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[RP] Cathédrale Saint-Sylphaël

Fitz
Le serment avait été prononcé consciencieusement, regard baissé. Mais le prélat n'y avait pas prêté attention, trop occupé à sourire à la marraine.. De fait, il eut tout à loisir de remarquer l'interrogation qui planait dans les yeux de celle-ci. Il devait donc lui faire comprendre comment allait se dérouler la suite de la cérémonie, qui se clôturerait d'ailleurs bientôt.

S'emparant de la médaille neuve de baptisé qui trônait sur l'autel, aux côtés du Livre des Vertus, l'évêque la tendit sans équivoque aucune à la dame. Le regard expliquait qu'elle devrait intervenir en fin d'office, ayant l'immense privilège d'offrir ce symbole sacré à son filleul. Elle aurait aussi à faire un discours avant cela, mais elle le saura bien assez tôt..

Se tournant désormais vers le futur baptisé - car il fallait bien que cela arrive à un moment ou un autre -, Monseigneur Fitz poursuivit son inspection de la personne tout en laissant aller le flot de paroles.


Avant de poursuivre plus loin la cérémonie, j'aimerais que nous récitions ensemble le Credo afin de réaffirmer devant le Très Haut notre foi..

    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle.

    AMEN

Il espéra soudain que ces deux compères aient finalement quelques marques d'affection entre eux, ou tout du moins durant le discours que la marraine allait tenir ensuite.. Un sourire ? Une main sur une épaule ? Un regard empreint de compréhension ? Un clin d'oeil complice ? Qu'importe pourvu qu'il y ait de la sincérité dans le geste !

La situation risquait sinon de chambouler toute la vision qu'il avait jusqu'alors des relations marraine-filleul, qui étaient demeurées jusque là relativement froides dans le cas présent...

Idéalisme quand tu nous tiens.

_________________
Absent jusqu'au 27 juillet compris !
Archevêque métropolitain de Rouen

(Signature qui doit être modifiée.. mais je n'ai plus mon artiste préférée à disposition )
L_aconit
La cérémonie se poursuivait à la discrétion d'une assistance désertée. Seul le timbre métodiquement platonique de l'Evêque venait fendre ce calme quasi angoissant. Mais la solitude n'était-elle pas un choix tout à fait Judéen? Sans prêter attention au manège Erwelyn-Fitz, il récita le crédo d'une voix monocorde.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________

(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
--Erwelyn


Les regards en disent toujours beaucoup. Le prélat ne l'ayant presque pas quittée des yeux, il dût lire dans le sien l'interrogation qui y planait et se saisit de la médaille de baptême pour la lui tendre. Avançant d'un pas, elle prit dans sa main gantée le bijou qui irait bientôt rejoindre le cou du Von Frayner.
A l'unisson des deux hommes et après avoir repris sa place, Lynette récita le crédo, se disant que décidément, elle n'avait que trop souvent menti à Aristote ces derniers temps, entre son faux mariage et ce baptême des plus étrange. Voilà bien longtemps, qui plus est, qu'elle ne s'était plus confessée. Ou du moins, qu'elle s'était confessée en disant réellement la vérité...

Songeant à toutes les souffrances qui l'attendraient sûrement lorsque la faucheuse viendrait l'emporter, la baronne ferma les yeux tout en serrant la médaille de baptême de Judas dans ses menottes, demandant mentalement pardon à Aristote pour tous ses péchés.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Gypsie
[Du côté de la crypte]

Sur le chemin du retour en Auvergne, passage et arrêt presque obligatoire à Nevers, rare ville enorgueillie par la grotte sacrée où repose à jamais la reine Beatritz.
Au pas les montures entrent dans la ville, pas pressés les Duchesne, enfin si, madame l’est. Pressée d’arriver à Clermont, faire son balluchon et s’installer ailleurs, loin des volcans. Des semaines qu’elle attend cet heureux jour, semaines transformées en mois et même en année.
Le dernier trimestre ils l’avaient passé à trouver un village, enfin il était choisi.

Près de la cathédrale Jazon aida son épouse à démonter, baiser d’usage échangé comme à chaque fois. Petit défroissage de la robe à légers coup de paume pour madame, canne bien en main pour monsieur qui souffrait toujours à la jambe. Eternel souvenir de la guerre.

