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[RP] L'Église de Bourganeuf

Eloin
Ce fut avec le chant des oiseaux que l'abbesse se rendit à l'église, pour y célébrer la messe. Ouïr la mélodieuse conversation de deux volatiles perchés sur une branche égayait quelque peu la froideur de cette journée, et le calme qui régnait sur le bourg.



Après avoir salué les quelques fidèles présents, Eloin ouvrit les bras, heureuse d'accueillir les membres de la communauté aristotélicienne pour cette nouvelle messe.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut. Que vous soyez riches, pauvres, marchands ou vagabonds, entrez et venez écouter la parole de Dieu et de ses prophètes.

Eloin laissa s'écouler un instant de silence, savourant le calme et la fraicheur de l'église.

Lo bonjorn à vous, chers fidèles, benvenguts en Sainct-Jean de Bourganeuf.

Ce jourd'huy je vais vous parler de Sainct Georges de Lydda, qui n'hésita point à donner sa vie pour la foy aristotélicienne. Sainct Georges est le patron de la Chevalerie et des Gens d’Armes, il symbolise le triomphe du Bien contre le Mal, la victoire de la Foy sur la Créature sans nom, la force de la Foy et la bravoure.

Avant cela, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles. Si certains d'entre vous souhaitent une confession privée, ou simplement discuter d'affaires religieuses, je serais disponible à la fin de cette messe...




L'abbesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

    Quelques années plus tard, l’empereur de Rome convoqua à Nicomédie tous les gouverneurs des Provinces d’Orient afin de leur communiquer ses décrets contre les disciples d’Aristote et Christos. Georges, sentant que l’heure était venu de confesser publiquement sa Foi, distribua ses biens aux pauvres, affranchit ses esclaves et fit route vers Nicomédie pour se rendre à la cour impériale. Il se présenta au milieu de l’assemblée et reprocha à l’empereur de verser injustement le sang innocent des fidèles aristotéliciens. Stupéfait, l’empereur fit interroger Georges sur sa croyance. Georges répondit qu'il croyait au seul et unique vrai Dieu, celui qu'Aristote et Christos avaient professé, et que c'est cette croyance qui l'avait guidé ici sans crainte, pour adresser ses reproches au souverain. L’empereur, craignant l’agitation, proposa à Georges de le couvrir d’honneurs s’il acceptait de sacrifier au culte impérial. Georges refusa en lui répondant :

    « Ton règne se corrompra et disparaîtra rapidement dans le brouillard lunaire, sans te procurer aucun profit ; mais ceux qui offrent un sacrifice de louange au Très-Haut siègeront avec Lui pour l’éternité dans le Soleil ! »

    L’empereur donna l’ordre à ses gardes de frapper Georges et ils le rouèrent de coups. Le sang se mit à couler à flot, mais Georges refusa d’abjurer sa foi. Excédé, l’empereur le fit jeter en prison, avec une lourde pierre sur la poitrine, mais le lendemain, quand il fut mené devant le souverain, le héros continua à refuser avec la même fermeté. On l’attacha donc sur une roue suspendue au-dessus d’une foule d’instruments tranchants et on le fit tourner. Les lames le blessèrent un millier de fois, tranchant et meurtrissant sa chair, mais Georges resta inflexible, surmontant sa douleur grâce à sa Foi en l’Amour de Dieu. Devant tant de courage, deux soldats s’agenouillèrent pour confesser l’Aristotélisme et furent aussitôt décapités. L’impératrice elle-même se déclara aristotélicienne, aussi on l’enferma dans le palais.

    L’empereur ordonna qu’on jette Georges fit dans une fosse de chaux vive. La chaux attaquait ses chaires, brûlant atrocement son corps, les vapeurs nauséabondes envahissaient son nez et le faisaient suffoquer mais, il refusa encore d’abjurer sa foi. La foule admirative devant sa bravoure sans limite l’acclama et se mit à louer le Seigneur et Ses prophètes. On le força ensuite à marcher avec des chaussures garnies de pointes rougies au feu, mais Georges triompha à nouveau grâce à sa Foi.

