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[RP]Allégeances à la Comtesse Antonia

Carmody
[ Sur une grand place glaciale tendant a se réchauffer.]

Enfin ils étaient arrivés a destination. Il leur en aura fallu du temps depuis son réveil mais on ne contrôle pas toujours le tour que sa vie prend quand on est une homme tel que le Roux.

Durant tout le trajet, le Carmo avait été comme obnubilé par deux émeraudes, y attachant un très grand intérêt, il n'avait cesser de tendre la main vers elles mais sans jamais les y poser, ratant toujours sa cible presque a dessein. Chaque caresse sur la gorge de sa promise avait fait naitre entre eux des éclats rire complices suite au début de matinées qu'ils avaient passé.

Ainsi avait il un large sourire sur le visage et des yeux rieurs quand le couple retrouva les autres participants déjà présent. Leur moment d'intimité touchait maintenant a sa fin et il allait devoir laisser son futur redevenir la comtesse de tout un peuple pour les heures a venir. U soupire s'échappa des lèvres du plus si jeune homme et il resserra son bras autour de la taille recouverte de tissu rouge pour les quelques mètres qu'ils leur restaient a parcourir. Ah il était fier d'elle et de ce quelle réalisait, heureux de la voir toujours s'épanouir dans un domaine où elle se sentait bien mais le Roux la sentait toujours lui échapper maintenant qu'elle avait tant a faire. Il appréhendait le jour où les charges la mèneraient trop loin pour qu'il puisse encore la trouver a ces cotés.

Un léger baiser à la base de son cou et il murmura à l'oreille de la Blonde.


Nous voila entièrement dans ton monde maintenant, a ton tour de mener le spectacle.


La main glissa alors sur la robe, se portant d'abord sur le postérieur comtal puis qu'une petite tape il la poussa en avant avant de ralentir son propre pas. Autour des braseros déjà les invités se regroupait et les serviteur en livrée comtales s'affairaient a apporter les derniers détail sur la place. Les visage lui était pour la plupart bien connu, il avait côtoyé la plupart de ceux ci en son temps mais il avait perdu ce sentiment d'appartenance a leur monde au fil du temps. Eux avaient su évoluer alors que lui n'avait chercher qu'a survivre. Chassant ses pensées de la seule manière qui connaissait, il travailla à endosser son masque d'Enfant Terrible.

Ses épaules se relevèrent, son torse se bomba et un sourire amusé se plaque sur ses traits, la démarche lente se mua en sautillantes enjambées tandis que des yeux sombres se baladèrent sur tout l'assemblée. Il ne pus s'empêcher de remarquer que nul autre militaire limousin de sa connaissance se trouvait sur la place a cette heure. Divers signe de tête et gesticulation exubérantes pour saluer les tout le monde a sa manière mais c'était bien des yeux tristes qui se posèrent sur sa sœur et le dos de la comtesse quand celle ci s'éloigna en prenant le chemin de son trône.

Où devrait il poser son regard pour trouver la réponse qui lui faisait défaut depuis si longtemps?

Planté au milieu de la foule, le Rôle avait pris le relais sur l'esprit du Roux. mais au moins il était là pour certain de ceux qui comptaient à ses yeux cette fois ci.

