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[RP] « Les Mures… »

Pattricia
Patt se retient de répondre, l'heure n'est pas à la leçon. Elle sait bien que les torts sont souvent partagés, qu'il est rare qu'une seule et même personne soit responsable de tout. Sauf la première fois... La première fois, on ne sait pas, on croit tout ce qu'on nous dit, on a pas encore appris à lire entre les lignes...

Ce qui me fait enrager, c'est que mon inconséquence m'a fait quitter un homme auquel je n'ai jamais cessé de tenir et que j'ai fait souffrir... pour rien... pour en arriver là...
Celui là, si tu le connaissais, il te plairait sans aucun doute. Mal embouché, du genre à prendre plutôt que de courir le risque de te laisser réfléchir, et en même temps très rassurant... et si vulnérable quand il baisse sa garde.
Je ne suis qu'une pauvre imbécile qui n'a pas tiré les leçons du passé.


Quand Oxy continue sur sa lancée, elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire.

De ce côté là... il est parfait également... Un peu... Enfin bref...
Nan pis en plus, deux à gérer... Tu veux ma mort !!!


Patt regarde sa filleule d'un air désespéré, outrageusement exagéré.

Et dire que j'ose donner des conseils aux autres !

Faisant semblant de croire Roussette quand elle lui explique l'illusion d'optique sur sa silhouette de la lumière des flammes, la vindicative sourit en l'entendant parler de ses cadeaux de sa précédente visite.

Non non non je n'ai cuisiné aucun de tes cadeaux tss... Ils sont juste au domaine pour quelques temps, ici c'est trop petit déjà pour les humains alors une ménagerie en plus... Et puis... tant qu'il n'a pas un peu grandi, je préfère éviter que l'aiglon soit à portée de bec de Vindict. Il est encore trop jeune pour avoir une taille obligeant au respect.

La môme au loup reste un instant interdite, ne sachant quoi penser de la dernière question de la jeune fille.

Honnêtement ? Je ne sais pas...
Sans doute réparer mes erreurs, me remettre au travail car toute cette histoire ma un peu trop monopoliser la tête.
A la fin du prochain mandat, j'ose espérer que tout ce qui me tenait à coeur sera en place et que je pourrai passer la main.
Les routes me manquent... Et si je veux réparer mes erreurs, il me faut retrouver quelqu'un et mettre les choses à plat.


Avisant le verre qu'elle tient toujours à la main et qu'elle n'a pas toucher, la rousse boit une gorgée, songeuse...
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Oxyane
Je fixais ma marraine avec mon air impassible.

-Pat. L'erreur est humaine. J'en fais tout les jours, mais dis toi, c'est ce qui fait notre experience, et que notre vie est unique. En attendant, passe du bon temps. Prends soin de toi, parce que c'est un peu l'hopital qui se moque de la charité, tu me parles de ma silhouette pas très enveloppée, mais t'es pas loin derrière moi. Comment vont tes petiots, pas eu le loisir de les voirs jusque maintenant.

Je m'étirais et fit craquer mes jointures en baillant a m'en décrocher la machoire.

-Et doucement, avec la boisson, t'as l'air de boire ça, pas loin comme de la tisane, ou de l'eau. Bien que tu sois bien plus résistance a son effet que moi.
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Pattricia
Elle la regarde, plutôt amusée de s'entendre donner la leçon et sourit.

Pardon, je suis décidément une bien piètre hôtesse, j'ai du jus de raisin si tu veux, et promis, il est sans alcool.

Patt se lève et va chercher un pichet en cuisine, ramène un verre et sert sa filleule. Après s'être rassise, elle boit à nouveau une gorgée de son vin.

Je ne bois pas si vite et tant que ça. La plupart du temps on me reproche de ne pas boire en taverne, comme quoi ma réputation est très surfaite...

La vindicative fait tourner le liquide grenat dans son verre et en admire la transparence. Elle sourit quand Oxy passe aux enfants.

Et bien pour ce qui est des triplés, ils vont bien, je dirais même plutôt mieux maintenant que Milo n'est plus ici. Ils ne l'ont jamais accepté, ils faisaient l'effort pour moi. Quant à Lucie, elle est déjà en train de rêver que sa mère deviendra princesse... Je ne sais plus par quel bout la prendre et j'ai de plus en plus souvent envie de l'étrangler.
Ils grandissent si vite...

