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[RP] Cathédrale Saint-Sylphaël

Armoria
Une promesse était une promesse, et celles qu'Armoria faisait à dieu avaient évidemment encore plus de valeur... Aussi se rendit-elle dans Sa maison, remonta la nef, se signa, puis s'agenouilla pour s'abîmer en prière. Et à Nevers, comment ne pas encore plus penser à Asterius ?

Seigneur Dieu, protégez-le, où qu'il se trouve, et donnez-lui la force de se tourner vers Vous, puisqu'il ne veut se tourner vers moi... Pardonnez nos fautes, et pardonnez-moi si je Vous remercie de nous avoir donné de les commettre.

Après une longue prière, elle se signa de nouveau, se leva et sortit de l'église.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Fourmi.
Fin d’après midi où les heures s’étiraient en longueur au point qu’elle en maudirait presque Chronos dans sa technique douloureuse d’écoulement du temps.. L’ennui, le fait d’avoir raté un cours qu’elle aurait apprécié d’entendre, sur l’intempérance et le plaisir, ne serait-ce que pour comprendre comment on pouvait imaginer les opposer… C’est qu’elle en aurait eu des questions à poser si on l’avait laissé entrer en classe… Bon. Il faut dire aussi qu’à force d’ennui, elle était arrivée à la bourre. La sieste au bord du lac ayant tiré en longueur aussi.. Les légers clapotis de l’eau, les odeurs de mousse fraîche, les clameurs lointaines des pêcheurs qui lançaient leurs filets.. Tout l’avait bercé, et il avait été difficile pour ne pas dire ardu de sortir de sa langueur. D’où le retard, la porte fermée et ses pas qui l’avaient menée presque naturellement au parvis de la cathédrale…

Un léger sourire se dessine sur le visage de la petite demoiselle.. Une si grande bâtisse et si peu d’usage. Pas les fidèles qui se pressent au portillon. Façon de parler pour le portillon, la lourde porte à double battants étant évidemment en parfaite adéquation avec le reste de l’édifice. Mais il n’en restait pas moins cette sensation qui se dégageait du lieu, d’abandon et de désintéressement profond des ouailles.
Elle n’avait même pas aperçu la moindre bure, en dehors de celle qu’elle avait remisé dans ses affaires le temps de cette visite en Bourgogne. A croire que vraiment la ville et ses âmes étaient livrées à elles mêmes… Et un air de décadence annoncée flottait doucereusement dans l’atmosphère. Ou alors juste ces fichus relents de poissons qui reviennent lui agresser les papilles et lui donner un court instant un petit côté verdâtre si peu seyant à son teint ivoirin… Juste avant qu’elle ne pousse un battant grinçant pour s’engouffrer dans l’immense cathédrale, le repoussant doucement pour effacer tout signe de présence…

La douce lumière qui pénètre les lieux par les vitraux et va baissant, inonde les rangées de bancs de coloris chauds, contrastant avec la froideur des murs… Ou tout simplement est ce parce qu’elle n’arrive toujours pas à ressentir cette présence pourtant recherchée. A u fil des pas, la poussière du sol se soulève sous les mouvements de ses jupes longues, et le nez se plisse à mesure qu’elle s’avance. Un reste de parfum lourd et capiteux vient relancer son estomac déjà soulevé par les effluves nauséabondes en provenance des étals du marché portuaire… Le pas s’accélère jusqu’à ce qu’elle atteigne une fenêtre. Haute la bougresse.. Enfin haute pour une petite stature comme la sienne. Mais comme elle a appris depuis longtemps à se servir de son environnement pour compenser, son regard cherche déjà de quoi faire marche pied, voir plus, pour atteindre la poignée et ouvrir pour faire entrer un peu d’air frais…
Un banc est tiré jusque sous la fenêtre, rajout encore d’un prie dieu par-dessus... et elle grimpe sur les boiseries pour enfin laisser l’air du soir tombant s’engouffrer en une bise silencieuse…

