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[RP] Cathédrale Saint-Sylphaël

Aldaberon
Quand chacun se tut et que le silence remplaça la mélodie, il se pencha sur le Livre des Vertus et cette fameuse hagiographie.



Comme je vous l'ai rappelé à votre arrivée, aujourd'hui est la jour de la sainte Dwiway, dite la Frénétique, écoutons donc un extrait de sa vie.


Livre des Vertus a écrit:
À l’âge de neuf ans, son père et sa mère entretenaient souvent d’âpres diatribes, son père infligeant couramment certains sévices à sa mère, la battant notamment avec d’imposants morceaux de viande crue. Certains villageois furent d’ailleurs témoins de scènes conjugales ou Urien menaçait de décapiter sa femme à l’aide d’un couteau de boucher. Un jour, Nyfein s’enfuit et se précipita vers la lande, ou elle disparut pour de bon dans le brouillard, sans crier gare. Elle ne fut jamais revue, les villageois tenant pour compte qu’elle avait été dévorée par le monstre des landes, qui écumait à ce moment les terres arides de l’Angleterre australe. Certains affirmèrent même qu’elle aurait été la victime de son mari, qui l’aurait hargneusement poursuivi à travers le brouillard.

Troublée et affligée par la disparition de sa mère, Dwywai devint subitement sujette à d’ahurissants élans colériques de même que par moments à une lévitation intempestive et involontaire, un remarquable symptôme de dépravation. On la vit soudainement grimper des arbres durant des averses de grêle, s’introduire dans des fours de boulanger et même escalader, lors d’une nuit noire durant laquelle une féroce tempête rageait, la flèche de l’église du village, ceci afin d’échapper aux médisances de son père qu'elle ne supportait plus. Urien ne supportait plus la présence de sa fille, et l’envoya hors du village, dans le couvent de Tarrant-Kaines, dans le Dorset.

(...)Reléguée dans ce couvent, Dwywai s’adapta néanmoins rapidement à la vie ecclésiastique.

Se réfugiant dans l’astreignant processus de fermentation de la bière, elle parvint à atteindre une certaine mansuétude intérieure. On raconte que durant le temps que dura son séjour dans l’abbaye ,la qualité du breuvage augmenta exponentiellement, comme si les cuves elles-mêmes avaient été bénies par Christos. Les pèlerins du comté affluèrent en grand nombre à l’abbaye dans le simple but d’ingurgiter quelques goulées de ce nectar divin, ce qui profita grandement à ladite abbaye. Les brasseurs de l’ensemble de l’Angleterre commencèrent à réciter sa prière dans l’espoir que ces paroles attribueraient la touche miraculeuse dont était gratifiée la bière de Dwywai :

Bénissez, Ô Jah, cette bière délectable, ce breuvage d'Homme que vous avez permis par la douceur du grain : qu'il constitue un salutaire remède aux maux de la race humaine : et attribuez-nous la concession par l'invocation de votre saint nom, à l’ingurgitation de cette boisson, de la santé du corps et d’une sauvegarde sûre pour l'âme. Par Christos notre seigneur. Amen.

Certaines des nonnes crurent que la vente de la bière devait être réservée aux vertueux aristotéliciens, car elle était trop riche pour faire partie de leurs vies ascètes ; elles buvaient désormais de l'eau pour étancher leur soif. Dwywai affirma qu’elle discernait les traces du péché dans l'eau potable de l'abbaye et invita les sœurs à ne consommer seulement que de la bière, mais ne réussit pas à convaincre ses pairs. Un matin, alors qu’elle livrait des bandages et d’autres provisions à l'infirmerie, Dwywai remarqua que les sœurs malades ne provenaient que du groupe qui refusait obstinément la consommation de bière. Elle conjura donc l’abbesse de leur faire absorber quelques gouttes de boisson maltée, ce qui les guérit quasi instantanément. Ce fameux épisode de vie monastique fut un véritable miracle car Dwywai parvint à sauver des kyrielles de vies, en soutirant aux grands maux tels que la Peste Noire des gens à qui elle avait fait boire de l’eau chauffée et filtrée lors du processus de brassage de la bière.