    Le lendemain, l’empereur fit comparaître Georges au temple d'Apollon, en présence d'une foule considérable. Feignant de vouloir sacrifier en l’honneur de la divinité, Georges entra dans le temple et s'adressa à l'idole en se signant. L'essence même de l'acédie habitait ces statues, mais à la présence et aux mots de Saint Georges, celles-ci éclatèrent en morceaux, laissant échapper une odeur putride qui disparut avec un sifflement. Les prêtres et les païens chassèrent alors Georges à grands cris et le ramenèrent au palais. Attirée par le tumulte, l'impératrice sortit, fendit la foule en criant : « Dieu de Georges, viens à mon aide ! » et elle tomba aux pieds du Saint. Ne pouvant plus contenir sa rage le tyran, dont le coeur s'était endurci après tant d’impiété et de cruauté, ordonna de les décapiter tous les deux. Mais, la veille de l'exécution, l’impératrice remit paisiblement son âme à Dieu dans la prison et put ainsi mourir en paix le lendemain.

    Le jour venu, Georges se rendit sur les lieux de l'exécution, suivi d'une grande foule. Il rendit grâce à Dieu, à Aristote et Christos pour tous leurs bienfaits et, demandant leur assistance en faveur de tous ceux qui invoqueront, avec confiance, son intercession dans la suite des siècles, il inclina la nuque sous le glaive et partit pour remporter au Soleil les trophées de la gloire éternelle. Dès ce moment, une grande lumière se fit sur la place, tandis que l'âme rejoignait peu à peu la vie éternelle et heureuse qui l'attendait.


Hagiographie de Sainct Georges, chapitre troisieme.

Sainct Georges fut donc torturé et exécuté pour avoir osé affirmer haut et fort sa foy en Aristote et Christos, en une époque peu favorable à nostre religion, puisqu'icelle fut dénigrée par les grands de ce monde, reléguée au rang de culte secondaire et hérétique.

A présent l’Église d'Aristote est devenue saincte, ses plus éminents représentants siègent à Rome et ses clercs sont respectés par les fidèles. Pour autant le combat n'a point cessé ; car il reste, un peu partout en ce monde, des foyers de résistance, des lieux où la foy aristotélicienne est fragilisée par la pratique d'un autre culte.

Il nous faut combattre ces hétérodoxies pour que puysse enfin triompher la vraye foy partout, en priorité avec le Verbe, c'est à dire la voix et le discours. Mais il arrive que le Verbe soit insuffisant, lors, c'est avec les Armes que la Saincte Église s'exprime, en livrant bataille contre ses ennemis et ceux qui soutiennent les hérétiques.

A vous de voir quelle voie sera la vostre, mes chers fidèles, mais sachez qu'il vous faudra un jour choisir la manière dont vous souhaitez défendre nostre Église et ses préceptes.


Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.



Et maintenant, communions ensemble ! Partageons cet instant qui nous rassemble malgré nos différences ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.



Un dernier sourire à l'assemblée des fidèles, puis Eloin leva les bras en signe d'envoi.



Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !
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Héraldique
Lacienda_longshanks
Lacienda se faufila discrètement avec précautions poussant les portes immenses de chênes sculptées, priant le grand barbu pour qu’elles n’alertent pas de leurs gonds gémissants et vieux, toute la ruelle, pénétrant dans l’enceinte du lieux saint, la petite poupée sourit, elle était arrivée juste à temps pour la messe de l’érudite abbesse Éloin, comme toujours ce lieu lui rappelait son ancienne vie et cette odeur si particulière , savant mélange de cire et d’encens… l’atmosphère était presque palpable, lourde de benjoin et saturée de l’odeur du bois … Elle trempa une main aérienne dans le bénitier et se signa avec ferveur en posant un genou au sol, puis se dirigea prestement derrière une immense colonne, postée ainsi, elle pouvait assister et rester discrète. comme à chaque fois la voix de l’abbesse et son sermon si juste la toucha…et la fit réfléchir à deux fois à son emportement contre le Seigneur, de plus Manu était revenu, mais tout avait changé désormais, Manu était reparti, la laissant ici à Bourganeuf, mais elle ne serait plus jamais seule, car Dieu dans sa grande mansuétude, au final lui avait mis sur sa route un homme digne et loyal, généreux et bon, d’une honnêteté irréprochable qui se dévouait tout entier à son bourg et à ses concitoyens, un véritable don du ciel que cet homme, Lacienda pria fort et sincèrement, remerciant le Seigneur de lui avoir accordé cette seconde chance, car messire Longshanks était sans nul doute un véritable cadeau à lui seul…une fois la messe terminée, la jeune femme n’osa pas se présenter à la bonne abbesse, trop timide , mais elle se promit d’y revenir accompagné de son compagnon, qui lui-même lui avait fait la promesse de venir pour la première fois à l’église…