Un saut de fourmi et elle retourne dans l’allée le pas plus léger, le nez enfoncé dans son col et ses effluves légères, la voilà qui se glisse sur un banc pour méditer sur la tempérance. Parce que c’est son domaine de prédilection, la tempérance. Peu encline à faire démonstration de ses sentiments, le masque léger de la Fourmi aidant grandement, elle avait appris au fil du temps à n’opposer qu’une image aux autres, leur renvoyant la plupart du temps que ce qu’ils s’attendaient à trouver, jouant la simplicité, à la limite de la stupidité souvent… La tempérance en seconde peau. Ses colères restaient froides et muettes, contrôlées, ses passions.. discrètes… et rien n’en trahissait jamais la violence.

Le blond avait-il décelé à quel point elle voudrait le voir mort lorsqu’ils s’étaient rencontrés quelques temps auparavant ? Le mal qu’elle brûlait de lui faire ? Pourtant elle était restée courtoise et distante, affable même… Le temps d’apprendre à connaître l’ennemi, il était idiot de lui faire sentir qu’il était un mort en puissance.
Certains y verraient sans doute de la ruse plutôt que de la tempérance. Pour elle c’était une mesure salutaire que de s’obliger à la maîtrise. Ne rien montrer pour ne donner aucune prise aux autres… Se livrer c’était armer l’autre… Et à force de leçons elle avait appris.

Le front se plisse doucement, une pointe de douleur, furtive, lui a traversé le crâne, et machinalement la main se glisse dans la poche pour en tirer la blague contenant le pavot travaillé. Petite boule extraite et rapidement mise en bouche, sous le regard de Deos, aussi indifférent à ce qui pouvait bien se passer dans la cathédrale que dans la tête de la demoiselle. Sinon il aurait donné signe de présence… D’un souffle menaçant, ou d’une chaleur réconfortante… Mais jamais il ne semblait enclin à manifester sa présence, en dépit du profond désir qui animait Cym. Et elle s’en trouvait de plus en plus désappointée et en colère contre le Très Haut et cet abandon.

Un doigt fin se pose sur sa lèvre inférieure alors que se dessine un sourire discret, caressant une meurtrissure, le regard brillant sur l’autel, avant de constater que le soir tombe et qu’il est temps… C’est qu’elle a faim la demoiselle.. La cathédrale est quittée dans un silence quasi religieux, si ce n’est le bruit de ses pas légers sur les pavés…

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Maelly

Maelly toujours aussi déçu de ne pas avoir pu aller à une messe depuis bien longtemps, viens tout de même se recueillir un moment sur les bancs de l'église.
Maelly

Maelly avait enfin pu aller à la messe, elle était ravie d'avoir retrouvé les bancs de son église, endroit qu'elle apprécie car on y est bien et sereine.


Après la messe, elle pris le temps de se recueillir en priant dans un coin pour ne pas gêner.
Lonufiel
Lonufiel profita du retour à Nevers pour aller dans l'église de la ville.
Il entra dans le batiment, ouvra la grande porte et avança jusqu'à une place et s'assit.

Ensuite à voix basse il récita cette prière :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers
aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible; En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Hakon_
Citation:






    Vacance du Siège apostolique

    Le gouvernement de l’Eglise Aristotéloicienne fait l’annonce par la voix de son cardinal camerlingue,
    le Pape est mort dans ses appartements.
    Sa Sainteté Eugène V est décédée des suites d’une longue maladie rappelée auprès de son créateur.

    À la mort du Pape, tous les responsables des dicastères quittent leurs fonctions, à l'exception du Camerlingue. Pendant le temps de la vacance, le gouvernement de l'Église revient à l'assemblée des cardinaux, réunie en Congrégation générale.

