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[RP] « Les Mures… »

Aarhon, incarné par Argawaen
L'homme de main de Lugan et de Cosnac était convié à prendre ses quartiers ici. L'idée ne l'enchantait guère, il préférait de loin sa piaule humide de Lugan, mais les ordres sont les ordres... Son Seigneur avait besoin de lui alors il était là. Aarhon prit place à la tablée suite à l'invitation de la maîtresse des lieux et s'installa lourdement sur sa chaise. Toussotant, gêné, il allait devoir adopter une conduite plus noble, du moins pour la Donà.
Le vieux Toulousain n'était pas un habitué de la bonne conduite, mais il redoutait la colère du vieil ours. Ce n'était pas un tendre quand il s'y mettait...

Aarhon prit le soin de poser ses mains sur la table, d'avoir une tenue correcte pour être présentable et attendit sagement son tour avant de se servir. Ou du moins il laissait les enfants se servir en premier.
Lorsque Argawaen demanda s'il y avait autre chose que du vin de la Force le vieux Toulousain attrapa la bouteille déjà présente sur la table et se servit. Et c'est là qu'il se rappelait qu'il n'était pas à Lugan ou Cosnac. Délicatement il reposa la bouteille et écarta son verre à moitié remplit.


Hmmm navré... Les vieilles habitudes...
Argawaen
Melie se leva afin d'aller chercher la bouteille, et il sentit un certain malaise dans les gestes de la servante. Il la laissa revenir et déposer la bouteille à côté de lui. Il inclina le visage légèrement et prit le soin d'ouvrir la bouteille. Avant de se servir il versa du vin dans le verre de Melie et prit la parole.

Pas de vouvoiement avec moi Melie, je sais que cela ne sera sans doute pas facile mais j'y tiens... Et puis, vous êtes ici depuis bien plus longtemps que moi, alors n'hésitez pas à demander mes services également.

Le Dehuit de Malemort souriait brièvement et se versa du vin dans son verre. Il posa la bouteille délicatement et attrapa son verre afin de boire une gorgée du vin apporté par Melie.
Il souriait satisfait au goût qu'avait ce dernier puis se tourna en direction de son homme de main.


Un peu plus de tenue l'ami. Mercé...

Un regard en coin à son homme de main et il poursuivait le repas. Son regard se portait ensuite en direction des enfants et de sa douce.
L'homme souriait doucement.


J'adore ce cadre...
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Pattricia
"D'accord c'est bon ça va j'ai compris... Pas de soupe à la grimace pour ton arrivée parmi nous mon amour, mais ce petit monde ne perd rien pour attendre fois de vindicative !" La rousse toussote donc et plante ses jades sur Aarhon.

Comme je vous l'ai déjà dit lors de votre précédent passage aux Mures Aarhon, je tiens à ce que vous vous comportiez naturellement, sauf évidemment si le naturel est d'être ivre mort, ou de mettre la main au popotin du personnel féminin de la maisonnée. Alors que cela soit bien clair pour vous, vous avez faim, vous vous servez, vous avez soif, vous vous servez.
J'espère ne pas avoir à revenir là-dessus.


Puis Patt tourne son visage en direction de Mélie.

Je ne comprends toujours pas comment Floris a pu une fois de plus échapper à ta vigilance, mais je le sais rusé comme un renard, et je suis consciente que tu ne peux être partout. Je suis furieuse, ça me passera, mais en attendant cesse de raser les murs. Je te rappelle que dans le genre tyrannique tu sais également te poser là quand tu t'y mets, alors c'est bon...

Ensuite, la vindicative toise la fratrie d'un regard sévère.

Je voulais vous laisser un temps d'adaptation, mais les évènements de ce soir me prouvent qu'il est temps que tout soit bien clair dans vos petites têtes d'ange. A partir de maintenant, Argawaen prend la place du père. Je reste votre mère et décisionnaire vous concernant, mais si il vous dit quelque chose, vous obéissez. Je ne tolérerai plus de comportement irrespectueux, de fugues, de caprices ou tout autres âneries de ce genre. Si je devais à nouveau me fâcher, je vous envoie tous vivre dans des couvents et monastères, et séparés !

Un silence de plomb s'abat sur l'assemblée, chacun était en train de sentir la corde du gibet se serrer autour de son cou, la môme au loup était furax... Les prunelle brillantes se posent ensuite sur Souffre.

