qui puisse exister ; mais la toute-puissance de Dieu et la connaissance qu’il avait de sa fille commençait son œuvre.

    « -Comment oses-tu m’appeler par mon nom, Toi, Dieu à la pensée bienheureuse et à la main malfaisante ?
    -Un père n’appelle-t-il pas ses enfants par leur prénom ?
    -Si, mais un père se préoccupe de ses enfants, il les chérit et les aime.
    -N’est-ce pas ce que je fais ? »

    En disant ces mots Dieu montra la Terre.

    « Raphaëlle,
    voici le tracé de ta vie.
    Ces traces ce sont tes pas.

    -Si ces traces sont mes pas, à qui appartiennent les traces qui marchent à côté ?
    -Ce sont les miennes, Raphaëlle, je marche à tes côtés depuis que tu es venue au monde.
    -Et dans les moments les plus difficiles, il n’y a que deux pas, pourquoi n’étais-tu pas là lorsque j’avais besoin de toi ?
    -J’étais là, et si tu ne vois que deux traces c’est parce que je t’ai portée, mon enfant. »

    Le cœur de pierre, si difficile à convaincre devint à ce moment-là cœur de chair. Raphaëlle comprit devant qui elle était, devant son père et, tombant à genoux, elle lui demanda pardon.

    « Garde tes larmes Raphaëlle, le temps est à la joie, tu croyais mal mais au moins tu restais fidèle à tes pensées. Maintenant que tu as vu, ta conviction te sauvera et montrera à bien d’autres la route que j’ai tracée pour eux.

    -Père,
    pourquoi ne t’es-tu jamais montré, pourquoi tu ne m’as jamais dis que tu étais là ?

    -Je te l’ai dit, mon enfant, mais tes oreilles ne voulaient pas entendre, je me suis montré à toi mais tes yeux ne voulaient pas voir, je t’ai pris la main mais tu ne me l’as pas tenue alors je me suis révélé à ton cœur et tu as cru.
    Je t’ai laissée choisir car tu étais libre, tu ne voulais pas me recevoir, je ne me suis pas imposé.
    Tu m’as cherché et je me suis révélé.
    Beaucoup de questions se bousculent encore en toi mais sois patiente, j’y répondrai au creux de ton cœur le moment venu.
    Va, car maintenant tu sais que je suis avec toi jusqu’à la fin des temps,
    Si tu tombes, je te relèverai. »


Mes fères, mes soeurs, j'aimerais que vous méditiez cette lecture, issue de l'hagiographie de l'archange Saincte Raphaëlle. Nous avons tous des périodes ou la vie nous paraît cruelle et impossible à supporter, des moments ou il nous semble que le Très Haut nous a abandonné.

Lorsque ce sentiment vous envahira, pensez à cette lecture, et allez la trouver s'il le faut, mais souvenez-vous que le Très Haut est derrière chacun de nos pas, qu'il nous suit à chaque décision importante de nostre vie, mesme si nous ne le voyons point.

Pensez à cela lorsque vous devez prendre une décision qui pèsera sur la suite de vostre existence, et n'oubliez jamais que vous n'estes point seuls...


Eloin garda un instant le silence, laissant ainsi ses paroissiens réfléchir à son sermon, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.



Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.



Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique
Maelys
Cela faisait un petit moment que Mae n'était pas venue à l'église, elle avait perdue sa foi pendant quelques temps, mais cela ne pouvait pas durer.Surtout dans cette église et avec la Mère Eloin.

Elle avait toujours eu beaucoup de respect pour cette femme, depuis son arrivée à Bourganeuf pas une fois elle n'avait pas été présente dans son église ou peut être que si mais personne n'avait rien remarqué.

