Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, ..., 36, 37, 38   >   >>

[RP] « Les Mures… »

Pattricia
C'était passé un truc, elle était sur les remparts, elle zieutait le camp endormi d'une armée devenue illégale, pis les sorties et les entrées de la poterne. Tout d'un coup, reconnaissant certains visages plus que célèbres, notamment en P.A., elle s'était sentie revivre, le sang avait bouillonné dans ses veines, et tout avait repris la place qui lui était due. Et moi la mienne...

C'est donc, fatiguée certes, mais merveilleusement vivante et en pleine forme, qu'elle était rentrée à la maison, avait donné ses soins à la patte de Truffe qui se remettait doucement et avait préparé le petit déjeuner pour tout le monde. Et dans un murmure...

Libre...
_________________
Franckshinatra
Retrouver la maison de Pattricia était un soulagement pour le maigre religieux. Non parce que le trajet de retour s'était fait dans un recueillement contraint, grâce aux diverses blessures, et amours propres secouées... Non, et malgré cette petite halte nocturne où, profitant du repos des enfants et de la rousse fille, les deux compères avaient parlé un peu, se chauffant les orteils de concert.

Non... hormis les paroles nécessaires, et les silences prudents, le blond diacre avait apprécié ce moment de partage. Mais une fois devant cette petite maison, l'intensité refoulée et les douleurs masquées firent un bond en avant et secouèrent les certitudes du fagot humain. Et l'emplacement vide d'une dent, désormais, n'allait pas aider de sitôt à retrouver un calme dont il avait pourtant défendu le secret.

Il aida donc, avant d'en faire de même, au coucher des enfants. Le souhait d'une bonne nuit pour sa fille de chemin, sans un mot, mais d'un regard sans équivoque, il referma la porte de sa petite chambre. L'eau dans le baquet était fraiche, mais il ne recula pas. IL fallait laver tout ce qui s'était collé sur lui... en lui... Et la morsure de l'eau ne lui fit pas plus mal que s'il avait du dormir nu dans une neige coupante par les gelées fortes.

Les ablutions étaient lentes, pourtant, et le visage baissé du blond ne donnait rien de ses pensées. Sa douleur physique était grande, mais il savait ne pas montrer. Sans doute que sa mâchoire avait été brisée. Pourtant il en avait encore l'usage, et les palpations l'avaient un peu rassuré. Elle semblait vouloir se souder d'elle même, mais cela prendrait du temps, savait le blond.

Une fois propre de corps, et un peu d'esprit, le maigre diacre enfila une chemise propre. Le bord en arrivait un peu au dessous des genoux cagneux du blond et les poignets de ses manches masquaient un peu ses mains fines et veinées. toujours tête baissée, le fervent se mit à genou et joint les mains devant lui. Il resta ainsi de longues minutes... Sans se soucier que le soleil se lèverait sans doute...
Pattricia
Mal de crane des mauvais jours... Rentrée épuisée en boitillant, se tenant l'aine, la Vindicative était allée directement se coucher. Son sommeil fut agité, comme à chaque fois depuis quelques temps et au réveil, ses muscles douloureux ne lui semblèrent pas de bon augure. La maison semblait en proie à une dispute et dans un long soupir "patochien", la Vindicative reconnait la petite voie, montée dans les aigües, de sa fille.

- J'ai jamais le droit de rien faire ! Déjà que vous m'avez empêchée de voir la Princesse Armoria ! Maintenant le bal, j'en peux plus d'être grimée !
- Tu voulais dire brimée sans doute ?
- Arrête de toujours me reprendre Floris, tu sais très bien ce que je voulais dire !
- Ça suffit tous les deux, vous allez réveiller Maman !
- Oui ben justement ! Elle y va elle au bal et Tata Mari aussi, c'est pas juste !
- Nan mais c'est fini ce raffut ! Sortez de ce salon immédiatement, tous à la cuisine, j'vais vous apprendre moi à vous disputer alors que votre mère récupère de sa nuit de garde ! Dehors ! Oust !!!


