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[RP] L'Église de Bourganeuf

Eloin
La trêve semblait vouloir durer entre Ponantais et Royalistes, pourtant certaines rumeurs couraient, prédisant une prochaine reprise des conflits, voire même un retour en fanfare de la guerre et de ses innombrables conséquences. L'abbesse ne s'en réjouissait guère, aussi priait-elle plus souvent qu'à l'ordinaire, espérant que tous sauraient trouver un terrain d'entente.

Mais ce jour, c'était la messe de Sainct-Noël, aussi la moniale avait-elle décidé de laisser de côté la guerre et les prières pour la paix, se consacrant, pour ce jour du moins, à célébrer la naissance des deux prophètes de la Saincte Église.
Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.




Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.




Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.


    Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
    A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

    Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
    Pourtant chaque année au solstice d’hivers il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants triste.

    Sa vie fut bien remplie, mais il faut principalement retenir de lui que tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

    Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
    « Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
    « Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
    « on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

    Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles bien qu'il fut Evêque, pris la route pour un long pèlerinage allors qu’il avais près de 90 ans. Il parti le lendemain de solstice d’hivers et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
    Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
    Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
    Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

    La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
    C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

    Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...


Ceci est une partie de l'hagiographie de Sainct-Noël, dont j'avais promis la lecture à Galica, nostre dévouée tribun.

Nicolas Noël, ainsi que nous l'apprend ce texte, est né au cours de l'hiver, et en conçut une santé fragile, ce qui ne l'empêcha point pour autant de mener une longue vie, belle et vertueuse. Il chercha toujours à faire le bien, et se consacra aux autres, souvent au péril de sa propre existence.

Je ne vous demande point, bien évidemment, de vous mettre en danger ou de vous sacrifier pour vostre prochain, mais sachez qu'un petit coup de pouce peut parfoys souvent aider un proche -voire mesme un inconnu- qui se trouve dans le besoin.

Soyez humble, souvenez-vous de la vie de Sainct-Noël, du modèle de générosité qu'il fut, et n'hésitez point, en ces temps troublés, à faire preuve de charité aristotélicienne.

A propos, sachez que le comté a besoin de combler sa dette, et que vous pouvez faire un don, en argent ou en denrées, en vous adressant au bailli.


Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.



Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Pour la Sainct-Noël, je vous sers du vin aux épices, et de la brioche agrémentée de morceaux de pommes et de quelques grains de raisins...


Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin, issu de la nouvelle cuvée de l'abbaye de Noirlac. Cuvée qui semblait prometteuse, sans pour autant estre exceptionnelle.



Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique
Jestak
Jestak s'approcha timidement de Eloin en triturant son chapeau des deux mains, il dit

Bonjour Abbesse,

Désolé de vous déranger, mais je voudrais savoir ..... heu je voudrais apprendre quelques prières pour m'adresser au très haut, car je n'ai .... heu que les paroles d'un simple meunier a lui proposé.

Il osa dire : votre serment a été bien

Baissant la tête il attendit se dandinant d'un pied sur l'autre ne sachant plus quoi faire ou dire
Eloin
Au sortir de la messe, l'abbesse vit venir à elle l'homme qui était venu prier dans l'église quelques jours auparavant, et le salua d'un bienveillant sourire.

Lo bonjorn à vos... Des prières ? Et bien je puys vous enseigner le Credo, qui est la prière universelle de nostre saincte Église, et que nous avons récité au cours de cette messe. C'est la plus importante, mais il en existe d'autres, comme la prière du pardon, que l'on récite avant de se confesser au Tout-Puissant, ou encore des prières adressées à certains saincts ou bienheureux.
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Héraldique
Jestak
ben ne sachant pas quoi faire il prit son courage a deux mains il dit

Je voudrais prier pour les soldats qui nous défendent eh ........ euh surtout pour une personne qui m'est très très chère. Mais excusez moi je ne voulais pas vous ennuyer avec mes euh soucis


Sur ceux il remis son chapeau et commença a s’éloigner d'un pas trainant
Eloin
Un hochement de teste accueillit la précision du jeune homme, et l'abbesse plongea la main dans la poche de sa tenue de religieuse, pour en sortir son missel. Lorsqu'elle releva les yeux, ce fut pour s’apercevoir que son interlocuteur s'apprêtait à s'en aller, ce qui luy fit froncer les sourcils d'étonnement.