    La congrégation générale des cardinaux tient lieu de gouvernement de l’Eglise à compter de ce jour, sous la présidence du cardinal camerlingue.
    Cependant, celle-ci ne peut prendre aucune décision dont la validité excéderait la période de vacance du Siège apostolique. En effet, « les questions qui sont du ressort du Souverain Pontife, durant sa vie ou dans l'exercice des fonctions de sa charge [...], devront toutes être réservées exclusivement au futur Pontife. » Le pouvoir pontifical ne peut pas être suppléé.

    SE Aaron, Doyen des cardinaux, aura en charge l’organisation des obsèques du souverain Pontife défunt et l’organisation et l’organisation du conclave qui doit débuter entre le quinzième et le vingtième jours de l’annonce du décès du souverain Pontife.

    En signe de deuil, aucune cérémonie, investiture, intronisation, couronnement, mariage , baptême etc. Mis à part les messes dominicales et enterrements, ne pourra être effectuée et ce, jusqu’à l’élection du nouveau souverain Pontife.


    Ad Majorem Dei Gloriam


    Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal camerlingue, cardinal-archevêque de Tours, Cardinal Chancelier de la Congrégation de la Saincte Inquisition, duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

    Fait à Rome le XXX du mois de Mai de l’an MCDLIX. de la Saincte Eglise Aristotélicienne.





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Chevalier du Danemark et de Norvège.
[armoiries à venir]
Gabryelle
Kaly passa devant l'édifice religieux et s'arreta. Longtemps qu'elle n'avait pas retrouvé un lieu saint. Elle grimpa les marches et entra discrètement. Elle se sentit imprégnée et répéta les gestes qu'elle avait longtemps fait. Elle signa et s'avança vers l'autel.

Kaly s'assit et laissa divaguer son esprit. Elle regardait autour d'elle les idoles, elle avait toujours aimé l'atmosphère, la sérénité. Elle avait rencontré des amis, en avait perdus aussi. Aujourd'hui sonné encore la perte d'un être cher.

Kaly se détendit et chercha du regard les cierges. Elle se leva et mit quelques pièces. Elle prit un cierge et l'alluma. Elle ferma les yeux et pria profondément.

Elle ouvrit les yeux et regarda la flamme vasciller. Elle soupira et s'éloigna. Refermant la porte derrière elle. Elle alla retrouver son fils qui l'attendait.
Lorewen
A peine sortie de son état comateux, du à un mauvais coup sur la tête, et au choc de voir 6 moutons atrocement assassinés dans leur champs, par une personne possédée par le Malin, Lorewen eut besoin de prier!

Elle s'était posé un grand nombre de questions, depuis qu'elle était revenue au monde, et surtout une: Cet incident fâcheux était-il une punition du Très-Haut? Une punition atroce, pour lui faire comprendre qu'elle aurait du se baptiser il y a longtemps déjà, et qu'a présent, la route serait longue, il faudrait attendre que le Saint-Père soit remplacé...

Le pire, est qu'elle n'avait même pas reçu de réponse du Père Hakon, depuis qu'elle lui avait envoyé un courrier pour une demande de baptême, mais il était surement très pris par le temps.

Avec un grand besoin de se recueillir, elle vint donc en cet église, s'assied sur l'une des chaises, et joint ses mains, en récitant le crédo:


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers
aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible; En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Le coeur un peu moins effrayé, un peu plus apaisé aussi, elle resta là un moment, puis repartit, vers d'autres aventures....
Lorewen
Quelle douleur que la perte d'une amie... Elles avaient tant discuté en taverne, elle l'avait conseillée sur une activité, elles avaient parlé bateau, tricoté une voile... Et elle était partie, pour ne jamais revenir. Lorewen ne s'était pas inquiétée très tôt, car elle savait que les voyages pouvaient durer longtemps. Puis elle avait tenté de lui écrire, mais le pigeon revenait toujours. Alors elle avait écrit à Arnaud qui lui avait annoncé la mauvaise nouvelle. *Que le Très-haut veille sur elle, à présent...* C'est sans le sourire qu'elle entra dans la cathédrale, sans regarder les décorations, sans saluer les gens qu'elle croisait: l'heure était au recueillement.