La bienheureuse Sainte Dwiway ne fut pas une sainte comme les autres : suite à un début d'existence difficile, elle fut parfois prise de crises de frénésie assez violentes, détaillées dans cet extrait.
Néanmoins, malgré les épreuves que peuvent comporter nos vies, il est possible d'atteindre un état de sérénité. C'est cette paix intérieure, cet apaisement, que réussit à trouver Sainte Dwiway quand elle résida dans ce couvent, par la prière et le brassage de la bière.
C'est par cette activité qui lui permit de faire le bien autour d'elle, et finalement de sauver des vies.

Aussi, mes Amis, si difficiles que soient les épreuves qui se présentent à vous, souvenez-vous que vos malheurs ne vous condamnent pas. Ce sont la manière dont nous réagissons à ceux-ci et nos actions au cours de notre vie qui détermineront si nous connaîtrons les affres de l'Enfer lunaire ou notre place au Paradis solaire.
Guillaumin
Guillaumin, hésitant, avait récité son credo doucement ayant peur de commettre une erreur, mais finalement tous les termes lui étaient revenus en mémoire et il s'en était tiré sans trop de difficulté.

Il écouta ensuite Aldaberon qui parla de Sainte Dwiway. Lorsque le diacre évoqua sa vie, Guillaumin se mit à sourire. Une sainte qui aimait autant la bière ne pouvait être ni mauvaise, ni ennuyeuse ! Elle méritait même d'avoir sa statue sur la grand place de la ville !

D'ailleurs, en cet instant, Guillaumin se promit que le soir même, il irait boire un verre en sa mémoire ! Ca changeait du traditionnel cierge posé souvent à la hâte.
Au moins, lui il la dégusterait sa bière, et il prendrait bien le temps de penser à son geste totalement offert à la religion aristotelicienne !
Amalya27
Les cloches sonnent et appellent le gens de Nevers à la messe , Amalya coure pour ne pas être en retard
Elle entre dans la cathédrale et s'assoie sur un banc
_________________
Aldaberon
Après avoir laissé le temps à ses paroles de faire leur effet sur l'assistance, ce qui lui permit de constater que Guillaumin était tout sourire, sans doute absorbé dans des prières et non en taverne, Aldaberon referma le Livre et sortit le matériel de communion.



Il est temps à présent pour ceux qui le souhaitent de venir communier.
Venez célébrer l'Amitié comme Christos nous a invité à le faire
Venez partager en toute simplicité le pain qui réconforte
Le Partage est le symbole de l'Amitié
Amitié qui réconcilie et donne sens à la vie.
Amen.


Enfin, quand les fidèles qui le voulurent eurent terminé de communier, il termina l'office.

Allez en paix, que la parole du Très-Haut vous guide et vous garde.

Rangeant machinalement l'autel, il se tint à disposition des éventuelles questions.
Guillaumin
Lorsque la messe fut finie, Guillaumin se leva et alla voir Aldaberon en le félicitant

Ah quel bel office ! Y'a pas à dire, vous savez parler aux foules ! Comptez sur moi dimanche prochain !
Allez, il faut fêter ça, que diriez vous d'un petit verre en taverne ?
Aldaberon
Aldaberon sourit à Guillaumin qui venait l'interpeler.
Merci, je vous avais dit que l'extrait d'aujourd'hui vous plairait. Concernant votre proposition, je vous suis, et je suis ravi que vous soyez vous aussi régulièrement présent en la maison du Très-Haut.

