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[RP]1 ivrogne, 2 ivrognes, 3 ivrognes.... qui dit mieux ?!

Sunaomi
L’Cloaque, le quartier pourri de son enfance...Difficile de s’en sortir quand on est mioche dans ce genre d’endroit malfamé si on a pas un Maitre pour le lui apprendre. Elle a apprit à s’en sortir, l’alcool, les paris, les bagarres, les informations et ses règles...Pour sauver sa peau, qu’importe celle des autres. Elle n’a pensé qu’à sa gueule, sa survie...L’hygiène, la santé mentale, les habits propres, les bains...Un luxe bien inutile. Seul les pourris se fondent dans la masse, les élégants sont remarqués.

Ce soir là, elle avait donné rendez vous à Esculo..Un lâche à ses yeux mais elle ne valait pas mieux. Il savait au moins être digne et un bon combattant ça..elle appréciait car malgré son esprit tortueux Su, avait bien des valeurs...
Sans un mot, elle range sa bouteille, cette fois, elle devra s’en passer...Le cœur se déchire, elle souffre de laisser son précieux à la maison...Mais elle préfère la savoir en sécurité plutôt que de prendre le risque de la voir se briser devant ses perles grises.
Les quartiers sombres du Cloaque n’ont plus de secret pour elle. La besogneuse s’avance, la démarche moins hésitante et vacillante. Un duel était en jeu...

Une fois arrivée devant la taverne en plein milieu de ce sombre lieu, elle relève un peu ses manches et les enroulent. Des bras fins apparaissent mais toutefois un peu crasseux, quelques légères cicatrices ici et là...des restes de combat pour des Kobans bien mérité.
Sa tenue est simple, et pratique avant tout, pour pouvoir au mieux bouger...
Elle l’attendait...Lui, ce combat avide de bonnes formes..Su, se demandait même comment il pouvait supporter sa présence putride et infecte...peut être que l’espoir de la voir propre le tient aux tripes...peut être...ou alors il est aussi dérangé qu’elle....

Elle regarde où est son unique lame, la sort et la nettoie un peu. Avec son index elle suit le tranchant de la lame et sourit en coin en sentant ce filet de sang couler...Son deuxième précieux...le seul qu’elle nettoie, aiguise et chouchoute avant sa propre apparence.
D’un geste précis, elle la range au niveau de cette corde qui lui marque et lui tient la taille.
Que faisait –il....
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Esculo
Dis oui au maitre,
Il est le maitre,
tu es sur terre
pour te soumettre
ou te taire. *

Esculo, ivre, dans le fond de sa gargote vide de monde, chantait maladroitement une chanson qu'il avait déjà entendu et dont les paroles lui étaient revenues à force de côtoyer la crasseuse Sunaomi.

Il se tapa le front. Le duel ! Il avait oublié le duel avec Su.
Avec difficulté il se releva en maugréant. Fichue fille qui l'obligeait à quitter le fichu coussin sur lequel il était assis depuis quelques fichues heures, une fichue bouteille de saké...euh enfin des bouteilles, à la main.

Ouf ca va ! Il ne tanguait pas trop une fois debout. Il tiendrait donc le coup. Un regard vers la bouteille à moitié vide qu'il venait d'abandonner sur la table. Devait-il la laisser la pour le duel ?
Un haussement d'épaule et quelques pas plus tard, la bouteille était déjà vidée et jetée dans un coin de la gargote.

Heureusement, il n'était pas loin du lieu de rendez vous. Il voyait déjà la pouilleuse au loin.
Malgré la crasse qui la couvrait, malgré l'odeur fétide qui la suivait, Esculo ne pouvait s'empêcher d'être intrigué par Sunaomi. Il y avait quelque chose dans son regard gris, dans son caractère, dans sa manière de se comporter d' interpelant.
Oh non, il n'était pas séduit, loin de là, comme pourrait-il l'être alors que physiquement et olfactivement elle était plutôt repoussante à cause de son exécrable manque d'hygiène. Bien que le Lézard pensait qu'elle pouvait avoir du potentiel, c'était pas ca qui vous excitait un homme.
Non, c'était autre chose qu'il n'arrivait pas à définir.

A un mètre de la fille, il s'arrêta, se racla la gorge et cracha. Il fit encore un pas et s'adressa à elle, envoyant en pleine face de la fille un mélange d'odeur putride et alcoolisé.

Me voilà ! Je te suis !