Souffre, désormais vous partagerez la gestion de notre sécurité avec Aarhon, vous vous connaissez déjà, je ne doute pas que chacun d'entre vous saura se partager intelligemment la tâche. Vous vous occuperez des fermages, des vignes et autres élevages de La Force, organiserez les achats et vente de tout ce qui s'y rapporte, continuerez à servir de maître d'armes aux enfants, Lucie y compris, que ça lui plaise ou non, etc.
La façon dont vous vous organiserez est votre affaire, seule Mélie aura droit de regard sur tout ce qui est nourriture, habillement, mobilier et les cueillettes.


La Sarladaise marque une pause et boit une gorgée de Bergerac, soupire légèrement et sourit à son fiancé.

Je suis heureuse que cette immense cuisine te plaise, c'est tout de même la pièce où nous passons une grande partie de l'hiver. Ici nous préparons les salaisons, nous cuisinons, cuisons les conserves de toutes sortes, trions les simples, refaisons le monde et nous disputons copieusement. Ne te fie pas à la douceur de la brune ici présente, Mélie peut être bien plus pénible que moi quand elle s'y met, tu finiras bien par subir ses foudres un jour ou l'autre, je suis un agneau à côté.

Quand la Narbonnaise se met à rougir, la rousse a un petit sourire satisfait et recommence à manger tranquillement.
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Argawaen
La rousse parlait, tout le monde écoutait, il fallait admettre qu'elle avait du caractère et qu'elle savait se faire écouter.
Pattricia avait le don pour cela, enfin du moins ça l'avait toujours frappé. Le vieil homme avait une méthode différente, il se servait de sa stature imposante, de son visage cicatrisé et de sa grosse voix afin d'intimider ses interlocuteurs. Et quand il grognait, c'était le summum...

Le Dehuit de Malemort dégustait son assiette, laissant la rousse finir son discours le vétéran posa sa main sur l'épaule de son homme de main et inclina le visage légèrement.


Je compte sur ton expérience afin d'aider Souffre au mieux, à l'époque nous avons sauvés Lugan d'une attaque de brigands avec mon fils aîné, et c'était en grande partie grâce à ta réactivité et tes talents. Fait de même ici. J'aimerais que tu instaures un système comme les pigeonniers à Lugan. Nous devons être au courant de tout. Un fils de Patt s'est enfuit, évitons que cela se reproduise.

Puis regardant sa bien aimée.

Je suis persuadé que tu es bien pire que Mélie ma chérie. Quand tu es remontée comme une catapulte il ne vaut mieux pas rester dans les parages. Qu'as-tu prévue pour la suite de la soirée ?
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--_lucie
"Et voilà ! Encore un de mes frères qui fait une ânerie et j'suis punie et privée de caprice. Foy de Mini-Chieuse, ils l'emporteront pas au Nirvana !" Elle sait pas ce que c'est le Nirvana, en plus elle s'en fiche à vrai dire, mais le mot fait mystérieux, pis pas d'ici, "pas plouc quoi !"

C'est que Lucie attend beaucoup de l'arrivée de l'ours dans leur vie, "il a deux châteaux lui, ça rigole pas ! Pis il joue les Seigneurs, elle voit bien la différence avec Maman qui est encore capable de courir rejoindre la meute pieds nus et même pas coiffée. "Vraiment trop la honte à force !"

Bref, notre gamine à la tignasse blond vénitien voudrait bien enfin entrer dans la cour des grands, surtout avant la grande révélation ! D'ici un peu plus d'un mois ça serait leurs dix ans, moment important dans la vie d'un enfant, et surtout le jour où, promesse de Maman oblige, ils sauraient enfin quel est le nom de leur père.

La gamine est persuadée d'être de haute noblesse, qu'on la spoliée d'une couronne et d'une vie passionnante peuplée de servantes, bijoux, toilettes somptueuses et bals à n'en plus finir. Lucie veut être Princesse, voire même Reyne un jour, et elle reste intimement convaincue qu'on l'a spoliée de tout ça.

Elle n'avait jamais compris la réaction de ses frères par rapport à leur passé, le mystère de leur naissance, c'est un peu comme si leur vie avait commencé avec l'arrivée de Michel au sein de la tribu, ce qui s'était passé avant était dans une sorte de brouillard et ils ne semblaient pas être impatients qu'il s'éclaircisse.