Attendez ! Dit-elle en pressant le pas pour couvrir la courte distance qu'il avait mis entre elle et luy. Il existe bien quelque chose, c'est une "invocation pour des soldats en guerre", que vous pouvez fort bien usiter comme prière.

Et, ouvrant son missel à la page correspondante, elle luy récita le texte en question.

    Ô Seigneur, réconforte ces frères qui partent en guerre avec Ta grâce et protège la paix de tout mal.
    Donne leur la grâce et la pureté, qu'ils bannissent tout ce qui est indigne de Tes éloges et contraire à tes commandements.
    Aide-les à combattre pour qu'ils comprennent l'importance de la paix, et s'ils se laissent envahir par le mal, chasse la Créature sans Nom de leurs cœurs et freine leur colère.
    Amen


Puys, quelques pages plus loin, elle repéra une autre prière, qui pouvait également estre dite dans les circonstances actuelles.

Et voici la prière à Saincte Kyrène, que vous pouvez également déclamer pour les soldats qui combattent actuellement de par le royaume.

    Ô Très Sainte Kyrène,

    Mère de l'amour universel et de la compassion,
    Nous te louons pour restaurer la justice et la paix !

    Donne-nous la force de protéger les faibles de la violence,
    Donne-nous la sagesse d'être solidaires dans l'amour et la vertu,
    Donne-nous le courage de rester sereins face au vice et au péché,
    Donne-nous la faculté d'ignorer la haine,
    Et pardonne-nous pour avoir porté le fer contre le fer.

    Ô Très Sainte Kyrène,

    Mère de l'amour inconditionnel et de la compassion,
    Nous t'implorons de nous préserver de nos ambitions pécheresses,
    Nous t'implorons de nous donner la force de nous battre pour la grandeur du Très Haut,
    Dans la vertu de Christos, notre messie, mort en martyr pour sauver nos âmes.

    En reflet de ta bonté, aimons-nous les uns les autres, au nom de Dieu !

    Ainsi soit-il !


Vous pouvez également, si vous en avez l'inspiration, composer vos propres prières, surtout si celles-ci s'adressent à une personne en particulier !

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Héraldique
Jestak
Jestak s’arrêta tout honteux

Merci abbesse pour ses prières que vous me conseillée, je pensais que les prières composées soi même n'était pas ..... heu ..... comment dire pas assez bon pour quelle arrive a être écouter du très haut.

Je vous remercie du fond de mon cœur, grand merci a vous.

il sourit un tout ptit peu le cœur un peu plus soulagé
Lenore
En flânant dans Bourganeuf, Lénore passa devant le parvis de l'Eglise. Comme d'habitude, bien des villageois se rassemblaient devant le Saint-Lieu. Il faut que c'est la place la plus vivante après le marché. Nostalgique, la blondinette s'arrêta pour observer le quotidien des gens qui fut un jour le sien.

Avant le départ de son père, toute la famille se rendait à la messe du Dimanche. A l'époque, la petite fille adorait ce jour: ses parents s'habillaient avec élégance et la pomponnait davantage. Son père répétait rituellement: "Il faut être présentable devant le Très-Haut, c'est notre futur patron à tous!". En y repensant, Boucle d'or sourit. Elle ne comprenait toujours pas le sens de cette phrase mais aimait l'entendre.

L'adolescente se revoyait enfante tenant la main de son Souverain* tandis que celui-ci discutait affaires avec quelques voisins. Sa mère guettait anxieusement la mélodie des cloches avant que les portes ne s'ouvrent. Héritant d'un milieu de vie "convenable", la famille siégeait sur les bancs entre les plus pauvres bourgeois et les modestes paysans.

A l'appel du beffroi, la maman s'emparait de la main de la blonde et se précipitait dans le lieu de culte. Avant le début de la cérémonie, elle radotait: "Priez pour Thibault! Qu'il nous revienne vite et beau!". C'est alors que le curé enchaînait sur le credo que la population récitait la tête basse, s'en suivait l'interminable litanie des péchés avec à la clé quelques extraits du Livre des Vertus. Cette partie du jour de Dieu restait floue car la petite ne s'y intéressait guère: Pour elle, comme pour tous les autres enfants, c'était une épreuve de patience où il fallait rester sage et surtout éveillé!

