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[RP] « Les Mures… »

Michel_de_cheynac
[ quelques jours plus tard...ou plus tôt...]

Pat est partie a la caserne,puis elle va aller a la chancellerie...
Mélie est partie pique-niquer au lac avec les enfants...j'ai donc toute la journée pour faire ce que j'ai a faire...

Je me dépêche de retourner a la forge;mes nouveaux "amis" doivent m'attendre...
c'est fou comme quelques tonnelets de vin et bouteilles d'eau de vie peuvent faire...En effet,ils sont là:

-salut mes amis jardiniers et merci d'être venu m'aider...
-c'est normal Michel...a propos...les autres tonneaux que tu nous as promis,on les aura quand?
-chut...tais-toi donc imbécile...les murs ont des oreilles...
-Ha oui,c'est vrai que tu les as pris a...
-Bon,on y va maintenant!!! on verra ça plus tard hein? regard noir vers mes alcooliques...

Nous récupérons la charrette chargée depuis quelques jours déja,attelons le vieux cheval du voisin et nous partons;direction les mûres...
-L'ancienne forge de Pat a été nettoyée les amis,nous pourrons rentrer tout ce bazar directement...

et nous voila lancés...déchargeage,portage,rangeage;mettage en place de tous mes ustensiles divers et variés...
buvage de quelques coups en passant kamêm...fin du premier tour...jetage d'un oeil a Akam;mon chien jette un oeil vers les chats mais se tient calme...il m'étonne...
m'adressant a mes amis jardiniers lâchement achetés avec de la boisson:
-bon les amis;vous retournez en ville chercher ce qu'il reste et vous revenez trés vite:pas d'arrêt en taverne!!!!compris?
-ben...bien sur Michel...tu nous connais...
-mouais...justement...
pendant ce temps,j'en profite pour ranger vêtements,parchemins,velins et quelques autres petites choses ou Pat m'avait fait de la place...
ça y est...je suis installé cette fois...
les jardiniers reviennent et nous finissons le rangeage...
puis je les renvoie en leur donnant rendez-vous ce soir...pour le reglement final...
-voila...j'y suis... grand sourire...me reste plus qu'a attendre que la famille rentre...
Profitant d'être encore seul,j'active la forge et continue a travailler quelques objets..particuliers...
-frotte,michel,frotte,il faut qu'ils soient bien lisses...le sable trés fin de la crique aux saules est extraordinaire pour cela...
Pattricia
Les journées étaient particulièrement épuisantes et tout le monde s'énervait facilement avec cette chaleur. Je n'avais qu'une envie, me détendre... Après avoir fait le point en caserne, j'étais allée à la Chancellerie pour rencontrer mon homologue de Savoie. Ma tension était retombée au cours d'un agréable moment à converser. Après avoir pris congé, et un bref passage dans mon cabinet, je m'étais esquivée subrepticement afin de rejoindre les miens.

Je savais que les enfants étaient au lac avec Mélie et que Michel était à sa forge. J'avais donc comme projet de me rafraichir vite fait, de me mettre simple braies et chemise et de filer au lac rejoindre mes monstres.

Quand j'arrive à la maison, une fois mes armes posées en sécurité dans le coffre de notre chambre, j'ouvre la porte fenêtre de la pièce et vais marcher quelques instants dans le jardin. Je regarde cet espace de tranquillité et savoure ce moment de quiétude. Mais je ne me sens pas très à mon aise, comme si tout était différent.


- Quelque chose cloche ici.

Je mets quelques instants à réaliser que l'ancienne forge est en marche, de la fumée sort de la cheminée. Je reste interloquée, l'esprit embrumé par la fatigue... Prenant soudain conscience que ça n'est pas normal, je rentre en vitesse dans la chambre retire mon épée du coffre et ressors direction la forge.

Je m'approche de la bâtisse et la contourne, je me faufile jusqu'à la porte arrière et l'entrouvre.
Quelqu'un est là... Je reconnais le bruit que l'on fait lorsque l'on sable un objet, les anciennes habitudes me reviennent. Je contourne les vieilles caisses remplies des outils de mon métier d'avant, j'avance silencieusement, la chaleur est étouffante, la sueur coule dans mes yeux et me trouble la vue. Je pointe mon épée sur le cou de la silhouette qui me tourne le dos.