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Arthaud
Toujours sur cette place moins gelée depuis que les braseros avaient été apporté .Elle ne se sentait vraiment pas à sa place icilieu .C'était pourtant un monde qu'elle connaissait ,l'ayant tant fréquentait dans son enfance . Maisosn enfance normande était bien loin maintenant ,elle avait vécu de merveilleuses choses depuis . El la seule qui comptait vraiment c'était sa vie avec Plum et leur deux enfants . Que sa présence lui manquait là , à ses cotés . Elle regarda un peu partout dans la foule ,aperçut gueld à l'écart et puis se retournant vers la cérémonie au moment où le heraut demanda à ari de s'avancer. Son regard croisa celui de Carmody qu'elle avait déja aperçut au coté d'anna , regard triste mais fièr .Elle vit bien que lui non plus ne se sentait pas à sa place ici .Que pouvait bien cacher ce regard en ce moment de si grnade importance pour sa douce . Ne voulant pas paraitre effrontée à trop le regarder ,elle essaya de se concentrer sur ce qui se passait ....
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Arthaud
Toujours sur cette place moins gelée depuis que les braseros avaient été apporté .Elle ne se sentait vraiment pas à sa place icilieu .C'était pourtant un monde qu'elle connaissait ,l'ayant tant fréquentait dans son enfance . Maisosn enfance normande était bien loin maintenant ,elle avait vécu de merveilleuses choses depuis . El la seule qui comptait vraiment c'était sa vie avec Plum et leur deux enfants . Que sa présence lui manquait là , à ses cotés . Elle regarda un peu partout dans la foule ,aperçut gueld à l'écart et puis se retournant vers la cérémonie au moment où le heraut demanda à ari de s'avancer. Son regard croisa celui de Carmody qu'elle avait déja aperçut au coté d'anna , regard triste mais fièr .Elle vit bien que lui non plus ne se sentait pas à sa place ici .Que pouvait bien cacher ce regard en ce moment de si grnade importance pour sa douce . Ne voulant pas paraitre effrontée à trop le regarder ,elle essaya de se concentrer sur ce qui se passait ....
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Ariadne
La réponse du vieux Comte la fait sourire, elle était certaine qu'il tiendrait le coup face au froid bien mieux que certains autres mais elle n'en dirait rien. Après avoir salué rapidement d'autres personne, fait porter les sièges à Ursin, fait disposer un brasero entre le Héraut et la Comtesse du moins la place qui lui revient et se retrouve nez à nez avec Anna lors d'un demi tour pour vérifier ce qui manquait... Sourit et lui répond taquine :

Tu es superbe. Ce que tu ferais sans moi ? Humm, laisse moi réfléchir, je te répondrais après la cérémonie, la liste est trop longue il va me falloir au moins toute la journée pour cela ! Et que tu aies oublié le froid, non, ne m'étonne pas, ce n'est pas à toi de penser à ce genre de problème, l'intendance aurait du y songer d'elle-même, ils m'ont entendu et ne sont pas prêts de l'oublier à nouveau que je sois au château ou non ce jour là !

Lui fait un petit clin d'oeil et ajoute...

Dépêche toi, même avec les braseros il fait froid autant faire vite...

Sa phrase tout juste terminée, elle se tourne pour chercher des yeux le frangin, fichue Malvina, elle allait finir au fond de la mine celle là ! Elle y veillerait. Alors qu'elle maudissait la domestique, elle se retourne rapidement entendant son nom appelé par la marquise... Vite, un défroissage parfaitement inutile à sa robe de lourd velours dans les tons crème et écarlate (apparemment c’était la couleur des mirabelles-Rocheuses du jour !) , passe une main distraite sur son éternelle émeraude autour du cou (pour le coup, là aussi les deux femmes étaient en symbiose mais bon, ce n’était vraiment pas la première fois), une cape de laine tout aussi rouge que la robe, bordée de fourrure d’un blanc laiteux sur les épaules (importante la cape, trèssss importante !!), et.. non, on oublie les cheveux, de toute façon, impossible de les dompter ! Zou hop hop hop demi tour, sourire, marche, et vlan, elle est face à Marche et à sa sœur de cœur, une fois encore... Elle savait ce qu’on attendait d’elle. Et là, VENGEANCE !!! Ah la blondeur comtale a osé poser un genou à terre face à la rosebonblonde, sachant ce qu’elle en pensait, et bien… Esquisse un petit sourire qui ne laisse présager rien de bon, sort la main de derrière son dos sous sa cape (d’où l’importance de ladite cape un instant plutôt !) et jette au sol sur la petite estrade une petite carpette (propre ! j’allais quand même pas balader ma marionnette avec un truc dégueulasse à la main hein !) et y pose un genou… Gnark gnark vengée ! Enfin, sans se faire prier, elle récite à sa manière tantôt à voix haute, tantôt à voix basse, le serment attendu, le menton levé, la fixant droit dans les yeux :

Nous, Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde, dame de Champagnac la Rivière, vous reconnaissons ce jour, vous Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche, comme notre suzeraine légitime.

Nous vous devons par conséquent, Obsequium si je ne te respectais pas je n’aurais pas acceptée dans la famille, Auxillium, là on oublie les preuves je n’ai jamais attendu ton avis pour t’aider à quoique ce soit, et Consilium, pour celui là, parfois je ferai peut-être mieux de me taire, mais il faudra te lever de bonne heure pour y arriver, désolée !

Si un conflit venait s’opposer à vous, Antonia de Rocheclaire comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Si un conflit venait à vous opposer à sa Majesté Béatrice, Reyne de France, nous prendrions fait et cause pour elle, mais je gage que tu ne ferais rien qui m’obligerait à un tel acte !


