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[RP] « Les Mures… »

Marilou133
Marilou de retour a sarlat pour fermer a jamais sa demeure ,vit un pigeon ,elle l'attrappa et lui donna de quoi manger avant de prendre le parchemin .
Elle s'assit a l'ombre d'un arbre regardant la petite demeure sur le lac et lis le parchemin avec beaucoup d'émotion .
elle répondit de ssuite à Patt ,puis se précipita "aux mures " pour voir son amie et lui dire toute ces condoleances .

Elle resta devant la porte sans oser frapper," Bonjour ,il y a quelqu'un ?"

Pattricia
Combien de temps s'était écoulé ? Quelles paroles avaient été prononcées pendant qu'elle était ailleurs ? Patt n'en savait rien, elle était dans son cocon, protégée de l'extérieur, de la vie, de ses cruautés et vicissitudes. Puis elle avait senti les petites mains, leur pression sur son corps. Lentement, très lentement même, elle avait fait un retour parmi les vivants et s'était retrouvée cernée par de petits bras, bien encore fragiles mais déjà vigoureux.

Expliquer aux triplés n'avait pas été facile, mais elle l'avait fait, avec hésitation, larmes et trémolo dans la voix, mais comment le faire autrement... Puis la vie avait repris son cours, Patt avait filé dans la cour pour terminer de s'occuper du coche, des mules, de sa jument. Puis elle avait rejoint tout le monde dans la cuisine faisant fuir, malgré elle, le jeune moine peu désireux de faire face à la douleur qu'il avait provoqué malgré lui.

Ensuite, tout c'était passé comme dans une sorte de rêve éveillé, le départ pour Cadouin, la levée du corps, le retour et l'ancien moulin transformé en chambre funéraire, le temps qu'il soit apporté à Sainte-Lucie pour un dernier adieu. Patt avait prévenu peu de monde, en fait quasiment personne, ceux qui connaissaient Michel et y étaient attachés étaient absents, reclus ou partis loin du PA.

Quand la voix de Marilou fuse du vestibule, la jeune femme sort de sa chambre, vêtue de sombre et la rejoint pour l'accueillir. Le sourire est las, mais sincère et la main qui se pose sur le bras de la visiteuse est légère, comme déjà plus là.


Marilou ! Merci d'être venue, c'est si important pour moi.
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Cerise
HRP / Désolé lj Paty j'étais partie sur Bergerac avec ma griotte. Et je fais comme si Cerise ne savait pas encore pour "michel" même si elle t'a vu en taverne. Vu qu'elle dormait ici en RP. Voilà Lj Cerise /Fin HRP




Cerise qui avait attendu longuement sa Paty, à force de frapper elle en avait déduit que tous ne devaient point être là, ni son amie, ni Mélie, ni les enfants.

Mais Griotte voulait à tout prix la voir pour lui annoncer qu'elle avait décidé de revenir vivre à Sarlat après son départ en avril pour Bergerac. Elle resta donc devant assise à contempler autour d'elle.

Cerisette avait du s'assoupir car quand elle ouvrit ses ti n'oeils elle pouvait percevoir quelques mots de sa Paty au loin, et les cris des enfants. Elle se releva toute honteuse de s'être endormie, poussa la porte entrouverte surement pour qu'elle rentre..

- Euh !! Paty !! Tu es là? T'es rentrée? Il me semble euh... Pas t'avoir vu rentrer mais entendu, j'ai du fermer un peu les yeux..


Elle continua à avancer dans la demeure de son amie et la vit enfin avec une autre Dame, mais ce n'était point Mélie. Surement une connaissance de Paty, donc cela voudrait dire que cette Dame l'est vu aussi roupiller. c'est toute rouge de honte qu'elle s'exclama.
- Bonjour ma Paty ! Bonjour Dame !
Comment allez vous?



Cerise s'approcha de sa Paty pour lui faire la bise et salua la Dame en inclinant la tête. Son regard revint sur son amie qui avait une tite mine et si triste, griotte se demanda ce qu'il se passait.

- Paty !! Ca ne va pas? Tu es toute blanche, et si triste.
Ne me ment pas, dis moi ce qui ne va pas. Paty !! Je suis là, moi ta Griotte.



La jeune Comtesse prit les mains de son amie.
- Tu es malade ? Toi ? Les enfants ?


