Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 36, 37, 38   >   >>

[RP] « Les Mures… »

Pattricia
Il était temps... Il fallait que j'ose rentrer chez moi... Il fallait que j'ai la force...

Plantée près de la roue de mon moulin qui tourne dans le vide, entrainé par l'eau qui passe du lac vers la Dordogne, je regarde cette bâtisse qui fut la maison du bonheur, il y a trop longtemps déjà...

Les plaies étaient encore fraichement ouvertes, mais je ne pouvais continuer à dormir dans ma tente alors que ma maison était ici, devant moi, si belle... Si vide...

Au bord de défaillir, je fais demi tour,
rien à faire je ne suis pas encore prête ! Pffffff
_________________
Pattricia
De retour dans mon village, je me décide enfin à passer le pas de la porte. Iris se frottant dans mes jambes, je tourne la clef et m'appuie au chambranle.

Je ne peux pas continuer à hésiter, c'est mon toit, qu'il soit vide ou pas, il est temps !

Ma féline s'est déjà faufilée dans l'entrebâillement de la porte, je la pousse complètement et rentre, un peu gênée par l'odeur de renfermé. Alors j'entreprends d'ouvrir tous les volets, et toutes les fenêtres, je ne crains pas les voleurs et parfois ils sont charmants après tout. Laissant un vague sourire s'installer sur mon visage bien grave, je repense à Guige et à sa noblesse de cœur.

Les meilleurs partent toujours...

Après avoir rassemblé tous les draps, torchons et autres linges de maison, j'entasse tout dans ma chambre et sors dans la cour de derrière afin de mettre en route mon ancienne forge et chauffer les conduits d'eau.

Quelle merveilleuse idée j'ai eu en invitant un jour un Messire Italien, élève de Brunelleschi.
Si il ne m'avait expliqué comment utiliser mon ancienne forge pour obtenir de l'eau chaude dans les deux cabinets de toilette du rez-de-chaussée, j'en serais encore à chauffer des gamelles d'eau accrochées à la crémaillère de la cheminée de la cuisine.


Souriant de m'entendre parler toute seule, je continue ma matinée en lavant, étendant, frottant les sols et faisant le compte de ce qui me manquait dans le cellier.
Aller au marché, aller à l'église, retrouver le lac, tant de choses à faire en attendant l'arrivée de Mari...

_________________
Pattricia
Quelques jours plus tard...

Partir, revenir, c'était mon lot désormais, mais retrouver mon lit pour une petite sieste m'avait fait le plus grand bien. Mari dormait dans la chambre au rez-de-chaussée près de la mienne et je la savais bien malade, avec une sale infection.

Ciaram, notre barbière, lui avait déjà donné moult cataplasmes et infusions à prendre, et je lui en avais préparé une pendant qu'elle se reposait. La fièvre avait augmenté ce matin et j'étais soulagée que Ciaram ait pu la recevoir à la caserne.
Sa blessure c'était infectée et le pus était sorti, mais est-ce que ça allait suffire...

J'avais remis le fourneau de l'ancienne forge en route et m'étais fait couler un bain. S'immerger, se détendre, oublier...

Cela faisait quelques heures déjà que tout cela et Mari se repose encore. Je prépare mes affaires pour repartir ce soir, encore...

_________________
Mariceleste
Quelques heures plus tard......

Mari se réveilla après plusieurs heures de sommeil, elle était brulante de fièvre et avait du mal a marcher car elle avait des vertige.
Elle s'avança doucement vers le salon pour remettre du bois dans le feu, il faisait si froid que même brulante de fièvre elle tremblait.

Elle espérait voir Pat avant quelle ne parte, mais c'était trop tard elle avait trop dormis et elle était repartit.
Mari alla a la cuisine se préparer une tisane et alla s'assoir dans la fauteuil prés du feu.

Elle resta un moment comme ça sans bouger, il restait plus que les braises dans la cheminer.
Elle prit le tison gratta les braises et se leva attraper quelques buche pour réanimer le feu en se penchant sur la panier a bois ça tête se mit a tourner et tomba sur le sol, elle c'était évanouie........

_________________
Mimi.de.baneuil
Miquette avait attendu Mari un long moment en taverne. En effet, elle avait rendez vous ce soir pour discuter de certaines choses.
Ne la voyant pas venir et sachant que depuis son retour celle-ci n'allait pas bien du tout, elle décida d'aller chez Pat pour prendre de ses nouvelles.