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Oxyane
Je manquais de sauter sur le verre qu'elle m'offrait. Il y avait un temps que je n'avais pas bue autre chose que de l'eau sale ou celle ignoble que me tendaient le tavernier qui venait de baver dedans. Je vidais mon verre d'un trait et fit une bise a Pat :

-Merci.


Je posais ma tête contre son épaule et lui répondis en jouant avec une de ses mèches de cheveux, comme à mon habitude :


-Ils sont encore petits, ne t'en fais pas, tu auras bien tout le temps de les avoirs sur le dos. Et Lucie devrait être satisfaite, sa mère est déjà une princesse...
En tout cas, si tu veux un peu de repos, maintenant que je suis de retour, je serais ravie de m'occuper de tes enfants un petit peu. Je suis pas loin de toi maintenant, alors autant aider.

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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Pattricia
Elle la regarde... amusée de la voir se jeter sur le jus de raisin. Elle l'écoute et pouffe comme une gamine quand elle la compare à une princesse.

J'ai connu, de loin, mais pas si loin que ça, une princesse, elle s'appelait Armoria et était une bien grande dame. Rien ni personne ne saurait être appelée princesse sur le fond après un tel exemple.
Ce ne seront que des titres, mais bien vides de sens...


Les jades se fixes sur la jeune fille et la bouche hésite.

J'aimerais te faire une confidence, mais personne ne doit savoir... Sauras-tu calmer ton enthousiasme et surtout tenir ta langue ?

Elle s'attend à de véhémentes protestations et en sourit d'avance.
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Oxyane
Je fixai ma marraine. Confidence. J'écoutais l'oreille attentive,

Je peux te promettre de garder le silence...mais quand a me moderer, tu me connais, pas sure. Mais je resterais discrète, ça oui.
Je me demandais ce qui allait se passer...
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Pattricia
Elle leur reverse du jus et déguste son verre quelques secondes en silence.

J'ai revu Argawaen, alias l'ours, dernièrement et je me suis rendue compte qu'il me troublait toujours autant. Je l'avais quitté pour Milo, il était passé à Sarlat, m'avait demandé si il devait m'attendre, mon coeur criait "oui", mais ma conscience m'a fait lui répondre "non". Je voulais vraiment que Milo et moi ayons une vraie chance, j'ai préféré ma pulsion du moment.

Patt marque à nouveau une pause et la regarde, un sourire amusé sur les lèvres.

Il a un vrai instinct de chasseur celui-là, il a senti qu'un truc c'était passé et se rapproche tout doucement. Je crois bien que je ne résisterai pas longtemps, en fait je crois bien qu'il m'a attendu quand même.

La rousse secoue la tête et grommelle.

Si tu savais comme il peut m'agacer parfois, il semble si sûr de lui. Heureusement que je ne me suis pas arrêtée à cette image qu'il donne lorsqu'il s'agit de la gente féminine, je le sens plus complexe... plus fragile.

Je suis restée si longtemps seule, entre la naissance des enfants et l'arrivée de Michel, entre Michel et l'épervier, et d'un coup je cumule trois hommes en un an, un qui ne veut qu'une maîtresse, un qui est plus excité par les brigandes et l'aventure, que par une mère de famille et son amour pour son Comté et un autre qui... malgré le mal que vous lui avez fait, vous attend...


Elle regarde les flammes, y cherchant une réponse, un signe, l'assurance que cette fois elle peut suivre son coeur et non pas la raison.
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Oxyane
Je l'écoutais, sans un mot. J'adorais cela et ne m'en lassais jamais. Je souriais en coin :

- Ah oui, l'ourson...en effet. Et bien, c'est une bonne nouvelle, je suis ravie pour vous deux, réellement et je vous souhaite tout le bonheur possible, enfin surtout à toi, parce que lui, je le connais pas...


Je la regardais, puis posais mes yeux par la fenêtre. Il faisait nuit noire, et j'allais devoir retrouver mon abri.


-Ne pense plus à Milo. Une femme très intelligente qui compte beaucoup m'a dit un soir de ne pas avoir de regrets. Des remords, peut-être, mais pas de regret. C'est le destin, ou le Très-Haut, qui nous guident...Alors sois bien avec Agw..Awen...Areng...avec l'ours quoi hein.

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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Pattricia
Oui... Si ils se remettaient ensemble... ils seraient bien, elle ferait tout pour en tout cas, après tout elle l'avait blessé, trahi en quelque sorte, peut-être pardonnerait-il. Il était du genre à mettre de côté ce qui était passé, mais tout de même...
Puis sautant du coq à l'âne


Au fait, quand tu ne dors pas à la caserne, tu te souviens que la chambre qui est là est la tienne si tu le désires ?

