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[RP] Cathédrale Saint-Sylphaël

Verty

Bienvenue en cet office, qui comme vous le savez, est l’occasion le mercredi et dimanche, entre fidèles Aristotéliciens, de partager un instant de spiritualité et de convivialité dans la communion de l'amitié aristotélicienne.

Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.


Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure,
jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.

Qu’il en soit ainsi.

_________________
Verty
Après un court moment de silence, la cardinal, retourna vers le chœur dit une courte prière puis se rapprocha des fidèles, vint jusqu’à la lisse et débuta.

Mes sœurs, mes frères,

Aujourd’hui je me permets de citer un texte d’une Éminence connue, lors des derniers entretiens archiépiscopaux.

Le pardon :

Certains croient que le pardon est un du, une chose inaliénable auquel nous aurions droit quelque soit notre conduite.

Souvent l’église ou les clercs sont accusés de ne pas pardonner.

Certains se permettent tout et n’importa quoi et regarde les hommes et femmes de Foy avec un sourire en leur disant, « pour des gens qui devraient pardonner », entendez par là mes frères et sœurs, que l’église ne devrait rien dire et tout pardonner d’avance, laisser tout faire avec bénédiction, en fait.

Que les gens n’ont que des droits et des dus, aucun devoir ni obligation ? Il faudra sans doute attendre quelques siècles encore pour pervertir à ce point nos esprits…

Peut-on dire?
« J’ai deux enfants hors mariage, j’ai trois amants, je suis de plus sodomite ne vais jamais à la messe » « mon père, ma mère vous êtes intolérant où est le pardon » ?

NON NON et NON.

Le pardon n’est pas un du, le pardon suit la repentance et ne peux suivre qu’elle.
Un repentir sincère et l’assurance donnée de ne plus recommencer donne lieu à un pardon. Sans amendement il n’est point de pardon, point de salut hors de la vertu.

Je vous laisse méditer, si vous avez besoin de pardon, je vous aiderai dans votre repentir.


Paroissiens, paroissiennes, redisons cette prière :


Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Universelle;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle


Maintenant, sœurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.


La de Montfort, se saisit du calice, le tendit vers les fidèles, et en bu.
Certains fidèles ayant apporté du vin le burent aussi dans la communion puis s'avancèrent vers l'autel, elle posa sur leur lange les pains synonyme du partage et de la solidarité.
Le partage du pain achevée elle déclara :

.
Mes frères :

Un dernier mot …
Pensez à vous faire baptiser afin de rejoindre la communauté des croyants..



Ite missa est …

_________________
Callichore
La cathédrale semblait déserte. Un calme inquiétant régnait en ce lieu, qu'on lui avait pourtant dit occupé par Verty, l'usurpatrice. Simplement vêtu d'une robe de bure, le cardinal von Frayner s'avança discrètement, poussa la porte laissée ouverte et entra. Une grande brise souleva sa capuche ainsi que sa cape, et il se pressa de faire quelques pas afin de quitter ce maudit courant d'air qui risquait de lui geler la peau sur ses vieux os déjà franchement desséchés. Tout semblait pourtant en ordre : il espérait que bientôt la cathédrale pourrait rayonner de mille feux comme elle l'avait fait des années auparavant. Ayant fait sa rapide inspection, il sortit et afficha sur la porte de l'édifice les deux récentes publications qui mentionnaient son nom : son élévation à la dignité cardinalice, et la charge qu'on lui donnait de s'occuper du diocèse de Nevers. Bien. Il n'allait pas chômer.

Citation:




Nomination d'un nouveau légat primatial
Monseigneur Aymé von Frayner-Embussy, dit 'UterPendragon' est nommé à la charge de légat de Nevers.




Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, Nous, Son Éminence David de Sent-Bertran, Comte de Pesaro, Cardinal romain électeur de la paroisse Sainte Adonia du Trastevere, Vice-Chancelier de la congrégation du Saint-Office, Archevêque de Bourges, Légiste pontifical, Recteur de l'Ordre Grégorien,
En notre qualité de Primat de France, prenons la plume pour faire annonce de :




    La nomination de Monseigneur Aymé von Frayner-Embussy, dit 'UterPendragon' [ UterPendragon ] à la charge dlégat primatial de Nevers. Nous lui souhaitons par la même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-il, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoutent.