Elle sourit fière et fort contente , en se remémorant les propres mots de messire le maire :

« Si vous voulez bien m’apprendre à prier , je vous promets de venir Lacienda, oui ! Pour vous je le ferai… »

« Un autre miracle Seigneur ,une âme perdue qui rentre au bercail! »

Pensa-t-elle, les yeux humides par l’émotion et la foi.

Elle se dirigea donc vers le présentoir aux cierges, une bougie ou deux cette fois ? Un rituel superstitieux dont la chipie d’Autun n‘arrivait plus à se défaire, persuadée naïvement qu’il lui portait bonheur et chance mais surtout à son défunt mari pour l’éclairer et le guider vers LA lumière dans la nuit éternelle et glacée… Il n’y avait pas pire mort que celle du mort oublié…mais Lacienda ne serais jamais une ingrate, tant qu’elle resterait en vie … P’pa le resterait aussi…une pensée émue la traversa pour sa marraine Schéhérazade et son époux, furtive mais douloureuse, telle une dague qui vous perfore le cœur…
Dame Auclair se jura que même si , doucement la vie avait repris son cours…elle resterait fidèle au souvenir et à ceux qu’elle avait aimé, vraiment…

Une fois les cierges allumés , Lacienda AUCLAIR , priât laissant son âme et son esprit entrer en communion avec le Très Haut , il ne l’avait jamais trahie Lui au final, toujours là pour la consoler et la conforter… et lui redonner espoir , en mettant sur sa route les gens opportuns.
Sur la pierre gelée, les mains jointes, le visage baissé, la petite aimée communia sincèrement, demandant pardon pour son emportement de l’autre fois, pardon pour tous ses péchés, demandant avec humilité au Seigneur de l’aider à traverser, elle aussi le chemin de sa vie… avec Courage , Honnêteté, et surtout sans jamais faillir à la douceur de la Lâcheté, bouclier si facile , presque autant que l’oubli et le déni… La Diaconesse se releva, il était temps de rentrer chez soi… Oui maintenant , elle avait un chez elle…digne et fière, elle se signa une dernière fois puis murmura Amen!
Sa voix claire et cristalline se répercuta entre les colonnes de la maison de Dieu, satisfaite et tranquillisée, la petite aimée parti d’un pas léger mais déterminé, ce sentiment de malaise et d’angoisse ne l’étreignait plus désormais, enfin libérée…

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Sofja
Comme tous les dimanches, la Vicomtesse faisait la route de ses terres jusqu'à Bourganeuf pour assister à la messe dominicale.
Puis faut dire aussi que l'abbesse qui s'occuper de cela donner envie aussi de part les sujets qu'elle abordait que par sa gentillesse.

A la fin de la messe, Sofja s'avança vers la femme de Dieu et déposa quelques écus raisonnant dans la corbeille.

Le bonjour abbesse, comment allez vous en ce dimanche déjà bien ensoleillé ?
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.
Eloin
Un sourire fut adressé à la vicomtesse, tant pour la remercier des quelques écus qu'elle venait de léguer à l'Eglise, que pour la saluer.

Lo bonjorn, dauna Sofja. Ma foy, je me portes fort bien, le soleil réchauffe nos cœurs et ce ne peut estre qu'une bonne chose ! Et vous-mesme, comment allez-vous ?

Elle n'avait point demandé si la damoyselle allait mieux, se doutant que la perte de sa mère restait une douleur importante, que seul le temps pourrait combler...
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Héraldique
Sofja
Remettant sa main dans son gant, Sofja répondit à la soeur.

J'en suis ravie ma mère. Je vous avoue que le retour du beau temps me fait du bien. Je profite au maximum de ces rayons pour faire le tour des terres de la famille. Apprendre tous les mystères de cette folle gestion que je dois gérer dorénavant. Mais heureusement que j'ai du monde qui m'aide, ce n'est pas tâche facile quant on ne connait pas.

