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Les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes

LLyr di Maggio

Si "j'l'dis" *pale imitation de quelqu'un se morfondant*
Rhalalala...

C'est ça ou je te mets dehors à compter les hirondelles au retour de leurs hivernages *taquin*
Et c'est Pippa, une jeune orpheline, d'une dizaine d'année, une petit brunette coupée court, un peu garçon manquée mais adorable... enfin normalement.
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Ylalang

Compter les hirondelles... je préfère les grues, c'est plus gros dans le ciel...

Elle se leva finalement de son fauteuil.

Et bien j'attends donc que mon cher suzerain m'envoie le garçon manqué adorable de service pour revêtir des vêtements au nom que je n'ai pas retenu, et je le rejoindrai donc au Jardin d'Hiver une fois ceci fait.
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LLyr di Maggio

Dans un encadrement de porte et avant qu'elle ne lui lance quelques chose au visage, genre un volumineux edredon.
Des grues ? Tu n'en croises pas assez dans les diverses cours et villes ducales ? *rire qui s'enfuit*
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Ylalang

La vicomtesse leva des yeux au ciel, avant de répondre à Llyr qui s'enfuyait comme l'enfant qui venait de faire une betise :

Nan je croise plutôt des dindes et des poules...

[Plus tard, après avoir regardé avec scepticisme la tenue traditionnelle japonaise notamment pour la pratique de l'aikido,et après l'avoir surtout enfilé avec l'aide de Pappi]

Et on peut vraiment se battre en étant habillé comme ça ?

Elle se demandait si son suzerain n'était pas en train de lui monter un bateau pour se moquer d'elle.

Elle se rendit donc au jardin d'hiver.
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Les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes

Ylalang

Citation:

Le désespoir, lui-même, pour peu qu'il se prolonge, devient une sorte d'asile dans lequel on peut s'asseoir et reposer.
Sainte Beuve

La pluie toquait contre le carreau de la fenêtre de la chambre de la Vicomtesse d'Avize. Les larmes du ciel coulaient, créant des rivières translucides et infinies sur le verre devant les améthystes éperdues de Leah.

Arrivée quelques jours plus tôt en compagnie de Llyr, la champenoise avait passé la plupart de son temps dans sa chambre à compulser les diverses études astronomiques qu'elle avait rassemblé au cours des derniers mois, même si parfois ses études étaient interrompues par de longs moments contemplatifs.

Le temps grisâtre de mars ne l'encourageait pas à la bonne humeur, et les nombreux nuages dans le ciel lui interdisaient toute observation des étoiles. Ainsi les livres lui tenaient compagnie et cela était reposant de ne pas avoir dans les parages un baron orléanais affichant sa méfiance vis à vis des lubies ésotériques de sa maîtresse. Elle affichait un sourire de circonstance pour le duc du Lavardin pour les moments ou elle le voyait, s'enquérant avec politesse et parfois une once d'intérêt de ses activités diverses, tant à l'hérauderie qu'en Touraine.

Elle savait que cette occupation n'était que temporaire, et il lui faudrait par la suite découvrir les Fontaines de Chappée. Rien ne la pressait tant que cela au fond, mais elle ne souhaitait pas soulever d'interrogations par une longue présence au Lavardin.

A vrai dire, elle ne savait guère elle-même pourquoi elle était venue jusqu'ici. Ces derniers mois n'avaient constitué qu'en une fuite incessante entre la Champagne, l'Artois, l'Alençon, l'Anjou et la Touraine, la vicomtesse n'arrivant pas à trouver un endroit ou se poser un instant.
Elle avait pensé que quitter ses terres serait un crève-cœur, mais il n'en avait rien été. Trop de fantômes hantaient désormais Reims pour qu'elle y reste en toute quiétude, et revoir la place ou étaient morts Catheolia et Atto lui était devenu impossible. Alors elle était partie trouver refuge en Artois, et ce projet d'installation en Alençon proposé par Grégoire et Deedlitt lui avait semblé l'occasion de s'installer ailleurs et d'entamer une nouvelle vie. Tout du moins d'essayer.