D'un point de vue externe, il est regrettable que Lénore n'est pas suivie les sermons, cela lui aurait éviter de se jeter aveuglément chez le Sans-Nom.

La princesse se remémorait quelques bribes du passé et pour raviver sa souvenance, décida même d'entrer dans l'Eglise.

L'atmosphère était pesante et l'ambiance, lourde de reproches ce qui fit hoqueter de stupeur la peste. Deux personnes parlaient dans l'allée dont l'abbesse que la poupée avait déjà croisé à son arrivée. Sur le pas de la porte, la jeune fille était perdue. Les bancs, elle ne retrouvait pas sa place - si un jour, elle l'a su -. Ses parents n'étaient plus là pour la guider jusqu'à son siège et son frère était encore reparti.

Se posant délicatement telle une plume sur le rebord du premier banc à sa portée, la blondinette percuta que sa dernière visite dans un Saint-Lieu était pour la veillée funèbre de sa mère. Cependant aucun remord ne l'assaillit. Avant cette occasion, la famille n'y était plus revenu depuis la fuite du Roy*.

Assise avec élégance, la "Reyne" patientait en silence en attendant quelques réponses dont elle ne connaissait même pas les questions...


* Surnoms donnés par Lénore à son père. Voir fiche RP.
Eloin
Et l'abbesse de sourire aux mots du meunier.

Je considères pour ma part que les prières composées par nous-mesmes sont les meilleures, en ce qu'elles nous sont personnelles et donc, particulièrement orientées sur le sujet qui nous préoccupe.

Mais je vous en prie, c'est un plaisir pour moy que de vous aider à mieux vivre vostre foy.


Une jeune femme fit alors son entrée dans l'église, et la moniale reconnu en elle la damoyselle qu'elle avait croisé dans le bureau de la tribun, quelques temps auparavant. Eloin la salua d'un hochement de teste, elle irait la voir lorsqu'elle aurait terminé sa discussion avec Jestak.
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Héraldique
Jestak
Jestak rougit sur les mots de l'abbesse

je vous remercie de votre conseil

Il salua l'abbesse et se mit sur le chemin de son moulin
Lenore
Assise sur son trône de bois pieux, la Reyne attendait encore et toujours le moindre geste d'attention. Prenant son mal en patience, la blondinette faisait mine de s'intéresser aux vitraux. Les scènes du Livre des Vertus représentées ne parlait pas à la jeune fille. La Princesse ne reconnut aucun Saint mais s'en fichait royalement. Le temps passait et après avoir détaillé chaque oeuvre -sculpture comprise-, l'adolescente perdit l'once de vertu qu'elle possédait.

Lénore avait la sainte horreur d'attendre et encore plus d'être mise à l'écart, c'est pourquoi en soupirant rageusement, elle quitta le Saint-Lieu. La religion n'étant pas son fort, la damnée tourne ses talons de l'église pour préférer se perdre dans son addiction: les jeux de cartes. Au moins, là, elle reconnaissait les têtes et pouvait faire son intéressante.
Eloin
Il faisait bien frais, en ce jour de février, pourtant il fallait bien quitter la douce chaleur de la chambre qu'elle occupait au presbytère, pour aller accomplir son devoir de guide spirituel du village. Après avoir revêtu son épaisse cape de voyage par dessus sa vesture d'abbesse, la moniale s'en alla sonner les cloches de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour la messe dominicale !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.




Eloin rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

    Les groupes d’humains ayant fui Oanylone s’étaient ainsi dispersés et avaient peuplé le monde. Leurs descendants avaient constitué des cités, formé des gouvernements et inventé l’argent, qui permettait le commerce. Mais ils avaient aussi inventé la guerre et, pour les encourager à mieux se connaître au lieu de se battre, Le Très Haut avait divisé le langage unique en une multitude de langues.

    Parmi tous ces humains, un groupe se forma, cherchant à comprendre la réalité divine. Mais ce groupe était tout aussi ignorant du Très Haut que le reste de l’humanité. Les humains ne ressentaient plus l’amour divin, car ils s’étaient détournés de Lui. Ils cherchaient une explication à leur vie, alors que la réponse leur était donnée. Mais ils ne savaient plus l’écouter et y restaient sourds.