*D'après une chanson de M. Fugain

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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"
Sunaomi
Elle attend...Heureusement qu’elle a apprit à être patiente, sinon elle serait déjà aller prendre de l’avance pour le duel. L’a pas que ça à faire non plus...L’envie est là, ça lui chatouille les mains, lui serre les tripes, et l’émoustille tout simplement...
Elle a hâte d’en découdre...Non pas avec Esculo en personne, Su n’est pas folle à ce point, il est plus entrainé, mais juste envie de casser de l’ivrogne.
Soudain, des pas..un crachat et une haleine à laquelle elle s’habitue..Depuis le temps qu’elle a la même.

Allez, suit moi. Tu es prêt au moins ?...Si tu tombes je te préviens, tant pis pour toi.

La jeune, avait fait un effort elle-même pour ne pas picoler, rester lucide, bien qu’une voix lui parle encore...
Ils longent les ruelles sales de Cloaque, sans vraiment trop taper la discute. A quoi bon parler pour ne rien dire. Elle sort quelques bandages, et noue ses poings..La pouilleuse reste fragile et ses mains elle en a besoin pour travailler.

Les lueurs des torches, des kimonos pourris, et des bruits de dégueulis habituels. C’était bien là où les ivrognes venaient festoyer ensemble, dans la joie et les nausées et les gaz nocifs!

...Elle se retourne vers lui, offre alors un hochement de tête respectueux et humble.

Le jeu commence, et...Su court déjà à toute vitesse vers un premier ivrogne.
La rage au ventre, l’adrénaline envahissant ses veines et décuplant son envie, la besogneuse offre déjà une droite fracassante au premier ivrogne qu’elle a en ligne de mire.
Pas le temps de s’extasier devant le coup et les deux dents qui partent avec le mouvement de tête du traine misère.

Et de un !!! Sourire aux lèvres, elle se sent revivre.
Entièrement dans son élément, elle repense à ses combats qui l’ont forgés jusqu’à en faire une chienne enragée.
Elle esquive un premier coup d’un autre lourdaud chauve, mais malheureusement pas le second.
Grimace sourde quand le genou du Chauve s’abat dans son ventre. Elle était sûre d’avoir contracté les abdominaux pourtant...Ça c’est l’alcool, ils ont tendance à être moins résistants.
Sunaomi, reprend son souffle et affichant un sourire sadique elle s’empare de ses bijoux de famille et les écrasent avec force.
Cibler, saisir, presser...Coup de base dans le quartier..

Et de deux !!! Hahahah !! J’adore ce jeu !!

Le suivant semble moins imbibé et ça ne lui plait pas. Elle jette un œil sur Esculo qui s’en sort tout aussi bien et alors sans cris égard, la fille des rues se dirige vers lui pour lui ramener le gros gaillard...Il allait se démerder tout seul avec ce gros morceau ci.
Passant derrière Esculo, elle le pousse violemment vers le mastodonte en lui criant simplement :

Tiens, démerde toi avec celui la, c'est cadeau !! Elle repart donc dans la foule après un court rictus pour s’attaquer aux plus mous, au plus faibles...Le but n’était pas la qualité du poivrot, juste la quantité !

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Esculo
Et un ! et deux ! et trois ! et...ha ben oui..et quatre.

Esculo à peine arrivé avait déjà repéré les quatre ivrognes dans un coin.
Ils étaient déjà plus qu'entamés vu l'amoncellement de vomis à leurs pieds et la manière dont les corps tanguaient comme si ils s'étaient trouvés en pleine tempête.
Quatre marins qui revenaient de pêche en mer vider les kobans durement gagné, c'était presque trop facile. Ils ne réagissaient même pas.
Un poing bien dosé avait suffit à les envoyer rejoindre les ténèbres.

Il souriait en contemplant le spectacle. Du sang coulait de leurs nez ou leurs bouches.

C'est à ce moment qu'il sentit qu'on le poussait vers une espèce de brute épaisse qui n'avait pas l'air si soul que ca.

La garce ! Elle payera.

Alors mon gars ? T'as perdu ta maman ?

Le tas de muscle grogna et se dirigea vers lui, la tête en avant.

Esculo avait l'habitude des combats de rue, des mastodontes il en avait déjà mis KO. Bon il avait déjà été mis à mal plusieurs fois aussi. Mais c'était tellement excitant qu'il ne pouvait s'empêcher de participer à une bagarre. Il n'y avait rien de tel pour se dégriser et maintenir sa forme physique.