La lourde porte s’ouvre, la nef s’étale devant eux qui se signent ; œillades circulaires, repérage de l’entrée de la crypte que l’on distingue derrière l’autel.
Echange de regards amoureux et complices, en toute discrétion le couple avance vers l’escalier.

Gypsie frissonne, par la température de l’église au sortir de l’hiver, et par l’ambiance du lieu.
Ils étaient dans la luxueuse crypte royale de Nevers.
Le poids du souvenir de la défunte monarque lui donna la chair de poule, pas une envie, mais un besoin de ce recueillir en silence devant cet illustre tombeau. Magnifique tombeau ; grand maître artisan avait dû y œuvrer, il était… royal.

Pas le moindre bruit, un silence de mort, c'était le cas de le dire. Horrible au final d'être enfermé en pareil lieu. Ne plus voir la lumière du jour, ne plus entendre le gazouillis des oiseaux, le vent la pluie, la vie...
Dire qu'elle avait laissé son défunt époux Surgeon se faire enfermer ainsi...
Rien que le noir et le silence. Mais l'âme voyait tout, de là bas, près du Très Haut.

Léger sourire sur les lèvres de Gypsie, une autre image dans son esprit, celle de la colline de Viverols où repose Gandelin, le fils chéri.

On ne pouvait s'empêcher de se recueillir, de penser à la reine enfermée, à se demander quelle fut sa vie, son règne, ses actions... Avait-elle laissé heureux souvenirs dans le coeur de ses sujets ? Les avaient-elle déçus ?
Le peuple avait-il seulement pu la croiser, la voir, l'admirer....

Celle qui lui succéda, laisserait bien plus de traces dans la mémoire des citoyens.
La reine de la guerre, ou la reine de la trêve, selon les choix de chacun
En tout cas elle en aurait bouleversé des destins, fait fuir du monde et déçu autant d'autre.
Nebisa la reine de Guerre comme la surnommaient bien des gens...

Pensées libres d'exister, rien ne les empêche ici dans la crypte, rien ne les détourne de leur cheminement.

Un credo récité en silence, un signe de croix, retour à la réalité, vers Jazon, à qui elle sourit.
Jazon
[Du côté de la crypte]

Le voyage se déroulait paisiblement en direction du BA.
Peut être pas le plus rapide puisqu'il avait fallu contourner le Berry. Mais au moins, sans dire le plus sûr, le couple d'auvergnats limitait les risques.

D'un autre côté, cela tombait bien car ils passèrent en cette journée printanière par Nevers où se trouvait la crypte royale.
Gypsie avait souhaité s'y arrêter pour se recueillir sur le tombeau de la reyne.
Ils entrèrent dans la cathédrale, traversèrent la nef et descendirent les marches de pierre menant à la crypte.

Jazon vit Gypsie frémir. Etait-ce de froid ? Ou bien d'émotion ?
Il dégrafa la fibule qui retenait sa cape et l'enleva pour la poser sur les épaules de son épouse.

Instants de recueillement.... Moment de pause pour l'esprit....
Lieu qui pousse à se souvenir de ceux qui sont partis... Bien trop tôt....

Jazon s'était appuyé contre un pilier et posa son regard sur l'ombre de la silhouette de Gypsie qui se reflétait sur le tombeau dans le halo de lumière vacillant des bougies.

Au bout d'un moment, Jazon n'aurait su dire combien de temps s'était écoulé, Gypsie se retourna et lui sourit.
Il se redressa, son regard plongeant dans le sien et lui tendant son poing, il l'entraina hors du sanctuaire, vers la lumière, la chaleur et la vie.

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Fitz
[Dans la cathédrale...]

Le prélat eut à nouveau le plaisir de se tourner vers la future marraine.. La cérémonie touchait à sa fin et il était temps pour la dame de l'aider dans sa tâche. Laissant un léger silence planer suite à l'énoncé du Credo, Monseigneur Fitz fixa ensuite tour à tour les deux compères. S'emparant enfin d'un cierge, qui lui servirait juste après, il poursuivit de cette manière :

Erwelyn Corleone, promettez-vous de remplir votre rôle de marraine spirituelle de Judas Von Frayner tout au long de votre vie ?