- Qu'est-ce que vous faites chez moi ?
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Michel_de_cheynac
Perdu dans mes pensées et occupé a polir au sable fin une v...enfin un objet,je sursaute soudain en sentant quelque chose de pointu contre mon cou...qu'est-ce que? une épée!
bon...pas de bétise garçon...réfléchissage a haut vitesse...que faire?j'avise mon marteau sur l'enclume a côté de moi..
j'ai mes gants en maille...retournage rapide,écartage de l'épée avec ma main gantée,jetage d'une poignée de sable,prendage du marteau..
frappage!!!

Action...
Je me retourne façon tornade,tous muscles saillants,écartant l'épée de ma main gauche;
ma main droite lance sa cargaison vers le visage de mon adversaire,prise du marteau a la volée et là...
je reconnais mon agresseur............

-ben...mé...kes...pourq........ça va pas non? c'est comme ça que tu m'accueilles?

tu me dis d'emmenager et tu veux me piquer? naméo! j'étais a deux doigts de te mettre un coup de marteau dans la figure moua, j'te signale!!!
Pattricia
- Qu'est-ce que vous faites chez moi ?

Mon bras tremble de fatigue, de tension aussi...

Quand il s'agit de défendre son Comté, on est concentré, tout va de soi, on attend les plans foireux de l'adversaire, nous sommes un groupes de compagnons, y'a une osmose, une synergie. Mais là rien à voir...
Ça se passe chez moi, dans ma forge, sur mon établi, avec mes outils, il y aurait pu y avoir les enfants, Mélie, tout tourne dans ma tête...

Mon bras tremble... et ma vue est gâchée par toute cette sueur...

Mon bras tremble... et le pire arrive, la silhouette se retourne, repousse mon épée dans un bruit métallique,
un gant de mailles peut-être... je sens le geste de l'autre bras et je me baisse pour esquiver, grand bien me fasse le traitre m'avait lancé du sable, je tire ma dague toujours cachée le long de ma jambe et la pointe à l'entrejambe quand...

- ben...mé...kes...pourq........ça va pas non ? c'est comme ça que tu m'accueilles ?
- ...
- tu me dis d'emménager et tu veux me piquer ? naméo ! j'étais à deux doigts de te mettre un coup de marteau dans la figure moua, j'te signale !!!

L'info finit par passer... c'est la voix de Michel... merdeuuu mais il se passe quoi ici ?
On avait failli s'entretuer. Le truc le plus impensable avait failli arriver et j'étais tétanisée... Le bras droit toujours levé, l'épée à la main, la dague toujours pointée sur son entrejambe de la main gauche et un sentiment de glaciation intérieure qui me parcoure l'échine.

Incapable de parler, je recule mon bras gauche et me relève, mon regard ne le distingue pas vraiment, tout est trouble, je recule mon épée et reste là, face à lui, la chevelure humide de sueur et couverte de sable, le visage qui ne doit plus ressembler à rien et le regard vraisemblablement dilaté par une peur rétrospective.
Déglutition, larmes qui coulent et d'une voix presque inaudible


Je suis désolée... mais... qu'est-ce que tu fiches là ? J'ai rien compris à tes cris !
Essayer de remettre mes idées en place, reprendre mes esprits, comprendre ce qui se passe...
J'essuie mes yeux du revers de la main et le distingue enfin. Et je me rends compte du spectacle que nous donnons tous les deux, armés jusqu'aux dents, lui l'œil furibond et le mien abasourdi...


- Mais enfin... c'est...

Je chancelle légèrement, me recule et m'assieds sur une caisse, les bras toujours armés et ballants...
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Michel_de_cheynac
Je suis désolée... mais... qu'est-ce que tu fiches là ? J'ai rien compris à tes cris !

Je me rends compte de la dramatique de la situation;armé d'un marteau et prêt a frapper ma bienaimée!
je jette mon outil et la colére fait soudain place a la peur...la peur de ce qui aurait pu se produire...

-Mes cris?mais mon amour,j'ai failli te tuer!

Mais enfin... c'est...
Je m'approche de Pat et lui enlève ses armes et me met a genoux devant elle
elle a l'air complétement perdue

-Ma chérie,on a failli s'entretuer...c'est pas croyable...

Je l'aide a se relever...nous chancelons jusqu'a l'extérieur...
le soleil va peut-etre nous faire revenir sut terre...
Pattricia
Je suis si fatiguée...
Retour de la migraine... Une nausée rétro active... un drôle de sentiment de dédoublement... Un souvenir... L'arbre... La pleine lune... La rupture de stock...