Cerise regarda aussi l'autre Dame qui avait l'air de soutenir du regard, mais que se passait il ????
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~ En Deuil de son Époux ~
Pattricia
Cerise c'était enfin réveillée du long sommeil de la belle au bois dormant, Patt pensa brièvement qu'elle devait être pleine de courbature à s'être endormie comme cela sur les marches, mais elle se doutait que le métier de Prévôt devait être particulière harassant, de jour, comme de nuit. Ceci dit, comme déjà précisé, cette pensée fut brève, la môme au loup était toujours à sa douleur, une mains légère posée sur le bras de Marilou. Elle regarde Griotte, lui prend le bras et attire les deux jeunes femmes dans la cuisine.

Installons-nous dans la cuisine si vous voulez bien...

Mélie était en train de s'affairer, les enfants l'aidaient, à éplucher, laver, écosser ou encore mélanger telle ou telle préparation médicinale. Comme leur départ était imminent, la jeune gouvernante avait mis tout le monde au travail afin que fiole et boîte de toute sorte soient prête à l'usage en cas de blessure au combat.
Comme il y avait toujours de l'eau à bouillir pendu à la crémaillère de la cheminée, la vindicative en profite pour préparer une tisane apaisante pour toute l'assemblée.


J'ai reçu une missive de Cadouin Cerise... Michel.......

Après une prise de respiration pour se donner du courage et un regard aux enfants qui, tous à leur occupation médicinal, ne perdaient pas une miette de ce que disait leur mère

Michel nous a quitté, sa longue agonie est terminée, la maladie à fini par gagner.

Patt revient s'assoir et sert tout le monde.

Marilou ici présente a versé dans la religion et est à même d'aider l'âme de Michel à rejoindre le Très Haut, bien qu'il n'ait jamais été baptisé. Vu l'expérience que j'ai eu lors du décès de Aly avec l'ancien évêque, et la haine que me voue Franck de ne pas avoir été malléable comme il l'espérait, je sais qu'il y avait peu de chance que Michel soit traité avec décence, j'ai donc demandé à Marilou de m'aider.

... voilà tu sais tout...

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Marilou133
Marilou sentie sa main légère,puis une petite pression et des paroles qui fusèrent ,dame cerise présente ,elle senti ces pas l'amenais dans la cuisine,les odeurs medical embaumer la piece ,elle vit 3 enfant s'activer,aupres de la nourrice ,puis s'installa a table ,prenant la tisane ,sans pouvoir parler tant l'émotion lui serrer la gorges .

elle inspira fortement et laissa le flots de paroles reconfortent passer ces lèvres

ma chère patt,je serais toujours présente ,même au dela des frontières,quoi qu'il se passe ecris moi ,je serais la ,pour t'écouetrt te reconforté ou même te sourire,la vie est injuste avec nous ,elle nous reprend ceux qu'on aime,mais c'est pour mieux nous les rendre plus tard,enfin je pense .je suis si triste pour toi,personne pourra prendre ta douleur ,mais regharde tes enfants ,vie pour eux ,pour leur apprendre la foi.
reprenant sa respiration elle regarda patt et dame cerise ,puis les enfants toujours active .

le père franck risque de mal prendre ,que je fasse un éloge pour l'âme de Michel ,mais cela importe peu.chaque personne a le droit al'accompagnement de son âme au paradis solaire.

quand nous aurons fini ,nous porterons le corps a Saint Lucie ,j'ai préparer une tombe pour que le corps repose en paix .

se sera la dernier chose que je ferais a l'église ,avant mon depars ,je te laisserais mon adresse ainsi tu pourra toujours me joindre
.

elle sourit et bue la tisane ,en regardant son amie
Pattricia
Patt soupire discrètement et les regarde tour à tour.

Je donnerai de mes nouvelles, c'est promis, et j'en prendrai de vous également. Mais mes nouvelles activités, loin d'ici, de toute cette boue, me feront le plus grand bien.

La môme au loup réfléchit deux secondes à la manière dont Marilou voit le déroulement des choses et prend un petit air contrit.

Michel est allongé dans mon ancien moulin à eau, de l'autre côté du chemin.
Pour ce qui est de Sainte-Lucie, c'est parfait pour moi.
La seule chose, c'est que je ne désire pas qu'il soit enterré, son corps brûlera dans sa barque avec ses affaires. Franck serait capable de le faire déterrer et de le donner à manger aux corbeaux, il est devenu si... Bref !