N'ayant pas trouvé d'échappatoire à temps, Esculo ramassa le coups en plein ventre, lui coupant le souffle pour quelques secondes.
Mais l'imbécile qui lui faisait face, pensant que ca suffisait à faire en sorte qu'on le laisse tranquille, s'était déjà retourné et, accoudé à une fenêtre, buvait sa bouteille de saké.

Sauf que voilà, Esculo c'est pas le genre à se laisser faire, même si le combat est perdu d'avance.

Il s'approcha, déposa sa main sur l'épaule du géant, qui se retourna au contacte, et écrasa son poing sur le visage du pas net avec toute la force qu'il pouvait y mettre. Il atteignit sa cible pile poile sur le nez et un craquement sinistre lui fit comprendre que l'gars avait bien morflé. Il tomba d'abord à genoux, puis la face dans la boue.
Mort ou vivant ? Peu importait au Lézard. Il avait eu ce qu'il voulait.

Sauf que le vil aussi, il avait morflé. L'imbécile avait frappé avec son bras toujours endolori par les coups qu'Ando lui avaient donné durant le duel. Et là ca faisait mal ! trrrèsss mal !

Esculo se tenait le bras et ne pouvait s'empêcher de grimacer.
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Sunaomi
Désormais, elle pouvait enchainer les coups paisiblement et prendre de l’avance. Il en était à quatre ...Pas compliqué de rattraper cela. Ses poings se serrent, et elle attaque les plus ivres, ceux qui déjà ne tiennent pas debout. Coups dans la mâchoire, dans les bijoux, dans le dos..tout était permit dans cette course. Le visage de la jeune femme est marqué par un coup qu’elle vient de recevoir en pleine lèvre désormais ouverte. Le sang coule légèrement et pourtant, elle s’accroche.

Sept !!!....Et toi ?!! Elle se retourne alors pour le voir et remarque qu’il se tient le bras..Mais au moins, le colosse était hors d’état de nuire. Qu’avait-il ?
Su, finit d’achever un autre ivrogne qui avait pour seul réplique un jet de vomi...
Huit !! Son regard se pose alors sur lui, qui n’allait toujours pas mieux...Elle avait pu au moins prendre de l’avance, ce n’était pas négligeable..mais, le combat n’est pas équilibré s’il ne se bat pas...
Agacée par cette vision, elle se dirige alors vers lui, essuyant sa lèvre en sang et crachant un dernier crachat rougeâtre au sol.

Ils tapent dur ces..traines misères ...

Mais alors qu’elle se rapproche, elle remarque un de ces ivrognes au regard dilaté brandir une bouteille brisée au dessus du crane d’Esculo. Une attaque traite, alors qu’il n’est pas vraiment en état de se battre pour le moment...
Un moment pour lever les yeux au ciel, puis elle s’empare vivement de sa dague pour la lancer dans sa direction.
S’il y avait bien une chose, dans laquelle elle était douée en plus de la descente d’alcool, c’était bien le lancé de dague...En spectacle cela lui faisait gagner quelques Kobans également.
Précise et rapide, Su laisse alors la lame se planter dans le bras de l’homme qui relâche immédiatement son arme qui se brise en éclat. Le cri de douleur invite alors son partenaire de jeu à se réveiller et surtout à réaliser la situation..Du moins elle espérait qu’il allait se bouger le cul surtout.

Surveille tes arrières....Sans un mot de plus, elle le bouscule un peu pour qu’il dégage de son chemin et vient retirer sans douceur la lame planté dans le bras du fourbe.

Sache que même les attaques lâches doivent être minutieusement effectuée...
Brusquement elle vient alors lui planter la lame au niveau de sa gorge. Un gazouillis, du sang qui longe son arme pour finir sa course le long de sa main..Liquide chaud qui s’échappe et force l’homme à plier l’échine sous la douleur.
Respectueuse la jeune femme prend soin au moins de fermer les yeux de cet homme qui se vide de sa vie...Même les plus infâmes, ou ce qui ne sont rien, méritent au moins une mort digne.

Un mort ça compte pour deux ?...
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Esculo
La douleur dans son bras le faisait affreusement souffrir.
Décidément le combat avec Ando avait laissé bien plus de trace que prévu.
A vue d'œil, il gonflait et prenait une couleur étrange.
Esculo le regardait changer, hébété.

Kuso !

Il devait être cassé et lui, le fier et trop occupé à méditer sur son moment de faiblesse face au bucheron, ne l'avait pas soigné correctement.
Le coups sur le gros tas venait de réveiller la douleur.

