Aymeric
Chaos se promenait dans le village, les bras chargés de morceaux de viande plus ou moins frais conservés avec du sel. Beaucoup de sel. Trop de sel. C'est peut-être pour cela que les asticots ont un arrière goût salé ? C'est de la viande blanche, après tout. Et un peu plus croustillante sous la dent. En plus, ça coûte pas les 16 écus 95 deniers de chaque dizaine de morceaux de cochon qu'il a acheté dans la matinée, à chaque fois qu'on lui achetait une miche de pain pas cher -il pouvait d'ailleurs se le permettre vu le prix pour lequel il se les est procuré...
Le brigand ne sortit de sa digression culinaire que pour assister à un étrange spectacle, par la fenêtre. Dégoûtant. Monstrueux. Innommable. La curetonne un peu fêlée sur les bords qui voulait faire une orgie avec des maréchaux sur la place public était entrain de faire quelque chose qu'une religieuse ne ferait normalement pas, les bras jusqu'aux coudes sous la soutane.
Nom de Dieu, blasphéma-t-il en voyant pareil spectacle de débauche. Et après, elle demande c'que c'est qu'une catin. Pécheresse ! s'écria-t-il pour lui-même. Et après, ça veut confesser les honnêtes brigands.
Le balafré s'approcha d'avantage de la fenêtre pour voir à l'intérieur, jusqu'à coller sa joue contre la vitre, laissant voir de l'intrus une hideuse grimace, tandis que la curetonne sortit de ses jupes de bure un parchemin. Le jeune homme savait bien que les religieux n'étaient pas des êtres comme les autres, mais de là à imaginer qu'ils cachent des textes saints dans leurs entrailles, oh ça non !
Il était temps de s'échapper, pour fuir cette créature du Très-Haut, mais qui n'avait pourtant rien d'innocent, lorsqu'Il frappa. Qui cela pouvait-être d'autre ? Il n'y avait que Lui pour faire un coup pareil, à son image : traitre. En effet, la joue du brigand resta collée contre le verre glacé ; le temps n'était pas à laisser un curieux trainer dehors. Peut-être qu'un badaud -heu ponot- allait venir le décrocher, à moins qu'il faille attendre que le soleil brille.
Le brigand ne sortit de sa digression culinaire que pour assister à un étrange spectacle, par la fenêtre. Dégoûtant. Monstrueux. Innommable. La curetonne un peu fêlée sur les bords qui voulait faire une orgie avec des maréchaux sur la place public était entrain de faire quelque chose qu'une religieuse ne ferait normalement pas, les bras jusqu'aux coudes sous la soutane.
Nom de Dieu, blasphéma-t-il en voyant pareil spectacle de débauche. Et après, elle demande c'que c'est qu'une catin. Pécheresse ! s'écria-t-il pour lui-même. Et après, ça veut confesser les honnêtes brigands.
Le balafré s'approcha d'avantage de la fenêtre pour voir à l'intérieur, jusqu'à coller sa joue contre la vitre, laissant voir de l'intrus une hideuse grimace, tandis que la curetonne sortit de ses jupes de bure un parchemin. Le jeune homme savait bien que les religieux n'étaient pas des êtres comme les autres, mais de là à imaginer qu'ils cachent des textes saints dans leurs entrailles, oh ça non !
Il était temps de s'échapper, pour fuir cette créature du Très-Haut, mais qui n'avait pourtant rien d'innocent, lorsqu'Il frappa. Qui cela pouvait-être d'autre ? Il n'y avait que Lui pour faire un coup pareil, à son image : traitre. En effet, la joue du brigand resta collée contre le verre glacé ; le temps n'était pas à laisser un curieux trainer dehors. Peut-être qu'un badaud -heu ponot- allait venir le décrocher, à moins qu'il faille attendre que le soleil brille.