La mine boudeuse, la fille fixe la mère de ses pervenches, mais les lèvres restent closes, elle a bien compris qu'elle ne doit surtout pas moufter, il sera toujours temps de faire en sorte que le nouveau Seigneur de ces lieux bien modestes "vraiment trop la honte !" se prenne d'une grande affection pour elle et qu'elle en profite pour avoir moins de corvées et plus de cajoleries... cadeaux... fanfreluches...
Pattricia
La rousse avait senti le regard de sa fille, les reproches non formulés, l'envie d'en découdre mais le manque de témérité pour le faire, et les jades étaient allés à la rencontre des prunelles de sa fille et s'étaient parés d'une froideur qui laissait peu de place au commencement d'un conflit.

Puis, pendant que son fiancé s'adresse à son homme de confiance, les yeux couleur des sous-bois en été glissent sur la silhouette de son fils Cantor l'étrangement calme. Le petit garçon lui retourne un regard jumeau au sien et sourit timidement. "Il devient plus secret, lui si collé à mes braies avant..." La mère était perturbée de sentir ses enfants lui échapper, évolution naturelle vu leur âge et l'époque dans laquelle ils vivaient, mais les silences rêveurs de Mini-elle, l'atteignaient plus que les rebellions du reste de la fratrie.

Il avait toujours été celui qui tendait sa petite main dans le noir de la chambre, alors que la nuit arrivait bientôt à sa fin, que Floris et Lucie dormaient encore, et qu'elle passait les voir avant de sortir. Déjà tout petit, il attendait ce passage obligé, cette visite d'avant l'aube et déjà il se serrait contre elle en silence, comme si il allait la perdre. Il était celui qui s'endormait le dernier quand elle leur chantait des chansons le soir pour qu'ils s'assoupissent. Il était "mini-moi... tu t'éloignes et je le vis très mal..."

L'échange mère-fils ne dure que quelques secondes, mais le sourire qui éclaire le jeune visage en réponse est si plein d'amour qu'elle sent son coeur bondir dans sa poitrine "non... tu es toujours là... ne me quitte pas..." Elle lui fait un clin d'oeil, bref, à peine perceptible et le gamin pouffe, elle est rassurée, ils sont toujours complices et elle plonge son museau dans la dégustation de la tisane matinale pour cacher son trouble.

Mais les instants choisis, bénis, privilégiés ne durent que le temps d'un ou deux battements de cils, et déjà la tribu reprend ses droit et là c'est le nouveau chef de famille qui s'adresse à elle pour la taquiner et la questionner sur le reste de la soirée.


Tu ne la connais pas, tu verras, je suis une crème à côté !

Le sourire est tendre, mais déjà la réalité des choses reprend le dessus.

J'ai promis d'assister à ce bal, et puis nous avons un gamin à récupérer, tancer et punir mon coeur...
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Argawaen
Ah oui le bal... Ton fils... Il serait temps de s'y rendre dans ce cas. Ne retardons point cette mémorable engueulade !

Le vieil homme se leva, regarda Aarhon puis Souffre.

Préparez-vous à faire une sortie si cela s'avère nécessaire. Il serait dommage que Floris nous échappent de nouveau, souviens-toi d'Alistaïr mon ami, le jour où il a fuit Lugan, il n'a plus jamais recommencé... Je compte faire pareil pour Floris.

Argawaen par réflexe alla nettoyer son assiette avant de partir, il se rendit près de la porte et attendit que sa rousse le rejoigne.
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Pattricia
Elle a un instant d'arrêt... le regarde faire et ensuite l'attendre à la porte... Il lui faut quelques minutes pour se rendre compte qu'elle lui a donné les rênes et qu'elle va devoir s'y habituer, mais néanmoins elle garderait certaines prérogatives, et ne comptait pas les laisser à autrui de sitôt.

Les enfants vous pouvez vous lever de table, ce soir pas de veillée, vous avez une heure devant vous ensuite Mélie veillera à ce que vous soyez lavés et couchés.
Je viendrai vous embrasser avant de sortir.


Puis se tournant vers Mélie

Il y a assez d'eau chaude maintenant, allons remplir cette baignoire que je puisse enfin me décrasser du voyage.
Je mettrai la robe bleue, la simple, que j'ai ramené de Paris, on va pas non plus assister à un bal au Louvre...