De le guider vers le juste chemin lorsqu'il s'en égarera ? De l'épauler durant les durs moments que la vie lui réservera ? De l'encourager sans cesse vers le chemin de la vertu ?


Puis encore, pour insister sur l'importance du serment :


Promettez-vous tout cela devant le Très-Haut, en sa demeure ?

Ceci était plus une question de principe, étant donné qu'il serait idiot de penser qu'elle pourrait répondre par la négative..

Le regard était désormais dans l'attente de cette dernière étape, non moins importante, avant le bouquet final..

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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
Archevêque métropolitain de Rouen

(Signature qui doit être modifiée.. mais je n'ai plus mon artiste préférée à disposition )
--Erwelyn


Et hop, encore un sourire en direction de l’évêque. Drôle de petit jeu que jouaient ces deux là, mais ça plaisait à la baronne. Ça mettait un peu de gaité dans l’endroit, surtout quand on considérait la tête du Von Frayner et le ton monocorde employé à la récitation du crédo.
Lorsque l’évêque reprit la parole, Lynette sut que le moment était arrivé. Celui où elle créerait avec Judas un lien devant le Très Haut. A défaut de mariage, c’était un baptême, mais le serment comptait tout autant. Voire même sûrement autant que celui que le brun accepterait ou pas de lui porter suite à sa future proposition…
Étonnement, la Mainoise frissonna lorsque le prélat leur rappela que la promesse serait faite devant Dieu. C’était tout de même étrange ce lien qui existait entre la Corleone et le Von Frayner. Étrange surtout vu les circonstances de leur rencontre. Ils auraient pu se détester, se faire la guerre longtemps, mais une proposition et un service rendu avaient remis à plat toutes les tensions, les animosités. Et aujourd’hui, le premier serment échangés entre les deux êtres qui se tenaient là, devant l’autel, aussi fou l’un que l’autre, allait sans aucun doute les lier plus que ce qu’ils n’auraient pu imaginer.

Forte de cette courte pensée et du frisson qui finit enfin sa course le long de sa nuque, Lynette se décida enfin à prendre cette main qu’elle n’avait pas serrée quelques minutes auparavant dans la sienne et prit la parole de manière solennelle.


Moi, Erwelyn Corleone, je promets en ce jour béni devant le Très Haut, de remplir mon rôle de marraine spirituelle de Judas tout au long de ma vie. Je le guiderai de mon mieux vers le juste chemin lorsqu'il s'en égarera. Je promets de l'épauler durant les durs moments que la vie lui réservera et je l’encouragerai de tout mon cœur sans cesse vers le chemin de la vertu.

Lourde tâche, à bien y réfléchir, quand on songeait que c’était bien de Judas Von Frayner dont on parlait là…


Stelliem
En ce dimanche matin, Stell se rend a l'église, prenant sa fille avec elle. Elle se dirige vers la cathedrale puis entre doucement. Elle fait un rapide signe de croix et va s'assoir sur un banc sa fille sur les genoux. Elle baisse la tete et recite doucement son credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis apres une bise a sa fille, elle ecoute la messe et prie pour tout leurs amis loin. Il fait frais et elle sourit doucement a sa fille qui gazouille joyeusement. C'est en se levant qu'elle voit le chemin qui mene a la crypte.

Peu pressée, elle s'y dirige et frissonne de froid en descendant les escaliers elle entre dans le lieu. Realisant qu'elle est dans la crypte ou le tombeau de la reyne repose, elle hesite a aller plus loin puis doucement, lentement, s'approche et se recueuille quelques minutes pour l'âme de cette femme... que Dieu lui pardonne et l'accueille aupres de lui.

Frissonnante, elle serre doucement sa fille et ressort de la crypte et de l'eglise pour retrouver le soleil encore timide de ce debut de printemps. Sa fille commence a pleurnicher et elle la caline en murmurant.

Oui ma chérie on retourne voir papa et tu vas pouvoir manger... Bisouille et sourire complice de la mère a l'enfant et elles repartent toute les deux vers l'homme qui est tout pour elles deux... ami, mari et père.
Fitz
Ecoute attentive du serment et regard curieux envers ces mains qui s'étaient jointes.. Premier signe d'affection montré. Mais au moment propice. Le regard se relève suite à la promesse achevée et les lèvres se meuvent pour indiquer la destination suivante et enfin baptiser cet homme..

