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Info:
Inspiration musicale, à l'ombre d'une chope : recueil de poésie craonnaise.

[RP délire] Contines paillacraonnaise.

Cistude
Troubadours de passage, pseudo amoureux des mots et poète à vos heures perdues comme Lewisca et Cistude poussez la chansonnette.
A l'intention des persos visés dans ce recueil : tout ceci reste RP n'y voyez donc ici aucun règlement de compte HRP de la part des joueurs/joueuses.


Sifflotant un air paillard, la Cistude ricanait comme une abrutie alors qu'elle avisait un mur, un parchemin glissé sous son coude. C'était LE mur parfait, celui qui faisait face à la Mare des Amarres. La blondasse s'était éclipsée de la taverne où patientaient Lewisca et Jeanne. Z'avaient frappé du pied pour donner la rythmique pendant la soirée, tandis que Cistude croassait, se prenant pour un barde populaire avec une mandoline invisible calée sous le bras et une horde de groupies à ses pieds. Son chant céleste ressemblait plutôt à l'ode des élans en rut. Heureusement pour ce moment culte, la blonde avait déniché un type lettré qui lui glissa sur parchemin les paroles. Ceci étant fait, elle cola l'affiche sur le mur, le menton levé avec fierté.




    "La digue des fûts, inspiration musicale."

    La digue des fûts en r'venant d'Craon
    Du Maine jusqu'à ton cul
    La digue la digue.
    Du Maine jusqu'à ton cul la digue des fûts.

    Cistude : La digue des fûts je rencontre une porcasse,
    Lewisca :La digue des fûts j'rencontre une porcasse,
    Choeur : Qui dormait le cul plein d'crasse
    La digue la digue,
    Qui dormait l'cul plein d'crasse
    La digue des fûts.

    Cistude, Lewisca : Son nom s'était la Fée euh...
    Elle s'torchait 'vec des fougères
    La digue la digue,
    Elle s'torchait 'vec des fougères et d'la terre.
    La digue des fûts.

    Mais moi lorsqu'j'la vois dans la forêt,
    La digue la digue,
    Moi lorsqu'j'la vois dans la forêt
    J'lui balance du lisier !
    La digue des fûts.

    En r'venant d'Craon jusqu'à nos Canards...
    Étalons nous dans la misère peinard.
    Lewisca : Elle dit qu'j'ai le feu au cul la fée, la fée
    Cistude : et buvons nos chopines en lançant des pines !
    Elle put le stupre, la digue la digue,
    Elle put le stupre et on danse la guigne.

    Lewisca : La digue des fûts c'est pas le diaaableuh
    Cistude : C'est la grosse lune noireeuuuh !
    La digue la digue !
    Lewisca : Elle veut un dard poilu, la fée la fée
    Cistude : Mais on lui plante des piques dans l'cul !
    La digue des...
    CHOEUR : FÛTS !


_________________
Cistude
La blondasse secouait la tête frénétiquement alors qu'elle se dirigeait d'un pas incertain vers le mur de la poésie, bigre que cette ode était entrainante se dit-elle ! Après avoir payée d'un pain son érudit fantomatique, le parchemin vierge jusque là -pas comme la touffe d'une fée fougèrienne- était gribouillé d'une composition Cistudienne. L'inspiration lui était venue comme ça, paf fenouri, tandis qu'elle admirait une bouse de vache à forme humaine. Gigotant des miches, la vagabonde placarda l'affiche à droite de l'ancienne. Si un mécène passait par là...



    "L'hymne à la chiasse, monument musical."

    Elle s'appelait Talya
    Mais on l'appelait la chiaaaaassse !
    Une idée d'Adèle l'rapace
    Qui en avait très peu, pourtant.
    Elle nous cherchait des noises.
    N'pensait qu'à faire han-han !
    Mais ce n'était qu'une villageoise
    Talyachiasse, une mamelle de la connerie !
    D'ailleurs, le curé ne l'avait pas béni.

    Quelle malédiction !
    Talya et sa chiasse
    Allez vous faire voir dans l'Berrychon !

    Pour sûr qu'elle tressait la queue des poney !
    C'est moins dangereux
    Pour son petit cul qui ne fait pas de pet
    Est-ce qu'elle baise aussi des gueux ?
    Je n'sais pas.
    Et tout en étant laide
    L'était tout de même pas raide
    Et malgré sa tête de feds
    L'grec lui faisais d'l'entre-aide
    Si vous voyez c'que j'veux dire
    Je n'vais pas l'décrire.
    C'est dégueulasse...

    Quelle malédiction !
    Talya et sa chiasse
    Allez vous faire dans l'Berrychon !

    Elle avait peu d'avantages :
    Talyachiasse r'tourne à ton brossaaaage !
    Rien ne sert ton camouflage
    A l'eau de rose en âge !
    On s'en tamponne le coquillage
    Qu'tu fantasmes sur l'Oesophaaaage !
    Il va te mettre en cage
    Avec des boîtes de fromaaaage !
    Voilà ton nouveau plumage
    Inutile de fleurir ton langage
    Le conseil est sage.

    Moralité :
    Talyachiasseverbale va faire han-han plus loin
    Nous les Canards on préfère les coin-coin.


*sur l'air de Boby la pointe

_________________
Lewisca
La Bondinette, une nouvelle fois exaspérée, accoudée à son comptoir favori, se sent inspirée par quelque Muse... Divin enthousiasme



Quand ils sont tout neufs
Qu’ils sortent de l’œuf
D’leur maison
Tous les glands d’Craon
Et même d’ailleurs
prennent les meilleurs
Pour des cons
Quand ils ouvrent la bouche
Nous, on se les bouche
Pas cons
Tous canards qu’on soit
On perd la foi
Quand vient un con
Moi qui assiste à c’tapage
J’veux adresser un messa-ageuh
Il n’y a rien donc à faire
Mort aux cons
Mort aux cons
Qu’ils aient 20 ans qu’ils soient grands-pères
Mort aux cons
Mort aux cons
Entre nous, on y a tous pensé
Qu’on s’le dise, ouh con v’la un autre…
Un qu’a pas inventé la cervoise
Une bergère qu’a chaud au derrière-euh

Vous les cons d’un jour
Les cons de toujours
Inlassables cons
Qui, nous l’confessons subissez nos vannes
et causez nos soupirs.
Méditez le partial message-euh
De quelqu’un qui n’vous veut que de mal….
Mort aux cons…
Mort aux cons !
Au moins comme ça on s’ra pépèreuh… !
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