Mais elle avait à peine défait ses bagages à Argentan qu'elle avait repris la route, pour arriver à Chinon. Deedlitt ne lui avait donné qu'un ultimatum, le 17 mars, pour revenir en Alençon, et son amie n'avait pas semblé s'inquiéter outre mesure du caractère inconstant de la champenoise depuis quelques mois. Elle lui avait juste fait une scène mémorable en apprenant qu'elle était vassale du Duc du Lavardin, et quelques jurons comme « espèce de saucisse » avait volé dans la pièce, avant de soupirer et de se résigner.

Elle était donc désormais dans cette chambre au Lavardin, à se demander de quoi le lendemain serait fait.
Et la pluie tombait.
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LLyr di Maggio

Et voilà que le Destin frappe à la porte
Certes il aurait pu entrer sans frapper à l'huis, il était somme tout "chez lui"après tout. Enfin "chez lui" comme tout noble ayant un fief en Royaume de France, un "chez lui" sous condition : allégeance, droit, devoirs, noblesse... etc etc ...
Un "chez lui" héréditaire qui pour le moment retournerait à la Touraine au vu qu'il n'avait pas d'enfants et qu'il n'était pas pressé d'en avoir.
pas qu'il n'aimait pas les enfants, au contraire, surement les êtres les plus aveugles aux tourments de la vie et les moins enclins à la rancune... mais les enfants ça grandissaient et en grandissants ils prennaient inexorablement appuis sur les adultes, comme exemples, comme mentors...Et à ce moment là il était trop tard, le Mal était fait.
Bref, tout cela pour en revenir au fait que frapper à l'huis, même au lavardin, dans l'aile des Invités était la moindre de politesse et des courtoisies.

Toc, toc, donc...
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Ylalang

"Tac, tac, tactac" faisait la pluie sur la vitre, puis un "toc toc" discordant interrompit la musique. La vicomtesse s'arracha à la contemplation du paysage grisâtre de la fenêtre pour regarder la porte qui interrompait sa rêverie. Mais le panneau de bois ne parlait pas, et n'annonçait pas non plus l'identité du visiteur. Sa main passa machinalement sur le chignon strict qu'elle arborait, vérifiant qu'aucune rébellion capillaire n'avait eu lieu dans un moment d'inattention, et lissa d'un geste absent une toilette de toute façon tirée à quatre épingles. La négligence n'avait pas de place dans la vie de Leah, le goût du luxe ne faisant pas bon ménage avec l'approximation.
Comme l'artiste qui entrait en scène pour une représentation, elle se composa un visage neutre, qui pouvait presque paraître avenant pour celui qui ne la connaissait que peu, restant près de cette fenêtre qui en cet instant n'était que la seule source de lumière dans la chambre.
Domestique ou quelqu'un d'autre ?

Entrez...
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LLyr di Maggio

Tête qui dépasse du tier supérieur de l'huis entr'ouvert
Chien qui passe, en force, dans le tiers inférieur, bousculant le corps derrière l'huis et qui sans gêne va faire la "fête" à la personne dans la chambre.
Petit sourire plus contrit que chagriné par l'entrée en matière.

Je ne te dérange pas ?
Il pleut dehors et je me suis dis que te tenir compagnie serait bien plus amusant que de regarder la pluie tomber.
Oh ne me regarde pas comme ça je sais très bien que c'est ce que tu faisais n'est ce pas ? *sourire plus taquin*
Non ? et puis j'avoue je m'ennuyais aussi je voulais te montrer les Fontaines de Chapée, mais vu le temps...
et puis j'ai fini mon entrainement et de maintenir à niveau le Jardin d'hiver et l'Orangerie, ce qui me fait penser que Tempérance n'a pas donné de nouvelles depuis longtemps... ça m'inquiète...

Euh...bref, envie de discuter ou tu prefère être comme le temps : maussade ?
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Ylalang

La vicomtesse flatta de la main Bran qui s'était approché d'elle en recherche de caresses, semblant écouter de façon distraite les propos de Llyr, ce qui n'était pas le cas. Elle ouvrit des yeux étonnés à son discours, ne sachant pas quelle part de moquerie s'y cachait. Elle avait toujours pris soin de ne pas se laisser aller à la mélancolie devant lui, les réflexes étant fort heureusement les plus forts.

Moi maussade ? Je l'ignorais... Peut-être le temps déteint-il effectivement, mais cela doit être tout.