Arrivée devant la porte de la maison, elle vit qu'il y avait un peu de lueur et décida de frapper à la porte. Mais aucune réponse...

Elle ne serait pas sortie sans tout éteindre se dit elle.

Elle alla sur le coté de la maison et essaya de regarder à l'intérieur. Personne...
Elle continua à faire le tour, et c'est là qu'elle l'apercut couchée sur le sol.
Elle retourna à la porte et entra pour retrouver Mari inanimée.

Miquette se précipita pres d'elle

Mari ? Lui tapautant le visage. Mari reveilles toi

Elle lui toucha le front et sentit qu'elle était brulante. Miquette la porta jusqu'au fauteuil qui se trouvé non loin de là. Elle lui mit un linge d'eau froide et alla prévenir Cerise.
_________________
Mimi.de.baneuil
[Quelques instants plus tard...]

Miquette qui avait tiré Cerise jusqu'à la maison de Pat, se dirigea vers Mari pour voir si elle avait repris connaissance. Mais non...

Elle releva Mari de son fauteil, avec l'aide de Cerise, puis les deux femmes se dirigèrent vers la chambre afin de l'y allonger sur le lit.

Miquette se rendit dans la cuisine et remplit une bassine d'eau.
De retour près de la malade, elle reprit le linge pour l'y tremper dans l'eau fraiche et le déposa sur son front afin d'essayer de faire baisser la température.


Dis moi Cerise, cela fait combien de temps qu'elle est dans cet état ?
Tu sais que cela m'inquiete, elle est vraiment bouillante là !!!


Miquette resta au chevet de Mari, en changeait régulièrement le linge humide.
_________________
Mariceleste
[Quelques jours plus tard......]

Mari était brulante de fièvre et souffrait de sa blessure qui c'était réouverte et infecté. Elle bougea un peut les doigt, puis ouvrit un peut les yeux et grimaçant pour montrai quelle souffrait trop.

Elle aperçue Mimi penchait sur elle qui lui posait un linge sur le front tremper dans l'eau froide, elle voulait lui faire baisser le fièvre. Mari sourit a Mimi contente de voir que quelqu'un était a ces coté pour s'occuper d'elle.


Mi... Mimi que c'est... c'est -il pas.... passé ?

Elle respirai difficilement mais resta éveillé pour la plus grande joie de Mimi qui commençai a désespérer de voir Mari dans cette état. Mimi lui expliqua ce qui c'était passé........
_________________
Pattricia
Quelques jours plus tard...

La laie et la chèvre étaient installées avec mon hongre dans l'écurie. Nous les avions décrottées de la boue du chemin de cette nuit et leur avions donné à manger. J'en avais profité pour passer à l'ancienne forge de l'autre côté du mur et mettre le feu en route.... Rien de tel que le confort de l'eau chaude et d'un bain délicieux...

En ressortant, je trouvais Franck indécis, attendant sans doute que je l'autorise à rentrer dans ma demeure. Je souris et me blotie contre lui, tu es maintenant chez toi tu sais, il est temps que tu prennes possession de ton nouveau logis. Viens...

Nous traversons la cour et j'ouvre la porte de derrière, l'entrainant dans le long vestibule à ta gauche la toute première porte c'est l'accès à la cave, ensuite c'est le cabinet de toilette des invités, donc le tien et ensuite la cuisine. Face à nous, c'est la porte d'entrée principale et à droite l'accès à la grande salle et à ma chambre et celle de Mari.

L'escalier est juste là, avant la cuisine et quand tu arrives en haut, la chambre de gauche est la tienne. Tu y seras comme un coq en pâte...
Je souris en regardant son visage fatigué mais néanmoins avide de tout savoir.

Allons dans la cuisine pour le moment, je vais mettre en route tous les feux de la maison, j'aèrerai quand nous nous serons reposés. Mais d'abord, un bon lait chaud pour toi et une boisson chaude à ma façon pour moi !

Je l'invite à s'assoir à la grande table de la cuisine pendant que je mets de l'eau dans la bassine que j'accroche à la crémaillère, j'allume le feu, pose un pot de lait sur la pierre de l'âtre près de flammes et entreprends de fouiller dans le cellier pour trouver quelque confiote que Mari n'aurait pas encore engloutie...