Un objet non identifié siffla à son oreille. Il releva la tête et remarqua que pendant le temps qu'il constatait les dégâts sur son propre corps, la jeune fille avait continué à frapper elle.
Il se laissa bousculer et la regarda achever le blessé.

Il haussa les épaules à sa question.

Que faire ? Il faudrait aller voir un vieux sage dans Le Cloaque, un gars qui passait la fin de sa vie à soigner les miséreux, entre deux bouteilles de saké. Mais en même temps, sa fierté lui disait de continuer. Et un homme fier, c'était ce qu'il était, avant même d'être un homme prudent.

Relâchant son bras meurtri il répondit à la crasseuse.

'videment qu'non. Ça compte même pour un demi. C'est encore plus facile.

Il ne souriait plus, mais avisait deux hommes qui se parlaient. Ils n'étaient qu'éméchés, mais ca suffira.

Il s'approcha en les insultants, histoire de les provoquer.

Bande de baka (cretin) ! Kisama (enfoiré) ! T'es vraiment qu'un Kusojiji (vieux schnoque) ! Uzai (je te hais) !

La réaction fut immédiate, les deux hommes se ruèrent vers lui.
Le Lézard évita le poing du premier qui visait le visage et lui mis un coups de boule en pleine face. Le deuxième, plus malin, frappa le ventre. Mais il avait manqué de puissance et Esculo donna un coups de genoux dans les bijoux, suivi d'un uppercut qui envoya l'homme à terre. Trois dents tombèrent à ses côtés. Mais le premier avait encaissé et frappa le bras blessé.

Aouw

Le reptile, légèrement sonné, se retourna et cracha sur l'homme qui lui faisait face.

Koro shite yaru ! (je vais te tuer)

Il sorti une dague de son bras valide et frappa.
L'homme ne s'était pas attendu à ce que ca dégénère jusqu'à ce point. Mais Esculo était un Lézard...un Lézard blessé même, donc d'autant plus dangereux.
Il retira la dague du ventre alors que l'homme s'affalait sur le sol, crachant du sang.

Le jeune homme n'y prêtait pas attention, se tenant le bras et grimaçant.
Sunaomi
Se retournant légèrement, elle le regarde encore se tenir le bras...Il souffre c’était une évidence. « Un homme avoue rarement sa douleur »..ou alors, c’est plutôt « les hommes sont douillés.. » dans tout les cas, il riait jaune là...Et pourtant, il trouvait la foi de se battre..
Elle restait surprise par sa ténacité. Sans un mot, elle l’observe accoudée sur le corps d’un ivrogne endommagé.
Il savait bien se battre ce patron de bordel japonais...D’ailleurs ce dernier rattrape un peu son retard.
Les coups qu’ils donnent restent puissant malgré son handicap mais voilà..Il se tient à nouveau le bras et l’autre n’y était pas allé de main morte en le frappant à cet endroit déjà meurtrie.
Fin du combat ? Il valait mieux..Su, était une femme qui aimait à se battre dans de bonnes conditions et non a profiter de la faiblesse de l’adversaire..Enfin, ça dépend des cas..Pour le cas présent il devait s’agir d’un combat équitable entre lui et elle..
Elle se rapproche de lui, et l’invite à sortir avec elle de se trou à rat. Pas le temps de se battre à nouveau. Fin du combat..Elle avait gagné, c’était aussi une évidence...

Allez, viens on sort de là. Il nous faut un endroit tranquille pour que tu me lèches les pieds..Sourire moqueur aux lèvres dont l’une d’elles est abimée. Elle crache à nouveau, l’air frais, le sang..ca lui raclait la gorge.
Elle observe un peu sa tenue tachée de rouge et soupire. La besogneuse n’avait pas non plus, trente six milles fringues à se mettre sur la peau...que deux ou trois..et désormais celui-ci était mort. Le sang, ne part pas facilement et sans super détachant cibleur de tâche, c’est bon pour aller à la fosse.

Brusquement elle le force à poser son cul sur les marches d’une bâtisse. Elle devait se soigner elle-même quand c’est possible, alors autant elle pouvait l’aider ..Qui sait.
Elle lui demande alors sèchement tout en appuyant sur sa lèvre enflée.

Gnn..retire..t ‘chemise ! pas chichgni..j’vais regarder c’qu’peux faire...
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Esculo
Il fit la moue quand elle l'entraina ailleurs.
C'est qu'il n'avait pas envie de perdre lui. Il essaya de se dégager mais à peine avait-il fait un mouvement qu'une nouvelle pique de douleur le prenait.