Juste pour te dire que nous mènerons le corps au lac et que je me chargerai de le faire s'embraser...

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Marilou133
marilou ecouta son amie et hocha la tête pour lui donner raison .

parfait patt,nous ferons telles tes désire et oui l'autre en serais capable .

bon il est temps d'aller à Saint Lucie ,j'ouvre la marche si tu veux bien...

Se levant elle etraint son amie et regarda les triples ,une pointe au coeur la serra en pensant a ces propre enfants.

elle alla ala porte et attendit que toute la petite famille ,la rejoigne
Pattricia
Les femmes commencèrent d'abord par faire la toilette de Michel, Patt avait eu le temps de rassembler ses affaires, un bel objet en argent qu'il n'avait pas fini de façonner fut mis dans une de ses poches. Elle savait qu'il attendait de l'avoir terminé pour la demander en mariage, mais entre la perte de leur enfant, sa perte à lui, elle ne se sentait pas de garder quelque objet que ce soit de cette ancienne vie. Michel serait toujours dans le cœur des membres de cette tribu et ce n'était pas des objets qui changeraient quoi que ce soit...

Nous te suivons...

Une fois Michel prêt, les enfants les rejoignirent et les quelques amis qui souhaitaient répondre présents vinrent les rejoindre à leur tour. La procession jusqu'à Sainte-Lucie, son église, portant le nom de la sauveuse de Sarlat, commença sa longue traversée de la campagne, puis de la poterne, de la place du marché et pour enfin arriver sur le parvis de la maison du Très Haut...

La môme au loup à une pensée fugace pour le père Thran qui les avait pris sous son aile, pour le père Bardieu et sa bienveillante force et enfin pour Choubinet, si loin du P.A. et qui aurait fait, à n'en pas douter, un éloge funèbre des plus rocambolesque, ce qui aurait plu à Michel... Tenant ses fils par la main, Lucie s'agrippant à Mélie, la vindicative avance, se remémorant chaque geste, regard, sourire... caresse... Alors que tout devrait l'abattre et la changer en l'ombre d'elle-même, repenser à son Ange, cet homme d'exception que tout le monde aimait, sauf une personne et c'était plutôt un compliment en fin de compte que de ne pas être aimé du Comte, lui donnait un visage serein et lumineux des personnes ayant accès à un autre monde. Elle était apaisée, elle allait de l'avant et ses enfants ne rougiraient jamais d'elle, le reste n'était que vilénie sans intérêt.

Quand le parvis est en vue, Patt laisse Marilou prendre les rênes de la suite des évènements. Elle, elle est loin... sous le chêne... et c'est la pleine lune... et elle est plus heureuse qu'elle n'a jamais été... Elle revit son contact, son odeur, ses murmures passionnés et c'est une jeune femme le visage en feu qui reprend ses esprits parmi les personnes présentes.

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Pattricia
[Départ...]


Le lac avait été un moment intense. Que Bryn ait demandé à Agnes d'être près d'elle avait bouleversé la môme au loup.

Elle repensait à leur rencontre déjà annonciatrice de leur destinée et de ce qui les avait rapprochées. La lutte pour le libre-arbitre, la défense de leurs droits, le bien du Comté.

Être plus liée qu'elles était impossible, quand ces deux femmes s'étaient trouvées, l'une torturant un Comte -comme d'hab me direz-vous...- et deux conseillers, tous les trois venus leurs expliquer qui devait être à la tête de leur village et l'autre, présente dans le village depuis quelques semaines, l'observant et décidant de la soutenir, leur avenir s'était noué à ce moment là.

Pat était de celles qui étaient souvent monté sur l'estrade pour dire sa façon de penser, ou défendre les personnes qu'elle estimait injustement attaquées. Bryn, plus tard, avait fait mieux. Elle avait réformé des institutions poussiéreuses, simplifié et rendues compréhensibles bien des textes obscures ou obsolètes. Bref, cette lutte permanente pour la liberté de chacun les avaient rendues "indésirables" pour certains, elles en avaient perdu toutes les deux les hommes qu'elles aimaient, perdu toutes les deux la chaire de leur chaire et désormais fait des choix différents.