Elle se déplaçait rapidement, concentrée, et alla trouver une chaise toute proche d'une statue d'Aristote.


-Aristote, Christos, vous qui avez su enseigner les voeux du Très-haut aux créatures crées par Lui. Dieu, Très-Haut tout puissant, ma prière de ce jour revient à Dame Méliane, venue vous rejoindre il y a peu. Offrez lui une place de choix près de vous, car je pense sincèrement qu'elle le mérite...

Elle récita ensuite le Crédo, pour confirmer son attachement à Dieu, le Très-haut tout puissant, créateur du ciel et de la terre, des enfers et du paradis... Et se leva sans bruit, laissant la Vie reprendre le dessus, et apaiser sa tristesse...
Arnaud_de_vel
Arnaud pénétra dans la cathédrale et se signa machinalement... Il avait par deux fois envoyé une missive au curé de Nevers mais celles-ci étaient restées sans réponses, raison pour laquelle il prit la peine de se rendre directement sur place.

Peine perdue, il n'y avait pas un chat dans cet édifice... voilà bientôt deux mois que le curé Hakon n'y avait laissé aucun signe de vie... comment cela se pouvait-il ?

Aristote ! Te voilà bien seul en ta demeure ! murmura-t-il...

Après un dernier regard dans toutes les directions, il tourna les talons et se dirigea vers la sortie, ne sachant trop comment il allait pouvoir contacter un homme d'église...
Sillian
L'irlandais entra dans la cathédrale et croisa Arnaud qui se dirigeait vers la sortie,pendant 3 secondes leurs regards se croisèrent et se soutinrent avec une légère froideur jusqu'à ce qu'ils se dépassèrent sans avoir baissé les yeux ni l'un ni l'autre....Natanael s'arrêta net et lança sur un ton neutre sans se retourner;Tu sais,peu de temps avant mon départ il y a environ 2 mois,Méliane m'avait confié que tu disais valoir plus que moi et que tu n'hésiterais pas à m'affronter dans un combat en lice s'il le fallait.Ironiquement,j'ai toujours pensé la même chose....que je valais plus que toi et que la finalité d'un duel en lice entre toi et moi tournerait à mon avantage....

Quand je lui avait dit que j'allais te défier elle m'avait tout de suite fait comprendre qu'elle ne voulait jamais voir les deux hommes qu'elle avait aimé se combattre....que ce serait trop difficile pour elle....Alors j'avais fait à sa demande et j'avais quitté Nevers comme prévu.

Se tourne finalement....Mais maintenant qu'elle n'est plus de ce monde il n'y a plus rien qui nous empêche de finalement connaître la réponse à cette question....Qui d'entre nous deux ressortirais vainqueur d'un duel en lice!?....
Arnaud_de_vel
Arnaud n’était plus qu’à quelques pas du parvis de l’édifice lorsqu’il vit Natanael grimper les marches et pénétrer dans la cathédrale. Durant un instant qui sembla durer des heures, ils se toisèrent en silence, le visage de Meliane réapparaissant par vagues successives dans son esprit. Il est clair que l’homme ne l’appréciait guère, amoureux éconduit qu’il avait été par son ex-compagne… Pourtant, Arnaud n’éprouvait aucune haine envers lui, ils se connaissaient très peu certes mais…bon… on ne pouvait pas plaire à tout le monde.

Arnaud en était là de ses pensées lorsque son soit disant rival lui adressa la parole et lui tint un discours au sujet d’un présumé duel… il mit fin à celui-ci en le provoquant…


Citation:
Mais maintenant qu'elle n'est plus de ce monde il n'y a plus rien qui nous empêche de finalement connaître la réponse à cette question....Qui d'entre nous deux ressortirait vainqueur d'un duel en lice!?....