Il soupira et suivi la fille qui, quant à elle, avait la lèvre fendue.

Sur ses ordres, il retira comme il pouvait son kimono.
Son bras avait un aspect et des couleurs bizarres.

Kuso ! J'veux pas d'venir manchot moi.

Lui même n'avait aucune idée de comment se soigner. D'habitude il laissait guérir tout seul, ou si c'était plus grave il suivait les conseils de sa sœur, et si elle savait pas il allait voir le vieux sage-médecin du Cloaque. Son espoir en ce moment était donc Su. Et si elle le guérissait, il était prêt à lui lécher bien plus que les pieds malgré sa saleté.
Sunaomi
Devenir manchot ?..Mais quel ignare celui la..le manchot n’a plus de main...c’était tout, là c’est le bras qu’il faut couper.
Su, observe donc cet estropié retirer son Kimono, sans s’attarder sur son corps. Hé oui, la jeune besogneuse se fou éperdument du corps des hommes...Elle préfère reluquer sa bouteille.
Elle touche la plaie et admire cette variation de couleurs, de teintes..C’était artistique, même elle en tant que créatrice n’arrivait pas à refaire cet aspect pourri.

Hmmm...Sa main s’empare de son tissu et elle touche la plaie. Elle n’aime pas ce qui pourri, et ce qui transmet la mort. C’est mou, c’est plein de pu...Faut désinfecter ça, creuser un peu tout ça et...cautériser tout ça.

Haussement d’épaule, mèche rangé derrière son oreille et elle se concentre pour bien observer. Son visage affiche une mine inquiète, et troublée..bien évidemment c’était de l’artifice.

Faut couper, c’est infecté. Si on fait rien tout va être infecté, et cela sera horrible...Puis t’en fais pas tes geishas aimeront quand même ton corps, ça les excitera.

Un sourire moqueur se dessine sur son visage alors qu’elle sent sa lèvre déjà être moins douloureuse. Qu’est ce qu’elle lui manque sa bouteille dans des cas pareil, où elle aimerait se réconforter de cette infime douleur....
Elle sort sa dague ensanglantée et pose sa main libre sur le bras faisant mine qu’elle allait lui couper un lambeau de peau..a vrai dire elle le fera, mais que si sa lame est propre..
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Esculo
Rythme régulier du cœur chez Esculo :

Boum....boum...boum...boum.

Rythme lorsque Su lui présente la dague ensanglantée :

BOUMBOUMBOUMBOUMBOUM.

Non pas qu'il avait peur de voir couler son propre sang, mais de laisser la jeune fille crasseuse lui charcuter le bras. Il en avala de travers et toussa.

On n'irait pas Aux Fières Raclures ? Au moins là-bas y a du saké.

Regard appuyé sur la dague.

Et des lames propres.

Sans laisser à la jeune fille le temps de répondre il se leva, pris son kimono et se dirigea vers la gargote. C'est bizarre comme des fois, certaines choses vous donnait des ailes et vous faisait oublier la douleur et vos malheurs.
Sunaomi
Voilà qu’il se motive..la puissance de la lame salie. Cela ferait bouger le cul de n’importe qu’elle homme tenant à sa vie. Elle ricane intérieurement et le suit alors qu’il semble souffrir de moins en moins. Étrange, un homme est plein de mystère...Mais elle réfléchit.
Pas la taverne..Elle n’aura rien pour faire ce qu’elle veut. Tout le matériel est chez elle, comme à chaque fois quand elle doit se soigner.
Ni une ni deux, sans faire dans la douceur, elle accélère le pas et lui saisit le bras, valide, pour le freiner.

Non, suit moi !
Elle ne lui dit plus rien, préférant lui laisser la surprise, ils traversent le Cloaque avec leur tenue qui inspire le combat qui a mal finit. La jeune femme pose sa main sur son ventre, elle avait vraiment mal aux abdominaux..Le coup n’avait pas été délicat.
Les pas s’enchainent et elle se rapproche de sa bâtisse pourrie.
La porte s’ouvre et elle l’invite à pénétrer. Un feu de cheminée, un lit à même le sol, confortable car bien évidement le sommeil c’est important, et quelques meubles.
Faisant alors comme chez elle, la pouilleuse s’empare de sa bouteille de saké, boit rapidement quelques gorgées et essuie sa lèvre qui lui lance.
Elle se dirige vers une petit meuble, s’agenouille et en sort une petite sacoche avec tout le matériel.