Une fois terminé son petit discours, elle baisse la tête en signe d'humilité, à moins que ce ne soit pour se retenir d'éclater de rire face à la tête que fait la Comtesse, allez savoir, et attend la réponse...
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--Kilya
[Au domaine et sur le chemin…]

Après le réveil brutal effectué par sa mère tantôt, la jeune fille avait, en ronchonnant aussi fort que possible mis la robe que la matriarche lui avait désignée comme étant la tenue adéquate pour assister aux allégeances… Comme si elle avait envie d’y aller tiens ! Rien à faire de ce truc, heureusement il y avait son oncle pour l’aider à trouver un truc pour y échapper… Pour faire bonne figure, elle revêt la tenue puis tente d’échapper à sa vigilance pour rejoindre son oncle préféré. C’était sans compter qu’Ariadne était prête avant elle, aussi sa mère l’entraine-t-elle dans son sillage.

Saperlotte, pourquoi tu veux que j’y aille ? J’en ai rien à faire des blablas casse pied, je préfère aller en forêt, puis regarde moi ce truc ! Comment tu veux que je marche avec ça ?

Désigne la robe qu’elle porte, une robe de velours similaire à celle de sa mère mais dans des teintes différentes, un bleu sombre et un jaune doré, avec un décolleté atténué par un voile de dentelle, une cape de laine bleue assortie à la robe.

Y a pas moyen de courir avec ces jupons et jupes en multiples couches ! Puis j’ai pas envie d’y aller !

Si elle avait pu, elle aurait tapé du pied ! Mais bon, c’était là chamailleries mère-fille mirabelle classique qui s’ensuit alors qu’elles cheminent vers le château et la place où a lieu la fameuse cérémonie.

[A la cérémonie juste avant qu’elle ne commence…]

Une fois sur place, sa mère l’abandonne pour vérifier que les valets font leur travail et Kilya soupire, se demandant ce qu’elle fiche là et cherchant un moyen d’y échapper sans que sa mère s’en rende compte… Au même instant, la gamine voit débarquer son oncle et sa tante qui, comme sa mère, part rapidement de son côté. Ravie, Kilya décide de faire contre mauvaise fortune bon cœur et faisant fi, comme toujours des convenances et de cette foutue robe, se précipite sur Carmody et se jette à son cou comme si elle ne l’avait pas vu depuis au moins… la veille au soir !

Tonton crapaud !!! Toi aussi maman t’a forcé à venir ?

Pourquoi ce surnom ? Fallait demander à Lafy, sa sœur ainée, c'est elle qui l'avait appelé comme ça, et la rosebonblonde junior bis l'avait gardé, ils aiment les petits noms bizarre dans la famille !


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Carmody
[ Sur une place, abandonné....]

...Copinage et cruauté. Un instant ses yeux furent accrochés par ceux d'une dame dans la "foule". IL l'avait déjà vu en d'autre occasion. Une amie d'Anna a ce qui lui semblait.Mais n'en savait pas tellement sur elle, Comme quoi toute les dames qu'il croisait n'avait pas a se plaindre de son comportement. Voila un point qui lui tira une sourire sincère même si il faut vite remplacer pas un jumeaux plus élargi ma alors qu'il détournait finalement les yeux de nouveau.

Déjà le Roux commençait a se demander ce qu'il allait bien pouvoir faire pour passer le temps pendant que le défilé se déroulerait. Mais il n'eut pas loisir de réfléchir très longtemps, une silhouette flou qui se précipite vers lui sans qu'il ne s'en rend compte et le voila avec une nièce perchée sur le dos dont les bras lui enserrait le cou. IL fallait vraiment en avoir l'habitude des Rosebonblonde pour ne plus s'étonner de leurs frasques multiples et bien qu'ils soit l'alter-ego de la matriarche en la matière, il lui semblait parfois que les versions autrefois miniatures réussissaient a de ployé des trésors d'ingéniosité pour devenir pire que leur mère. D'autant que là elle se permettait de lui hurler dans les oreilles en plus de le prendre pour un canasson.

Qu'il était bon de retrouve un peu de pan de normalité qui lui plaisait tant. Si tant est qu'on puisse qualifier une perpétuelle agitation de normalité. ET là il avait a faire a celle qui aimait les airs plus que tous, si elle avait pu Kiki aurait fait pousser des ailes dans son dos. Affectant la surprise et avec un total mépris pour ceux qui pouvait les entouré, Carmo attrapa les bras de sa jeune nièce avec ses main pour la tenir fermement et se mit a tournée sur lui même pour faire "voler" son fardeau.