Calme toi, tu paniques, c'est rien.
Émergence de ma torpeur, je rencontre le regard de Michel accroupi devant moi, j'ai encore rien entendu à ce qu'il m'a dit, juste

- Ma chérie, on a failli s'entretuer... c'est pas croyable...
- Je suis désolée... J'ai besoin de prendre l'air s'il te plait, de suite !


Il m'entraine dehors, je prends une goulée d'air comme si j'avais risqué la noyade. Inconsciemment je cherche des yeux Mari.
Elle saura quoi faire, elle m'aidera, je dois voir Mari
Atterrissage des pieds sur terre, Mari n'est pas là, je le réalise et la panique m'envahit à nouveau.
Faut que tu respires... voilà... pas la peine de laisser ta tête se chambouler plus que nécessaire... calme...

Je m'appuie contre Michel et lui souris.
- Bon je crois que je retrouve un peu mes facultés, donc si j'ai bien compris tu as emménagé et commencé à travailler dans ma forge ? Heu... ta forge désormais mon amour.
Tu as fini de tout ramener ou il y a encore des choses à entasser ? Car il va falloir que je fasse un peu de tri et te libère un peu plus de place dans l'atelier et la forge.


Débit de paroles redevenu normal, petit sourire et attitude d'une personne détendue...
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Nyx.iseult_saintclar
C'est tard dans la nuit que Nyxx, la brune mutine arriva chez sa fidèle amie Pat ..

A peine franchie, la lourde porte de bois sculpté,et ornée d'une couronne de fleurs sèches, elle ferma les yeux et s'enivra de ce parfum printanier si commun à chacun de ses passages en cette chaleureuse demeure .. elle traversa le long couloir, .. de peur de réveiller quiconque, elle s'arrêta et ôta ses bottes qu'elle abandonna d'ailleurs sur place ..

Tentant de calmer les gargouillis de son estomac qui criait famine, elle se laissa guider par son flair, direction la cuisine .. "fais comme chez toi !" lui avait dit son amie .. il n'en fallait pas davantage à Nyxx pour se servir .. elle se pointa dans le cellier, véritable coffre fort dont le contenu était scrupuleusement gérée par Mélie .. à la lueur du chandelier, les mirettes de Nyxx se mirent à scintiller .. des dizaines et dizaines de pots de confitures alignés, là devant ses yeux, aux multiples couleurs ..

"rhooo mais lequel choisir ? griottes .. oh non, plutôt fraise .. ou bien pêche .. quoique, abricot j'aime bien aussi !!" .. lasse de son hésitation, elle chargea son bras de plusieurs pots lorsque, s'apprêtant à quitte la pièce, elle remarqua sur la gauche de l'étagère, des pots de taille inférieure .. "ohhhhhhhhh mais !!! c'est du foie gras ça !! .. elle en attrapa un tout en passant sa langue sur sa lèvre supérieure ..

De retour dans la cuisine, elle déposa le tout sur la longue table de noyer, saisit la grosse miche de pain qu'elle huma et caressa du bout des doigts .. commença d'abord par coucher une couche de foie gras qu'elle recouvra aussitôt de confiote de griottes puis mordît à pleine dents dedans .. Dans sa chevelure d'ébène dansait au rythme de sa mastification le reflet d'or de la flamme qui l'éclairait .. elle allongea ses longues gambettes sous la table et poussa un long soupir de satisfaction .. "aaaahhhhh hhuumm ..l'extase .. ça c'est la bonne vie ya pas mieux".. elle renouvela l'opération deux ou trois fois de suite mais en changeant de parfum, ouvrant plusieurs pots ..

Une fois repue de sa ripaille, le bidochon enflé .. elle quitta la table tout en prenant soin de ne rien ranger du tout puis s'en alla rejoindre le monde des doux songes .. sans doute pour rêvasser à de futures ripailles ..

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Pattricia
Rentrée tard, je pose mon attirail de pêche dans la cage d'escalier descendant à la cave et accroche le reste de mes affaires... Mes muscles étaient endoloris et ma migraine était revenue. Lasse de me sentir ainsi, c'est sans détour que je rejoins Michel dans notre chambre, trouvant ça et là les affaires de Nyxx, une paire de bottes en vrac dans le vestibule, une besace balancée sur un des fauteuils du salon, une cape laissée en plan sur le canapé... Bref, Nyxx était de retour et ses affaires aussi !
Michel dort à point fermé et c'est tout contre lui que je plonge dans le pays des songes.