Installe toi sur ce lit, et t’avise pas de me le pourrir ! Retire ton kimono que je vois au moins la plaie. Te trompe pas sur mes intentions lézards.

Discrètement, elle essuie sa dague au saké, met cette dernière dans le feu pour attendre que la lame rougisse. Elle retire ses bandages aux mains montrant alors ses doigts relativement fins, et prend soin de les laver dans une bassine d’eau froide.

Tu vas être content, les mains sont propres !

Elle prend le matériel, et lui donne la bouteille..Son précieux. Su, sort alors un petit couteau, une petite cuillère, fil et l’aiguille, des bandes relativement larges et solides..C’était précaire, mais saint.
Sa main fraiche et désormais blanche, se pose sur sa plaie et elle observe.

Bon tu bois ça, autant que tu peux, pour tourner de l’œil...finit la bouteille si tu veux.

S’il lui fait confiance ?..Elle en sait rien, mais a vrai dire, elle ne lui laisse pas vraiment le choix.

Même si elle ne ressemblait pas vraiment à une femme de part son apparence putride, qu’elle se battait comme un homme et buvait comme un trou, elle conservait dans la finesse de ses doigts quelques talents.
Se permettant quelques familiarités, elle saisit la bouteille la verse sur l’endroit et touche un peu. C’est bien ce qu’elle pensait. Même si pas de plaie, il y avait quand même du sang ou un os pété ..une bonne fracture à l’intérieur, ce qui explique les couleurs, la douleur et aussi que ça bouge quand on passe les doigts avec insistance.
C’est parti.... D’un geste précis, elle l'ouvre retenant de l’autre main le sang avec quelques bandages pour ne pas salir sa couche. Elle remarque alors les os dessoudés et sans état d’âme, telle une bouchère s’entrainant sur un os de poule elle, les remet en position.
La consolidation devra se faire seule...Si ca marche pas..faudra couper.
Les doigts en sang, elle se relève, va prendre la dague brulante qu’elle pose sèchement sur la peau qu’elle rapproche. Vient l’atelier de couture...Délicatement elle s’applique, fait des points serrés et net avant de verser l’alcool...
Au mieux elle enchaine les actes, au moins il souffrira car trop perdu à réaliser toutes ses douleurs qui le torturent en même temps.
Une fois fait, elle va nettoyer ses mains, saisit la large bande et vient mettre son bras replié contre son ventre. Relevant doucement sa nuque, elle passe dans son dos et fait un nœud au niveau du cou.
Silencieuse, elle avait été insensible aux traitements réalisés..Préférant l’efficacité à la peur de faire mal qui rend les gestes hésitants.Et puis, hein entre nous, elle est pas de nature à se soucier de la nature douillette de ce lézard.

Elle essuie son front et l’observe, impassible.

...En plus de me lécher les pieds...Tu me devras la protection verbale et physique !

Et oui, souvenez vous...Sunaomi,est une femme intéressée qui n'agit pas gratuitement pour le bien d'autrui
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Esculo
Et pendant toute l'opération il avait mordu le goulot de la bouteille. Le saké s'étant vidé bien trop vite selon lui.
Des tournis l'avait pris plusieurs fois. Il aurait pu tomber dans le néant mais tenait bon, préférant se concentrer sur d'autres choses, comme ses exploits de soirées par exemple, ou sur le projet qu'il préparait pour les Ronins.

Il entendait la voix de Su comme si elle était lointaine et venait d'un autre monde. Il ne répondit même pas, pas très sûr de ce qu'elle avait dit.

Il avait besoin de repos, de beaucoup de repos.
Inconscient de ce qu'il faisait, peut-être un réflexe, il passa doucement la main le long de la jambe de Su avant de sombrer, fatigué.

Le lendemain, quand il se réveillera, toujours faible alors qu'il devait partir loin d'Oda, les gens du Cloaque pôseront sans doute un regard perplexe sur le bel Esculo sortant de chez la pouilleuse.
Les rumeurs iront bons trains.

Tu crois qu'il a osé aller jusque là ?

Quand même ? T'as vu sa couche de crasse ?