    Le groupe décréta que dans chaque chose, dans chaque élément qui entoure les hommes et les femmes, il y avait un esprit dont la puissance dépassait l’entendement. Ces esprits élémentaires possédaient des pouvoirs surhumains. Ils étaient dotés de personnalités variées et ne manquaient jamais de se concurrencer afin de prouver lequel était le plus fort. Ils entraient souvent en colère et n’hésitaient jamais à se mesurer l’un à l’autre, par humains interposés.

    Ainsi, n’ayant plus le Très Haut dans leur cœur, ils s’étaient inventés tout un panthéon de faux dieux. Comme le ciel couvre le monde et qu’il est la source de la lumière, il firent du dieu du ciel le roi de leurs divinités. Sa foudre devint rapidement célèbre et tout humain apprit très vite à la craindre. Comme les humains ne connaissaient plus la vertu, les dieux qu’ils s’étaient inventés étaient aussi débauchés qu’eux. Leur roi divin pouvait se transformer en nuage d’or pour pratiquer le péché de luxure avec des princesses.

    Pour honorer leurs multiples divinités, les humains créèrent des églises qui leur étaient dédiées et les nommèrent “temple”. Eux-mêmes, faisant office de clerc dans leur paganisme, se nommèrent “prêtres”. Ils suppliaient l’aide de leurs dieux et, en échange, leur sacrifiaient des animaux. Alors que Dieu avait enseigné à Oane que les multiples créatures du monde, bien que soumises aux humains, devaient être respectées, c’est par leur sang que les païens révéraient leurs fausses divinités.

    Mais il n’y avait pas d’amour pour leurs nouveaux dieux. Ceux-ci ne servaient qu’à rendre des services en échanges de ces sacrifices. Certes, ces païens respectaient leurs divinités, mais c’était par peur plutôt que par amour. De nombreuses cités se regroupèrent en royaumes, ayant à leur tête des rois. Ceux-ci firent appel aux prêtres païens afin que leurs divinités leur viennent en aide, et les faux clercs croyaient lire dans les entrailles l’avenir des cités.

    Mais il restait un vide dans le cœur des hommes et des femmes. Il leur manquait ce pour quoi ils avaient été conçus. Il leur manquait l’amour que le Très Haut voulait leur donner et qu’Il attendait en retour. Alors, le Tout Puissant décida que le moment était venu de se rappeler à Sa Création. Il trouva un enfant dans la cité qui s’appelait Stagire et lui enseigna Sa Parole afin que l’Homme retrouve le chemin de la vertu. Cet enfant s’appelait Aristote.


Livre des Vertus, La Préhistoire, chapitre huitième.

Vous l'avez compris, l'homme, créé par une seule pensée du Très Haut aurait pu errer pendant la nuit des temps dans ses fausses croyances. Ainsi, il n'aurait eu comme raison de vivre que la satisfaction immédiate de ses désirs ordinaires, laissant de côté ce qui le différencie des autres espèces !

Remercions aujourd'hui le Très Haut de nous avoir envoyé Aristote, son premier Prophète. Vous le savez, il n'aura pas réussi tout d'un coup, mais il aura donné l'impulsion majeure, celle qui invita le Très Haut à imaginer de nous envoyer bien plus tard Christos...

Rendons grâce aux deux prophètes de nostre Saincte Église, qui ne serait point ce qu'elle est sans leur existence, et le message que tous deux nous ont laissé !


Eloin adressa un mince sourire à l'assemblée, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.



Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.



Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, et resta sur le parvis, le temps que les fidèles s'en aillent retrouver leurs occupations.
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Héraldique
Jestak
jestak sortit de l'église et vit l'abbesse sur le parvis et se dirigea vers elle.

Bonjour abbesse, merci de cette belle messe .

Au fait comment vas la blessée.

