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[RP] Hostel de Josselinière, Père & Fils.. Et Moi !

Yolanda_isabel
Serait-il un poil vexé notre nobliot du dimanche ? Elle retient un rire et se contente d’un sourire et d’un regard en coin à sa belle-sœur. Et enfin, l’objet de l’entrevue, une lettre brandie en étendard de guerre, peu accorte aussi la phrase qui l’accompagne, les questions en rafale, et alors qu’il s’agace contre l’infortuné aîné d’Euphor, la petite main potelée vient se saisir à la volée de la lettre. Pour s’en repaître, en caressant du bout des doigts le cachet de cire brisé qui porte encore la trace du phénix, de ce bleu qu’ils chérissent tout deux. Et les mots, plein de mots, bien sûr qu’elle lit mieux avec le temps, mais quand même dans l’urgence, c’est bien dur, alors la lettre est glissée d’office dans les mains de Clémence.

-« Clémence, lisez, mais lisez donc ma soeur ! Dites-moi ! Que dit-il ? Parle-t-il de Thibert ? Qui est un garçon très bien sous tous rapports, ‘Baud ! Et si fort ! Je t’avais dit qu’il m’avait sauvé quand j’étais partie en l’Armagnac et les Comminges. »

Voilà. Je te l’ai déjà dit ! Il m’a sauvée ! Allô ! Il a sauvé ta sœur, de la considération pour les vainqueurs ! Et Clémence ? Vas-tu la lire cette lettre ?
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« Non vraiment, les cannes, c'est has been.. Faites rouler vos bourrelets ! »
Clemence.de.lepine
Il…

Elle avait d’abord songé à lire tout haut cette lettre tendue, mais ses yeux virtuoses ont déjà habilement parcouru la lettre dans son entièreté, si bien que rapidement, elle relève la tête dans un sourire crispé. Interloquée, elle regarde Yolanda, petit bout de femme impétueux et fébrile. Elle la contemple, le regard tellement sérieux sous le plissement de ses sourcils, et tente de tirer vers le haut l’un ou l’autre de ces sentiments contradictoires qui l’animent en même temps : la satisfaction, et l’angoisse.

D’un bond, elle se lève et, relisant calmement les quelques lignes, se dirige vers le fauteuil dans lequel trônent Aimbaud et son agitation, qu’elle comprend un peu mieux désormais.


Sa Seigneurie y fait comme vous l’éloge de son fils, et de son héritage.

Et bien oui, mais quel homme ne le ferait pas ? Quel homme ne vanterait pas les qualités du fruit de ses entrailles, reflet vivant, en principe, de sa famille et de ses vertus ?

Dans le dos d’Aimbaud, elle se penche vers son oreille et lui murmure quelques mots


C’est un parti plus qu’honorable.

Tendant à Yolanda un sourire affectueux, elle reprend à haute voix.

Quant à savoir s’il possède la réputation de son père, je crois qu’il serait illusoire de déjà le penser, quand son père a eu le temps de se la forger avec les années. Au moins Thibert aura-t-il un fameux exemple à suivre, ou à surpasser. Et à son échelle, ne parait-il pas tout aussi brave et chevaleresque, selon ce que nous raconte votre sœur ? N’est-il pas plus âgé que vous, Yolanda ?
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Aimbaud
Tournant légèrement la tête vers Clémence, et gardant bien à l'oeil les réactions hystériquo-tressautantes de sa soeur — comme une casserole de lait qu'il aurait craint de voir déborder — Aimbaud répondit à voix basse aux murmures de sa maritale conseillère.

Honorable... Il est tout juste seigneur. N'est-ce pas un Prince qu'elle mérite ?

Et ceci dit tout en mâchant les mots dans un poing contrarié, avec des coups d'oeil dirigés vers Yolanda. Puis il rejeta le sujet comme il l'aurait fait d'un chat qui lui aurait grimpé sur les genoux, car en fait : il exécrait les chats.

Franchement, il n'est pas un peu tôt pour se préoccuper de ces questions ? Qu'est-ce qu'ils ont tous là, à se hâter de la sorte...!

"... Comme des vautours sur une victime innocente ! ... Proie de la barbarie des hommes ! Ma soeur ! Elle si pure, si intacte, tant ignorante des appétits masculins, de l'ambition des héritiers, de la laideur du moOOOoonde environnant. POURQWÂAaaa seigneuuur...?!!"
Ces pensées, il ne les articula pas. Elles restèrent à mariner sous sa coupe au bol, et à lui faire grincer des dents. Sauf que... Une petite lueur traversa son esprit buté de frère surprotecteur, quand il croisa une nouvelle fois le regard de sa cadette. C'était un regard plein d'étoiles, un de ceux qu'elle avait quand on lui présentait une assiette de crème fouettée où flottait quelques choux. Il tenta de comprendre.


Attendez... Yolanda. Vous auriez une inclination pour ce... type ?

Quoi. À son âge ? Déjà ?! Si précocement. Elle ! Gné pas concevable...?
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Yolanda_isabel

Et savoir pourquoi Actarius fait l’éloge de son fils ? Prenez-la pour une idiote. L’air sérieux de Clémence, celui boudeur d’Aimbaud indiquent plus que ce qu’ils veulent bien lui dire. Quel âge a Thibert ? C’est une question importante à laquelle il faut répondre sagement pour que cela s’accorde aux propos de Clémence qui jouent en faveur de l’intéressé.