Je l'ai vu fréquenter de plus jolies filles.
Sunaomi
Elle finit le travail mais reste surprise de le voir encore conscient. Pas si douillé que ça l’épave. Soudain, elle sent cette main se poser sur sa cuisse. Le regard de Su devient noir alors qu’elle suit cette main dans sa chute. Non mais ! Il avait pas assez de femelles dans son Cloaque l’autre handicapé ?!
Su, grommelle et remarque alors qu’il tombe de fatigue...sur SA couche...et ça, ce n’était pas envisageable. Dans sa demeure, elle est la Reine et elle ne laisse pas un mâle dormir sur son lit...

Elle se redresse, se dirige vers son petit plan de travail et commence à rédiger quelques mots sur un papier. Son sourire espiègle et malsain ne quitte pas son visage lors de la rédaction.
Sans faire de bruit, elle saisit une petite corde et attache le nœud au cou d’Esculo.

Maintenant, le moment le plus difficile...dégager le corps endormi de ce profiteur. Elle s’empare de ses jambes et commence à le trainer hors de sa couche...La tête tape un peu le sol, il y avait en effet un petit décalage entre la hauteur du lit et le sol...Dommage pour lui.
Elle le traine, et relâche violemment ses jambes pour ouvrir sa porte...L’air frais s’engouffre dans sa maison minable le temps qu’elle le traine hors de cette dernière.
Pas le temps de rire devant le poivrot qu’elle dégage comme un sac hors de chez elle.

Enfin elle le laisse, le dos posté contre un mur, les jambes étendues en plein chemin et le bras en écharpe avec un mot autour du cou...

Citation:
« Loque en stationnement gênant »


La besogneuse retourne alors dans sa demeure, profitant de la chaleur, de la tranquillité...
Quelques bougies et elle voit son ombre se refléter au dehors. Elle se déshabille, retirant au moins ses affaires ravagées par le sang et les vomis infectes des ivrognes..
Un court moment où le corps fin et les petites formes de Su restent visible avant qu’elle n’enfile sa tenue quotidienne, puante, sale et à moitié en lambeaux.

Ce soir, elle dort en paix...sourire aux lèvres en pensant à l’autre qui doit se geler les miches et qui risquera d’être évacué...
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--Masao


L’vieux était là, planté comme un piquet au beau milieu du sentier, au beau milieu de la nuit …

Alors qu’il rentrait tranquillement chez lui, son attention avait été captée par une ravissante silhouette derrière une fenêtre, celle d'une femme se débarrassant lentement de l'ensemble de ses vêtements tout en projetant son ombre gracieuse sur les rideaux. Du coup, bein, il n’avait plus bougé, dégainant même sa flasque afin de profiter du spectacle dans les meilleures conditions …


Seulement, bein, toute chose a une fin, les bonnes comme les mauvaises. La silhouette finit elle aussi par disparaitre, happée par l'extinction des chandelles.

Le vieux s’envoya alors une bonne lampée, puis reprit sa route d’un pas, légèrement plus guilleret qu’à son arrivée. Seulement, au bout de quelques secondes, cette insolite désinvolture fut stoppée net par quelque chose de mou sur le sol. Masao perdit l’équilibre mais parvint tout de même à se reprendre. Son humeur par contre, régressa aussitôt à son niveau habituel.


Kuso !!!


Puis elle descendit d'un cran encore, lorsqu’il réalisa que l’obstacle était vivant, un homme qui plus est. Encore un de ses foutus ivrognes qui pullulaient dans le quartier.

Le vieux décida de décharger tout de suite toute cette rancœur aussi soudaine qu'inopportune. Lui non plus n’avait pas pour habitude d’être tendre avec les plus démunis, surtout quand ils venaient se jeter dans ses pattes au plus mauvais moment.

Il se mit à hurler, ponctuant chacune de ses phrases d’un lourd coup de pied porté au hasard sur le malheureux …


Foutus sac à vin puant !!! Nan mais tu peux pas poser ton gros cul plein d’puces ailleurs qu’sur le chemin ?

Allez !!! Dégage foutue baleine putride !!!


...


Kuso !!!



...
Sunaomi
L’alcool tambourine dans son esprit alors qu’elle se lève à peine. Qu’était devenu l’autre dehors ?...Bonne question. Après avoir entendu un homme râler, elle s’était laissée tomber comme une merde dans sa couche.
Elle se lève, frotte un peu sa chevelure sale et s’avance vers la fenêtre...il était plus là, c’était déjà ça. Autant il s’était fait abusé par un ivrogne en manque de trou, elle esquisse un sourire moqueur à cette idée et se dirige vers la cheminée. Elle fait chauffer la marmite pour avoir un peu d’eau chaude au moins.