Il allait falloir qu'elle trouve vraiment une servante, elle ne pouvait plus demander à Mélie de l'aider ainsi, elle avait de plus importantes responsabilités désormais, et elle devait la traiter comme telle.

Patt se lève de table et attrape une des lessiveuses avec la brune et la porte en direction de la chambre et de leur cabinet de toilette...


Tu veux bien nous aider s'il te plait mon coeur ?
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Argawaen
Patientant sagement à l'entré voilà que la maîtresse de maison était en train de faire complètement autre chose.
Le Dehuit de Malemort grognait discrètement mais il ne pouvait lui en vouloir. Après tout c'était son foyer, et elle aimait le tenir comme il se devait.
A sa demande le vieux vétéran s'approcha, fit signe à Aarhon afin de l'aider à porter les autres lessiveuses, Souffre, lui, s'occupait d'ouvrir les portes afin de leur faciliter le passage.

Suivant les deux femmes le vieil ours souriait à son homme de main, il était fort plaisant de le faire avec autre chose à la main qu'une bouteille ou une épée. Il avait presque fier allure à faire la servante. Mais ça, il ne le dirait pas, il n'avait pas envie de perdre un ami... Enfin quoique... Aarhon avait le don pour être aussi fidèle que râleur.

Ils posèrent les lessiveuses et il allait en profiter pour aller se faire une légère toilette avant de partir, finalement le fait que sa douce veuille finir quelques bricoles n'était pas si mal... Mais avant de faire cette petite toilette il fallait terminer d'aider les femmes de cette maison.


Tu me diras quand tu seras prête ma chérie.
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Pattricia
Une fois la baignoire prête, l'eau tempérée par des seaux d'eau froide, la robe sortie par Mélie, la rousse regarde tout son petit monde et tape dans ses mains.

Allez oust ! Tout le monde dehors, Arga et moi n'avons plus besoin de vous !

Et de tous les pousser en dehors du cabinet de toilette, et ensuite de la chambre et de fermer la porte en mettant le loquet.

Mon amour, je crois bien que notre bain nous attend...
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Argawaen
Le vieil ours haussait un sourcil, ne parlait-elle pas d'aller au bal ? N'était-ce pas si pressé que cela finalement ? Remarque, ça l'arrangeait, s'il pouvait avoir un peu d'intimité avec sa fiancée il n'allait pas refuser.

Voilà une proposition que je ne puis refuser Donà de La Force. Alors profitons de ce petit moment entre futurs époux...

Argawaen lui tourna le dos, délaçant sa chemise et la retirant, il laissait sa peau à la vue de sa fiancée et fit de même avec le reste de ses vêtements. Il prit le soin de les ranger soigneusement et de ne pas les jeter en boule sur le sol, après tout, en compagnie d'une Donà autant être un minimum civilisé... Quoique être civilisés ils avaient du mal parfois...

Lentement il lui fait face et vint poser ses mains sur les hanches de la maîtresse des lieux et ses lèvres vinrent se poser sur les siennes.


Honneur à toi ma bien aimée... Je t'attends à côté du baquet avant de te rejoindre dans ce moment d'intimité.

Sa main glissa le long du ventre de la rousse et le vieil homme alla se placer à côté du baquet, son regard ne la quittait pas un instant, il aimait la voir perdre ce tissus...
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Pattricia
"Un baquet mon immense baignoire en cuivre, pfff s'pèce de rustre va !" Evidemment, avant cela, elle avait reluqué le strip-tease improvisé rien que pour elle, admiré le dessin de chaque muscle sur son fessier, caressé des jades chaque cicatrice parant son dos de curieux tatouages et quand il s'était retourné, elle s'était amusée intérieurement de le voir si en forme... "et dire que je suis encore habillée..."

Après qu'il soit passé dans le cabinet de toilette, la rousse s'approche du lit, et retire lentement ceinture, bottes, et bas. Elle s'étire telle un chat et détache lentement sa chemise pour la laisser tomber, révélant son dos coupé en deux par la longue cicatrice qui aurait dû avoir raison d'elle quand elle était enfant, Patt fait ensuite glisser ses braies mettant à nu ses jambes fines et musclées.

Après c'est toujours le même jeu, elle s'avance en balançant ses hanches comme une ribaude sur le port pour arriver jusqu'à lui et, une fois sur la pointe des pieds, l'embrasse tendrement.