Patt lui montre la porte de l'autre côté de la cheminée.

La mienne donne sur le jardin, la tienne sur le chemin du Lac, donc tu n'as pas besoin de demander pour t'y installer, ni besoin de frapper pour entrer dans la maison, ni besoin de refiler des bouteilles d'alcool à Souffre pour pouvoir installer Milo dans l'écurie, bref t'as compris l'idée !

La rousse remue quelques braises afin de raviver les flammes.
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Oxyane
Je fixais Patt. Avais je entendue. Je me massais le sommet du crane, gênée, essayant de garder un visage impassible. Je murmurais :

-Oh...Euh merci. Mais tu as déjà tes enfants, et je ne veux pas prendre de place.
Je fermais les yeux. J'allais me faire grogner dessus, mais tant pis. Je n'avais pas encore l'habitude. Je voulais aller voir Souffre avec Milo et Nox. Je m'entendais avec lui comme s'il avait été un père ou un grand frère, et il avait un côté rassurant, mais pas de la même manière que Boise avec moi. Je me levais et marchais un peu en grimaçant car je sentais des fourmillements dans mes muscles.

-Patt, c'est vraiment gentil, mais je sais pas. En plus tu as besoin de repos et tu me supporte déjà assez comme ça à l'exterieur...
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Pattricia
Évidemment elle fronce les sourcils, évidemment les atermoiements l'agacent, évidemment elle a du mal quand on fait mine de refuser son hospitalité...
Mais elle maitrise sa tendance à gueuler d'abord et discuter ensuite, se lève à son tour et la regarde de toute sa hauteur, c'est-à-dire d'un centimètre de plus, tout au plus...


Tu fais comme tu le sens, ça n'est pas une obligation ou une prison de vivre ici. Donc garde des excuses à deux deniers et vit ta vie. Cette chambre est vide parce que Zol préfère dormir Aux Amazones, elle surveille l'auberge et surtout "n'a pas à supporter tout ce stupre qui emplit ma vie !"

Un léger sourire ironique éclaire le visage de Patt au moment où elle prononce ces mots en imitant le ton revêche de sa filleule Zoltem.

Donc la chose est simple, tu n'es obligée à rien, mais tu as le droit à à peu près tout. A toi de voir.
Je vais te laisser, il est temps que je fourbisse mes armes en vue de reconquérir l'homme que j'aime vraiment et que je n'aurais jamais dû quitter...


Elle colle un baiser sur le front d'Oxy et rassemble pichet et verres pour les porter à la cuisine...
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Oxyane
Je...euh...

Sans pouvoir finir, ma marraine pris les affaires et s'en alla dans la cuisine. Je m'accroupis un instant face aux flammes prenant le temps de réfléchir. Ne pas déranger ma marraine. Mais depuis combien de temps n'as tu pas vue ce qu'était un lit. Et elle t'offre l'hospitalité, rien ne t'y force. Oui mais elle a ses enfants, sa famille déjà. Et elle t'a déjà répétée encore et encore que tu était un membre de la tribu. Mais tout ce qu'elle fait pour... Tais toi Oxy, tais toi. Je me mis à ramper pour atteindre ma chambre, ayant trop peur de croiser Mélie. J'ouvris la porte discretement et regardais. Puis je me mis a courir pour bondir sur le lit et m'enrouler dans les draps et couvertures propres. Le rêve. Je cachais mon visage dans l'oreiller et inspirait à plein poumons. Puis après être resté 5 mn dans le lit, je me levais et ouvrit la porte. Le chemin menait au lac. Vivais je donc dans un monde parfait et imaginaire ? Avec douceur, je me vêtis de ma cape d'hiver, le temps commençant à devenir glacial, et sortais. Je me dirigeais vers Nox et Milo qui étais resté dehors. Je pris ma monture par le licol et l'entraina en face de ma chambre, sachant qu'il ne bougerais pas trop, je ne l'attachais pas. Puis, sifflant Nox pour qu'il vienne à mes pieds, je courus trouver Souffredoul, ma respiration entrainant de petits nuages de fumée blanche. Je trouvais sans mal l'ami de ma marraine et m'approchais, lui tapotais l'épaule, et ne pouvant m'empecher, montais sur son dos, avec quelques difficultées vue sa taille.
Je soupirais un moment et lui dis :