Quelques heures plus tard, -ou bien était-ce à peine quelques minutes ?- un baiser se pose, léger, sur mes lèvres et un murmure le suit
- A demain ma douce, j'essaierai de rentrer au plus vite...
A peine le temps de réaliser et il est déjà parti...

Je me lève avec peine, enfile une robe d'intérieure, ouvre les persiennes et laisse les parfums du jardin à l'aube envahir la chambre. Quelques pas pieds nus dans l'herbe, quelques étirements pour effacer la douceur de la nuit et retour à l'intérieur.
Après m'être chaussée, je sors de la chambre et constate avec lassitude le bazar laissé par Nyxx dans tout le rez-de-chaussée, jusqu'à mon arrivée dans la cuisine où je ne peux que constater le carnage opéré dans nos réserves...

- Quand Mélie va voir ça, je ne donne pas cher de la peau de Nyxx...

Battant courageusement en retraite, c'est en vitesse que je fais ma toilette, prends mon nécessaire à pêche et quitte la maison. Les orages matinaux à la Mélie face à la mauvaise foi permanente de Nyxx, c'était plus que je n'étais prête à supporter de si bon matin....
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Pattricia
[Plusieurs jours plus tard...]

Le chant des oiseaux...Hmm... mais quelle heure est-il ?
J'entrouvre les yeux... Michel dort encore... -ou enfin... allez savoir...- près de moi. Je lui colle un baiser du bout des lèvres pour ne pas le réveiller et me lève pour me préparer.

La maisonnée dort encore, mais connaissant les enfants ils ne sauraient tarder à se manifester. Je m'empresse une fois prête de mettre en route le feu dans l'âtre de la cuisine et y fait chauffer de l'eau.

Sur le pas de la porte, les petits pains chauds attendent, ainsi que la motte de beurre bien fraiche.
J'installe la table pour toute la famille et m'installe... pensive...

C'est trop tôt pour en parler aux enfants ou à Mélie, nous verrons ça le mois prochain, chaque chose en son temps...

Je suis pressée de tous les embrasser avant de partir à la mine je profite tellement peu d'eux en ce moment...
Absorbée dans mes pensées, je commence les tartines de la maisonnée avant que la nuée ne s'abatte sur le petit-déjeuner.
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Michel_de_cheynac
Un oeil...puis l'autre...grande lumière... tiens,je me suis quand même endormi
j'étends mon bras...elle est déja levée...sourire...elle se lève quasiment toujours la première...
je me lève a mon tour,me prépare et sort par la porte-fenêtre prendre l'air;mon regard se dirige vers le grand arbre...grand sourire...
le soleil a remplacé la lune et les étoiles...mais le futur est là...définitivement!
Je retourne dans la chambre et passe dans la grande salle...quelle bonne odeur...
Pat a déja tout préparé;je m'approche d'elle et l'embrasse dans le cou...
-Coucou toi...tu as l'air resplendissante mon coeur;il est vrai que tu as trés bien dormi.
du bruit commence a arriver...
je crois que les enfants sont levés!!!
je me dépeche de m'asseoir pour assister au spectacle du matin...l'arrivée du troupeau et la séance bisouille...
Pattricia
Encore perdue dans mes pensées, je le vois arriver et souris. J'ai l'impression d'avoir un sourire permanent sur le visage depuis que je le connais... Af ! Fais attention tu pourrais devenir bisounours ! C'est qu'il parait que c'est contagieux ce truc là...
J'adore le regarder se déplacer au réveil, toujours l'air endormi sur le visage. Bisous dans le cou et déjà installé ! Tss tss, tous une bande de morfales dans cette famille...

- Oui j'ai bien dormi en effet, il était temps tu ne crois pas ? Resplendissante ? Tu trouves ?
Je sens encore un sourire niais s'installer sur mon visage et m'en agace.

- Oui, il me semble que tu as raison, les enfants sont réveillés, ça va encore être la bagarre et la course dans l'escalier. Qui va encore tomber d'après toi ?
Évidemment ça ne loupe pas !
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--_cantor


Il avait fait un drôle de rêve, il était sur un cheval, un beau tout noir et il était rien qu'à lui et devant lui y'avait un méchant. Il avait sorti son épée et l'avait attaqué, mais l'autre avait fait demi tour et était parti au galop en riant. Ça l'avait énervé et il se sentait furieux. Pis il s'était réveillé... L'était tout pourri ce rêve !