Il y avait des jours où se lever était une torture et elle sentait bien cette journée comme ça... Pat se lève, entre dans le cabinet de toilette pour y mettre en route le remplissage de la baignoire et retourne se blottir sous la courtepointe.

- Pas maintenant, j'ai besoin de calme, oui du calme...
_________________
Franckshinatra
Bêlements... Couinements... Assurément, le blond était de retour au Lac.

N'insiste pas Smith, je suis très mécontent ! tu peux te brosser, tiens, pour tes glands ! alors file !

Une sandale, vissée sur un pied digne d'une grappe sans grains, visa les jambons de la laie, qui avait vu venir l'attaque, et s'était planquée derrière la pauvre brebis, qui broutait innocemment les maigres pousses nouvelles des bégonias de la clôture.

Et toi ! toujours à la soutenir... Ah ça, je suis épaulé, tiens ! Même le pire des ermites a droit à un peu de considération de la part de ses... mascottes ! regardez Saint Vincent ! Le bol, lui, avec son âne !

et quand la petite porte d'entrée claqua sans que le blond se retourna sur ses bestioles, et que ses pas le menèrent à la cuisine, pour s'y poser un peu, voilà qu'une scène semblable semblait hourdir à l'intérieur. Pat avait de quoi faire, elle aussi ! Bon sang ne sachant mentir, il ne fallait pas s'étonner que ses enfants soient aussi revendicatifs qu'elle !

Le blond s'assit un instant, posant un avant bras sur la table... Il regardait les veines du bois... et en suivit un... d'un bout à l'autre...
--Floris


Tiens v'là le Blond de Maman... Heu... nan... le Vicaire de Sarlat tu dois dire, sinan un jour que tu le diras tout haut, sûr que y'en a qui vont comprendre des choses sales, sont tous tarés comme dirait Tata Bryn. Arf, il a l'air courroucé de voir le visage rouge de colère de Mélie et Lucie... Comme dirait Maman, "passe en mode diplomatie "on"".

Floris se lève à l'arrivée du religieux et va lui chercher un peu de lait de brebis le temps qu'il prenne place à la table.

- Bonjour mon père, tenez, vous avez l'air d'avoir passé des moments difficiles, un peu de lait devrait vous réconforter.
Au fait... quand vous nous ferez la leçon demain... vous pourrez me ré-expliquer ce problème de calcules, je bloque toujours au même endroit ?


Le gamin était de loin le plus fin, il ne prenait jamais les gens de front, sachant très bien que ça ne menait à rien. Quand il voyait une crise de profiler à l'horizon, il faisait toujours son maximum pour dévier la conversation et aider en douceur les protagonistes à penser à autre chose.
Après s'être servi un verre d'eau, le gamin s'assied sagement à la table, fixant son frère et sa sœur d'un air qui ne souffrait aucune discussion.

Ce fut les pieds trainants que chacun entrepris de vaquer à autre chose qu'un sujet de discussion houleux. Lucie se drapa dans sa dignité de blonde outragée et entrepris de jouer avec Iris et The Cat quant à Cantor, il entrepris de gratouiller Smith avec concentration, guettant du côté du salon, donc de la chambre de sa mère, juste au cas où...
Franckshinatra
Une voix de cristal rattrapa le fagot avant qu'il ne se mette à léviter, l'air de rien. Le petit scolaire, fils sérieux et curieux de tout en ce monde, le regardait. Les autre s'étaient tus... Le blond alors offrit un sourire au jeune volontaire. Il posa ensuite une main fine et veinée de bleu sur le crane encore trop rond pour être empli d'idioties, avant de s'adresser à tous les enfants.

Regardez cette table... Avez vous jamais songé à la regarder vraiment ? Regardez son bois... Regardez ses veines...