Ayant terminé de ranger l'édifice, et après avoir vérifié que personne d'autre n'avait besoin de lui, le diacre sortit à son tour.
Chulada
Chulada était enfin arrivée en ville de Nevers avec son groupe. Avant même de visiter la ville elle alla à l'église. Elle poussa la lourde porte et entra dans le lieu saint. A l'odeur des cierge elle su que l'endroit était animé et qu'un office il avait été célébré récemment. Elle s'approcha de l'autel et se mit à genoux pour prier en silence. Toujours les même prières. Sur les sages conseils de son époux prêtre et sacristain elle souhaita trouvé la sagesse à tout moment et pouvoir apporter le soutien et la paix à son prochain. Elle souhaita également que leur voyage continuerait d'être sans encombres et que tout ceux qu'elle aimait puissent trouver la paix et le bonheur.

La jeune femme se releva et avant de sortir du saint endroit elle alluma un cierge et laissa une rose bleu signe de sagesse en guise de présent et d'encouragement au curé ou diacre qui tenait si bien l'endroit.

Kaylla
Mirri était à peine sortie de chez les nonnes et sentait sa tête tourner au milieu du bruit et de l'agitation de la vie active. Elle se réfugia à l'église, où le silence recueilli des fidèles, la voix ronronnante de l'officiant et l'odeur d'encens et de cire brûlée lui rendirent un peu de son calme et de sa sérénité.
Elle s'assit à côté d'une belle Dame richement habillée, qui paraissait fort pieuse. Joignant les mains et fermant les yeux, elle adressa une prière silencieuse au Très Haut .
Catelina
Catelina entra avec hésitation, ces derniers temps il fallait qu'elle soit là pour se confier.. la dernière fois qu'elle était venue dans une église, elle était entré en furie faisant un souque pas possible... Mais elle entra, fit son signe de croix et alla prés de la statut du christ, elle s'agenouilla, et pria. Elle essaya de se rappeler des vieilles prières qu'on lui apprit. Elle les murmura.


Pater noster
qui es in coelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tuas
sicut in coelo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie
et dimitte nobis débita nostra
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo
Amen


Elle se releva, refit son signe de croix. Cette prière qui fut jadis dîtes rendit catelina nostalgique, rappelant ses bon moments, mais pour certains des mauvais. Elle s'éloigna, puis alluma un cierge aussi, et murmura ces quelques mots.




Oh grand père veillez sur ma sœur, ainsi qu'oro... Que le bonheur soit à tous mes amis, et une longue vie et un merveilleux mariage pour loullidy et jef.


Elle s'éloigna, rabattit sa capuche sur son visage meurtrit par la douleur. Elle se rappela soudain qu'elle était venue ici pour des conseils auprès du seigneur, mais finalement sa plus grande satisfaction était d'être venue pour autrui qu'elle même.
Aldaberon
Retenu par la fièvre ces derniers temps, le diacre légèrement remis se promenait entre les travées de l'église, afin de vérifier si l'on avait correctement veillé à la propreté des lieux ou si l'un des nivernais y avait laissé un quelconque message.
Récemment, il en avait encouragé deux au baptême mais n'avait pas de nouvelles, peut-être avaient-ils besoin de conseils supplémentaires.

C'est alors qu'il aperçut une jeune femme qui s'éloignait, après avoir déposé un cierge.
A tout hasard, il l'interpela :

Puis-je vous aider, ma soeur ?
Catelina
Citation:
Puis-je vous aider, ma soeur ?



Par cette interpellation, catelina retira sa capuche, laissant son visage aux lumières des cierges, elle regarda le père légèrement intriguée.


Oh non mon père merci beaucoup de me demander, j'étais juste venue prier, et demander conseil au seigneur tout puissant. Et aussi à ce qu'il veille sur des personnes proche de mon cœur.
Catelina ignora alors de dire, qu'elle avait aussi du mal à se souvenir de la prière en latin. Elle fit un sourire au prêtre.
Guillaumin
L'église était quasiment vide lorsque Guillaumin y entra. Il fallait dire que ce n'était pas jour de messe mais il avait vraiment besoin de se retrouver au calme pour faire le point.
Il avait l'impression d'être pris dans un tourbillon depuis quelques temps où son cœur et sa tête semblaient se quereller.

