Argawaen
[Quand l'ours rentre au bercail]
Casque à la main, plastron dans l'autre, mine fatiguée mais heureuse l'homme arrivait enfin devant la maison bourgeoise des mûres.
Entre temps un garde de Cosnac l'avait rejoint, le même qui lui avait raconté que l'homme de main du pseudo frère avait encore fait une déclaration à son épouse, et peu après son épouse lui écrivait qu'en faite Thral n'était pas ce fameux frère perdu.
Le Dehuit de Malemort perdait un peu le fil, mais il était enfin de retour, il pourrait non seulement en savoir plus sur le fin mot de l'histoire, et également faire payer celui qui avait fait souffrir sa femme. L'heure n'était plus à la discussion envers ce genre de personnes, mais à la torture et à la mort...
Le Dehuit de Malemort frappa aux portes des mûres et attendit que l'on vienne l'ouvrir, il salua le garde qui le fit et pénétra dans les lieux.
Il se rendit en salle des gardes afin de poser tout son attirail et alla aux cuisines afin de déposer quelques bricoles pour son épouse et les enfants.
Lucie aura un collier de perles, Cantor un petit bateau de bois pour décoration, Floris un coffre avec un coupe-papier et son épouse une magnifique robe de soie verte aux bordures dorées.
Il fit signe aux servantes de disposer et décida de préparer la collation du matin pour tout le monde.
Le vétéran décida de commencer par Lucie, lentement il entra dans sa chambre et déposa un plateau avec des tartines au miel, un bol de lait et quelques pâtisseries.
Il fit en sorte de mettre en évidence le cadeau pour la jeune fille de son épouse et lui déposa un baiser sur le front.
Souriant doucement il quitta la pièce et se rendit dans la chambre de Cantor, il mit le bateau de bois sur sa commode et déposa le plateau à côté de son lit.
Puis il termina avec Floris, il déposa le coupe-papier sur le plateau puis se mit à errer dans les couloirs.
Le vieil homme passa devant la porte de sa fille Jade, il soupira légèrement et entra, il s'avança jusqu'au lit de sa fille et déposa un tendre baiser sur le front de la petite. Il lui murmura quelques mots à peine audibles et lui caressa la joue.
Dors bien ma belle...
L'homme quitta la pièce et prit la direction de la chambre conjugale, il ne savait comment réagir, il avait été froid, sot, agressif et avait eu une légère période sombre. Il n'avait pas du tout aimé ce qui s'était passé, mais quand son épouse lui avait annoncé que Thral n'était pas son frère, il avait sentit une colère prendre possession de lui, il n'avait pas été là pour soutenir son épouse, et il ferait tout son possible pour lui faire payer...
Le Dehuit de Malemort entra discrètement dans la chambre où se trouvait son épouse et lentement rejoignit le lit conjugal.
Son bras se fit protecteur, son baiser tendre, lentement il laissait la pression se dissiper et laissait sa main redécouvrir le moindre trait de sa vindicative.
Je suis désolé de ne pas avoir été là... Il le paiera...
Son étreinte se faisait plus forte et son nouveau baiser plus passionné, il devait rester près d'elle, il devait être là pour elle, son épouse, personne n'a le droit de la faire souffrir...
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Casque à la main, plastron dans l'autre, mine fatiguée mais heureuse l'homme arrivait enfin devant la maison bourgeoise des mûres.
Entre temps un garde de Cosnac l'avait rejoint, le même qui lui avait raconté que l'homme de main du pseudo frère avait encore fait une déclaration à son épouse, et peu après son épouse lui écrivait qu'en faite Thral n'était pas ce fameux frère perdu.
Le Dehuit de Malemort perdait un peu le fil, mais il était enfin de retour, il pourrait non seulement en savoir plus sur le fin mot de l'histoire, et également faire payer celui qui avait fait souffrir sa femme. L'heure n'était plus à la discussion envers ce genre de personnes, mais à la torture et à la mort...
Le Dehuit de Malemort frappa aux portes des mûres et attendit que l'on vienne l'ouvrir, il salua le garde qui le fit et pénétra dans les lieux.
Il se rendit en salle des gardes afin de poser tout son attirail et alla aux cuisines afin de déposer quelques bricoles pour son épouse et les enfants.
Lucie aura un collier de perles, Cantor un petit bateau de bois pour décoration, Floris un coffre avec un coupe-papier et son épouse une magnifique robe de soie verte aux bordures dorées.
Il fit signe aux servantes de disposer et décida de préparer la collation du matin pour tout le monde.
Le vétéran décida de commencer par Lucie, lentement il entra dans sa chambre et déposa un plateau avec des tartines au miel, un bol de lait et quelques pâtisseries.
Il fit en sorte de mettre en évidence le cadeau pour la jeune fille de son épouse et lui déposa un baiser sur le front.
Souriant doucement il quitta la pièce et se rendit dans la chambre de Cantor, il mit le bateau de bois sur sa commode et déposa le plateau à côté de son lit.
Puis il termina avec Floris, il déposa le coupe-papier sur le plateau puis se mit à errer dans les couloirs.
Le vieil homme passa devant la porte de sa fille Jade, il soupira légèrement et entra, il s'avança jusqu'au lit de sa fille et déposa un tendre baiser sur le front de la petite. Il lui murmura quelques mots à peine audibles et lui caressa la joue.
Dors bien ma belle...
L'homme quitta la pièce et prit la direction de la chambre conjugale, il ne savait comment réagir, il avait été froid, sot, agressif et avait eu une légère période sombre. Il n'avait pas du tout aimé ce qui s'était passé, mais quand son épouse lui avait annoncé que Thral n'était pas son frère, il avait sentit une colère prendre possession de lui, il n'avait pas été là pour soutenir son épouse, et il ferait tout son possible pour lui faire payer...
Le Dehuit de Malemort entra discrètement dans la chambre où se trouvait son épouse et lentement rejoignit le lit conjugal.
Son bras se fit protecteur, son baiser tendre, lentement il laissait la pression se dissiper et laissait sa main redécouvrir le moindre trait de sa vindicative.
Je suis désolé de ne pas avoir été là... Il le paiera...
Son étreinte se faisait plus forte et son nouveau baiser plus passionné, il devait rester près d'elle, il devait être là pour elle, son épouse, personne n'a le droit de la faire souffrir...
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