Une fois installés confortablement, notre boisson chaude devant nous, deux miches de pain et une motte de beurre sorties de ma besace, j'entreprends de nous faire quelques tartines, les recouvrant avec gourmandise de confiote de mirabelles, dernier vestige de la ruée de Mari dans mon pauvre cellier...


Petit déjeuner, ensuite prends donc un bon bain chaud et va te reposer. Je pense qu'une longue journée t'attend à l'église aujourd'hui. J'ai deux trois petites chose à faire et je me prendrai un bain à mon tour avant de me coucher.

Je le regarde, si heureuse qu'il soit à la maison et entreprends de me restaurée, heureuse de pouvoir m'attabler en sa compagnie dans ma cuisine et de profiter de lui encore un peu...
_________________
Franckshinatra
Cette cuisine... Que de souvenirs ! En tout cas, un départ rapide, à l'époque... Et ce soir, tout revenait ! Le maigre blond suivait son amie, ne perdant rien de ses mots, comme de ses gestes. Une maitresse de maison, assurément. Mais quelle précision ! Et le point d'orgue qu'était le bol de lait finit de satisfaire le frêle diacre.

Tu sais quoi ? IL se peut que tu doives me supporter plus que prévu ! C'est vrai... Un pain encore chaud, du lait presque tourné.. Tu voudrais me soudoyer que ce serait presque gagné !

Franck adressa un sourire à son hôte. Exténué, mais ravi de pouvoir partager un peu de vie avec une des rares personnes qu'il estimait. Et c'était sans parler des tartines !

Mais pour être sérieux, sache que ma vie sera des plus douces, sachant que je partage un peu la tienne... Et tu vas voir ! Je vais baptiser à tour de bras !

Le diacre sans consistance musculaire se mit à sourire, comme une nonne à qui on offrait le corps de Christos !
Pattricia
Manquant de m'étouffer avec une bouchée, j'éclate de rire

Tu est mort de fatigue mais tes yeux pétillent ! Tu devrais aller te reposer, j'ai quelques petites choses à faire dans le village, notamment préparer ton retour à Sainte-Lucie.

Je me penche et lui caresse la joue, tu as intérêt à prendre soin de toi en mon absence si je te trouve grise mine à mon retour, tu auras à faire à moi tu sais !

Je débarrasse, faisant fi de son regard qui me toise. J'enfile ma cape, dépose un baiser sur son front et file comme le vent. Tant de choses à faire avant que le village de se réveille...
_________________
Franckshinatra
Il fallait se rendre à l'évidence, son rire était clair comme une lune de mai. Mais elle avait raison, la fatigue l'empêchait de faire mieux, pour l'heure. Aussi, après avoir rougit, il se leva. Quelques miettes tombèrent au sol... Il les ramasserait plus tard.

Je te remercie de m'avoir ramené. Le guide, c'est toi, ce soir ! Alors je vais t'écouter et tacher de trouver le sommeil. Mais je compte bien que tu n'enprofiteras pas pour en faire des tonnes. Sommes nous d'accord ?

Tu penses... Elle allait se gêner pour lui dire le contraire ! Mais il n'avait plus la force de se battre. IL l'embrassa maladroitement et prit le chemin de sa petite chambre. Seul avec ses pensées, ses devoirs, et ses travaux, il s'assit un instant sur le rebord du lit. Il avisa alors sa besace. Il en sortit un livre relié et se déshabilla pour n'être vêtu que de sa chemise. IL plia le genou et se mit en prière, comme tous les soirs depuis... Et oui, depuis qu'il avait vu la lumière sarladaise !

Les dévotions laisseraient sans doute la place au repos... sans doute...
Pattricia
J'avais souris, je n'avais pas relevé qu'il avait dit "ce soir", alors que l'aube pointerait dans quelques heures. Il était épuisé et je ne voulais surtout pas que nous nous lancions dans une discussion à bride abattue. Sa petite mine en disait long et je ne voulais qu'une chose, qu'il se repose !

Enveloppée dans ma cape, je file vers le lac, quelques bureaux municipaux, l'église, tout ce que je souhaitais c'est qu'il la trouve propre, aérée et prête à accueillir ses offices.


Ses offices... et dire que je ne serai même pas là pour les entendre ! Quelle poisse ! Pourquoi faut-il que cela se passe toujours comme ça ? Se voir en coup de vent, se croiser, se quitter... Le PA le voit plus que moi pffffffff !