Et l'ongle parfaitement entretenu de l'index du sylphide fit à nouveau le trajet du sillon qui avait déjà capté son attention.

Allons, approchez ! Et sentez ce qui fut, et ce qui est désormais. Voyez vous, mes enfants, ceci n'est pas une table !

Le blond aimait la fraicheur agressive des enfants. Et il aimait à déstabiliser leurs certitudes, pour mieux les faire découvrir eux-même la vérité de toute chose.
Pattricia
[Bien des semaines plus tard...]


- Maman... Pourquoi on est rentré ?
- Parce qu'il est temps tu ne trouves pas ?
- Ben... Moi j'aimais bien chez Tata Bryn...
- Oui mon cœur, moi aussi j'ai apprécié, mais il y a un temps pour tout et tes frères me manquent.
- Dommage... J'aime bien Sachiko tu sais.
- Oui je me doute, t'autoriser à monter sur le toit et rester là à papoter à la belle étoile !
- Pfff, Tata Bryn m'a obligée à descendre, elle est pas drôle parfois.


La Vindicative sourit, serrant un peu plus Lucie contre elle. La jument avance au pas sur le chemin qui mène aux Mures, la mère et la fille sont de retour et la monture frémit d'impatience.

- Tu étais sous sa responsabilité, je comprends tout à fait qu'elle n'ait pas apprécié de te trouver tout en haut de sa demeure, une tuile aurait pu se détacher et toi glisser.
- Mais j'étais avec Sachilo m'enfin !
- Oui je sais... Mais tu es ma fille, elle ne pouvait prendre aucun risque.
- Quand on y retournera, tu viendras avec moi sur le toit ?
- D'accord, mais ça restera entre Sachi, toi et moi, si la Grande l'apprend, j'en entendrai des vertes et des pas mures.


Le trio entre dans la cour et se dirige vers l'écurie, elles étaient enfin chez elles...
_________________
Pattricia
Les retrouvailles s'étaient bien passées et la Vindicative avait repris ses vieilles habitudes, papotant le soir tard avec Mélie, remettant de l'ordre dans la forge, l'atelier de bois et rangeant ses couleurs et ses vieilles croutes dans les combles de la forge. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas peint et l'inspiration lui manquait. Tout lui manquait, la joie du partage, les chansons de Mélie dans la cuisine, la confiote de mures, le bon temps...

Quelque chose s'était brisé dernièrement, elle avait rencontré la méchanceté pure, celle planquée sous un doux visage, et elle ne s'était pas encore remise du choc. Cela avait entrainé la trahison de celle qu'elle croyait être son amie, jamais elle n'aurait cru qu'elle s'amuserait à la manipuler. Depuis Pat essayait de reprendre le dessus, tout ça lui avait porté un coup énorme, et elle n'avait pas du tout bien encaissé.

Depuis elle restait auprès de siens, fréquentant le moins possible le village, le temps que les plaies cicatrisent...

_________________
Pattricia
Le petit déj... un truc que Pat aime tout particulièrement. Évidemment, il y avait toujours le petit pincement au cœur, les souvenirs lui menant la vie dure parfois. Le bruit des pas des enfants, la courses qu'ils font dans l'escalier pour embrasser leur mère en premier, au risque de se rompre le cou, Mélie chantonnant en faisant bouillir l'eau pour la tisane, ou chauffer le lait sur la pierre de l'âtre. Le pas moins rapide que d'habitude de Mari parce qu'elle a trop fait la fête la veille au soir. Le départ silencieux de Franck qui file, dès l'aube, vers l'église.

Et son pas... Son regard encore fiévreux de la nuit qu'ils viennent de passer. Ses joues qui prennent légèrement feu sous ce dernier. Son petit sourire de connivence et son cœur à elle, qui bat comme si il allait exploser. Elle ne peut s'empêcher de guetter son pas chaque matin, c'est plus fort qu'elle. Et à chaque fois, malgré les évènements qui les ont séparés, oui à chaque fois, la douleur est encore plus vive.

