De la prise par les armes du palais épiscopal de Nevers.
Mise au point, conseils aux Fidèles de la Vraie Foy & condamnation.« Ceux qui ne vivent pas dans lamitié que nous a enseignée Aristote, ceux-là brûleront dans les mille flammes de la géhenne. »
Vita de Christos, Chapitre VIIIÀ l'attention des fidèles et pieux Bourguignons restants,
Aux paroissiens mis à mal du diocèse de Nevers,
À qui de droit,C'est après une longue journée passée dans un état de choc indescriptible que je prends, enfin, mais nécessairement, plume afin d'informer mes paroissiens d'une action du Sans Nom ayant eu lieu dans leur diocèse.
Durant la triste journée du 29è de janvier de l'an de grasce 1461,
une troupe de gens portant le fer et armures, issue de l'armée se présentant comme "Gare a la Daube, sauce basilics", s'est présentée aux portes du palais épiscopal de Nevers pour s'emparer de mes clés et me tirer hors de ses murs, par la force. Une armée temporelle aux ordres de ce Conseil qui se dit de Régence s'est donc permise de décider quel homme elle préférait voir se soumettre au temporel pour gérer le spirituel selon ses désirs.
L'homme qui se prétend désormais évêque de Nevers, affichant son nom aux portes de notre glorieuse Cathédrale Saint-Sylphaël, ledit Waleran_Jr, n'est qu'un imposteur, pressé également de me fermer les portes de l'édifice saint.
Il est évident que
je condamne vivement cette prise par les armes du palais épiscopal de Nevers. Cela n'est malheureusement qu'une prémisse aux actions du Sans Nom agissant au travers d'un Anti-Roy et de ses sbires divers.
À ceux qui brandissaient haut et fort leurs allégations fumeuses quant à des ingérences du spirituel dans le temporel, alors que celle-là ne fait, jusqu'à preuve du contraire, que dénoncer les hérésies au sein de celle-ci, dans un rôle qui lui est bien propre,
À ceux qui clamaient rester fidèles à la Très Sainte Église Aristotélicienne et à ses décisions en matière de spiritualité,
Voyez comme les professions de Foy d'antan sont rapidement balayées par une armée temporelle s'emparant d'un édifice saint et d'un bâtiment exclusivement au service du spirituel & portant aux nues un homme nullement reconnu par l'Assemblée épiscopale de France comme représentant du Très-Haut dans le diocèse suffragant de Nevers...
Encore secoué par le choc et le souvenir de ces personnes, marchant arme au poing vers moi, uniquement muni de ma crosse pour seule défense, je passai une journée dans un profond malaise. En tant que digne guide spirituel des paroissiens du diocèse de Nevers, je me devais de prendre parole et réagir face à cette ignominie.
Ainsi, et dans la continuité des actions de ce conseil de Régence m'ayant retiré les clés de la Cathédrale Saint-Sylphaël,
j'enjoins mes clercs à rendre leurs clés de leur église, et à laisser la préparation des messes In Gratibus à ce Conseil de Régence, tant que la situation dans le diocèse ne sera pas revenue à la normale.
Ainsi, et dans la logique des actions de ce conseil de Régence préférant laisser les affaires spirituelles aux mains d'un homme en schisme parfait avec la Très Sainte Église aristotélicienne, je déclare que
plus aucun sacrement ne sera officié au sein du diocèse de Nevers et que tout autre office se prétendant comme tel par un imposteur ne sera point reconnu par le diocèse de Nevers et de fait, par la Très Sainte Église aristotélicienne.
Ainsi, et en réaction aux volontés de conseil de Régence me désirant pendu plutôt qu'en charge des âmes des paroissiens du diocèse de Nevers,
je me devrai de trouver protection contre ces vautours assoiffés de chair et de pouvoir ecclésiastique - spirituel -, à l'image de leur Anti-Roy frappé d'anathème.
Je conseille dès lors aux Fidèles de la Vraie Foy de prendre leur mal en patience et espérer qu'un jour, ces hommes et femmes reprennent le chemin de la Vertu. Sans clé aucune, nous ne pourrons plus, à notre grand regret, répondre efficacement aux demandes spirituelles qui nous seront présentées.
Puisse le Très-Haut pardonner ou foudroyer, mais ne pas ignorer,
& Puisse Aristote veiller sur les paroissiens du diocèse de Nevers en l'absence de dignes guides spirituels issus de son estimé enseignement,
Scellé de ma main au palais épiscopal de Nevers,
Le trente-et-unième jour du mois nouveau de lan de grâce mil quatre cent soixante et un.
Monseigneur Fitz
Premier Vice-Primat de France
Évêque de Nevers
& reconnu comme tels par l'unique et Très Sainte Église aristotélicienne