Elles s'aimaient... Rien ni personne n'y pourrait jamais quoi que ce soit, et rien ni personne n'y comprendrait jamais quoi que ce soit. Et c'était bien...

Agnes était repartie... Les enfants avaient chuchoté, plus ou mois vexés de ne pas être présentés à cette jeune fille, mais ça n'était pas le moment sur le lac et ensuite elle était retournée à Cadouin, leurs laissant un baiser sur la joue et serrant fort les mains de leur mère.

Puis l'ordre était tombé, le rendez-vous avait été pris et la famille s'était plongée dans les préparatifs du départ imminent.

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Pattricia
Les enfants avaient fini par se laisser prendre par l'excitation du départ. Ça courait dans tous les sens, s'invectivait, râlait de dépit quand les deux adultes de la tribu vidaient les malles pour ôter les accessoires et vêtements inutiles. Il fallait toute la patience de Mélie et les prunelles vertes sans appel de leurs mère, pour que les triplés obtempèrent et rentrent dans le rang. Évidemment, ça ne durait que quelques minutes et le naturel revenait au galop, rendant à moitié fous les deux pauvres chats de la maisonnée qui ne savaient plus où se mettre pour échapper aux trois tornades.

Ils avaient tous diné copieusement, et l'effet soporifique de la digestion avait fini par avoir raison des trois enfants. Satisfaites du résultat, les deux jeunes femmes en avait profité pour remplir le coche, y allonger les deux frères et la sœur, et enfermé tout ce petit monde, y compris les deux chats. La môme au loup savait pertinemment qu'on avait du mal à la prendre au sérieux, surtout lorsqu'elle arrivait dans un camp et y installait enfants et ménagerie, mais elle n'en n'avait cure.

Désormais elle ne se séparerait plus de sa tribu, au pire dans une ville sur l'arrière, comme en Savoie, mais ils étaient ensemble, et ça serait pour le meilleur et pour le pire. Les deux amies avaient bu un dernier verre au calme dans la cuisine, éteint les feux, clos les volets et caché les clés à l'endroit habituel. Une fois le coche mené par Mélie à l'extérieur de la grande cour, la môme au loup ferme le grand portail et enfourche sa jument. La buse est posée sur le toit du coche et le loup attend qu'elle le rejoigne à l'avant, la température a enfin baissé grâce à la fraicheur de la nuit, le voyage serait plus agréable qu'en plein jour à cette saison. Un léger coup de talon et le convoi démarre, laissant derrière lui un sillage de poussière...

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Sandreen
[longtemps après]

Des mures... des mures.... hummmm ! une tarte aux mures..., il fallait se depecher bientot il n'y en aurait plus une seule, panier sous le bras, la brunette avait délaissé son bureau pour la journée, de toute façon vu le nombre d'artisans désireux d'un contrat de travail avec la mairie, ça ne changerait pas grand chose.

Des mures, elles savaient bien où les trouver et avait pris le chemin qui menait au lac, tout au bout du lac, passant les remparts de la ville, elle souriait aux soldats qu'elle croisait et qui avaient élu domicile auprès de l'enceinte de la ville, se disant que si son panier était trop lourd au retour, elle pourrait bien en débaucher un .

Après une bonne marche, sous un soleil encore généreux en ce début d'automne, elle arriva chez la Pattouille, Pattricia, partie avec armes et bagages, rho Sandreen les enfants ne sont pas des bagages, mouais sont quand meme encombrants et surement plus qu'une malle. Elle eut tot fait de dénicher les ronces aux baies si savoureuses, bien noires et juteuses à souhait et commença la cueillette avec application, branche par branche, grimaçant quand les arbustes lui faisaient payer leurs fruits de griffures sur ses bras nus.
Lorsque le bout de ses doigts devenu violacé du jus des mures et que le panier fut suffisamment rempli, elle se décida pour une petite pause tout en revant de la future tarte.

Encore fallait il qu'elle trouva un peu de farine sur le marché, une denrée rare ces derniers jours, et qui lui évoqua une chansonnette qu'elle fredonna doucement

C'est un vieux moulin
Au bout du chemin...
Parfois quand la roue tourne
L'eau se met à chanter.
Elle danse, elle éclabousse,
Rien ne peut l'arrêter.

Tourne la roue du vieux moulin,
Chante l'eau claire dans le matin.
Danse la paille avec le grain,
Vive la table et vive le pain.

C'est un vieux moulin
Au bout du chemin...
Pour moudre la farine,
Il faut beaucoup de grains.
On voit qu'elle est bien fine,
Quand on y met la main.

Tourne la roue du vieux moulin,
Chante l'eau claire dans le matin.
Danse la paille avec le grain,
Vive la table et vive le pain.

C'est un vieux moulin
Au bout du chemin...
Un vieil âne tranquille,
Fait la joie des enfants.
Au milieu des jonquilles
Ça sent bon le printemps !

Tourne la roue du vieux moulin,
Chante l'eau claire dans le matin.
Danse la paille avec le grain,
Vive la table et vive le pain.


hum ça donne faim tout ça, allez un peu de bois pour le four

Se relevant, elle commença à ramasser quelques branchages bien secs, les disposa par dessus le panier et repris le chemin vers la ville
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Oxyane
Sur demande de son amie, la rouquine se rendit dans sa demeure.Sans Patt, c'était vide...trop vide et froid.Elle ouvrit en grand toute les fenetre pour rentrer l'air frais.
La flambée fit un peu de ménage, dépoussiera tout ce qu'il y avait dépoussiéré et refit les lit, de Patt, et de ses enfants. Elle partit dans un fou rire nerveux quand elle vit Nox japper, surement a cause de l'odeur des loups de Patt.
Son amie lui manquait, et être ainsi dans sa demeure lui rappellait des souvenirs.
Elle disposa quelques bouquets de fleurs, referma les fenetres et s'en alla.
La rouquine reviendrai la semaine prochaine...
Zoltem
Quand Zol était ressortie de l'église, avait trouvé la maison de la nouvelle protégée de Patt, elle s'était enfin décidée à traverser le village et à sortir par l'autre poterne. Cela lui faisait drôle de reprendre ce chemin qui menait au lac, mais également, un peu plus loin, à la maison de la tribu.

Elle les savait tous en bonne santé, mais chaque aube apportait son lot d'inquiétude quant au sort de la vindicative et de ses amis. Elle avait appris dernièrement que Mimi et Mari avaient encore subi de grosses blessures, mais Patt ne semblait pas alarmée.

Patt... dans sa dernière lettre elle semblait si enjouée, si... différente... Cela faisait plus d'une année qu'elle ne l'avait pas sentie si heureuse. Comme si le fait d'avoir quitté le P.A. et la boue qui l'englue l'avait libérée de toute cette noirceur.

C'est un peu pensive que la jeune fille sort la clé de sa cachette et ouvre la porte des "Mures"... Curieusement, la maison ne sent pas le renfermé, et elle se souvient que la môme au loup lui avait dit que sa future filleule et Sandreen y passaient régulièrement.

La jeune fille ouvre tous les volets profitant de cette matinée ensoleillée et va s'installer dans le jardin après s'être préparé une boisson chaude. Elle entreprend son courrier, fait ses comptes pour le voyage qui l'attend, note ce qu'elle doit apporter pour aider et passe sa matinée à préparer son départ le lendemain.
Zoltem
Le départ avait été décalé, et la jeune vierge en avait profité pour faire un peu de tri dans les conserves de Mélie. La nounou avait tout étiqueté précautionneusement et du coup, Zol avait pu manger les plus anciennes.

Cette fois-ci elle faisait son sac pour de bon, du moins l'espérait-elle, le cheval qu'elle s'était offert devait bien trouver étrange qu'elle le brosse, le selle, prépare les sacs de grains et qu'ensuite elle redéfasse tout à chaque fois.

Une fois la monture prête, les volets fermés, elle file en taverne pour les dernières heures à passer encore dans le village.
Oxyane
Mon départ était imminent.Mais je ne pouvais me résoudre a ne pas passer dans la maison de Patt. J'y entrai, et regarda autour de moi.La maison était si vide sans la tribu.Haussement d'épaule. Je savais ma marraine heureuse, cela me suffisait.Je fit comme a l'accoutumé, le ménage, ouvrit toute les fenetre pour laisser rentrer de l'air frais, dépoussièrage, et tout ce qu'il me semblait utile de faire.Le silence me mettait mal a l'aise.Je me mis a siffloter doucement. Je vérifiai que tout était propre et partit, pour la dernière fois.
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