Elle poussa doucement la porte de l'église, s'avança jusqu'a la nef et se signa puis chercha du regard Mère Eloin, elle voulait lui poser une question qui la taraudait depuis peu.
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Eloin
D'ordinaire, l'abbesse ne passait guère à l'église durant la semaine, surtout en ces jours où le froid régnait en maistre, rafraîchissant de fait l'intérieur de l'édifice. Mais ce dimanche aurait lieu la messe de la Sainct-Noël, et elle ne pouvait officier sans avoir auparavant nettoyé "son" église de fond en comble. Aussi s'était-elle attelée, depuys plusieurs jours, à récurer le lieu sainct. Elle avait commencé par laver et cirer les quelques bancs sur lesquels prenaient place les nantis du village, lorsqu'ils venaient assister aux offices ; puys ce fut le tour du lutrin et du baptistère ; et enfin, viendrait celuy du sol pavé de carreaux noirs et blancs, qu'elle laverait à grande eau avant de le sécher soigneusement.

Pour l'heure, elle était dans la sacristie, affairée à dépoussiérer les ustensiles d'argent et de bronze qui servaient lors des messes, lorsqu'elle oya un bruit de pas dans la nef. Elle posa son chiffon et le calice qu'elle était en train d'essuyer, et sortit de la sacristie pour jeter un œil. Un sourire accueillit la présence de la jeune femme qu'elle se souvenait avoir jà croisé.


Bonjorn ! Puys-je faire quelque chose pour vous, ma fille ?
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Héraldique
Maelys
Maelys n'eu pas à attendre longtemps, elle la vit sortir de la nef comme toujours l'air accueillante et le sourire aux lèvres.


Bonjour mère Eloin, cela fait un petit moment que je ne suis pas venue je l'avoue, Maelys au cas où ce temps vous m'auriez oubliée.


Elle ne savait pas comment énoncer sa demande, c'était une demande particulière à son coeur et elle ne savait pas si au vu des circonstances elle accepterait.

Hum voila.....oh mais je vous dérangeais peut être vous deviez finir de préparer l'église pour la grande messe de Noël.

J ai tout mon temps je repasserais lundi après les fêtes

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Galica
Galica était arrivée sur le parvis de l'église, elle se décida a pousser la porte ...

Ce faisant, elle failli bousculer une damoiselle qui ressortait ... elle l'a salua sans faire attention ... puis un déclic ...Maelys ..., se demanda si Maelys se souvenait d'elle ...

Elle entra dans l'église, vit Mère Eloin au milieu du passage ... lui sourit

Bonjour ma mère, je venais, un peu tardivement voir si vous n'aviez pas besoin d'aide pour faire le ménage dans l'église, je suis désolée de ne pas y avoir pensé plus tôt ... veuillez m'en excuser.

Galica maugréait contre elle d'avoir oublié ce détail important ...

Allez vous mettre en place une ... hum une créche pour fêter la naissance de Christos ?
Eloin
L'abbesse sut gré à sa paroissienne de luy rappeler son nom car, si elle avait grande mémoyre des visages, il n'en allait plus vraiment ainsi des noms ou prénoms de ceux qu'elle ne côtoyait point régulièrement. Cela l'ennuyait au plus haut point, mais elle n'y pouvait rien faire, aussi s'accommodait-elle tant bien que mal de ce symptôme de la vieillesse.

Oh non, vous ne me dérangez nullement, ma fille ! J'ai coutume de dire qu'un curé se doit d'estre disponible à toute heure du jour pour ses fidèles, quelque soit la circonstance.

Elle s'apprêtait à proposer à la jeune femme de s'asseoir, lorsqu'une nouvelle arrivée attira son attention. Deux visites dans la mesme journée, la moniale était gâtée, ce jour, elle qui d'ordinaire se trouvait dans une église presque vide !
Un sourire vint saluer la tribun, avant qu'elle ne hausse un sourcil. Décidément, certaines idées païennes étaient profondément ancrées dans l'esprit des petites gens... Parler de la naissance de Christos lors d'une prochaine messe ne serait point une mauvaise idée, finalement.