J'ai envie de faire pipi...
Regard dégouté au seau de nuit dans le coin de la pièce. C'est pas juste ! C'est la honte de faire pipi devant tout le monde comme ça !
Il se lève le plus doucement possible et file jusqu'au seau pour se soulager. Relaçage des braies et regard en coin aux deux idiots qui sont en train de pouffer chacun sous leur courtepointe.
C'est bien la peine d'avoir chacun un lit de grand si c'est pour être toujours aussi gamin !

Leurs faisant face, enfin aux deux courtepointes en train de tressauter sous leurs rires.
- Si c'est pas malheureux de ricaner bêtement à du bruit de pipi qui coule hein !
Le ton y était, le regard vert foncé lançant des éclairs aussi, mais il n'était pas maman... Et les autres de esclaffer encore...

- De toute façon je m'en fiche car c'est moi qui irai sur les genoux de maman en premier, vous zêtes même pas debout alors !
Argument percutant balancé, ouverture de la porte et attaquage des marches sur les fesses à toute vitesse...
L'arrivée dans la cuisine n'en n'est pas moins fulgurante et l'arrêt net !
Deux regards verts se rencontrent, un sourcil se lève, un des regards se fixe sur des mains... qui se cache tout d'un coup derrière un dos qui se tasse à vue d'œil...


- Bonjour mon cœur, tu n'as pas oublié quelque chose avant d'entrer dans la cuisine comme un ouragan ?
- Heu... ben j'allais le faire Maman chérie d'amour !

Froncement des sourcils à vous faire rentrer la tête dans les épaules et voilà notre gamin, rouge pivoine, qui fonce vers le cabinet de toilettes pour se laver les mains, mortifié de s'être fait prendre sur le fait par sa mère...
Pattricia
La bouche cachée derrière mes mains, je pars d'un grand éclat de rire silencieux, mes larmes coulent. Je me reprends et me refais un visage neutre. Je me penche vers Michel et lui murmure.
- Maman chérie d'amour, tu sais qu'il manque pas d'air celui-là !
Je crois qu'il est temps que tu le prennes en main personnellement, il faut qu'il ait quelques "conversations d'homme à homme" mon amour.
Il est grognon le matin et recommence à devenir exclusif. Faut pas laisser ça s'installer.


Je pose ma main sur la sienne et lui lance un regard rassurant.
- Ils t'appellent tous les trois papa désormais, je pense que c'est le moment de commencer ton rôle de père.

Quelques papillonnements de cils dont aucun de nous deux n'est dupe et mordage de lèvre en sentant le fou rire vouloir re-pointer le bout de son nez...
_________________
Michel_de_cheynac
répondant en mode murmure:
-ben c'est joli, maman chérie d'amour...bon...
c'est pas trés viril pour un meneur...faudra que je lui fasse passer le message...
et puis...le côté exclusif...ils sont trois et c'est normal que certains essaient de tirer un peu plus la couverture...deux trois mises au point et ça ira...

Ils t'appellent tous les trois papa désormais, je pense que c'est le moment de commencer ton rôle de père

nos regards se croisent,complices de plus en plus...
-oui...je sais...même cantor s'y est mis; sourire,
mon "rôle de père"va prendre sa place naturellement...et de plus en plus...
--_lucie


Du rose... tout était rose et c'était trop beau ! Les voiles autour du baldaquin, les rideaux qui encadraient la porte-fenêtre de son château, le confortable fauteuil devant sa coiffeuse, sa robe de couronnement et même son futur trône... Les boulangers du château avaient fait des petits pains chauds, pis y'avait l'odeur du feu dans la cheminée, ça sentait les pommes de pins...

Aujourd'hui était un grand jour, elle allait être reine, elle allait se choisir plusieurs maris, un pour chaque usage, nourrir les chevaux, laver les sols, chasser son diner et son déjeuner, un pour lui acheter de belles robes, whouaaaa c'était trop bien d'être reine !

Bruit d'une porte... réveille embrumé...
Pffff !!! Je serai reine un jour !
Difficile quand on a une si haute opinion de soi-même de se réveiller dans une chambre qu'on partage avec ses frères. Ce que la vie est injuste !!! Pis Cantor qui fait un pipi qui n'en finit pas, il a bu toute l'eau du lac ma parole...

Pouffage... Floris pouffe aussi elle l'entend... Cantor râle... Repouffage... Pis Cantor se fâche et descend les escaliers sans les attendre. Tricheur !!!!
- Floris dépêche toi ! Je veux pas que tu sois là que je vais faire ma commission, allez oust debout !
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