Alors ce matin là, comme à chaque fois, elle serre les mâchoires et continue à préparer les tartines familiales. Une fois la douleur passée, le petit déjeuner peut enfin commencer avec ses différents rituels et son effervescence.

_________________
Franckshinatra
Dans la salle commune, livres ouverts...

Comment le petit faisait-il, à vrai dire ? Son instinct était souvent juste, même si ses mots ne savaient pas encore pointer avec exactitude la chose pour ce qu'elle était. Le doigt fin du maigre à la mèche pointait un cercle parfait.

bien, jeune Floris... Mais cela était facile ! En revanche répondez donc à cela : Si ce cercle représente un comté. et que ce comté est tiraillée par trois mains différentes. et qu'en plus, au sein même d'un groupe, plusieurs - disons trois - veulent tirer les charges à eux... Alors ? Que reste-t-il aux gens qui ne peuvent qu'écouter ?

La proportionnalité, fallait admettre, c'était une belle invention... Surtout pour ceux qui savaient guider les voix !
--Floris


Le petit blond regarde le Blond de sa maman avec un peu d’inquiétude.
Floris, depuis qu’il avait l’âge de comprendre les conversations des grands, enfin de comprendre les mots, parce que le sens… enfin bref… vouait une admiration sans borne au vicaire de Sarlat, oscillant entre émerveillement et angoisse lorsque ce dernier s’adressait à lui.

Le petit garçon avait l’habitude d’être l’arbitre entre son frère et sa sœur, il arrivait même parfois à calmer sa vindicative de mère, toujours si prompte à vouloir étrangler Lucie, mais, même si on lui reconnaissait une intelligence aigüe et un caractère tranquille, ce triplé là n’était pas du genre à se considérer comme intelligent ou supérieur. Et là… devant Franck… c’était encore pire…

C’est donc avec un nœud à l’estomac que le gamin regarde le cercle dont le pourtour est souligné par le doigt fin du Blond… Il avait pu s’en sortir sans trop de peine avec la première question, mais là… il sentait qu’on n’attendait pas de lui forcément l’évidence… Le Comté… Floris était petit, il en avait de bonnes le religieux, déjà que maman en parlait sans arrêt à la maison avec Mélie, ça commençait à bien faire !
Si le cercle représente Maman, et qu’elle est, sans arrêt tiraillée par trois personnes différentes, ou groupes de personnes, Mélie, vous mon père et nous les enfants. Disons qu’entre ma sœur, mon frère et moi il y a concurrence pour recevoir les faveurs de Maman, que reste t-il à Maman pour entendre la parole de chacun, se faire une opinion et accorder sa préférence ?

Voilà ! Pour lui c’était déjà plus clair, enfin le problème posé car pour le reste… Après un petit soupir « patochien », Floris lève sa bouille vers Franck et donne sa version du problème posé.

-Alors, pour moi, je préfère que le cercle représente Maman. Elle est sans arrêt tiraillée par trois groupes différents, Mélie, vous mon père et nous les enfants.
Pis disons que Lucie, Cantor et moi on se chamaille pour recevoir le plus de câlins de la part de Maman. Comment Maman va faire pour écouter et faire plaisir à tout le monde ?


Le gamin laisse son regard se perdre dans le fond de la pièce, il réfléchit, il sait que ça sera difficile de satisfaire le vicaire, mais le petit garçon avait appris un truc, entre autres, de sa maman, c’était l’adaptation, la capacité de ramener les choses à sa portée, enfin d’essayer…

- Ben… moi j’pense que si elle est pas d’accord avec vous, ou Mélie, elle vous le dit non ? Si elle nous voit nous disputer pour être l’enfant qui aura le plus de bisous ma sœur, mon frère et moi, elle nous prend tous les trois, ou nous punis tous les trois.
C’est elle qui décide toujours et personne d’autre à sa place. Si elle décidait pas, si elle voulait pas choisir, ben ça serait drôlement le bazar ici…
Mais y'a un truc qui est sûr, c'est qu'à la fin c'est elle qui commande en fin de compte...