Lui qui s'était totalement désintéressé de toute vie amoureuse, se retrouvait à 35 ans maintenant, avec un cœur battant pour une jeune fille de 18 ans !
Pendant un temps, il s'était traité d'imbécile, puis il avait voulu fuir cet amour naissant comme il avait fui toute sorte de relation depuis toujours.
Cet exemple qu'il avait eu du mariage désastreux de ses parents lui ayant ôté toute envie de fonder un foyer pour finir malheureux... Mais devait-il vraiment sacrifier sa vie par peur ?
La fuite avait toujours été ce qu'il avait entrepris... seulement maintenant il était fatigué d'être sur les routes, fatigué d'éviter toute relation. Il voulait enfin s'ouvrir au bonheur.
Mais au fond de lui, cette frayeur de rendre une femme malheureuse comme sa mère avait toujours été malheureuse le tenaillait... Et si il n'était pas à la hauteur ? S'il ne savait pas offrir le bonheur à quelqu'un ?

Priant le Très-Haut pour qu'il lui fasse un signe, qu'il l'aide à se libérer il regarda la lumière entrer aux travers des vitraux, écouta les doux chuchotements autour de lui et tenta de s'ouvrir lentement au destin qui s'ouvrait à lui...
Aldaberon
Répondant au sourire de la jeune femme, le diacre se contenta de lui dire "Allez en paix, ma soeur", puis se retira pour la laisser prier tranquille.

Un peu plus loin, Guillaumin semblait également en prière. Il s'attarda un peu à ranger l'autel et ses alentours, au cas où quelqu'un d'autre aurait besoin de lui.
Guillaumin
Au bout d'un moment passé en prières, Guillaumin leva la tête, il se sentait déjà plus serein.
Il se leva alors et s'apprêta à partir lorsqu'il vit Aldaberon, près de l'autel, à ranger quelques affaires.
Souhaitant le saluer et fort de sa décision, il s'avança vers lui


Bonjour Aldaberon ! Comment vous portez-vous ?
Hum... Dites-moi, je crois qu'il est temps pour moi à 35 ans de me mettre en accord avec notre religion et d'enfin me faire baptiser.
Savez-vous quelle démarche je dois effectuer ?
Catelina
Après quelques temps Catelina revint, elle rabattit sa capuche, entra, fit son signe de croix, et se dirigea vers le christ.. avant de s'agenouiller, elle tourna un peu en rond... Elle fronça le nez comme par habitude... Finalement elle s'agenouilla et chercha ses mots. Enfin elle murmura:

Seigneur je vous en prit je suis complètement perdue... Je suis à nevers depuis plus d'une semaine pour un mariage, j'attends ici un homme que j'aime et qui dit m'aimer hélas il n'est toujours pas là... Et il est aussi avec une femme que je n'apprécie guère malgré mes efforts pour voir ses bons côtés, et je ne veux pas laisser ma jalousie l'emporter... Je vous en pris aidez moi... Je compte partir, pour un long voyage serai ce la meilleur solution? le laisser en paix et moi partir une brèche au cœur..? Elle laissa échapper quelques larmes, mais les effaça rapidement du revers de la main.
Je vous demanderai aussi de veiller sur ma sœur, qu'elle soit en bonne santé...

Elle trouva encore un peu de force pour prier la sainte vierge marie, elle murmura donc...



Ave Maria
gratia plena
Dominus tecum
benedicta tu in muliéribus
et benedictus fructus ventris tui
Jésus
Sancta Maria
Mater Dei
ora pro nobis peccatoribus
nunc et in hora mortis nostrae
Amen


Elle se releva péniblement, alla prés des cierges et ralluma un pour sa sœur. Elle déposa aussi non loin, un petit sac d'écus. Puis elle rabattit sa capuche, laissant son visage dans l'ombre et sortit, sans faire un bruit, telle une âme errante.
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