Bonjorn, Galica. Ma foy, j'achevais justement de dépoussiérer les objets du culte, il ne me restera plus qu'à lessiver le sol et tout sera prêt pour la Sainct-Noël.

Car c'est bien sainct Noël que nous célébrons le vingt-cinquième jour de décembre, et non la naissance de Christos. A dire vray, tout bon aristotélicien ne fête point la naissance de Christos, puisque le récit de sa vie, qui est parvenu jusqu'à nous et fut traduit par de grands théologiens de Rome, ne mentionne nul date de naissance précise...

Je lirais l'hagiographie de sainct-Noël lors de la messe, ainsi tous ceux qui viendront y assister comprendront mieux l'importance de ce sainct aux yeux des aristotéliciens.

Point de crèche donc, mais vous pouvez fort bien apporter des fleurs ou quelques bougies parfumées, si vous souhaitez participer à la décoration de nostre église !

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Héraldique
Jestak
Jestak sortie de la taverne et erra dans les rues de Bourganeuf. Sans savoir comment il était devant la porte de l'église.

il se dit : Curieux me voila devant l’église, pourquoi ne pas y aller.

L'église était vide
Il poussa la porte, entra. L'église était vide. Il s'agenouilla et se recueillit.
Galica
Galica fut surprise lorsque Mère Eloin lui dit qu'on ne connaissait pas la date de naissance de Christos, elle lui semblait se souvenir avoir lu qu'il était né le même jour qu'Aristote et Sainct Noël, mais sa mémoire lui jouait peut être des tours ... Elle se promit cependant de vérifier ...

Hum, veuillez excuser mon manque de connaissance en matière de religion... Il me semblait avoir lu quelque part que Christos était né le même jour qu'Aristote et Sainct Noël mais tous les 3 a des heures différentes ... oh certainnement une erreur de ma part dans l'interprétation de textes saints ... j'avais donc pensé que l'on pourrait ... elle balaya d'un petit geste discret de la main les mots de sa dernière phrase ...

n'en parlons plus, vous voulez des fleurs ou quelques bougies parfumées ... je pense qu'il me sera plus facile de trouver des bougies parfumées... je reviens dans quelques instants Mère Eloin, je cours jusqu'a la boutique des Thermes, il me semble que Merwyn aura ce qu'il convient ...

Elle fit une légère révérence devant la religieuse puis sortit de l'église ... D'un pas léger, elle se dirigea vers les Thermes qui n'étaient pas très éloignés de l'Eglise ...
Eloin
Un homme pénétra dans l'église, s'agenouilla et s'abima en prières, n'ayant visiblement point remarqué les trois femmes qui devisaient près de l'autel. L'abbesse prit le parti de ne point l'interrompre, et murmura, en réponse à la déclaration de la tribun.

Et bien, les hagiographies d'Aristote, de Christos et de Sainct-Noël ne mentionnent ni jour ni heure de naissance, mais peut-estre existe-t-il un autre texte apportant cette précision. Je chercherais à l'occasion, et si je ne trouves point je poserais la question à monseigneur Angelo, l'évesque de Limoges...

Elle hocha la teste à la répartie suivante, ayant elle aussi songé à aller visiter Merwyn pour luy mander quelques bougies, qu'elle luy aurait bien évidement payées, le diocèse étant actuellement bien plus riche que le comté, il pouvait se permettre un petit écart à la traditionnelle règle d'économie.
Eloin salua Galica qui prenait congé, avant de se retourner vers son autre visiteuse, qui était restée silencieuse.


Maelys, je suys toute ouïe, à présent. De quoi vouliez-vous m'entretenir ?
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Héraldique
Jestak
Après son long recueillement, la mine défaite, il se dirigea vers la sortie, c'est qu'a ce moment qu'il remarqua les trois femmes.
Il reconnu Galica, il salua les trois femmes de la main et d'un pas lourd sortit
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