Arnaud s’arrêta net, se retourna et revint calmement sur ses pas. Il se planta face à lui, les yeux dans les yeux. Les deux hommes possédant pour ainsi dire la même taille, une stature identique, il est vrai que la lutte aurait été intéressante à suivre… mais Arnaud rétorqua sereinement…

C’est toi qui ressortirais vainqueur Natanael, sans aucun doute ! Mais il faudra me croire sur parole car je ne me battrai pas contre toi. Non pas de peur de prendre un coup de lame de tes mains expertes mais par respect pour la promesse que j’ai faite à Meliane et sur laquelle ni toi ni personne ne me fera revenir. Contrairement à ce que tu peux croire, je l’aimais profondément et je sais que là où elle se trouve à présent, elle nous observe…

Arnaud allait tourner les talons lorsqu’il se ravisa et replongea une dernière fois son regard dans celui de l’Irlandais… Une dernière chose Natanael… Libre à toi d’aller crier sur tous les toits qu’il n’y a pas plus couard et poltron dans toute la Bourgogne qu’Arnaud de Vel qui refuse un duel. Je te signale que je m’en moque éperdument, j’ai ma conscience pour moi et le souvenir de Meliane à jamais dans mon esprit. Bonne journée à toi…

Sur quoi il rebroussa chemin et descendit les marches du parvis…
Sillian
Natanael écouta sans broncher la réponse d'Arnaud le regard toujours empli d'une légère froideur,froideur à son égard qui était née de son désir de le défier en duel après ce qu'il avait entendu de la bouche de Méliane car avant cela,il n'avait jamais rien eu de personnel contre lui.

Lorsqu'il ententit les deux premières phrases il pensa tout de suite que Méliane avait dû lui dévoiler un de ses petits secrets,l'autre nom sous lequel certains le connaissaient....il vit ensuite Arnaud sur le point de tourner les talons,se raviser et ajouter;

Citation:
Une dernière chose Natanael… Libre à toi d’aller crier sur tous les toits qu’il n’y a pas plus couard et poltron dans toute la Bourgogne qu’Arnaud de Vel qui refuse un duel. Je te signale que je m’en moque éperdument, j’ai ma conscience pour moi et le souvenir de Meliane à jamais dans mon esprit. Bonne journée à toi… 


Pendant qu'il voyait Arnaud rebrousser chemin,il hésita un très cours instant....allait-il continuer de le provoquer pour avoir ce qu'il voulait ou simplement écouter sa voix de la raison....

Ce que je ne ferai jamais,un homme doit toujours tenir sa parole et c'est tout à ton honneur....Bonne journée à toi aussi....

Sur ces paroles,il tourna les talons et s'éloigna;possible que l'énergie calme de la cathédrale avait influencé sa décision mais il sentait qu'il avait fait la bonne chose....Pour l'Irlandais aussi honorer sa parole était d'une importance capitale alors il le recpectait pour cela.Et c'est ce qu'il allait faire avec le seul secret de Méliane qu'il avait promis d'amener dans sa tombe lors de leur dernière rencontre le 1 juin 1459.
Baronsengir
Sortant de la crypte de la Reyné Beatritz, le blond évesque d'Autun se dirigea naturellement vers l'édifice religieux qu'il ne pouvait manquer d'apercevoir. Il se demandait s'il verrait ou non son confrère de Nevers. Au pire, il le croiserait bien un jour ou l'autre à Rome ou à Lyon.
Pénétrant dans la bastisse imposante, il prit un bon moment pour en admirer architecture et décoration, avant que d'avancer et d'aller allumer un cierge. Là, il prit place et entreprit de réciter à haute voix prière pour Saint Karel.