Elle eut un sourire amical, presque innocent à ces dernières paroles.

Et non, tu ne me déranges pas. De quoi souhaiterais-tu donc parler ? Veux-tu que nous allions ailleurs ?
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LLyr di Maggio

Ailleurs ?
Comment tu le veux, soit je me vautre dans cet excellent fauteuil, soit nous avons les cuisines pour la ripailles et la boisson en discutant, soit le Jaridn d'hiver, soit la salle d'entrainement si tu as besoin d'exercice, mais attention c'est un lieu maudit pour les Dames il parait ! soit les remparts et autres promenade au Castel : orangerie, ecuries, et autres joyeusetés de la vie de seigneur de domaine ou en ville si tu veux te raffraichir les idées.

Bref y a le choix.
Et ça te permttra de me raconter tous les cancans qu'on raconte ailleurs voir les villeneries qu'on a pu dire suite à ton allégeance ici même... qu'est ce que mes oreilles ont pu siffler...

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Ylalang

Après un bref instant de réflexion, elle répondit.

Tu me laisses trop de choix, je n'arrive pas à me décider, alors je choisis les fauteuils confortables de cette chambre.

Sur ces mots, elle s'installa dans un grand fauteuil, laissant Llyr faire de meme.

J'ai eu des gens qui me ne me connaissaient pas qui affirmaient que j'étais la meilleure amie d'Armoria de Mortain, qu'Aristote me préserve d'une telle chose, alors j'avoue ne pas m'être vantée d'être ta vassale. Je ne prête plus vraiment l'oreille à ce genre de choses, depuis le temps que l'on raconte tout et son contraire sur moi...
Mais oui, certains ont affiché un certain... scepticisme à cette nouvelle.

Elle eut un sourire amusé à ces dernières paroles, c'était assez vrai.
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LLyr di Maggio

Pfff tu vas finir par sentir le renfermer si tu prends pas l'air... *dit il en se vautrant comme convenu dans le fauteuils rembouré, une jambe passé apr dessus l'accoudoir, oui au castel Lavardin c'est un luxe on tient à son céans et à son petit confort de posterieur*

Quoi tu n'as pas affirmer ta nouvelle vassalité, me voila vexé pour sur ! *oui la taquinerie est toujours là, le sourire malicieux* J'aurai bien aimé rire un peu des méchancetés dites... aaah m'enfin, pas bien grave.

"Scepticisme" dites tu ? Tu es trop diplomate pour le coup pour être honete avec la vérité ... Racontes donc j'ai besoin de rire un peu.

Et tu en profiteras pour me dire ce que tu veux comme divertissement pendant que tu es mon invitée. hors de questions de te laisser dans ton coin à ruminer.
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Ylalang

Elle regarda son suzerain se vautrer consciencieusement, répondant aux piques lancées de façon nonchalante.

Allons allons, je prendrai l'air quand le temps sera plus clément... Sinon je peux toujours te mettre une raclée à l'épée, cela ne m'ennuie pas vraiment...

Le ton était détaché, mais il était aisé d'y percevoir une certaine ironie.

Pour le scepticisme, c'est vrai, ce n'est pas la réalité... La comtesse Deedlitt ne t'appréciant guère, elle n'a pas trop aimé apprendre cette nouvelle. Elle m'a traité de... saucisse je crois.

Elle eut un sourire amusé à ce souvenir.

La discussion est devenue un peu surréaliste, elle m'a demandé "mais qu'est ce qui s'est passé ?", ce à quoi j'ai répondu "ben on a fait une cérémonie de vassalité, comme tout le monde !". Enfin, elle a l'habitude de me voir faire n'importe quoi, et elle s'est épargné de me faire une leçon de morale, elle a dit que j'étais incorrigible...

Hurlements llyriens à prévoir, enfin il l'avait cherché...

Concernant les divertissements, je ne saurai dire... Mais peut-être que tu as bien une idée en tête ?
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LLyr di Maggio

Me mettre une râclée ? Me rosser veux tu dire ?
La denrière à avoir dit cela est partie avec un boken, une épée en bois qui sert à l'entrainement dans un empire du lointain orient, dans ses fontes.
Remarque c'est à partir de là qu'à éclot l'idée des Roses Epées, vu que le germe était déjà bien (im)planté.