La jeune femme aimait bien, faut dire qu'elle avait toujours eu un faible pour la paperasse bien rangée, gérer de l'argent et le faire fructifier.

Voilà ma mère, si je viens vous parler aujourd'hui c'est que j'ai un petit souci de papier. En faisant du rangement dans les affaires de ma mère, je n'ai pas réussi à remettre la main sur mon baptême.

J'ai été baptisé c'est sur, mon parrain était le Vicomte Dragonet et ma marraine, Solveig Bradbury, Baronne de Davignac. Cela a été fait dans cette église.

Ma question est : est ce que ça va me poser, un jour, un problème de ne plus avoir ce papier ?


La Vicomtesse était embêtée, cela ne se faisait pas de se faire baptiser deux fois. Enfin, Eloin sera la conseiller au mieux.
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Eloin
Un bref hochement de teste accueillit les mots de la vicomtesse. L'entendre parler de ses terres luy rappelait les discussions qu'elle avait naguère sur ce sujet avec la duchesse de Bellesme, dont elle fut la dame de compagnie, avant de devenir marraine de sa fille.

Il est vray que l'art de gérer une terre n'est point chose aussi simple qu'il y peut paraître de prime abord, mais vous verrez, vous apprendrez vite ! Vous me semblez estre fort attachée à ces terres, vous en occuper vous emplira certainement de joie et de fierté.

La question suivante plongea l'abbesse dans une brève mais intense réflexion.

Ma foy, tout dépend si le clerc qui vous baptisa est encore vivant ou non. S'il l'est, vous pouvez tenter de luy écrire pour luy mander la rédaction de vostre certificat de baptesme. S'il n'est plus de ce monde, il faudrait que j'épluche le registre des baptesmes de Bourganeuf, peut-estre la cérémonie y fut-elle consignée.

Si ce n'est point le cas, il nous restera une solution : contacter vos parrains et/ou marraines, et leur mander de certifier que vostre baptesme eut bien lieu tel jour en tel lieu et par tel clerc, et je me chargerais de vous rédiger un certificat en bonne et due forme.

Enfin, le dernier recours serait d'effectuer une confirmation de vostre baptesme, si vraiment nous ne pouvons faire autrement...

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Héraldique
Lacienda_longshanks
Lacienda arriva de bonne heure sur le parvis de l'église , elle prit une pause toute essoufflée, c'est que la petite aimée avait couru de chez Monsieur le maire à l'eglise, se reveillant aux petites lueurs de l'aube, n'arrivant pas à dormir, complètement angoissée...

Elle poussa les portes donc, et déboula dans l'eglise, quand elle appercut l'abbesse, qui discutait avec une dame qui d'après sa tenue élégante devait être noble...

Elle marcha d'un pas décidé vers dame Éloin, les salua toutes deux et demanda une fois que l'abesse eut fini de parler (bien sur ^^) :



" Dame Éloin, avez vous reçu mes pigeons? N'ayant toujours pas de nouvelles de votre part, j'ai décidé de venir ici..."


Puis se rendant compte que dans l'excitation elle ne s'était même pas présentée, elle respira un grand coup, et annonça la voix chevrotante:

"Dame Lacienda Auclair, je suis Lacienda , Dame Éloin, je vous ai ecris pour une demande de mariage...

La regarde droit dans les yeux , le visage tendu par l'appréhension, un léger sourire sur la bouche , signe d'une grande timidité, fortement impressionné par cette Abesse.


(hrp: je suis désolée, je n'ai vu que la veille , tard qu'il falllait faire sa demande rp a l'eglise^^ de plus le mariage se déroulerait aujourd'hui à 13h30 dans l'eglise IG)

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Eloin
Alors qu'elle s'entretenait avec la vicomtesse, Eloin vit une jeune femme s'avancer vers elle, la mine inquiète. L'abbesse la salua d'un signe de teste, et entreprit de luy répondre une foys que cette dernière se soit tue.

Donaisela Lacienda, lo bonjorn. J'ai en effet reçu vos courriers, et je vous prie de m'excuser de ne point vous avoir répondue plus tôt, je fus fort occupée ces derniers jours.

J'avais justement répondu à vostre première missive avant la messe, je gage que le pigeon doit attendre sagement devant vostre fenestre, le message attaché à la patte !
Déclara-t-elle, un aimable sourire aux lèvres.

Puys elle entreprit de présenter les deux dames l'une à l'autre, ce qui leur servirait si l'avenir leur permettait de se croiser à nouveau.


Donaisela, je vous présente donaisela Sofja Jagellon, vicomtesse de Bellegarde-en-Marche, fief qui se trouve à quelques lieues de Bourganeuf.

Donaisela Sofja, voici Lacienda Auclair, compagne de messer Robin_longshanks, nostre actuel maire.

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Héraldique
Lacienda_longshanks
A la réponse de l'Abbesse, Lacienda rougit encore plus, souriant penaude:

" Ohhh ! j'ai du le rater alors, on a du se croiser en route ,sauf que lui en l'air et moi courant sur terre, c'est sur que c'est pas évident de se rencontrer...je comprends ! "

Sourit de bon coeur à Dame Éloin, puis une fois que celle -ci lui présenta, la dame à la jolie robe, elle la salua avec respect et la déférence du à son titre:


"Enchantée, Mademoiselle la Vicomtesse Sofja Jagellon, Lacienda Auclair, future femme du Maire de ce bourg, Robin Longshanks!"


Elle lui tendit une main amicale et fit une courte révérence aux deux femmes, puis annonça à l'Abesse:
"Chère Abesse Éloin, nous allons nous marier en mairie, mais nous reviendrons assurément nous faire bénir par vos bons soins à l'église , soyez en certaine..."


Sur ces mots, elle repartie comme elle était revenue ,c'est à dire en courant, car le temps pressait pour la jenue mariée...


HRP: merci d'avoir répondu, et surtout pour tous les renseignements, je vais voir avec le ljd Robin, ce qu'il en est et je reviendrais vous voir pour le Rp en bonne et due forme sur ce topic^^ merci ljd Eloin.

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Sofja
La Vicomtesse écouta attentivement.

Je ne me souviens plus du nom du curé mais surement que ma marraine doit s'en souvenir. Malheureusement, comme vous le savez, mon parrain ne fait plus partie de ce monde...

Une jeune femme déboula sur la parvis de l'église et entra plus calmement dans l'église.

Enchantée Dame Lacienda Auclair. J'ai en effet entendu parler de vostre mariage avec le Sieur Robin Longshanks. J'ai pu échanger quelques mots avec lui, un soir dans une taverne, la veille de sa prise de pouvoir d'ailleurs.

Toussota pour enlever un chat dans la gorge.

Je vous souhaite tous mes vœux de bonheur pour cette union.


Sofja prit soin de se faire discrète pour laisser les deux femmes échanger puis salua la future mariée.

Ma mère, je vais me renseigner et je vous tiendrai au courant de l'avancer de mes recherches.
Je vous remercie pour ces informations et vous souhaite une belle journée.

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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.
Eloin
L'abbesse sourit en oyant l'amusante répartie de la jeune femme concernant le pigeon.

J'attends de vos nouvelles, donc. N'hésitez point à revenir me voir si vous avez besoin de quoi que ce soit !

Puys lorsque Lacienda eut prit congé, Eloin se retourna vers la vicomtesse.

Je vous en remercie, donaisela, et j'espère que vos recherches seront fructueuses, cela nous évitera une cérémonie de confirmation... La bonne journée à vous également.

De nouveau seule, la moniale rentra dans l'église, en vue de ranger les éléments ayant servi à la messe ; avant d'aller retrouver la douce chaleur de sa demeure, le presbytère.
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Héraldique
Lacienda_longshanks
Le parvis de l’Église enfin… droite et fière comme I, elle leva la tête vers les cieux bleutés, regardant l’astre paré de son plus bel orangé flamboyer et mettre le feu à l’horizon, la petite aimée sourit, elle aimait contempler l’œuvre de Dieu, artiste accompli, nul humain ne pouvait l’égaler, ni dans les couleurs, ni la majesté de ses créations…