La tête commençant a lui tourner, il finit par s'arrêter sans toute fois éviter de tanguer quelque peu sur ses jambes. Relâchant les bras de la plus si petite, il se tourna vers elle avec un sourire tout enfantin qui le caractérisait tant.


Alors voila ma nièce cadette favorite. t'as pas réussi a prendre ton envol donc. Mais oui comme toi, j'ai eu le droit a un sermon de l'Ancêtre pour expliquer que ma presence n'est pas question a discussion. Cela dit, je serai venu pour......

Et là le frappa de plein fouet le détail qui le taraudait depuis qu'il parlait et qui lui avait fait ne pas remarque la jeune fille avant.

Bon sang mais t'es en robe ma parole !!!!!!

Se mettant a tourner autour de Kilya , il commanda a l'aiguillonner en appuyant sur divers endroits de la robe avec son doigt et de la regarder sous toute les couture. Le rire ne put s'empêcher de rechaper du corps du Roux.

Dis moi ce qu'as fait comme bêtise pour mériter ca. Enfin tu ressemble bien plus a une petite femme qu'avec tes autre tenues c'est indéniable. Tu dois en être raaaaaaavie.

Se plantant devant elle, le dos tournée a la ceremonie qui se déroulait, il la toisait du peu de hauteur qui restait encore entre eux.
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Seleina
Les poches de sa cape blanche au col d'hermine étaient emplies de petits cailloux blancs.

Lisses.

Et ronds.

Les glissant entre ses doigts effilés, la brune ressassait, droite comme un i, profitant de la chaleur d'un braséro providentiel.

Sa robe blanche elle aussi, resserrée aux côtes par une touche de rouge, lui donnait l'air d'un cygne.

Cela faisait un certain temps qu'elle était arrivée, avait pincé les lèvres à l'écoute de l'allégeance formulée sous forme de pli par le licorneux Shiska qui n'avait même pas daigné se déplacer alors qu'il se trouvait sur le sol limousin. Un comble. Ce qui la rendit morose pour la blonde.

Un voile assombrit son regard. Ca n'était pas digne d'un chevalier.

Reportant son attention sur l'estrade, elle sourit en voyant Ariadne s'agenouiller, prenant bien soin de protéger ses genoux avant de le faire.

Un rire étouffé s'échappa de sa gorge.

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Nebisa
Après l'allégeance de la nouvelle Vicomtesse, la Malemort avec un sourire donne lecture du contreseing, qu'elle remettra à Ariadne dés après.

Citation:
A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, Nous, Thomas de Clérel, Duc de Dun-le-Roy, Roy d'Armes & Pair de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de dame Antoinette Diane, quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité vicomtale pour elle-même comme les lois héraldiques l'y autorisent sis au fief nommé Ayen en Limousin et Marche.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Ayen est bien fief du comté de Limousin et de la Marche.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est tiercé en fasce, au premier d'or aux deux macles de sable, au deuxième écartelé de sable et d'or à la croix écartelée de l'un dans l'autre, au troisième de sable aux deux macle d'or.
    -

Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques.

Fait le vingt et unième jour du mois de Janvier de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.



Félicitations, Vicomtesse d'Ayen ! Et maintenant, je vais vous faire un peu travailler... vous avez souhaiter récompenser trois personnes pour leurs services et mérites... Consentez vous à les appeler pour qu'ils fassent allégeances à la Comtesse Antonia ?
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Forcehung
(HRP : désolé du retard .... pas mal occupé au niveau professionnel).


Forcehung, le seigneur de Thiat arrivait en retard pour son allégeance et s'excusa.
Puis il racla sa gorge avant de faire serment :




Nous, Forcehung Seigneur de Thiat, vous reconnaissons ce jour, vous Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche, comme notre suzeraine légitime.

Nous vous devons par conséquent, Obsequium, Auxillium, et Consilium.

Si un conflit venait s’opposer à vous, Antonia de Rocheclaire comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Si un conflit venait à vous opposer à sa Majesté Béatrice, Reyne de France, nous prendrions fait et cause pour elle.

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Secrétaire d'Etat à la Couronne. Commandeur de l'OSE. Ancien CAC du Limousin et de la Marche à 3 reprises. Seigneur de Mérite de Thiat (Le Limousin et de la Marche).
Gabin
19 janvier 1459... encore une de plus. Il fallait bien se lever et repartir à l'attaque d'un quotient que sa soeur sait si bien décrire. Une chose tout de même, une cérémonie qu'il avait coutume de fréquenter, ça lui fera une distraction.