Ils s'approchèrent tous du baptistère et le prélat y trempa alors légèrement ses doigts pour ensuite en asperger le front de Judas.


Je te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis laissant le silence installer la réalité du moment dans leurs esprits, l'évêque acheva ensuite ainsi :

Te voilà maintenant baptisé, mon fils, va, et répands par ton exemple la Lumière de la vraie Foy aux autres hommes et femmes, et ne trahis pas cet engagement du baptême par une conduite malhonnête. Tu es désormais lavé de tes péchés antérieurs, et admis au sein de la grande famille aristotélicienne. Que l'amitié te rende plus fort... et puisse la Lumière te guider jusqu'à ton trépas.

Ta marraine va te remettre l'insigne des baptisés que tu pourras dès lors porter pour afficher ta Foy et ton engagement dans la religion aristotélicienne.


Mais n'attendant point la réaction de ladite marraine, Monseigneur Fitz désire avant tout se décharger du "poids" entre ses mains et tend un cierge au nouvellement baptisé.

Par ce cierge, Dieu t'exhorte à répandre la lumière de la Vérité autour de toi.



Et ce n'est qu'à ce moment qu'il laisse la femme intervenir, après qu'il eut gardé la préséance du geste.. Il accompagna cette attente d'un très à propos :

Allez en paix mes enfants. Destiné aux deux compères..

La cérémonie se clôturait. Il pourrait ainsi quitter Nevers pour se rendre sur Tonnerre y nommer un curé..

On ne chômait pas ici..

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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
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L_aconit
La main nue du Von Frayner rejoint celle de la Corleone, sacrant une union étrange et pourtant. Une union légitime. La cérémonie ressemblait tant à un mariage qu'il pensa l'espace d'un instant à une hypothétique nuit de noces. Il du revenir à lui lorsqu'il fut guidé jusqu'au baptistère, sortant de la pensée toute Judéenne. Il se pencha un peu, recevant une fraiche coulée hyaline sur le front, celle-ci acheva de le réveiller. Le baptême. Symbole fort. Et sa fraîcheur également.
l'Evêque s'adressa à lui, puis comme un refile sa croix à un pauvre homme, il lui remit un cierge.

Te voilà baptisé Judas. Et si l'on en croit ton prélat, tu es même lavé de toutes tes conneries passées. Ses yeux se baissèrent sur la petite flamme, s'animant d'une lueur bien étrange. Oui... Judas ne manquerait pas de répandre la lumière de sa vérité autour de lui...

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
--Erwelyn


Judas baptisé. Erwelyn Corleone marraine de Judas Von Frayner. Judas Von Frayner filleul d'Erwelyn Corleone. Étrange duo, elle ne cessait de se le répéter. La Corleone, donc, suivit le prélat et son filleul en silence jusqu'au baptistère. Son regard suivit l'eau qui coula le long du front du brun. La baronne était déjà marraine, par deux fois, si l'on ne comptait pas ses filleuls décédés depuis. Mais celui-ci était de loin le plus étrange jamais vécu.
La main gantée d'Erwelyn reçue la médaille de baptême, qu'elle observa un instant. Jamais elle n'aurait cru offrir un bijoux au Von Frayner, et encore moins celui-là. Le prélat clôtura la cérémonie et elle attendit qu'il se soit éloignée pour remettre la médaille à Judas avec un petit sourire en coin, taquine.


Je te baptise, Judas Von Frayner, mon filleul. Nous sommes à présent liés devant le Très Haut.

Sans se répartir de son sourire, la baronne fouilla alors dans son sac de chez Jean-Louis le Gautier et en sortit le fameux tissu brodé. Et brodé par sa main, attention. Plié, il alla rejoindre la main du Von Frayner. Son regard s'ancra au sien et après un silence passé, lui ayant laissé le temps de contempler sa broderie, elle reprit la parole, tout doucement.

De gueules à la bande d'argent, accostée de deux cotices d'or...

Silence encore, qu'elle laissa s'installer, le temps que l'information monte à l'esprit. Pour l'instant, elle ne rajouterait rien, goutant la surprise et l'interrogation s'installant sur le visage de Judas. Comprendrait-il, comprendrait-il pas ?