Il ne savait pas si il avait répondu aux attentes de son professeur, mais il était petit, c'était déjà un miracle qu'il arrive à comprendre un truc au charabia du Blond. Le gamin regarde le cercle sur le vélin et s'attriste Avant y'avait 4 groupes dans ce cercle... avant on était une famille... Pinsant les lèvres pour qu'elles ne tremblent pas, il garde ses yeux bleus baissés, masquant comme il peut ce chagrin qui le prenait parfois dans son lit et le faisait pleurer...
Lafavorite
C’est pas un jour de messe qu’on rend visite…….

Fav ne savait pas trop quel jour il était …..
Elle savait quand même qu’elle venait d’emménager, ça oui…..elle y avait passé la journée de la veille d’ailleurs, et elle était fourbue.
En plus, sa soirée en taverne lui avait laissé une drôle d’impression, entre cauchemar et réalité….savait plus trop….

Cependant, de ce beau temps, il fallait bien visiter ce village qui devenait le sien, elle qui avait quitté Montauban.
Elle avait rencontré alors Patt qui lui avait dit de ne pas hésiter à lui rendre visite….au 1 avenue du Lac, lui avait elle dit…..

Alors Fav….qui connaissait déjà un peu le village, enfin surtout le lac, se mit en tête de s’y rendre, l’invitation étant très chaleureuse…..
Même si elle avait répondu qu’elle n’oserait jamais la déranger chez elle……Mais cette nouvelle vie faisait qu’elle essayait de sortir de sa timidité…..

Avenue du Lac, avenue du Lac…ça devait être vers le lac cette avenue…..
Fav, après avoir fait un tour dans le village, se dirigea tout naturellement vers le lac en cherchant le numéro 1.

Il faisait bon, le soleil la réchauffait.
La jeune Fav était pleine d’espoir et sautillait en marchant, son bâton de marche à la main.
Enfin, elle avait trouvé un endroit où elle se sentait bien et chaque coin de rue, chaque morceau de paysage s’imprimaient dans sa mémoire.

Et elle arriva devant cette grande bâtisse.
Alors qu’elle approchait à pas de plus en plus lent de la porte d’entrée, elle se disait que cette maison était bien trop grande, bien trop belle pour qu’on ouvre la porte à une fille comme elle.
Fav hésitait, allait faire demi tour……puis, prenant son courage à deux mains, elle fini par frapper à la porte en tendant l’oreille……
Pattricia
[Pasqu'il parait qui faut étudier pfff !!!]

Nous étions le dimanche après-midi... Après avoir organisé l'office dominical, le Blond avait "séquestré" Floris, juste après le repas dans la cuisine, afin de lui procurer son enseignement. Dans le salon, c'est un spectacle différent qui se déroule, même si il s'agit là d'études.. La Vindicative souffle, ronchonne et se frotte le crane à qui veux-tu en voilà de dépit. Couchée sur le tapis d'orient offert par feu son frère, elle se tient au milieu d'un monceau de parchemins parlant tactique, armement, défense et de tout plein de trucs qu'elle n'arrivait pas vraiment à faire rentrer dans son crane.

La môme au loup avait la pression...
Le jeudi suivant elle devait donner son tout premier cours à l'université et si jamais elle ne se reprenait pas très vite, G la virerait avec pertes et fracas. Déjà qu'elle s'était pointée en retard pour postuler...
Elle était terrifiée en fait, elle se serait plutôt laissée trucider que de l'avouer, mais se retrouver devant 5 élèves, surement plus érudits qu'elle, l'empêchait de dormir depuis qu'elle était sur le semainier des cours à venir...