Ainsi, lorsque fut l'heure, une tignasse blonde dévêtue et ébouriffée prit le chemin du lieu dit. D'un pas nonchalant il arriva sur la place ouverte à tous, dans ses habits de tous les jours .

Bien entendu, il sut afficher un visage radieux - l'étant aussi de l'intérieur - et vint à se placer dans la foule de nobles déjà présents.

Du rouge, du blanc, du rouge et du blanc, mais il y avait un léger vide, un petit Rien pour que le tableau soit plus agréable au regard.

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Antonia
Sourit, amusée, à Ariadne, imaginant bien ce que l’intendance avait subi. S’apprêtait à répondre à son murmure quand Marche l’invita à commencer, rejoignit rapidement le trône pour que les anoblissements puissent commencer, mais ne put s’empêcher de tourner la tête vers le Roux, lui adressa un sourire complice, elle savait qu’il était mal à l’aise et qu’il était là pour elle.

S’installa enfin quand elle vit Ari afficher un sourire étrange, arqua un sourcil se demandant bien ce qu’elle lui réservait, imaginant tout et surtout le pire. C’est alors que la rosebonblonde jeta une carpette au sol et déposa genou à terre.
La blondinette ne put s’empêcher de pouffer, deux mois que sa sœur de cœur lui avait dit qu’elle se vengerait, elle avait tenu sa promesse.

Ecouta le serment d’allégeance sauce Tartasse et s’infligea une grosse morsure à l’intérieur de sa joue pour ne pas rire.

C’est à ce moment-là que son regard fut attiré par une scène derrière Ariadne, Carmody faisait tournoyer Kilya sur son dos. C’en était trop pour Antonia qui serra fort la mâchoire et pouffa à nouveau. Baissa les yeux pour se concentrer et reprendre son sérieux. Releva enfin les yeux et adressa un murmure à Ariadne, toujours à genoux devant elle :


Tu crois que j’ai fait une bêtise moi aussi pour être toujours en robe ?

Respira à fond et répondit à l’allégeance de la même façon qu’Ariadne :

Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde pour vos terres de Champagnac la Rivière et celles qui vous sont octroyées ce jour, nous, Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et la Marche vous accordons Protection mais je crois t’avoir déjà montré que lorsqu’on s’attaque à toi, je mords, Justice je pense aussi te l’avoir prouvé à divers reprises et Subsistance même si c’est moi qui vis chez toi.

Se leva de son trône et se baissa pour faire l’accolade vassalique à Ariadne l’invitant par la même à se relever et murmura à nouveau :

Je me vengerai aussi pour le genou à terre.

Regagna son trône, écouta la lecture du contreseing sans surprise tandis que l’Azur balaya la place pour vérifier si les trois futurs anoblis étaient bien présents. C’est alors que Forcehung débarqua de nulle part, prêta allégeance sans voir qu’Ariadne était là et que c’était les anoblissements.

La blondinette leva les yeux au ciel et intervint :


Forcehung, vous avez attrapé le syndrome de Childebert ? Vous ne voyez donc pas qu’Ariadne est en train de recevoir son fief de retraite ? Que ce sont les anoblissements ?
Veuillez vous reculer et attendre vostre tour, je vous pries.

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Ratou42
Tôt, très tôt, de très bon matin, Ratou avait pris son cheval pour se rendre en direction de Limoges. Elle savait sa monture courageuse et capable de faire la route entre Tulle et Limoges dans la journée.

Et effectivement, peu d'arrêt et juste quelques pauses deci delà pour des repos bien mérités entre les deux villes, et voilà que Ratou était à Limoges en fin de journée.

Elle avait pris une chambre à l'hôtel pour la nuit et avait pris soin de bien installer ses habits de prestige pour que tout soit fin prêt pour le lendemain matin et qu'elle ait juste à demander à une repasseuse de passer quelques coups de fer sur sa robe qu'elle avait savamment choisie.



Après une nuit courte mais reposante, elle se leva tranquillement, fit faire le nécessaire pour sa préparation en quémandant une coiffeuse de venir la mettre en valeur et regarda dans le grand miroir le résultat.
Elle savait qu'elle ne pouvait rivaliser avec les grandes de ce Comté mais restait satisfaite du résultat. Après tout, la vie à Tulle était plutôt simple et peu fastueuse. S'apparâter ainsi lui donnait une belle occasion de sortir ses nobles habits et bijoux et elle était heureuse de sortir un peu de la vie monotone qui régnait actuellement dans sa ville.