Puisse Aristote la guider dans la tâche qui est à présent la sienne !

Fait à Rouen, le 23ème jour de juillet de l'an de grâce 1463.




Citation:





    Nomination d'Aymé von Frayner-Embussy à la charge de Vice-Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, et élévation du même au rang de Cardinal Romain Électeur


    Nous, cardinaux de la sainte Église aristotélicienne réunis en sacré-collège, au nom du pape Innocent VIII et sous le regard d’Aristote,


    Avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, disons, statuons et ordonnons la nomination de Mgr Aymé von Frayner-Embussy, dit Uterpendragon, à la charge de vice-chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle. Conformément à la bulle pontificale De Sanctae Sedis summo administratione, élevons Mgr au rang de cardinal romain électeur.


    Donné à Rome le vingt-quatrième jour du mois de juillet de l’an de grâce MCDLXIII





    Pour le sacré-collège des cardinaux,
    Arnault d'Azayes,
    Cardinal-Camerlingue.



_________________
Callichore
Un dimanche matin, pratiquement comme tous les autres. Légère agitation au palais épiscopal de Nevers, récupéré depuis peu après en avoir chassé les vils usurpateurs qui avaient osé souiller le lieu de prières hérétiques. Autour du vieux cardinal, quelques diacres s'agitent pour envoyer les ultimes courriers de la matinée : une nouvelle Reine vient d'être élue, le Royaume est en pleine effervescence : comment le vieux von Frayner, à la tête de la diplomatie romaine, pourrait ne pas en être affecté ? Outre cela, un autre élément était nouveau ce jour-là : allait avoir lieu, en ce deuxième jour du mois d'août, la première grande cérémonie aristotélicienne à Nevers, depuis fort longtemps. Avant de se rendre dans la petite église dans laquelle allait avoir lieu l'office, Aymé demanda à un garde épiscopal de se presser afin de faire sonner les cloches de la ville. Il était temps que les aristotéliciens retrouvent le chemin de la messe !

Sur ces pensées, et avec un sourire bienveillant, le légat de Nevers se dirigea vers l'église, accompagné de deux diacres et de sa garde épiscopale. Joyeux cortège, chantant quelque cantique. A l'arrivée à l'église, les portes furent ouvertes en grand et tandis que la procession se poursuiviait jusqu'à l'autel, le cardinal resta quelques instants sur le parvis afin de saluer les fidèles, offrant à chacun un sourire paternel. Puis, lorsqu'il lui sembla que l'église était assez remplie, il traversa la nef, s'inclina devant l'autel puis se tourna vers ses ouailles et d'une voix forte, il dit :


    Chers Frères, Chères Soeurs, mes enfants... Ce jour n'est assurément pas un jour comme les autres : peut-être suis-je le premier à vous l'apprendre, mais le Royaume de France a désormais à sa tête une nouvelle Reine : sa majesté Zelha. Outre cette nouvelle, j'ai le bonheur de vous annoncer que bientôt la Cathédrale sera de nouveau aristotélicienne : ainsi, ce jour est celui du renouveau, tant pour la France que pour notre diocèse. Ainsi, nous prierons avec d'autant plus de ferveur, afin que l'avenir soit rayonnant pour tous, afin que la guerre ne s'approche plus, avec son cortège de sang, de nos frontières. Prions ensemble, mes amis : afin que l'avenir puisse nous sourire, avançons vers lui purs de tout péché !

      Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi,
      mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
      Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
      Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Après avoir joint ses mains en signe de prière, Aymé rouvrit les yeux, une fois ses péchés confessés. Lui aussi, n'était après tout qu'un pauvre pécheur : empourpré cardinalicement, mais pécheur néanmoins. Il regarda la statue de Saint Origène, et eut un instant d'hésitation. Puis, au fond de son coeur, il sentit la confiance revenir, au fur et à mesure que sa prière intérieure se développait. Il finit oar se redresser, et s'adressa alors aux fidèles présents :

    Mes amis, l'heure était assurément au renouveau. Nous voilà désormais lavés de nos péchés : néanmoins, je me tiens à votre disposition si vous souhaitez confesser vos diverses petites fautes quotidiennes. J'en profite par ailleurs pour vous signaler que le concours d'amants, organisé par quelque feuille du Périgord-Angoumois, est hautement prohibé par notre Sainte Eglise : l'Amour se doit de s'exprimer physiquement entre deux et seulement deux personnes. C'est bien la seule occasion qui ne confirme pas le dicton "Plus on est de fous, plus on rit !", car une fois aux Enfers, rira bien qui rira le dernier !


Petit regard médusé, sourire intérieur en voyant l'effet produit, avant d'enchaîner :

    Prions maintenant, déclamons notre Foi en la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine - je rappelle aussi que nous avons besoin de monde pour la chorale...

      Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
      Créateur du Ciel et de la Terre,
      Des Enfers et du Paradis,
      Juge de notre âme à l'heure de la mort.

      Et en Aristote, son prophète,
      le fils de Nicomaque et de Phaetis,
      envoyé pour enseigner la sagesse
      et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

      Je crois aussi en Christos,
      Né de Maria et de Giosep.
      Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
      C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
      Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
      Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

      Je crois en l'Action Divine;
      En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
      En la communion des Saints;
      En la rémission des péchés
      En la Vie Éternelle.

      AMEN

_________________
Braine

Alors que déjà des rayons caressaient l'imposant mur de la batisse tentant de percer les fenêtres d'un rappel salvateur que ce jour n'était pas comme les autres et que de sa présence il devait faire honneur !

Ysau perdue dans ses rêves ne semblait pas sensible au son au loin du rappel des oies, il décida de faire de son pas une empreinte de félin afin qu'elle conserve ce cumulus où elle semblait s'y loger avec plaisir.

Le temps d'une toilette plus que sommaire , il alla rejoindre le parvis pour saluer le retour d'une messe en ci lieu !
Tout en gravissant les marches , il se souvenait de son baptème dans cette cellule où on l'avait logé pour répondre à d'interminables questions ..........beaucoup de cloches avaient sonné depuis lors et elles n'étaient pas toutes toujours fondues dans la fonte !

Il franchit le seuil déjà en retard comme de coutume .................il prit place discrètement en se signant avant d'écouter le sermon !
Callichore
Citation:


    Du juste retour du diocèse de Nevers

    Nous, Son Eminence Aymé von Frayner-Embussy, Cardinal Romain Electeur de Sainte Raphaëlle Archange, Vice-Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, évêque in partibus d'Halicarnasse, légat primatial de Nevers, théologue du Saint-Office et duc de Ferrare, faisons annonce de ce qui suit :

      Depuis ce treizième jour du mois d'août, dans la Cathédrale de Nevers résonnent de nouveau des chants aristotéliciens. Après plus d'un an d'occupation du diocèse par l'usurpatrice hérétique Verty, nous tenons à exprimer notre infinie gratitude à Sa Grâce Alexandre Olund, Duc de Bourgogne, ainsi qu'à Sa Grâce Della de la Mirandole, son bras armé, qui ont offert à l'Eglise la possibilité de mettre un terme à l'usurpation.

      A compter de ce jour, les messes seront de nouveau officiées [IG] dans la Paroisse de Nevers, et dans la Paroisse de Cosne de manière imminente.


    Ad Majorem Dei Gloriam.
    Donné à Nevers, le dix-neuvième jour du mois d'août de l'an d'Horace MCDLXIII, sous le Pontificat d'Innocent.



_________________
Ennya
Elle venait d’arriver à l’aube avec son Jeff ainsi qu'avec tous les autres amis où depuis quelque temps elle voyageait en mer, en terre ferme.

À peine arriver vers Nevers que Jeff était impatient d’aller se recueillir sur la crypte Royale, pendant ce temps, Ennya avait pris de l’avance et s’était rendue à la cathédrale de Nevers, ça faisait longtemps qu’elle n’avait plus mis les pieds dans ce lieu sacré.

Elle ouvrit la grande porte en bois, et rentra dans la cathédrale.

Pincement au coeur, elle avait tant de souvenirs ici, des rires, des joies, mais aussi des pleurs, elle avait vécu des cérémonies de mariage et d’autres plus triste la perte d’amis qui lui était chère…

Elle avança doucement, pour profiter du calme qu’il y avait dans la cathédrale, léger regard par si par là, elle se mit à prier, pour remercier le très haut d’avoir fait croiser dans gens formidables qui sont devenus des amis aujourd’hui, des voyages remplis de souvenirs, de richesse, elle remercia le très haut d’avoir toujours protéger ses compagnons de routes, mais surtout l’amour qu’elle avait rencontrer.

Elle alluma un cierge, regarda dans sa bécasse pour une pièce et l’a mis dans le panier en osier, et sorti de la cathédrale afin de rejoindre Jeff et continuer sa petite visite guidée de Nevers.


_________________
Callichore
Cela faisait déjà plusieurs semaines que le vieux cardinal n'avait pas officié en la Cathédrale de Nevers dont il était désormais l'évêque : toujours naviguant entre Rome, Argentat et son diocèse, c'était le premier dimanche depuis longtemps qu'il pouvait mener lui-même la messe dominicale. Dès lors, de bon matin, il sortit de son palais accompagné de quelques gardes épiscopaux ainsi que de quelques diacres qui venaient l'assister lors des célébrations dominicales, et se rendit à pied vers la Cathédrale, profitant de l'instant pour appeler les fidèles à la messe, tandis que, prévenant son arrivée, les cloches carillonnaient déjà à tout rompre. Arrivé sur le parvis, il fila vers la sacristie, s'empressant de revêtir ses vêtements liturgiques. Ceux-là étaient toujours d'une sobriété rare pour l'Église, à l'image du vieux grégorien.

Lorsqu'il fut enfin vêtu, il s'avança vers l'autel, traversant l'allée centrale, et après s'être incliné tour à tour face à la statue d'Aristote et face à celle de Christos, il prit position sur sa chaire, dans l'attente que l'édifice soit rempli. Quelques visages semblèrent pointer le bout du nez, et dès qu'il sembla au vieux cardinal que la Cathédrale se trouvait assez honorée par les nivernais, il se dressa de toute sa hauteur et, face à ses ouailles, parla.


    Bienvenue, chers enfants, en ce dernier dimanche du mois de septembre. C'est un bonheur, pour moi, que de pouvoir célébrer parmi vous cet office, en dépit des événements terribles que les Royaumes traversent. A l'heure où je vous parle, des centaines de soldats sont, comme vous, en pleine prière, et c'est pourquoi je vous invite à penser à ces aristotéliciens qui subissent ce grand mal qu'est la Guerre.

    Mes enfants, prions ensemble, proclamons notre Foi.


Et, suivi par ses clercs, le vieillard reprit en choeur le credo, attendant de ses ouailles qu'elles fassent de même.

    Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Éternelle.

    AMEN

_________________
Callichore
L'antique cardinal-légat de Nevers, saisi par la grippe espagnole qui l'avait pratiquement terrassé, avait été forcé de s'aliter pendant plus d'un mois. Il avait effleuré, du bout des doigts, l'instant du dernier souffle, mais sa détermination à vivre et à poursuivre l'oeuvre pour laquelle il avait donné sa vie avait été plus forte que la mort, et c'était pratiquement frais comme au premier jour qu'il était sorti de cette chambre du palais ducal de Nevers - où il avait été déplacé pour plus de confort. On lui avait alors porté des myriades de lettres, auxquelles il n'avait pas été en mesure de répondre, lorsqu'il était encore sous l'emprise de la fièvre.

Parmi toutes celles, plus ou moins officielles, qu'il avait porté sous ses yeux fatigués, l'une avait particulièrement retenu son attention. Un sourire illumina son visage à la peau parcheminée, et il fit signe à son secrétaire de lui porter vélin et plume. Il gratta, ou plutôt griffonna de sa patte de vieux dragon, une réponse qu'il scella de gueules.


Citation:


    De nous, Son Eminence Aymé von Frayner-Embussy, Cardinal Romain Électeur de Sainte Raphaëlle Archange, Vice-Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, évêque in partibus d'Halicarnasse, légat primatial de Nevers, théologue du Saint-Office et duc de Ferrare

    A vous, mes enfants dans le coeur, Ysaura et Braine,



      Je me réjouis, vous ne sauriez imaginer à quel point, de lire vos mots. Nous en parlerons dès lors plus de vive voix : je vous invite à me rendre visite à la Cathédrale ; vous savez lorsque je m'y trouve.



    Puissent les Archanges vous guider jusqu'à nous,
    Scellé à Nevers, le quatrième jour du mois de décembre de l'an d'Horace MCDLXIII, sous le Pontificat d'Innocent.




Puis il se rendit à la Cathédrale, afin d'y célébrer les vêpres.
_________________
Finger97
La jeune femme n'avais pas remis les pieds dans un lieu saint depuis son départ du couvent. Elle en éprouvait de la honte car à aucun moment elle n'avait voulu s’éloigner du Très-Haut.

En ce jour, elle voulait, par la prière, le remercier pour ses bienfaits. Ravie de rencontrer des gens avec qui elle partageait les mêmes valeurs, elle avait décidé de s'installer à Nevers, y refaire sa vie et tout recommencer... presque tout. Par un heureux hasard, elle avait retrouvé son grand amour et la chimie avait agit comme au premier jour. Aujourd'hui, ils se préparaient à accueillir un enfant, fruit de leurs retrouvailles.

Elle posa sa main sur son ventre rond en souriant. Tant de choses s'étaient passées, bonnes ou mauvaises, mais aujourd'hui, elle était apaisée. Chaque jour, elle se réjouissait de ce bonheur auquel elle aspirait depuis si longtemps.

Elle entra dans la cathédrale toute à ses pensées pour ne relever la tête qu'une fois dans l'allée centrale. Une lumière chaude perçait les vitraux pour venir caresser sa joue. Elle ferma les yeux, savourant l'instant magique. Le silence l'enveloppa aussi bien que les émotions qui fusaient en elle, si bien qu'elle se mis à prier avec ferveur après s'être installée sur une chaise.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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Macnish
Macnish..n'avait point l'habitude de venir en ces lieux saints....
il gravit qq peu géné les marches du parvis...il penétra dans l'édifice...tout y était resplendissant...les vitraux étaient somptueux..la lumière était parfaite ...pénombre et clarté jouaient ensemble...le bruit de ses pas raisonnait...une jeune femme se tenait là..pres de l'allée centrale..elle annonait...il ne comprenait rien à son verbiage...il était à voix basse...il s'écarta..ne sachant où aller..il se mit en retrait il vit un grand candélabre...des bougies y étaient déposés au pied..il trouva l'idée bonne..n'y avait il personne ici pour remettre des bougies...de la lumière décidement ...il prit une bougie l'alluma et la déposa sur le candélabre...en cet instant....il fut frappé d'un je ne sais quoi...il avait l'impression qu'on lui parlait...il tournait la tete a droite a gauche...il n'y avait personne...la flamme dansait a ses yeux...il eut une pensée..une profonde pensée...il se mit à pleurer....
Ysoir
La petite brunette venait d'arrivée a Nevers après avoir galopée toute la nuit sur son cheval Hildago il faisait froid, la tête emmitouflée dans sa capuche, enroulée dans sa cape les rues étaient encore désertes, elle croisa quelques personnes se rendant sans doute dans leurs champs se dirigea vers l'église poussant la lourde porte pénétra à l'intérieur posant son épée et bouclier à terre par respect pour le très haut puis se signa et s'agenouilla pour prier.

Levant les yeux au ciel dit:
Dieu je te remercie de veiller sur toute ma famille, ma soeur, mon frère, ma nièce et mes amis qui sont au loin mais toujours présent dans mon coeur, elle récita le crédo en silence.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen


Puis se dirigea vers l'autel et y déposa une fleur trouvée sur le marché d'Autun


et sortie se rendant à l'auberge ou elle prendrait un bain et un bon petit déjeuner!

_________________
Lysianne
Après sa sortie de taverne quelque peu en colère, Lysi se rendit en la cathédrale Saint-Sylphaël. Ces derniers jours avaient été éprouvants pour elle, autant physiquement que mentalement. Son chemin était parsemé d’embûches qu'elle essayait tant bien que mal de surmonter. Jusque là, elle avait tenu toutes ses promesses, aidait quand elle le pouvait, elle n'avait donc rien à se reprocher. Ce qu'elle venait chercher en ce jour de fête de Pâques c'était des réponses. Des amis qu'elle aidait avaient des pensées et mots bien étranges...Ne penser qu'à soi alors que d'autres avaient bien plus de besoins, était égoïste, parler de se donner la mort, Lysi n'avait trouvé pas sa drôle. Pourquoi? Pour avoir les regards tournés vers soi? être le centre d’intérêt?

Il faisait beau, elle aurait pu prier à l'air libre se tournant vers le levant, ayant pour chant les bruits de la nature renaissante mais préféra faire renaître un moment cet endroit.

La Violette pénétra dans l'édifice, son cœur se serra de le voir à l'abandon. Lysi aussi était tout comme ce lieu abandonnée encore une fois...Elle chercha le bénitier, si dirigea, trempa le bout de ses doigts et se signa avant de s'avancer vers la nef, de faire un génuflexion se signant encore. Tout en marchant jusqu'à un prie dieu, elle admira l'édifice qu'elle ne connaissait pas. S'agenouille, sort de sa besace le livre des vertus à la page La conservation de Soi.


Citation:

    La conservation de Soi est une vertu


    La conservation de soi est une des sept vertus qui compose la vertu parfaite.

    Le dogme la définit comme suit :

    Citation:
    La conservation est la faculté d'oeuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil.


    Or, à chaque vertu correspond un pêché. Le dogme définit le pêché opposé comme étant la gourmandise, "l'abus du plaisir des besoins premiers". Mais ce pêché est également considéré comme "le vice de ceux qui n'ont pas la mesure des nécessités de leur subsistance".

    Or, cette mesure, si elle condamnable dans l'excès doit l'être également pour l'extrême privation. En effet, privé son corps des besoins nécessaires au maintien de la vie est contraire à la vertu de conservation de soi puisque le résultat en est la mort qui mène ensuite à l'éradication.

    La mort volontairement donnée est donc un pêché. Par conséquent, l'absence de soins et plus largement, tout acte tendant à notre propre destruction sont des comportements qui doivent être réprouvés car ils ne correspondent pas à la recherche du Juste Milieu.


    La Création Divine nous est certes soumise mais l'espèce humaine doit perdurer

    L'humain est une créature issue de la création de Dieu. Par conséquent, en prenant soin de lui-même, l'humain prend soin de la création divine.

    Certes, Dieu a soumis la Création à l'humain, mais il a également intimé à Oane d'assurer la survie du genre humain.

    Création VIII, 6 a écrit:
    Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce (...) J'ai fais de toutes les créatures vos soumises. Ainsi vous vous en nourrirez, sans qu'elles ne se nourrissent de vous".


    De ces paroles divines, il ressort sans ambiguïté que l'un des buts de l'humanité est non seulement de perpétuer son espèce, mais aussi de veiller à l'intégrité de sa vie. Si la création est effectivement notre bien dont nous disposons librement, l'humain fait exception à cet usage. L'humain dispose de tout sauf de lui-même.