L'ambiance, à l'intérieur des murs des Mures, était donc studieuse. Mélie avait vite compris que si elle ne voulait pas vivre sous le toit d'une infanticide, il valait mieux éloigner Lucie et Cantor, un peu trop pleins d'énergie et manquant littéralement de calme. La jeune femme avait bien essayé de leurs faire faire la sieste mais sachant leur frère debout, et le soleil haut dans le ciel, cela avait été peine perdue. La nounou avait donc pris courtepointe, pralines, outres d'eau et quelques petits chèvres. Le panier des "urgences" enfin prêt, elle avait pris par la mains Lucie et poussé Cantor dehors, direction le lac...
Puis on avait frappé à la porte...

Trop heureuse de se distraire deux minutes de ses "études", Pat se propulse pratiquement en courant dans le vestibule et ouvre la porte.


- Ben ça par exemple ! Vous ne pouvez pas imaginer comme vous tombez bien Fav !
Bienvenue aux Mures !


Une véritable aubaine que l'arrivée de Fab, elle allait pouvoir se détendre un peu. La jeune femme se pousse et laisse entrer sa jeune visiteuse...
_________________
Franckshinatra
Le blond secoua la tête, amusé, mais sans oublier que la leçon n'était pas finie...

Mon fils, on ne peut être juge et parti. donc, en poussant l'imagination comme vous le faites, et en convenant que votre mère puisse être le cercle que je montre, vous avez répondu sans prendre en considération ma question.

Le pauvret... Il avait pourtant fait comme il pouvait. Mais il faudrait encore un peu d'âge, avant qu'il ne cesse de mélanger les genres, et qu'il prenne en compte toute les informations d'un problème.

Quoi qu'il en soit, votre réponse honore au moins votre volonté de vouloir solutionner un souci qui vous est étranger. et puisque je suis votre précepteur, il me faudra conclure que votre mère, en effet, agit toujours selon son esprit, à défaut de sa raison ! Mais elle a, elle, gagné ce droit par son travail et ses souffrances...

Et la main du blond se leva pour remettre la chemise du petit comme il convenait. Puis, se redressant sur son fauteuil, il lâcha un léger soupir, puis un mot.

Allons, il est temps pour vous de faire ce qu'un enfant fait d'ordinaire. et laissons ces exercices laborieux retourner dans les méandres de mon esprit.

Allez, oust, jeune homme... Profitez donc de votre innocence !

Sur que le gosse en avait eu largement pour son dimanche, le vicaire lui montra le dehors, ensoleillé et déjà tout en mouches diverses. Un temps pour l'innocence... Un temps pour l'insouciance...

et le blond, presque malgré lui, laissa vagabonder son regard, d'abord, puis ses pensées, vers cette nature en plein renouveau...
Lafavorite
Ca fait plaisir de faire plaisir…..
Et Fav était ravie que sa venue en cette après midi dominicale, calme et ensoleillée, soit perçue comme un petit bonheur….


Ben ça par exemple ! Vous ne pouvez pas imaginer comme vous tombez bien Fav !
Bienvenue aux Mures !


C’est vrai que fav avait du mal à s’imaginer le pourquoi du comment de ce bienêtre qu’elle avait provoqué mais elle en était soulagée.
Non, là, elle ne regrettait pas de ne pas avoir rebrousser chemin même si elle savait qu’elle aurait peine à tenir une conversation soutenue.

La porte grand ouverte, Pat se décalant pour la laisser passer, fav entra alors, un bouquet de jonquille qu’elle avait cueilli en chemin.


C’est pas grand-chose mais…..elles sont jolies n’est-ce pas?

Fav se dandinait un pied sur ‘l'autre, son bouquet de fleurs jaunes à la main.
Elle avait encore des airs de gamine dont elle ne se débarrassait pas et qu'elle aimait peut être entretenir.
Puis, elle tendit le bouquet.


C’est pour vous bien sur….
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, ..., 36, 37, 38   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)