L_aconit
Et il ne compris pas. Judas n'est qu'un homme, un homme surpris. Il observa au creux de sa paume la broderie, et répondit bêtement.

C'est un blason.

Oui Judas, bravo, c'est un blason. Il nota immédiatement la délicatesse des présents de sa désormais Marraine comparée aux siens, dans d'aussi belles boites Parisiennes fussent-il enfermés. La broderie est un art délicat que l'on apprend aux damoiselles avant leur premier sang, leur doigts graciles tuent le temps et créent de la beauté, c'est un art dont Judas n'a rien à foutre. Pourtant, cette broderie-ci l'interpelle. Un blason... Un blason.... Non, le mâle n'est pas assez subtil pour le coup, c'est un joli mouchoir au blason. Heureusement qu'à l'instant il n'a pas le nez qui coule.


Hé bien... Merci... Ho la belle broderie que voilà...

Il la tourne et la retourne, l'air faussement admiratif, une petite moue appréciatrice bien hypocrite en sus. Judas aussi maitrise un art délicat: celui de ne pas froisser les femmes. Gagez que si cela arrive, c'est purement intentionnel.

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--Erwelyn
Aller, aller, retiens-toi de te marrer de voir la tête abasourdie et faussement joyeuse du Von Frayner. A première vue, son filleul n'avait pas pigé un seul instant ce que ce présent, cette broderie avec le blason de Courceriers signifiait. Le sourire de la Corleone s'agrandit alors, ça ne rendait Judas que plus humain tout ça, et c'était assez appréciable.

Vous êtes doué ! C'est un blason en effet...
Et la broderie vous plait, j'en suis forte aise.


Et la duchesse de tourner les talons et de faire quelques pas en direction de la porte en bois de la cathédrale, avant de se retourner et de revenir vers lui, d'humeur décidément taquine. La Mainoise aimait jouer à ce petit jeu.

Et... savez-vous ce qu'un blason signifie, mon filleul ?

Les bras poneytesque se croisèrent, observant avec attention le bout de ses doigts gantés, main tendue.
L_aconit
Quoi ça? L'homme aurait encore besoin de temps pour s'accommoder de cette nouvelle appellation. "Mon Filleul"... Cela sonnait comme un "Mon Petit". Et bien que Judas ait quelques années de moins que l'Erwelyn, il n'en était pas moins bien loin de ses tendres années. Il jeta un oeil plus loin pour s'assurer que le prélat ne les épiait pas. C'est que les histoires d'énigmes et de sous entendus, les deux zig pratiquaient... Et jusqu'à maintenant pas pour donner dans le propre. Se râclant la gorge et se frottant la tempe sur laquelle serpentait une longue mèche brune, l'enfant nouvellement baptisé Judas Von Frayner hasarda.

Il signifie ... Il représente un fief.

Petit haussement de sourcil, les yeux gris dardent ceux de la Corleone. Où veux-tu en venir baronne? Toujours pas pigé. C'est qu'on se voit pas offrir un fief tous les jours non plus, surtout après s'être pris un coup de talon dans les boules, avoir arraché une oreille et coupé une main. Et avoir dragué sans vergogne aussi une personne qui le redoutait.

Judas eut un rire guoguenard, soudain et incrédule.


Haha!

L'objet de toute la conversation se froissa entre cinq doigts fébriles. Non... Et en vrai?
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Quantin
Le plus haut monument de la ville se voyait de loin. C'est que ce devait être une bâtisse importante. A l'intérieur, des effluves de parfum sacré, des chandelles, des personnes en prière. Quantin vint s'imprégner le l'ambiance du lieu. Il avait fait ses premiers pas à la Garde Episcopale et Romaine, il convenait maintenant de découvrir une véritable Eglise.

Il s'installa quelques minutes sur un banc et ouvrit un missel. Il lut la prière marquée en gros, celle qui s'appelle "CREDO ARISTOTELICIEN". Il n'y comprit pas grand chose. Il apprendrait lorsqu'il passerait sa pastorale.

En attendant, il alla allumer un cierge et le rajouta aux autres près de l'autel. Et puis il s'en retourna poursuivre sa visite de la ville.
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