La bienvenue aux Mures mon amour...
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Argawaen
Tel un amant patient le vieil homme attendait que sa bien aimée le rejoigne afin qu'ils puissent prendre leur bain.
Il l'imaginait en train de se dévêtir, imaginant milles façons de le faire rêver et de le rendre fou... Le Dehuit de Malemort avait retrouvé un équilibre avec elle, il savait que depuis bien longtemps il avait fait le bon choix. Un choix auquel il s'accrocherait des deux mains. Longtemps il avait trahi la confiance des gens, aujourd'hui il était un autre homme, l'âge sans doute...

Sortant de sa rêverie voilà que sa dulcinée faisait enfin irruption, et avec un déhanché des plus sexy. Souriant amusé il se laissa embrasser avant de lui rendre le même baiser.
Ses bras vinrent s'enrouler autour de sa taille tel un serpent autour de sa proie et il la souleva lentement afin de la faire entrer dans la baignoire.


Je sens que je vais me plaire ici... Mais je compte t'enlever à la moindre occasion...

L'homme souriait brièvement et entra à son tour dans la baignoire, il s'installa en premier afin que sa fiancée puisse venir se caler contre lui, et évidemment, ce n'était pas une option, il voulait l'avoir au plus près de lui, et il espérait bien qu'ils ne seraient pas dérangés afin qu'ils savourent pleinement ce moment. Le côté égoïste de l'ourson sans doute...
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Pattricia
Elle se laisse soulevée, déposée et calée contre son amant, amusée de le sentir si possessif, rassurée également. Ces deux là ont des caractères forts, les disputes fusent rapidement, souvent même, mais malgré cela, leur côté fusionnel prend toujours le dessus. Lovée contre lui, sa tête calé au creux de son épaule, la rousse ronronnerait presque de satisfaction. Ces moments là avaient été chèrement payés, un an de séparation forcée, une rupture, un Roy débile et leur obligations qui les liaient, tout avait été fait pour empêcher leur union.

Mais on ne sépare pas deux être faits l'un pour l'autre, les erreurs de l'une, la patience de l'autre, les responsabilités de l'une et les obligations de l'autre, rien n'y avait fait, même pas les apparitions inopinées d'anciennes conquêtes du fiancé voulant lui faire endosser des paternités fantômes pour le récupérer.

Il était temps que les ex se fassent une raison, "circulez y'a rien à voir, et surtout rien à récupérer !" Même mort ce fichu Roy les em...... encore, un deuil royal d'un mois et un fiancée en colère. Mais, elle savait gérer ce genre de crise depuis le temps, en général ça commençait par une séparation, elle partait à la capitale ou disparaissait en forêt, et lui avait le temps d'apaiser sa fureur, de se rendre compte que d'être d'une humeur de chien était bien des choses, mais surtout pas constructif, et la vie reprenait son cours.

Mais à cet instant précis, juste avant qu'elle n'aille étrangler son fils, alors qu'ils étaient séparés des aléas de la vie par la porte de la chambre, la môme au loup profite de leur intimité, de ce qui les unit avant toute chose, cette impression de mieux respirer, de mieux vivre quand ils sont enfin seuls.


Enlève-moi autant que tu veux mon amour, du moment que nous nous préservons assez pour profiter de moments tels que celui-là...
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Argawaen
Ses bras s'enroulèrent autour de sa taille, un frisson s'empara de lui, un sentiment de bien être se fit sentir, enfin ils étaient seuls...
A cet instant précis il ne pensait plus à rien, bientôt il serait libéré de plusieurs charges, bientôt il pourrait enfin penser à lui, profiter de sa future épouse et de ses enfants, il allait pouvoir vivre réellement comme il l'entendait.

Le Dehuit de Malemort faisait montre de beaucoup d'impatience, et avec l'âge il l'était de plus en plus, mais il s'en rendait compte, c'était déjà ça... Il restait lucide, même saoul !


Si je pouvais je t'emmènerais loin d'ici, nous serions déjà en train de vivre dans les montagnes, dans une grotte aménagée !

Il souriait et ses lèvres se posèrent sur le cou de la belle. Son étreinte s'accentuait puis il vint murmurer...

Si je devais te perdre, je serais le plus malheureux des hommes...
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