Deedlitt ? Bizarre je me suis toujours demandé pourquoi elle ne m'appréciait pas... Bah qu'importe on ne peut plaire à tout le monde après tout. Saucisse dis tu ? Hmm goutu et caustique pour une vassal d'un premier maîstre d'hotel du Roy... Très amusant même !

Ceci dit je ne t'ai pas mis le couteau sous la gorge.
D'ailleurs en parlant de cela...

Nonchalement je sors de ma poche un petit coffre en bois noir
Il manquait quelque chose à ta panoplie de Rose Épée, Dame des Fontaines de Chapée...

Je n'ouvre pas la boite, ce n'est pas vraiment une surprise, juste un... échange si l'on peut dire.

Pour les divertissements c'est plutot a toi de me dire ce qui te ferais plaisir après tout tu es mon hôte et mon invitée ici. Et si tu tiens vraiment à t'entrainement aucun soucis, je dois bien avoir au Dojo à coté du Jardin d'Hiver une ou deux armes que tu ne dois pas connaitre et qui pourrait t'être utile un jour ou l'autre...
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Ylalang

La vicomtesse saisit le coffret de bois, pour l'ouvrir et y découvrir la fibule d'argent des Roses-Epées. Elle décrocha celle de bronze qu'elle portait pour la remplacer par la nouvelle acquise, mettant celle de bronze dans le coffret avant de le rendre à Llyr.

Merci bien, il est vrai que durant l'agitation du banquet et de la cérémonie de vassalité, j'avais oublié ce détail.

Elle regarda un instant la nouvelle fibule accrochée à sa robe, avant de reporter à nouveau son regard sur son suzerain.

Concernant l'entrainement, à vrai dire pourquoi pas ? J'en suis toujours restée au maniement des armes traditionnelles, comme l'épée, et Atto avait insisté pour que j'apprenne à utiliser la dague.
Si tu penses que quelque chose de plus exotique pourrait me plaire, je serais curieuse de savoir quoi.
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LLyr di Maggio

Il n'y a pas vraiment d'oubli, ne te formalise pas là dessus.
Après tout si certains savaient que cela est une signe de reconnaissance ils pourraient en abuser et nous faire porter le préjudice.

Concernant l'entrainement... voyons plus armes contendantes, tranchantes, d'estoc, d'hast...
Non parce que j'ai à peu pres tout du Tonfa qui peut etre confondu avec un pied de chaise à la pique de cavalerie lourde...

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Ylalang

Euh... il va de soi que la force n'est pas vraiment mon atout principal dans un combat, donc les armes imposantes ne me conviennent pas...
Je ne sais pas... quelque chose que je pourrai avoir avec moi, donc la pique de cavalerie déjà on oublie.

Elle eut un petit sourire contrit pour souligner ces dernières paroles.

Enfin veux-tu que nous y allons maintenant ? A moins que le fauteuil ne soit trop confortable pour que tu t'en extirpes ?
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LLyr di Maggio

Je ne peux même plus flémarder...rhaaa ces vassaux !
Et bien puisque cours tu veux prendre, cours tu auras, mais pour cela tu vas me faire le plaisir de te changer et de révetir un peu d'équipement... Au moins une veste Keikogi et un pantalon Hakama ... au moins...
Je vais t'envoyez Pippa avec tout ça et tu me rejoindras au Jardin d'hiver, si tu ne connais pas le chemin demande à Pippa de t'y amener.
Pendant ce temps je vais voir ce que je peux te trouver et je vais aller me changer aussi

petite moue
Peut être le Saï tiens.
C'est exotique, léger.
C'est plus une arme de défense que d'attaque ou la vélocité a plus d'importance que la force...
Ca devrait te plaire

S'arrachant du fauteuil, siffle Bran
Mouais, ça pourrait être amusant tout compte fait...
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Ylalang

Il lui aurai parlé chinois elle n'aurait pas plus compris les termes qu'il avait employé.

Si tu le dis...

Cela serait toujours plus interessant que de regarder la pluie tomber à se morfondre sur son sort...

Et bien j'attends donc Papy...

Ou c'était Pippa ? Bah, pas bien grave...
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LLyr di Maggio

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LLyr di Maggio

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Les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes