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[RP] « Les Mures… »

Pattricia
Était-ce un étranger en face d'elle ? Lui avait-elle jamais interdit de voir qui que ce soit ? Lui avait-elle jamais posé d'ultimatum par rapport à ses fréquentations ? Lui en avait-elle jamais fait reproche ? Non jamais...

Je te saurais grée de ne pas extrapoler une fois de plus...

La voix est bien trop calme, mais c'est le seul moyen pour elle de gérer cette situation.

Lorsque j'étais à Périgueux, tu n'a pas arrêté de te plaindre d'elle, qu'elle te collait, bla bla bla, tu te posais en victime de sa présence permanente et quand je rentre, je vous trouve seuls en taverne et elle sur tes genoux.
J'ai l'impression de me retrouver 8 mois en arrière...


Elle a cessé de faire ses malles, elle se contente de le regarder, essayant de lire sur ce visage qui lui semble étranger tout d'un coup.

C'est une des raisons qui a fait que ça n'allait pas entre nous à l'époque, l'incohérence entre tes paroles et tes actes, et toujours par rapport aux femmes... Je pensais que c'était réglé, j'avais tort apparemment...

Patt fait quelques pas dans la pièce, incapable de rester en place sous le coup de la colère, maitrisant toujours sa voix, mais bien moins ses gestes.

J'ai des enfants à protéger, et je n'avais juste pas envie qu'ils assistent à une dispute, m'éloigner m'a paru sur le moment une bonne solution.
Tu m'as fait mal, ton manque d'honnêteté et de réaction face à la situation tout à l'heure, et ce devant elle, m'a littéralement fait l'effet d'une gifle.
Je ne veux pu vivre ce genre de mélo indigne de moi.


Elle n'arrive pas à passer outre, cette fois l'humiliation s'est faite devant une gamine qui se croit tout permis et si il ne s'en repend pas et trouve cela normal, c'est que toutes leurs discutions n'ont été qu'un mensonge.
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Milo
Il s'attendait à beaucoup de chose , il s'attendait tout simplement à prendre quelques coups de bâton bien placés mais la rousse le surprit encore une fois allant même tout remettre en cause, il essayait de se contenir pour ne pas exploser trop vite et à vrai dire en entendant certaines choses il l'aurait bien planté là en la laissant toute seule, sa première idée aurait été de claquer la porte sans se retourner , sans un mot mais ce geste sonnerait définitivement la fin de leur histoire déjà mal engagé.
Il prit sur lui pour se calmer quelques secondes s'efforçant tant bien que mal de peser ses mots et de lui répondre...


Hmm, n'as tu jamais pensé ou dis du mal d'une personne , n'as tu jamais eu un coup de colère passager sur une personne et pourtant lui reparler le lendemain ? ah oui j'oublié tu es madame parfaite...

Ce qu'il craignait arriva et il ne put s’empêcher de lui glisser cette phrase , il secoua la tête et soupira un bon coup avant de reprendre et de la regarder dans les yeux...

Je te rappelle qu'à la base il était convenu que l'on s'éloigne un peu des histoires sarladaises pour se retrouver au calme et au contraire nous avons été séparés , j'en comprend la raison première qui était de préparer Périgueux à une éventuelle attaque... mais pourquoi avoir tant refusé que je te rejoigne ? ce n'était pas ma simple personne qui aurait changé quoi que ce soit ici... bref j'ai accepté ton choix et je t'ai attendu...

Il marqua une légère pause avant de poursuivre et revenir dans le vif du sujet...

Ecoute je suis désolé pour ce qui s'est passé et ça ne se reproduira plus, je comprend ta colère mais tu n'as pas le droit de remettre en cause mon honnêteté et d'insinuer que je ment .
Il y a certaines choses qui ne s'expliquent pas , pourquoi certaines personnes me tournent le dos alors que d'autres viennent vers moi , bon d'accord essentiellement des femmes, parfois même sans rien dire sans rien faire... je viens encore d'en avoir la preuve et pour le coup excusez du peu dame Patt...
il lui fit une révérence digne de la "Haute" ...
Ose dire que j'ai fais la cour ou tentais de charmer cette très haute dame et je te promet de débarrasser le plancher sur le champ...

La mine cette fois ci renfrognée , il voulait en terminer avec cette discussion...

Pour en finir et te répondre, j'ai plutôt le souvenir qu'à l'époque nous étions en froid à cause de nos différences , toi qui s'investit corps et âmes pour le Comté et moi de mon coté qui serait parfois tenté par une vie de vagabond.... les deux sont ils vraiment incompatibles voila la question que je me pose aujourd'hui...
Bon bref si tu es revenue huit mois en arrière et si c'est pour en arriver au résultat que l'on connait merci de ne pas le faire par missive mais de me le dire tout de suite...

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Pattricia
Et une fois encore il transformait tout à son avantage, le voir replonger dans ses travers, qu'il avait promis de gommer, la glace. Et le ton de sa réponse est dans la même veine... Calme et froid.

Penser ou dire du mal d'une personne ? Quel rapport ? Et épargne-moi tes réflexions infantiles, je n'ai jamais prétendu être parfaite, bien au contraire.
Le truc vois-tu, c'est que si je me plains de l'insistance d'un homme à mon égard, tu ne me retrouveras pas sur ses genoux trois jours plus tard.
Comment oses-tu transformer la situation à ton avantage...


Cette fois la mauvaise foi dont il fait preuve est tellement flagrante, qu'elle préfère s'asseoir, se rendant compte que ce qu'elle avait voulu éviter en mettant un peu de distance entre eux, devenait inévitable, la dispute...

Je ne t'ai jamais interdit de me rejoindre à Périgueux. Sarlat était en alerte, tu as même intégré l'armée de Groch alors que tu l'as quittée le lendemain, bref, tu as changé d'avis sans arrêt et ça n'a absolument rien à voir avec moi. Tu oublies que tu t'étais donné une mission...
Quand enfin tu t'es décidé, je rentrais deux jours plus tard, je ne voyais pas l'intérêt que tu voyages seul, alors qu'il y avait des brigands, pour repartir le surlendemain.


Elle se recroqueville dans son fauteuil et reste un instant silencieuse, fixant les flammes du feu qui ronfle dans l'âtre, puis les jades se posent à nouveau sur lui.

Tu comprends mais j'ai tort en résumé c'est ça ?
Et bien non, ça ne prend pas, tu dis des choses et tu fais d'autres choses qui sont susceptibles de provoquer des situations à risques et en plus humiliantes pour moi, alors je n'insinue rien, je constate c'est tout.

Je me moque que les femmes t'apprécient, je ne t'ai absolument rien dit là-dessus. Je te reproche juste de dire une chose et de faire le contraire.

Pourquoi cette révérence ? Ça t'apporte quoi de me provoquer et d'en rajouter ? Tu cherches à ce que tout s'arrête ? A marquer des points ? Tu te trouves malin quand tu te comportes ainsi ?

Tu n'avais qu'une chose à faire, entrer dans cette chambre, me dire que tu étais désolé et on aurait pu parler ensuite tout à fait calmement, mais non, il faut que tu en rajoutes juste histoire de m'atteindre.

Je te rassure, tu l'as déjà très bien fait en taverne, tu n'as absolument pas besoin d'en rajouter une couche, tu as été le plus fort sur ce coup...


Elle se demande si en fait il n'est pas en train de pousser le bouchon pour qu'ils se séparent, elle commence à douter de sa sincérité, son comportement est tellement malsain, et cette façon de provoquer encore plus de dispute, pourquoi ?

Mes aspirations politiques ? Je partais pour me battre dans une guerre civile, rien à voir avec le Comté. Là encore tu transformes...

Je te rappelle puisque la mémoire te fais défaut qu'à l'époque tu t'étais déjà posé en victime vis-à-vis de plusieurs jeunes femmes, qu'elles s'étaient fait des idées, bla bla bla...

C'est fou non ? Toujours les mêmes situations ambiguës, mais ce sont forcément les autres, rien à voir avec ton propre comportement ou ta façon toute personnelle que tu as de t'adresser aux femmes.

Ensuite oui, il y avait le fait que tu ne voulais t'impliquer dans rien, et restait dans ta bulle avec ta volonté de voyager alors que tu étais tout maigre et pas bien fort. Dois-je te rappeler qu'à peine sorti de Sarlat tu t'en es retrouvé pour 45 jours de convalescence à Cahors, et tu aurais voulu que je te dise suis-moi à la guerre ?


La rousse secoue la tête, lasse de cette discussion où en fait il ne reconnaîtrait pas ses torts, elle l'a bien compris désormais.

Je t'aime, mais je refuse de me retrouver dans de telles situations.
Que les autres ricanent dans mon dos en parlant de ma vie privée qu'il ne connaissent pas d'ailleurs, sans doute pour avoir quelque chose à penser, à défaut d'avoir une vie eux-mêmes, sincèrement ça m'est complètement égal.

Mais je te rappelle que j'ai des enfants, qu'ils sont ce que j'ai de plus important dans ma vie.
Ce que des enfants entendent de la bouche de leur parents, ils le répètent, s'en servent pour nuire, ou jouer les malins, c'est naturel, il faut que jeunesse se passe, mais hors de question que les miens trinquent parce que tu ne sais pas être ferme et veiller à ce que leur mère ne soit pas humiliée en publique.

Si j'ai si mal réagi c'est, d'une, parce que je t'ai retrouvé dans une situation inconvenante et à l'opposée de ce que tu m'avais raconté ces derniers jours, de deux, parce que je ne veux pas que tes "inconvenances" reviennent aux oreilles de mes enfants et, de trois, parce que tu m'as fait de la peine, tu m'as blessée, tu as trahi ma confiance.


Patt se relève, fait quelques pas jusqu'à la fenêtre qu'elle ouvre pour trouver un peu d'air, puis se retourne pour lui faire face.

Si tu n'es pas heureux avec moi, prend tes responsabilités. Si je ne te suffis plus, alors prend une décision. Mais, ne me met plus dans une telle situation, je ne t'ai jamais manqué de respect, fais-en autant.

Je ne veux pas te perdre Milo, mais oublie ton orgueil, et réfléchit à ce qui s'est passé en taverne, ton comportement dans cette chambre, tes phrases assassines, et pose-toi la question, m'aimes-tu vraiment...

Cela va être l'heure du dîner, je vais rejoindre Mélie en cuisine pour l'aider à préparer le repas. Je ne veux pas que les enfants se doutent de quoi que ce soit, je vais annuler le départ pour ce soir, tout dépend de toi désormais.


Elle s'approche, lui toujours devant la porte, et le regarde.
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Milo
Elle aussi avait des phrases assassines, des insinuations blessantes comme pour le rabaisser et vouloir avoir le dernier mot, certes elle n'avait pas tord sur tout mais n'avait pas forcément raison , ses frasques Guyennaises étaient bien loin derrière lui... hormis cette situation inconvenante...

Je t'ai dis que j'étais désolé et que ça ne se reproduirait plus mais apparemment tu ne l'as pas entendu... oui cette situation est fâcheuse je le reconnais volontiers mais je n'ai jamais voulu te faire du mal et encore moins à tes enfants...

Il soupira un bon coup avant de secouer la tête et de la regarder...

Comme à chacune de nos prises de têtes c'est un dialogue de sourd qui s'installe et chacun campe sur sa position, chacun veut avoir le dernier mot mais je ne peux pas te laisser insinuer que je cours et que je m'amuse avec toutes les femmes que je croise...

Il se décolla de la porte tout en soutenant son regard...

Tu as raison sur le fait qu'à l'époque j'étais trop frêle pour envisager un voyage , et surement encore aujourd'hui même si je me suis bien renforcé depuis et que je continu... celui qui reste chez lui à attendre que les jours passent ne risque rien forcément mais ce n'est pas mon truc j'ai aujourd'hui ce besoin de bouger et si je dois reprendre 45 jours c'est comme ça... je sais que tu me dissuades pour me protéger mais l'envi est trop forte..
Comment concilier notre vie de couple avec nos envies si différentes et puis comme tu viens de le dire j'ai trahi ta confiance... et je vais surement en rajouter une couche avec cette dernière chose et peu importe ce que les gens penseront de moi je m'en fous royalement au final...


Il marqua une pause et prit une bonne inspiration avant de reprendre voulant en finir...

Je vais te dire pourquoi j'ai quitté l'armée de Groch et pourquoi j'ai tout simplement arrêté de défendre la ville et tant pis si je m'attire des foudres , tant pis si ça sonne la fin entre nous...
Je me suis lié d'amitié avec certaines personnes, une certaine confiance s'est installée avec des .... Lycans. Ils n'ont pas tous l’âme noire bien au contraire malgré leurs réputations et ce que vous pensez d'eux.
Tu vas encore m'envoyer que je fais l'inverse de ce que je dis mais c'est comme ça...


Il posa sa main sur la cliche de la porte grimaçant et baissant presque la tête qu'il releva pour lui adresser une dernière parole ...

Je suis désolé.... ne m'attendez pas pour ce soir , je vais prendre l'air et je rentrerais chez moi..
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Pattricia
Elle l'écoute et intègre, glacée, ce qu'il est en train de dire, ce que cela signifie vraiment...

Tu m'as encore abusée... Tu m'as dit que tu devais absolument travailler, mais en fait c'était juste pour être sûr de ne pas défendre Sarlat au cas où tes petites Lycanes auraient risqué de prendre des bleus. Pourquoi suis-je étonnée, tu fréquentais déjà plusieurs brigandes à l'époque de Cahors, alors qu'est-ce qui m'a pris de croire que tout était désormais différent.
Ta facilité à jouer sur plusieurs tableaux en impliquant à chaque fois des femmes est extraordinaire, et je n'ai vu que ce que je voulais voir, pourtant nous n'étions pas encore ensemble qu'on me prévenait déjà contre toi.


Elle écoute la dernière phrase et secoue la tête.

Tu as raison, tes mensonges s'allongent au fur et à mesure de la discussion, ne rentre pas ce soir, et récupère tes affaires demain. La tribu n'a désormais plus rien à faire avec toi.
Toujours se fier à sa première impression, ne jamais replonger, c'est un principe que j'ai transgressé qu'une seule fois, et pour toi, et j'ai eu tort.
Je m'en remettrai... avec le temps, et mes enfants aussi.


Elle n'avait été qu'une pauvre imbécile, le ridicule ne l'avait jamais tuée, qu'elle soit la risée du village était le dernier de ses soucis, quant aux enfants... et bien elle les éloignerait... Le prix à payer pour avoir une fois de plus fait le mauvais choix.
Elle écarte la porte à sa place, lui passe devant, et sort de la chambre sans se retourner. Une fois le salon traversé, elle redresse les épaules, déglutit et d'une voix claire


Tout le monde à table !!!

Serrer les dents et retrouver le lac, une fois tout le monde endormi, retour aux sources...
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Pattricia
Les enfants faisaient l'essentiel de la conversation, Mélie leur répondait, Souffre était plutôt taciturne de nature, mais la môme au loup ne pipait mot. Curieusement, c'est Cantor qui met les pieds dans le plat, une fois n'est pas coutume, Floris ne disait rien... Jetant un regard interrogateur à sa mère, le petit garçon se lance.

Pourquoi il est presque plus aux Mures Milo ?

Il faut un instant à Patt pour réaliser que mini-elle lui parle et qu'en plus il parle de Milo. Les jades rencontre brièvement les regards de Mélie et Souffre, et se pose tour à tour sur chaque membre de la fratrie. Gigotant un peu sur sa chaise, elle remet une mèche rebelle en place et se redresse légèrement.

Il a trouvé de nouveaux centres d'intérêt plus dans ses goûts.

Elle ne peut s'empêcher d'avoir une grimace de dégoût en pensant aux chiennes lascives qui seraient désormais dans sa couche et qui se prenaient pour des louves alors qu'elles étaient fort loin du compte les pauvres filles. Savoir qu'elle serait tout de même passée avant elles était un moindre mal, elle ne se sentait pas salie, c'était déjà ça.

- Mieux que la famille ?
- Oui, en effet...
- Alors pourquoi il est venu chez nous ?
- Pour le confort en attendant mieux je suppose...
- Je l'aimais pas d'façon, il était pas franc, rien à voir avec papa.


La rousse lâche un soupire et regarde Floris. Elle tend le bras et pose la main sur la table, paume vers le haut. Le gamin hésite, plante ses prunelles gris bleuté dans les jades, esquisse un sourire légèrement boudeur et met sa main dans celle de sa mère.

- Tu as sans doute un meilleur instinct que moi, j'aurais dû m'y fier, mais j'étais persuadée qu'il s'agissait d'une simple jalousie d'un petit garçon vis-à-vis de sa mère.
- J'étais peut-être un peu jaloux aussi... Et j'suis plus petit !


La vindicative pouffe et serre la main de Floris dans la sienne.

- Oui pardon, vous avez neuf ans tous les trois, vous n'êtes plus des bébés, mais vous n'êtes pas non plus des adultes.

Intriguée, Patt regarde Lucie qui n'a encore rien dit et lui jette un coup d'oeil interrogateur.

- Tu ne dis rien ?
- Il était pas noble M'man !
- Hm... je vois... Et évidemment c'est important à tes yeux...
- Oui, très important même. J'veux un papa que j'peux admirer. Un seigneur, un vrai !
- Aheum...
Les hommes nobles n'épousent pas les femmes comme moi ma chérie.
- Je comprends pas
-Et bien... Ils veulent des vraies jeunes filles, pas des femmes qui ont déjà eu un homme dans leur vie auparavant. Ou alors, il faut être une veuve extrêmement riche et bien titrée.
- Alors il n'y aura jamais un noble qui voudra t'épouser ?
- Il y a peu de chance Lucie, fait toi une raison. Ta noblesse tu devras l'acquérir par le mérite, on ne te l'offrira jamais sur un plateau.
- Alors autant être la cheffe de bandits ! Je serai riche et je m'achèterai tous les titres que je veux grâce à mes écus.
- Ma foi c'est une idée, certains le font...


Après qu'ils aient pouffé à l'idée d'une Lucie avec un bandeau de pirate et un oiseau exotique sur l'épaule, Patt les rappelle à l'ordre afin qu'ils vident leur assiette avant que tout soit froid.
Elle avait besoin d'une pause culinaire avant de continuer à répondre au flux de questions qui ne manqueraient pas de tomber.

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Oxyane
J'étais de retour a sarlat, et je n'avais pas eu encore le temps de passer chez ma marraine. A cru sur Milo, suivit par Nox qui faisait la course, je me rendis aux mûres. Je glissai silenciseument de ma monture, mit mon chien à attendre et remis mes vêtements en place ainsi que ma coiffure, avant de frapper. J'avais dans mes mains, un bouquet pour Pat, mais j'avais fait attention a ne pas prendre d'affaires a ses jeunots.
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Pattricia
Tout le monde en était à la tisane, Souffre était toujours aussi taciturne et Mélie pensive. Maintenant que le repas était fini, la conversation pouvait reprendre, et évidemment...

- Maman ?
- Oui Cantor ?
- T'es triste ? J'veux dire... à cause de Milo...
- Oui, mais surtout en colère.
- Tu vas te venger ?


Patt sourit et caresse la joue de mini-elle.

- Je sais que mon surnom est la vindicative, mais non, je ne me vengerai pas. Tu sais mon coeur, quand on te blesse, ou que l'on te trahi, le mieux c'est d'avancer, la vie se charge toujours du reste.
- Moi j'pense qu'il y a des méchants qui sont jamais punis.
- Oui possible... Mais je ne chercherai pas à le savoir, le passé est derrière nous désormais.


Son rouquin de fils la regarde d'un air dubitatif et plonge son museau dans son bol de tisane. Mais la fratrie n'en n'avait pas fini et Floris prend bien évidemment la suite.

- Et ces affaires vont rester là ?
- Il passera les prendre demain pendant que nous serons au marché
- Faudrait p'têtre que quelqu'un reste pour surveiller qu'il ne prenne rien.
- Souffre restera et l'aidera à remplir sa charrette
- Pourquoi il l'aiderait d'abord ?
- Pour être sûr qu'il n'oublie rien et qu'il ne revienne jamais Mademoiselle Lucie.


Mini-chieuse pouffe dans ses mains à la réponse de l'homme. Patt regarde son estafette, maître d'armes, messager, homme de main et sourit. Depuis la grande guerre, ils s'étaient beaucoup rapprochés, et elle savait pouvoir avoir une entière confiance en lui pour ce qui était de protéger la tribu.

- Bon débarra !
- Je crois qu'il est temps de laisser l'épisode Milo dernière nous les enfants.
- Ben justement, c'est quand la prochaine guerre ?
- Pardon ?
- C'était bien la Touraine, les remparts, l'huile bouillante, tout ça...
- Dieu merci il faisait nuit, vous n'avez rien vu...
- Bon les enfants je pense qu'assez d'âneries ont été dites pour la soirée, il est temps de vous mettre au lit.
- Méliiiie !
- Tut tut tut, pas de protestations, on se rince bien la bouche, on va faire ses petites affaires et hop en tenue de nuit !
- Maman ?
- Oui Floris ?
- Tu viendras nous chanter une chanson comme avant, quand on était petit tu sais.
- Hm d'accord... Mais pas de chant guerrier hein ! Vous avez le temps pour ça...


La nuée se lève et file se préparer pour la nuit pendant que Mélie et Patt débarrassent. Souffre les laisse et sort fumer sa pipe sur les marches de l'entrée.
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--Souffredoul
[Marche de l'entrée, vue sur le lac et le moulin à eau...]


Il n'avait fait aucun commentaire, mais il se chargerait de faire comprendre à l'autre demain qu'il n'avait plus intérêt à s'approcher des Mures. Il avait entendu des choses, il en avait compris d'autres, mais rien ne pouvait calmer sa colère. Il savait qu'elle voulait tourner la page, il se doutait qu'elle comptait sur les fréquentations de son ex pour qu'il paie un jour le mal qu'il avait fait et à elle, et aux enfants et à bien d'autres à Sarlat et ailleurs.

Elle avait bien changé ces derniers mois, elle s'était endurcie, les multiples petites ou grandes trahisons, ses retrouvailles avec différentes personnes de son passé, lui avait ouvert les yeux sur ce qu'elle n'aurait pu voir avant. Et même si la leçon avait été cruelle, elle en était ressortie plus forte, plus sure d'elle...

Lui avait suivi, il avait senti sa frustration de ne pouvoir accomplir tous les objectifs qu'elle s'était fixés, et il s'avait qu'elle rempilait pour finir son travail. Le reste n'était que vanité et malveillance et ne la touchait pas, enfin plus...

Un sourire attendri éclaire brièvement le visage de l'ancien soldat lorsqu'il entend la voix de la maîtresse des lieux. Il imagine les trois frimousses donc les yeux dépassent de la courtepointe lentement se laisser bercer par le chant de leur mère. Il était toujours surpris par la douceur qui pouvait émaner de la rousse quand il s'agissait des gens qu'elle aime, alors qu'elle passait le plus clair de son temps à vociférer le reste de la journée.

Les pas d'un cheval attire alors son attention. L'homme se redresse aux aguets, essayant de ne pas se laisser perturber par le rire des gardes qui fusent du moulin, en face, où ils sont cantonnés depuis qu'ils vivent à Sarlat. Les yeux plissés, il essaie de deviner qui cela peut bien être. Lorsque le cavalier saute à terre et s'approche de la lanterne de l'entrée, l'estafette de la vindicative écarquille les yeux.


M'zelle Oxyane ? C'est vous ?

Si il n'avait craint de se prendre un coup de pied dans les parties, il l'aurait bien prise dans ses bras pour la serrer fort. C'est que la filleule de Patt ne pouvait mieux tomber pour lui changer les idées...
Oxyane
Je fus accueillie par Souffredoul, qui montait la garde je m'approchais en souriant et lui fis une bise.

Non non, tu pense bien que c'est le pape ! Mademoiselle Oxyane non mais où tu vas là. Oxy seulement hein, je suis pas noble ni rien du tout alors bon, en plus j'aime pas ça me met mal à l'aise...fin bref

Je secouais la tête en souriant. Il me dépassait de tellement haut, il me faisait d'ailleurs un peu peur mais je l'appréciait. Je caressais Nox qui sentait le camarade protecteur de ma marraine. Je fouillais dans mon sac de voyage et dégotait des bouteilles de liqueurs que je fourrais dans les poches de Souffredoul
-Tu dis rien ! J'avais oubliée de t'apporter quelque chose la dernière fois...
Je dérange peut-être, je peux repasser si Pat se repose où si elle est avec les enfants...

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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
--Souffredoul
Quand la gamine lui colle une bise, il se tient tout raide, un peu interdit par le geste, bien qu'il soit homme d'expérience, et plutôt coureur, mais quand il s'agit d'une jeune fille de la tribu, il est plutôt protecteur et sage. Il sent que le feu lui monte aux joues et bénit le Très Haut qu'il fasse nuit.

J'peux pas M'zelle Oxy, c'est comme ça avec moi. Même les enfants je les traite pareil, vous pourrez pas me changer.

C'est alors qu'Oxyane lui met deux bouteilles dans les poches. Forcément le Souffre est aux anges, la picole et lui... Il hoche la tête en signe d'assentiment.

J'dirai rien vous inquiétez pas. Bien qu'en ce moment, elle serait bien du genre à me les piquer pour les boire votre marraine. Elle le montre pas, mais elle va pas très bien.
'Fin, elle vous expliquera, c'est pas à moi de le faire, elle aime pas qu'on jacasse dans son dos.


Souffre se pousse et lui montre le passage vers l'entrée.

Vous pouvez y aller, elle doit être redescendue maintenant d'avoir couché les enfants, je l'entends plus chanter. J'vous annonce pas, ça lui fera une jolie surprise.
Et... merci pour les bouteilles...


Il la salue, rallume sa pipe qui s'était éteinte, et file en face voir si les gardes auraient pas une partie de ramponneau en route histoire de se distraire.
Pattricia
Après que les enfants se soient assoupi, Patt était redescendu à la cuisine pour finir d'aider Mélie à tout ranger et préparer la table pour le lendemain matin.

- J'irai chercher le pain demain matin, je n'ai plus de raisons de traîner au lit désormais.
- D'accord...
Tu veux en parler ?

- Tu as une mine de déterrée. Tu ne te ménages pas ces derniers temps, et je pense que veiller avec moi à m'entendre geindre est la dernière chose qu'il te faut.
- T'es pas une geignarde, dis pas n'importe quoi.
- Peut-être... Enfin tu sais ce que je pense du fait de toujours être là à la recherche d'une épaule pour pleurer sur soi.
- Oui, oui c'est bon... me sort pas le couplet. J'ai compris, je vais me coucher et toi tu vas picoler seule tss...


Patt sourit.

- Tu me connais trop bien. C'est agaçant parfois tu sais.
- Je m'inquiète c'est tout
- Mélie... Milo n'a jamais été Michel. Son départ est plus une blessure d'amour propre qu'autre chose. Je pense que nous savions tous les deux que ça ne durerait pas, mais que l'on ne voulait pas l'entendre.
Je n'ai pas envie de mourir... pas cette fois...
- Je suis heureuse de te l'entendre dire !
- Allez, ne t'inquiète pas et va te coucher. Je vais sortir un cotteau La Force et le déguster tranquillement devant la cheminée du salon. Il faut que je réfléchisse à notre avenir, à mes différentes fonctions, à ce qui serait bien pour les enfants. Surtout maintenant que leur géniteur est mort...
- Tu vas leur dire plus tôt que prévu qui c'était ?
- Non, ils auront oublié jusqu'à son nom quand je leur dirai, ça ne les touchera pas de la même manière et puis surtout ça m'évitera une crise de Lucie. Tu sais qu'elle et les titres...
- Oui... pour cela, elle est bien sa fille !
- Allez file te reposer !


Après un échange de bises, Mélie monte et Patt se rend devant la cheminée du salon, bouteille à la main. Après s'être sorti un verre, elle s'assied au sol et se met pieds nus, le dos collé à un lourd fauteuil.
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Oxyane
Je souris dans la nuit noire. Souffredoul me faisait sourire, je lui tapotais l'épaule et entrai doucement dans la maison de ma marraine. Silence. Pesant. Je regardais autour de moi et la vit, silhouette posée a terre. Discrètement, j'avançais jusqu'a elle et me mit accroupie à sa hauteur, mes perles azurs brillantes, le sourire en coin, comme toujours. Avant qu'elle ne put me dire un mot, je la prie dans mes bras un long moment en fermant les yeux, profitant de ce sentiment que j'étais et serais toujours à elle, même si on s'était simplement adoptée. Après m'être détachée de Pat, je me mis en tailleurs, gardant ma main dans la sienne. Je ne m'attachais jamais à rien, mais pour moi, la femme à la chevelure de feu qui me faisait office de marraine ou mère de subsitution, était tout pour moi.

-Alors...?
Je t'écoute, Souffredoul m'a dit que le soleil ne se levait plus ici...

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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Pattricia
Le verre à la main, la vindicative regarde sans les voir les flammes dans l'âtre. Le crépitement de ces dernières la bercent et lui apportent une douce torpeur. Elle n'a pourtant pas encore porté à ses lèvres le liquide rouge sombre, le bras en repos sur le genoux de sa jambe recroquevillée tient le verre, la tête appuyée contre le bas du dossier du fauteuil, elle rêvasse, un peu comme si elle n'était pas encore prête à mettre tout à plat, à prendre des décisions...

La rêverie qui s'est emparée d'elle est soudain balayée par deux bras qui l'étreignent. Un parfum de fleurs sauvages lui chatouille les narines et les jades rencontre les saphirs. En une seconde, un large sourire éclaire le visage un peu pale de la rousse.


Roussette...

Machinalement, elle tente en vain de discipliner une mèche rebelle de sa filleule, et hausse les épaules désabusée en la voyant reprendre sa place initiale.

Hm... Et bien tu avais raison et j'avais tort, voilà...
Ça t'en bouche un coin de m'entendre dire ça hein !


Un léger sourire malicieux sur les lèvres, Patt scrute avec attention la silhouette frêle de la jeune fille.

T'as encore maigri toi ! On dirait un oisillon tombé trop tôt du nid tss...
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Oxyane
J'éclatais de rire.

Toi, tort. Où va t'on. Non, les torts, c'est lui qui les as, toi, tu n'as rien a te reprochée, suis je claire ?

Je secouais le tête, elle avait des cernes sous les yeux, et je voyais les creux de ses joues. Ma marraine avait toujours été mince, pas maigre comme moi je devais l'être, mais elle extremement fine. Et ça s'accentuait avec sa paleur.

-Patt, prends soin de toi, d'accord. Il ne te méritait pas. D'ailleurs, si tu veux mon avis, toi, c'est un prince, un roi....ou deux même, parce que comme ça, quand y a un qui t'énerve, tu changes et tout...et tu peux faires plus de sport de chambre, ça, c'est cool. Oui, deux rois ou deux princes ou deux trucs tu vois...

J'allais continuer a déblaterer mes bêtises quand elle m'observa et commentais ma silhouette. Je grimaçais :

Maiiis non, j'ai pas maigrie, c'est les effets du feu ça. Et je reste toujours un oisillon tombé trop tot de son nid, même quand j'ai mes formes plus généreuse.

Je ne souhaitais pas m'attarder sur mon poids, sachant que ma marraine veillait au grain sur moi, comme je faisais pour elle.

-Quoi de neuf, sinon ? Les enfants ? Pas vue le chiot , l'aiglon et le poulain, z'ont disparus ? Pas dans la cocotte minute quand même ? Et tu comptes faire quoi ?
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
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