    Citation:
    N.B. : Par ailleurs, si l'humain doit assurer sa conservation, il doit également veiller à ce que d'autres éléments de la Création ne portent pas atteinte à sa vie. "Sans qu'elles se nourrissent de vous", indiquent clairement que l'homme doit tout mettre en oeuvre pour repousser le danger que représentent les créatures sauvages. Ne pas prendre les précautions nécessaires à sa propre défense (voyage en solitaire sans caractéristiques de force suffisantes) relève donc également de la non-conservation de Soi.

    A noter que, certaines créatures humaines étant également incapables de comprendre l'Amour, oeuvrant au pêché à travers l'hétérodoxie ou l'hérésie, celles-ci doivent par conséquent être repoussées au loin voire éliminées. De même, certains rites païens qui osent placer la Création au même niveau que l'humain, doivent être éradiqués.


    En plus d'être le contraire de la Vertu, toute atteinte volontaire, indirecte ou directe, à notre Vie est donc une atteinte aux enseignements divins retranscrits dans notre Livre des Vertus.

    La non-conservation de soi, le suicide, relèvent donc d'une atteinte aux valeurs de l'aristotélisme et doivent faire l'objet d'une condamnation claire et ferme du droit canon.

    Écrit par le bienheureux Minus Mailhes
Citation:
Création VIII, 6 a écrit:
Citation:




Après sa lecture, la Violette range son livre, joint ses mains en prière et récite le Credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


L'on pouvait être maltraité durant sa vie mais on pouvait et se devait même de rester dans le droit chemin. A vouloir trop aider et faire le bien parfois elle était épuisée mais qu'importe si au bout du compte sa mission était réussie. Ici elle venait se ressourcer, se purifier, retrouver sa force spirituelle. Lysi resta encore un long moment en méditation avant de quitter le lieu.
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Pour Toi, vous...For You...
Della
Une annonce importante, une précision qui valait qu'on l'affiche.
Citation:





    Édit au sujet de la Trêve du dimanche


    Nous, les Cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne réunis dans le Sacré-Collège, au nom du pape Innocent VIII et sous le regard d'Aristote,

    Avons décidé, après une longue délibération, de préciser à l'ensemble de la communauté aristotélicienne, dans le but de faire la lumière sur certaines affaires obscures de la guerre et de promouvoir la vertu, la règle au sujet de la Trêve du dimanche :

      Le dimanche est un jour sacré, et qui est dédié à Dieu et à la contemplation, à guérir les blessés et à prier pour les âmes des morts. En tant que tel, il ne sera pas autorisé à tout Général ou soldat de se déplacer en armée sur une ville qui ne fait pas partie de la même alliance, royaume ou bannière que l'armée en mouvement.

      Un déplacement implique qu'une armée se déplace durant la nuit du samedi au dimanche, pour pénétrer à l'intérieur ou à l'extérieur d'une ville (si elles ne sont pas sur leur propre territoire), d'attaquer ou de faire le siège, ou d'agir de n'importe quelle façon qui changerait le statu quo.

      Tout le reste, comme se retirer dans une ville alliée, ou pénétrer dans l’enceinte de celle-ci, si cela n'implique pas de combat à l’exception de l'autodéfense, est autorisé.


    Donné à Rome le XXVI jour de mars, dans l'an de Grâce MDCLXIV




    Pour le Sacré-Collège des Cardinaux,
    Arnault d'Azayes,
    Cardinal-Camerlingue



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Jalisse
L'évêque de Volterra (République de Florence), en passant de la ville d'Aix, elle allait à l'église. Elle s'agenouilla et se mit à réciter le crédo

Citation:


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Avant de quitter l'église, elle a allumé un cierge
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Monsignora Jalisse Borgia Hohenstaufen
Monaca Capitolare dell'Abbazia di Fornovo
Arcivescovo di Siena
Prefetto dell'Inquisizione
Ex Decano della Facoltà di Teologia dell'Università della Repubblica di Firenze

Visitate l'Abbazia Cistercense di Fornovo
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