-« Il a peu ou prou ton âge Aimbaud, celui d’un chevalier. »


Car tu es un chevalier, et c’est toi que je vois en lui. Ne me l’arrache pas, ne m’enlève pas mon jouet maintenant que tu t’éloignes. Et vient la question fatidique, a-t-elle une inclination pour Thibert ?

-« Oui. Je l’aime. »

Menteuse ou si peu. Elle aime Thibert comme un cousin, comme elle aime Actarius, comme une personne qu’on pense connaître depuis toujours. Thibert l’a sauvée, il a son admiration, son amitié et sa loyauté. L’aime-t-elle ? Aime-t-on quand on est ni plus, ni moins qu’un nom ? Rêve-t-elle encore au prince charmant ? Les livres d’amour courtois, les manuscrits à l’eau de rose, les contes de fées sont morts sur le plus grand autodafé, celui des désillusions passées, le lendemain du mariage d’Aimbaud et Clémence. Mais dire non, équivaut à refuser ce qu’on lui offre, un mari, une vengeance, une égalité dans la souffrance.

Les enfants sont cruels. Et malgré son amour pour son frère, l’envie d’être cruelle lui vient soudain, alors le sourire se fait plus doux, le regard plus suppliant encore.


-« Je l’aime parce qu’il est fort, beau et grand. Mais pourquoi ‘Baud ? »

J’ai attendu trop longtemps..

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« Non vraiment, les cannes, c'est has been.. Faites rouler vos bourrelets ! »
Clemence.de.lepine
La réponse, celle de Clémence, est prévisible, et si elle ne rit pas aux propos d’Aimbaud, elle n’en sourit pas moins, dissimulée qu’elle est derrière son épaule, accoudée au dossier du fauteuil, le menton reposant au creux de sa paume.

Très cher époux… Avant d’être marquis vous étiez tout juste seigneur également. Thibert est héritier comme vous l’êtes et pour appréhender un mariage, il faut lier ensemble avenir et passé. Le présent n’y a que très peu de place, finalement.

Trop tôt. Trop tôt ? Sérieusement ? Elle hausse l'éclat dépité de son regard vers le ciel. Il a les évidences sous les yeux et ne les regarde même pas. Il a les exemples parfaits à portée de main et il préfère les ignorer. Parce-que… parce-que Yolanda est sa sœur et qu’il convient de la protéger. Est-ce cela ? Mais c’est la protéger, que de la confier pour toujours à un homme. Le temps, l’âge, le plus tôt est le mieux, le choix, lui, se doit d’être raisonnable et réfléchi.

Jugez l’homme dans son entièreté, avant de crier au scandale. Yolanda est une femme en puissance avant que d’être une enfant. Il faut déjà, oui, lui prévoir un avenir décent.

Elle entend la fougue de sa petite belle-sœur, sourit car ne comprend pas la profondeur de ses pensées et n’entend que les mots, et, d’une voix douce et égale elle demande, dans un écho innocent :

Oui, pourquoi, Aimbaud ?

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Aimbaud
Le frère d'ouvrir un instant les mains et de hausser les épaules, comme choqué. Pourquoi ? Pourquoi !? Mais enfin cela tombe sous le sens. La différence d'âge, de culture, les illusions d'une fillette qui vont se heurter à la une réalité implacable, sans pitié, dévastatrice, trash ! L'innocence jetée en pâture au lion, aveuglée par le bandeau de la naïveté ! Le massacre de la candeur à coups de masse d'arme languedocienne ! La pureté et la vertu dans l'arène du gladiateur lubrique, assoiffé de titres et de renommée ! SA SOEUR, et THIBERT d'EUPHOR ! Et elles demandent "pourquoi ?" ...

Pour rien.

C'est avec un énorme travail de maîtrise de soi qu'Aimbaud de Josselinière parvient à cette réponse. Il tourne la tête pour capter le regard tranquille de Clémence et repose le sien, encore tourmenté, sur la petite boule blonde. Soupir bref.

Nous organiserons une rencontre avec ce Thibert, où je pourrai juger de lui. Et s'il me plait autant qu'à vous, ma chère cadette, nous conclurons vos fiançailles.

Ceci dit avec un enthousiasme débordant, du style "Je vais me faire une saignée.".
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Yolanda_isabel
Leurs messes basses l’agacent, mais elle garde par devers elle ses bouderies, au moins cette fois-ci. Au moins le temps de savoir, mais va-t-il enfin leur dire ? Va-t-il enfin.. A-t-il dit ce qu’il a dit ? La bouche s’ouvre un instant avant de se refermer puis de s’ouvrir de nouveau, à la recherche d’air. Enfin exaucée, enfin elle est exaucée, et la joie l’emporte sur tout, sur la bienséance, sur les bonnes manières, sur tout, absolument tout quand Yolanda Isabel de Josselinière se met soudain à trépigner d’hystérie en criant de sa voix de soprano.

-« JE VAIS ME FIANCEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! »

Un instant, un court instant pour reprendre son souffle avant de sautiller autour du couple magnifique en battant des mains. Epouser Thibert, c’est vivre une aventure merveilleuse, c’est dire à Aimelina qu’elle va être une femme avant elle, c’est avoir troqué le joug d’un frère pour celui d’un époux, et de Thibert ou d’Aimbaud, elle ne sait vraiment lequel lui est le plus loyal.

-« HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII »

Voilà. Elle va se fiancer.

-« AVEC THIBEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERT ! »

Au cas où vous n'auriez pas suivi.
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« Non vraiment, les cannes, c'est has been.. Faites rouler vos bourrelets ! »
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