Elle poussa les grandes portes de bois foncées et très lourdes… jeta un dernier regard derrière avant de s’enfoncer dans la pénombre propre aux églises même en plein soleil…

Deux doigts légers dans le bénitier, puis se signant avec piété, elle se dirigea vers les bancs du devant, le pas souple et dansant, dans un frou-frou de velours rouge sang, le cœur gonflé d’amour pour son Seigneur…


Elle se confessa au grand Barbu avec humilité :





Puis en fervente aristotélicienne, récita le crédo les mains jointes, les yeux fixés sur l’icône d’Aristote, persuadée qu’il l’entendait, pleine d’une foi inébranlable, le remerciant intérieurement de toutes ses bontés et de cette rencontre inattendue et fort agréable…





Puis une fois ses prières faites, elle partit en direction du présentoir à cierges, comme à son habitude, rituel tenace et presque superstitieux, elle avait promis la veille à Dona Lisa et au sieur Goeth de leur bruler un cierge afin que dieu leur accorde sa bienveillance et les guide sur la voie de la sagesse, leur faisant oublier leur rancœur. Elle sourit chipie, se remémorant les évènements de la veille, les paroles fielleuses de l’ex femme de son époux, puis en grimaçant, l’air absolument affligé, des blasphèmes de messire Goeth… d’un air décidé, secouant la tête et ses longues boucles couleur de nuit, faisant voler dans les airs ses pensées, la jolie Madame Lonsghanks, commença par feu son premier mari comme toujours, elle prit un énorme cierge et l’alluma, priant tout bas afin que Dieu dans sa grande miséricorde , le guide vers la lumière éternelle et l’accueille en son sein, à la pensée d’Auclair, ses grands yeux de biche se remplirent de larmes, elle se jura que jamais non jamais il ne mourrait ,pas tant qu’elle , Lacienda vivrait , il resterait vivant dans son cœur, et dans le souvenir de ses prochains.

Puis avec amour, prit un autre qu’elle dédia à son époux Monsieur Lonsghanks, qui était bien vivant celui-ci, priant le Seigneur de lui accorder une plus longue vie que le premier, car son petit cœur tout mou ne supporterait pas un autre deuil… et enfin finit par deux plus petits qu’elle dédia à la sagesse et au pardon, en l’honneur de Dona Lisa et de Sieur Goeth…

Le cœur léger de s’être confesser et d’avoir accompli son devoir d’aristotélicienne, elle s’en retourna vers la sortie, ses petits pas résonnant sur la pierre de taille, le soleil commençait se déverser par les sublimes vitraux, éclaboussant l’intérieur de la maison de Dieu de cascades multicolores et réconfortantes, la petite poupée se promit de revenir avec Robin à la messe de la gentille Abbesse ; qui savait si bien prêcher…elle poussa les deux grandes portes , mais cette fois pour être éblouie par le maitre des cieux, qui brillait de mille feux, la main sur ses yeux, elle scruta le ciel, une envolée de pigeons tachetait le ciel… les bourganiauds commençaient à s’activer , prêts pour une journée de labeur , elle descendit, le minois fendu d’un large sourire les marches du parvis et avec une joie de vivre intense, se mêla à ses semblables…

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Maelys
Maelys s'était réveillée ce matin de bonne humeur et point fatiguée, elle s'était habillée et coiffée pour aller à la messe de Dame Eloin.

Cela faisait longtemps ma foi et elle espérait qu'Eloin ne lui en tiendrait pas rigueur.

Elle avait cuillit quelques fleurs sur son chemin, le soleil caressait ses joues et une douce chaleur glissait sur sa peau.

Elle arriva parmi les premiers, une ou deux têtes de villageois était déjà présent dans l'églse, elle s'assit et attendit avec impatience la messe de Pâque.
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Aldebaran2
Deux jours qu'elle faisait le tour de Bourganeuf et nulle part de bureau pour mettre des annonces......
L'église !!!!
Voilà l'endroit idéal pour y mettre son affiche.
Elle la placarda sans vergogne au vu de tous car elle gardait toujours l'espoir qu'un jour.....