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Ariadne
Bon, donc on reprend parce que là, pauvre Ari elle est un peu larguée, tout est mélangé et elle déteste le désordre ! Force qui a attrapé la maladie Childebertienne pouark, alors c’est contagieux ce truc là ? Allait falloir qu’elle se méfie et qu’elle trouve une parade, l’a pas envie de l’attraper noméo ! Alors donc, l’en est où la dame ? Ah oui, par terre, juste le genou hein ! Elle se retient de rire à la tête que fait la Comtesse en la voyant dans cette position, au moins elle aurait réussi à la faire rire… Non que ce soit le meilleur moment, et il était à craindre que Marche ne fronce les sourcils, si les deux donzelles ne mettent pas un frein à leur cirque mais ouf ! Pas d’éclat, juste des soubresauts réprimés avec difficultés, mais réprimés ! Réponse adamantine de la blonde à la rosebonblonde, elle l’avait bien cherché et les réponses amusées aux deux questions tout juste murmurées furent…

Et moi dont, je porte une robe aussi, quel acte ignoble ai-je donc bien pu commettre ?

Si tu te venges de mes vengeances, j’ai bien peur que la situation ne devienne vite inextricable…


Puis bien plus solennel, Marche lui fait lecture du contreseing et l’invite à appeler les trois personnes pour qui elle avait fait une patente quelques semaines plutôt. Remerciant Nebisa pour ses félicitations, elle se tourne vers la place, cherche du regard qui de droit, fronce les sourcils au passage à sa fille et son frère, évidemment ils n’avaient pas manqué de trouver un moyen de s’amuser, mais bon, comment le leur reprocher ? Puis ayant enfin repéré les suppliciés, dit d’une voix claire en souriant.

Si Dame Seleina, Dame Arthaud et Messire Gabin veulent bien s’approcher afin de recevoir une récompense bien méritée pour leur dévouement et fidélité au Limousin et la Marche…

Vlan, ça y est, et y en a au moins une qui devait être en train de la maudire, mais bon, Ari s’en fichait, elle savait que au fond, rien de vraiment méchant se bousculait dans la tête de sa bichette, aussi elle lui lance un regard taquin et fronce le nez en une petite moue amusée et fait un clin d’œil aux deux autres qui s’avancent. Hésite un instant puis décide qu’elle n’a plus trop à intervenir à moins qu’on ne le lui demande, elle se recule de quelques pas pour laisser la place…


Edit modification d'un mot erreur de lieu ^j^

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Seleina
La bichette n'en menait pas large...


Monologue intérieur comme à chaque émotion violente :


°°°P'tain... Mais on m'avait pas dit qu'c'était un truc officiel comme ça.... Bordel... Si j'aurais su j'aurais pas v'nu comme dirait l'autre...
Ari.... J'vais l'étriper... A la p'tite cuillère ouais.... Et arrrggghhh...°°°°



Un ricanement intempestif derrière elle, la vision d'une crinière rousse.

Atalante.

Un murmure :



Vas y la première, t'auras l'air moins con.

J'te r'mercie pour ton soutien inconditionnel...


C'est tout naturel...


Se sentant poussée vers l'avant, elle n'eût d'autre choix que de s'avancer, se tournant, le regard légèrement fuyant, vers les deux autres nominés afin de les attendre, solidarité oblige.
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Arthaud
ben voilà c'était son tour . Tout le temps de cet attente ,elle s'était demande qui pouvait être les autres condamnés à se diriger aux yeux de tous vers la comtesse . Elle tremblait de ne pas savoir comment faire aprés tout c'est pas comme si elle assistait régulièrement à cette cérémonie.

bon allez respirez bien fort , faire un pas ,petit regard séleina s'est déja avancée et semble les attendre . Arthaud cherche l'ange blond qui ne semble pas bien loin non plus


"allez courage ma vieille ce n'est pas pire que d'aller compter les bestiaux dans leur enclos ou de t'attaquer à des brigands

petits en direction d'Antonia et ari ne voir qu'elles sera surement plus facile ,

elle arrive prêt de seleina , petit sourire ,petit chuchotement


"ah toi aussi allors tu es de la fournée "

arrêt attente de l'ange blond pas de raison d'être les premières même si c'est parce qu'il veut être galant
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