Ce matin, elle se fera propre...et pour cela elle prend les mesures nécessaires. Les fenêtres fermées, portes scellées...Aucun regard indiscret et c’est ce qui lui plait.
Elle se dirige vers la salle d’eau. La bassine remplie désormais de cette eau bouillante laisse échapper quelques nuages de vapeur. Sans un mot, tel un rituel, elle se déshabille entièrement, pliant ses affaires sales qu’elle pose sur le rebord de la baignoire en bois épais.
C’était le seul moment où Su, cette pouilleuse, ce garçon manqué devenait une véritable femme.
Son corps fin, et ces petites formes fermes et cette courbure se dévoilent à elle et elle trempe sa main pour récupérer l’eau et laver son visage. Il redevient blanc, lavé de toutes traces de pourritures.
Elle s’immerge doucement dans l’eau, frissonnant de la chaleur de cette dernière. Doux contraste avec l’air ambiant.
Son corps disparait, ses formes aussi et la crasse va enfin se retirer de sa peau blanche. Sa chevelure s’humidifie, et elle se lave entièrement. D’une chevelure emmêlée, salie, grasse, la jeune femme finit après un long moment par obtenir sa chevelure lisse et noire habituelle.
De long cheveux qui se perdent dans le creux de son dos et qui enfin ne lui démangent plus le crane.
L’eau claire, devient vite sale à son tour....

Mais pourquoi Su, prenait autant de précautions?
Tout simplement car son corps, menue, fin..de femme plutôt fragile ne lui inspire aucun plaisir. Etre une femme signifie pour elle, attirer l’attention, le désir et l’envie...Sa pire crainte était de se faire violer et d’être appréciée uniquement pour ses formes plutôt que pour son coté débrouillard et sa capacité à combattre comme un homme des rues. De plus, une femme aussi fine qu’elle ne pourrait pas être prise véritablement au sérieux...
Tu vas te casser un bras ma mignonne si tu frappes...Attention à tes ongles...Tu vas te salir...On va pas abimer ton joli minois et ainsi de suite.
Pas totalement une femme, pas totalement une enfant...Su rêvait surtout d’être une véritable combattante...
En tant que « Besogneuse » elle s’en était sortie. Discrète, les formes cachées et les gens dupés sur ce qui se cache sous la crasse, la jeune femme avait survécut et avait pu avoir plus de contacts dans le milieu. Sa santé mentale légèrement affectée, son obsession pour le saké et son odeur putride avait aussi aidé à ce qu’on lui foute littéralement la paix.
La « Besogneuse » se fait plus de Kobans et on la prend plus au sérieux.

Le bain finit, elle se retire et laisse l’eau perler quelques instants. Juste le temps de voir ce que son corps est devenue. Quelques traces de salissure résistent, ainsi que ces cicatrices légères mais nombreuses sur ses bras...des restes de combats, et de mésaventures.
Ces jambes aussi présentaient quelques signes d’écorchures et des bleus..Normal quand on s’amuse à escalader des murs pour chuter comme une bouse à cause de l’alcool qui déforme la largeur du mur et leur direction...

Elle enfile la tenue offerte par Sculo. Un large kimono qu’elle sert a la taille par un autre tissu pour y cacher ses nouvelles armes et enfile ses sortes de bas en tissus épais jusqu’à mi cuisse. Elle entoure ses jambes avec quelques bandes pour que cela tienne et enfile également ce pantalon large lui permettant de faire des mouvements plus amples.

Prête ? Pas tout a fait. L’autre rituel va prendre place : L’enlaidissement.
Elle s’empare d’un petit coffre plein de boue, de poussière, d’un mélange d’elle ne sait quoi trouvé elle ne sait plus sur quoi..ou simplement sur quel cadavre.
Su recouvre ses vêtements, qui dégagent désormais une odeur forte et vient ébouriffer sa chevelure, l’emmêler un peu et y glisser un peu de sable.
Quelques petits trous ici et là dans la tenue pour l’aération et le coté négligé et elle salit un peu son visage par quelques massages boueux.

Enfin prête...Sunaomi...redevient la Pouilleuse. Saké en main, elle se poste devant l’âtre et boit comme un trou.

Quelques rôts, quelques haut le cœur et son personnage est scellé...La pouilleuse is back...
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Pas de super Héros, pas de plaie sur mon perso sans m'écrire un MP et on ne fait pas agir le personnage des autres : règles de base d'un RP
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