Humble parmi les humbles, la foi en l’Eternel m'a permis de survivre jusqu'à ce qu'Il me guide sur les terres hospitalières de ce royaume, où les âmes fortes suivent Sa parole. Il m'a conduit jusqu'à la porte de Sa maison, et m'a mené devant un homme juste et bon qui, écoutant les paroles des saints de l’Eglise, est venu me chercher à la dernière place parce qu'il savait que je ne pouvais rien lui rendre. Béni soit cet homme. Comme lui, je m'attacherais à accueillir en notre Eglise, dont je suis aujourd'hui un serviteur, les pauvres et les indigents. Je m'attacherais à porter la Parole partout où elle pourra être entendue.

Aidez-nous à vaincre les peurs qui sont nombreuses en ces temps troubles et à ne pas succomber à cette haine qui règne en maître dans la tête et le cœur des hommes.


Il resta lors un moment à prier, dans le silence et le calme. Les seuls mouvements que l'on pouvait percevoir venaient de la danse de la flamme, illuminant la cathédrale de sa lueur vacillante. Mauvaises langues auraient pu dire à son immobilité que le bel et blond dormait. Mais que nenni, il priait bien.
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Caerellyn
Elle avait ôté, bottes, braies, chemise et lourde cape, avait caché sous le lit le rouge katana cadeau de Kev qui pourtant ne la quittait jamais, même lorsqu'elle accompagnait sa mère la princesse Clémence à Paris ou à Vincennes.

Aujourd'hui, elle allait se recueillir, se souvenir, prier pour un ami qui lui avait été si cher mais bien trop tôt disparut.

Une robe simple, un voile de dentelle couvrant son hénin, le livre des Vertus en main, sur le chemin de la cathédrale, déjà elle était à ses cotés, lui parlant en silence comme s'ils marchaient de concert.


Mon cher Verbam, pourquoi être parti si vite ? nous nous sommes quitté sur une terrible algarade mais tu savais, comme je savais ce que nous étions l'un pour l'autre. Les disputes violentes qui nous ont opposées n'ont jamais réussies à briser notre amitié.

L'édifice religieux se dressait devant elle. Elle y pénétra et le grincement de la lourde porte de chêne la fit frissonner.
Après s'être signée, elle s'agenouilla dans un coin retiré, à même les dalles de pierre.


Te souviens-tu comment nous nous sommes connus ? je suis certaine que oui. J'étais échevin aux festivités et nous avons passé nombre de dimanche à jouer" au mot mystérieux" cela nous a valu nombre de quolibets, tu remettais leurs auteurs vivement à leur place et nous recommencions en riant.
Puis, peu à peu tout est devenu compliqué, j'ai donné mon amour mais.....pas à toi, toi tu avais ma profonde amitié, cela ne te suffisait pas, tu t’enrageais, je souffrais pour toi. Puis un jour....... Elle est arrivée, ma si chère amie, et elle a volé ton cœur. Nous avons été heureux tous les quatre.......


Les larmes coulaient sur ses joues.

Tu sais tout ce qu'a été ma vie, mon fils perdu ou mort, mon divorce, l'adultère, la solitude ...mais tu sais, je te l'ai raconté si souvent.

Verbam, caractère de cochon et cœur d'or, où que tu te trouves, je pense et penserai toujours à toi, tu fais parti de ma vie à jamais.
Je t'en supplie, aides-nous à retrouver notre fils vivant .... ou bien mort, qu'enfin ce cauchemar cesse.
Je crois que je t'ai aimé, à ma façon, je t'ai si souvent dit que je ne connaissait pas ce sentiment, tu vois que je ne mentais pas ... j'ai cru ... souvent.


Elle cacha son visage dans ses bras repliés et malgré le lieu saint, elle sanglotait.

Longtemps, très longtemps après, elle se redressa, se leva , se signa, et, se retournant une dernière fois vers l'autel, elle lui adressa un léger signe de la main, puis un souffle de baiser.

Elle s'en fut sans plus se retourner.

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