Le dimanche 2 may de l'an de grâce 1442 les premiers fidèles se rendant à l'office du matin trouvèrent un homme endormi sur le parvis de l'église de Lourdes, un couffin sur les genoux.
Réveillé en sursaut, apeuré, il demanda aux gens présents de prendre soin de la petite fille qui dormait à poings fermés.
""Elle s'appelle Aldebaran"" dit-il dans un françois bizarre et voici une bourse bien garnie pour les personnes qui s'occuperont d'elle.
"" Je passerai la voir régulièrement et récompenserai encore les braves qui en prendront soin""
Prenant la petite dans ses bras il lui baisa tendrement les paupières et la remit sans qu'elle ne se réveille.
Il partit en courant presque, les larmes aux yeux.
Il ne revint jamais.....

J'ai été élevée par de braves gens n'ayant pas d'enfants, ils m'inculquèrent le goût du travail bien fait, la lecture, l'écriture, le respect des autres et l'amour de la vie.
Mon enfance à Lourdes se déroulait tranquille.
J'étais une petite fille heureuse.

Ce n'est qu'a leur décès que j'appris mon histoire et dans une boite trouva les effets que je portais
le jour de mon arrivée, une médaille estampillée d'un goupil, la bourse toujours pleine ainsi qu'une lettre expliquant ce que je viens de vous raconter.

Quelques langues se délièrent, comme quoi l'homme qui m'avait laissé était vêtu de [b]beaux atours et était très jeune.

Pour moi, j'étais Lourdaise, née à Lourdes et ce fut un choc.

Quelques temps après je décidais de prendre la route, faire le tour du royaume et d'aller à la recherche de mes origines......

Si quelqu'un sait quelque chose où peut m'aiguiller dans mes recherches j'en serai très reconnaissante.

Aldebaran



Se reculant elle relut et s'en partit d'un pas lent.
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Eloin
Les nuages assombrissaient le ciel, en ce dimanche, peut-estre pleuvrait-il avant la tombée de la nuit. Pourtant, c'est le sourire aux lèvres que l'abbesse alla sonner les cloches, la bonne humeur ayant envahi son âme dès son lever.



Après avoir salué les quelques fidèles présents, Eloin ouvrit les bras, afin d'accueillir les villageois pour cette nouvelle messe.

Lo bonjorn à vous, chers fidèles, benvenguts en Sainct-Jean de Bourganeuf.

Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler de la Créature Sans Nom, de la manière dont elle apparut dans nostre dogme, et la façon dont elle fut ignorée par le Tout-Puissant.

Mais avant cela, et puisque nous sommes tous pêcheurs, implorons le Très-Haut de nous accorder son pardon pour nos mauvaises actions.




L'abbesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

    5 Dieu leur demanda donc : "Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"

    6 La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

    7 Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: "Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !"

    8 Elle ajouta: "J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes "Ton enfant", je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde."

    9 Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.


Chapitre VI du Livre de la Création : "La question".

Vous avez certainement compris qui était le dernier survivant de cette espèce orgueilleuse et violente? Après qu'elle ait donné cette réponse, Dieu chargea cette créature de pervertir les hommes, qui avaient compris que l'amour de Dieu et de ses semblables est le seul sens à donner à la vie. Il la nomma la "Créature du Sans-Nom".

Ainsi, sachons nous rappeler que la domination du plus fort sur le plus faible n'est pas le sens de la vie, et que penser cela nous rapproche inexorablement de l'Enfer Lunaire!

Apprenons à nous aimer, et Dieu nous recevra comme son enfant aimé. Continuons à nous battre pour nos intérêts en sacrifiant les faibles, et Dieu nous reniera et nous enverra pour l'éternité rejoindre les ombres en enfer...

Grandis de cet enseignement, nous pouvons à présent recevoir la communion.


Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.




Elle rompit alors le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.



Prions pour nostre nouveau Roy, Sa Majesté Vonafred. Puysse le Très-Haut l'éclairer dans la lourde tâche qui est la sienne : diriger le royaume de France, et le sortir de l'état de guerre dans lequel il se trouve depuys trop longtemps !

Prions enfin pour nos proches qui nous ont quitté en espérant pouvoir accéder au Paradis Solaire. Prions pour que le Très-Haut leur accorde le salut et pardonne leurs fautes.

Amen.


Un dernier sourire à l'assemblée des fidèles, puis Eloin leva les bras en signe d'envoi.



Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !
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Héraldique
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