-Patt m'offre l'hospitalité, je dors ici maintenant...Enfaite, je crois que je ne me ferais jamais à l'idée de faire partie de quoi que ce soit, et encore moins de la tribue tu sais. Des fois, tu ressens pas ça ?
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
--Souffredoul
Fumer sa pipe sur le pas de la porte de la forge dans le silence absolu... Avoir la peau bien tendue du repas pris avec la tribu et être plutôt satisfait de son sort. "'fin presque, car l'humeur de la vindicative en ce moment p'tain !" Il est peinard le presque grand-père, on dit presque car il est plutôt âgé pour l'époque, mais pas grabataire non plus, on va dire la cinquantaine, pas encore poivre et sel, ce qui lui donnait un certain succès avec la gente féminine trop tôt veuve, ou la bourgeoise délaissée. Donc il est à la cool, se contentant de rêvasser en regardant les étoiles, quand un put.... de poids vient à lui tomber sur le dos. Ça craque, ben forcément on voudrait vous y voir vous ! Il grogne le "vieux" et retient de justesse un soupir, assorti d'un juron, quand il reconnait la voix de sa "charge".

Mademoiselle Oxy, ce que je ressens là de suite c'est mon dos en train de rendre l'âme...

Puis il finit par analyser ce qu'elle lui avait dit d'autre la gamine. Deux informations, et pas des moindres, venaient d'atteindre son cerveau, on lui posait une question personnelle et la p'tite s'installait aux Mures.

M'zelle Oxy, si la patronne vous a offert de dormir dans l'ancienne chambre de Zol, ça va pas être possible vous savez, rapport à Nox... Mais j'ai une solution vous inquiétez pas, va juste faloir de l'huile de coude et faire venir un artisan.

Il aime pas trop parler de lui le Souffre, sauf si c'est pour racontez des craques aux donzelles pour leur trousser le jupon, voire plus si affinités. Alors la question de la filleule de la vindicative lui amène une réponse plus tirée sur l'humour qu'autre chose.

Si... pour moi c'est dur parfois Mademoiselle, et j'peux vous dire quand. C'est quand la Mélie qui m'a même jamais laissé lui reluquer le décolleté se met en tête de m'surveiller, 'fin surtout de surveiller où j'dors voyez... L'est pire qu'un démon, elle devine tout et ne manque pas de me le faire savoir.

Le vieux grimace. C'est que la Mélie, c'était son crève-cœur, il en était bien pincé de cette gamine, mais il la savait intouchable.
Oxyane
Pardon...

Je me décollais de son dos, me posais à ses côtés et posais ma tête sur son épaule en l'écoutant. Pour Nox, je savais et me contentais d'hocher la tête, tout en souriant en l'entendant parler de Mélie.

-Elle me fait peur. Pas comme pourrait le faire Pat, parce que pour elle c'est que du respect que j'ai, mais Mélie, elle, elle m'intimide. Mais t'en fais pas, je suis sûre qu'un jour, tu trouveras la "mamzelle" qui te conviendra. Parfois, on s'aveugle d'amour pour quelqu'un et on ne voit personne d'autres. Je connais bien ça. Mais après, peut-être que je me permet de faire des commentaires alors que tes réponses ne demandaient de ma part que du silence.

Je fermais un instant les yeux et poursuivis, toujours contre lui. Avec Souffre, j'avais l'impression de retrouver les bras d'un père que j'avais jamais connu, et j'adorais parler avec lui:

-Hey Souffre, tu as vue ma petite protégée, la jolie pouliche blanche, celle qui trainait à côté de Milo, mon bai ? Va falloir que je la dresse...En attendant, tu veux faire quoi, avec de l'huile de coude et un artisan...?
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Boisedelademada
Où elle avait filée encore, cette petite peste ? Loukat avait sans doute voulue ma mort en m'ordonnant de rester à son service. J'avais fait le tour du village, en vain. Soudain je cognais ma paume contre mon front. Bien sûr, chez sa marraine, étais je devenu idiot ? Je soupirais et me mis en marche, et arrivé là, j'entendis sa voix d'enfant retentirent à mes oreilles. Elle papotait, avec un homme. Je m'approchais et saluais Souffredoul, avec qui j'avais déjà papoter, enfin, surtout pour me plaindre de ma maitresse.

-Bonsoir, Madame. Souffredouleur, c'est un plaisir de vous voir, comment vous portez vous ?

Je me mis en tailleurs en face d'eux, les écoutants.
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Au service d'une flambée...

"Il y a ma vie, qui désormais joignera la tienne."

"Pile je gagne, face tu perds, avec moi ou Elle ne joue pas, ou la mort sera ton compère"
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