A t elle repris connaissance ?
Lacienda_longshanks
Comme à son habitude , Lacienda se rendit à l’église de Bourganeuf, l’esprit très tourmenté, son cœur coupé en deux, déchiré par la culpabilité et la colère…

Elle poussa les grandes portes et pénétra l’enceinte de la maison de Dieu avec déférence, s’arrêtant près de la vasque d’eau bénite, y trempa doucement ses doigts et se signa avec ferveur, relevant la tête ,elle regarda autour d’elle, laissant ses yeux se remplir du spectacle magnifique de la bâtisse, une douce lumière diffuse coulait des vitraux multicolores, parant de couleurs chatoyantes les rayons du soleil. La poussière elle même voltigeait parée de lumière arc en ciel. Une douce odeur de cire et de bois vernis , mélangée au benjoin caressait ses narines, réveillant chez la diaconesse des souvenirs de temps heureux mais malheureusement passés…

Elle se dirigea vers les premiers rangs, s’assit sur le banc, fixa l’icône d’Aristote qui lui faisait face, l’air triste et fâché, pour la première fois Lacienda en voulait au Seigneur… ne sachant pas par quoi commencé, sentant une colère froide sourde en elle, lui coupant le souffle, les souvenirs remontant , déferlants d’amertume…
Elle resta là assise un long moment , n’arrivant pas à prier, ni même à se concentrer…une seule compagne: une danse folle et saccadée de pensées amères et de questions existentielles nourries d’inquiétudes.

Elle s’adressa enfin en ses termes au très haut:


« Alors??? Hum? Tu comptes le garder celui-là aussi ? »

Le regard courroucé, elle murmurait menaçante dans le silence pesant qui l’entourait.

« N’en as-tu donc jamais assez ? D’abord Auclair, arraché à ma vie, à mon cœur, à mon avenir, pourtant en vaillante femme, j’ai supporté ce malheur , Toi seul sait combien cela m’a couté de le perdre, Toi seul connait la souffrance qui m’a terrassée…Je n’ai rien dis pour P’pa, en bonne aristotélicienne, j’ai supporté ma croix… Mais là! Non! je ne resterais pas sans mot dire, à attendre! Certainement pas! Je veux que mon barbu reviennes tu entends ? Je veux qu’il revienne avec moi, j’en ai assez d’être seule, de dormir dans un lit vide et froid, j’ai le droit moi aussi à un peu de bonheur… j’irais le chercher par la peau des fesses si il le faut crois le ou pas ! Ohhh! Oui je le ferai! Diaconesse ou pas je me fiche du scandale, je traumatiserais même les moines si il le faut!!! »

Elle se leva vacillante , plus par la peine qui encombrait son esprit et alourdissait son cœur que par la colère qui s’était évanouie une fois écriée, elle se signa encore une fois, mais ne pria pas… comme une sorte de défi , se promettant à elle-même que si son barbu ne ramenait pas son joli petit cul illico presto , elle irait le chercher des demain! D’un pas ferme et décidé, la tête haute et le port fier, elle sortit de l’église, retenant ses larmes …
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Ysabeau
La petite troupe de berrichons était arrivée à l'aube, à Bourganeuf, traversant la forêt limousine.
Un seul incident, Aryan, l'épouse de Clealan qui menait le groupe, était tombée de cheval. Il leur faudrait donc attendre une journée pour qu'elle puisse les rejoindre.
Ils laissèrent malles, charrette et chevaux dans une auberge de la ville, se reposèrent dans les chambres.
Puis Ysabeau laissa son cher Oxytan dormir un peu, et elle se rendit à l'église.
Croisa une jeune femme qui en sortait, remarqua les larmes qui coulaient sur ses joues. Quel malheur l'avait frappée ?
Elle entra dans l'église et alluma un cierge.
Puis pria


Merci seigneur, de nous avoir permis de voyager sans rencontres fâcheuses. Protégez mon amie Aryan, qu'elle nous rejoigne au plus vite.
Merci pour le bonheur d'être avec mon époux, mon chéri, mon Oxy, et avec mes amis chers, Clealan et Aryan, et Calixte aussi qui s'est joint à nous.
Je vous prie pour la paix. Pour que la paix revienne bientôt dans le Royaume, et que nous puissions voyager sans difficultés, nous faire des amis sans frontières...


puis elle se leva et sortit de l'église, bien décidée à visiter les ruelles de Bourganeuf.
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Linette
vient arriver dans ce beau village moi linette, en me promenant tranquillement voie une église , monte les qu'elles marches du perron,et ce trouvas devant une grande porte en bois bien solide ,la poussa et y pénétras ,un silence l'envahie une paix y régnas, la nef est longue ,des bancs de chaque coté sont installer ,un bénitier et la ,y trempas sont doigt et ce signa avec une genoux flexion,et vas s'assoir pour ce recueilli,mes yeux scrutas ce lieu et me met a prier ,qu'elle paix
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