Réalisant que je parle toute seule dans les ruelles, je souris En fait... moi aussi j'ai besoin de dormir je crois...
_________________
Pattricia
[Le lendemain entre chien et loup...]

Voilà ! J'étais prête ! J'avais allumé l'ancienne forge pour qu'il ait de l'eau chaude, porté la nourriture à Smith et à la brebis, pansé mon hongre et j'y avais accroché mes fontes. Je traverse la cour en direction du moulin, de la Dordogne et du lac.

Caressant la roue, immense,
Je ne sais pas quand je vais enfin te laisser tourner à nouveau, il y a si longtemps que je n'ai pas fait de farine...

Je m'avance sur le surplomb et regarde "la tumultueuse" continuer sa course effrénée. Je ne m'étais jamais baignée dans la Dordogne, allez savoir pourquoi. Peur de trahir le lac ? Haussant les épaules, je tourne le dos et rentre dans la maison. Je déchausse et monte pieds nus l'escalier tel un chat, j'entrouvre la porte de la chambre de Franck, m'approche à petits pas et dépose un baiser sur sa joue.

Repartir en vitesse sans le réveiller, fermer la porte, enfiler mes chausses et vérifier que les feux crépites dans les cheminées. Soudain sentir le regard noir de la soyeuse, me retourner et la voir là, sur la table de la cuisine, un air de reproche plaqué sur ses moustaches. S'approcher et la câliner.


Oui je sais je pars encore... Mais je ne te laisse pas seule et rien ne t'empêche d'aller voir Truffe ou de rendre une visite de courtoisie à l'écurie. Tu sais quoi ? En fait c'est toi la vindicative, moi je n'y suis pour rien, tu as juste une mauvaise influence sur moi !

Ravie d'avoir trouvé à me dédouaner, je file dans la cour, grimpe sur ma monture et entame un bon galop matinal direction le couvent...
_________________
Vonafred
Se rendant à l'église, Louis Vonafred fit un détour...
La Demeure était close, sa propriétaire certainement à des lieux d'ici...
Le Baron déposa un bouquet de fleurs séchées et une courte missive sous un chapeau de paille à l'abri d'un porche.




Mon amie,

De passage à Sarlat je ne pouvais ne pas venir te saluer.
Tu es incorrigible...Tres certainement de nouveau par monts et par vaux.

Milles pensées t'accompagnent.
Qu'Aristote te garde en sa Sainte protéction.

Louis Vonafred.

PS : N'oublie jamais...MACVP.


Il se retira prèstement...

_________________
Franckshinatra
Comme le soleil était déjà haut, pour ce matin ! LA honte sur le visage, le maigre blond enfila ses vêtements de travail commun et après une toilette des plus sommaires, il fila vers la cuisine. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas dormi de la sorte, et bien que son corps en fut satisfait, Franck n'arrivait pas à se le pardonner.

Il se servit un verre de lait, et vérifia que ses deux compagnes étaient toujours dans l'étable, d'un coup d'œil avisé par la petite fenêtre, et une oreille concentrée sur les ronflements causés par des panses pleines. IL se demanda si Pat était déjà parti, mais au fond, il savait déjà. Les sabots avaient claqué dans son sommeil ! Il avait même cru qu'elle était revenue, mais il fallait se rendre à l'évidence : la maison était vide.
Le lait était englouti, les victuailles remisées dans le garde-manger, la vaisselle rincée à l'eau claire. Il était temps de sortir et de préparer les nouvelles âmes qui avaient déjà pris contact avec lui.

De sa main fine et blanche, il ouvrit la porte, tenant son bâton de pèlerin de l'autre, et lança son pas vers la sacristie qui lui servirait de bureau spirituel. Mais un bruit inattendu stoppa son élan : et mince ! S'était tout lui, ça ! Mais à sa décharge, qui donc avait eu la riche idée de déposer un bouquet sur un pas de porte, et caché de la sorte ? Il se baissa pour ramasser la victime d'une sandale encore endormie, et la déposa sur le petit perron, sans remarquer le petit courrier. Le chapeau ferait bien l'affaire comme réceptacle, le temps qu'il rentre. Après tout, le bouquet était mort, non ?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 36, 37, 38   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)