Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 36, 37, 38   >   >>

[RP] « Les Mures… »

Pattricia
C'était mon anniversaire et tout le monde y avait pensé, enfin presque tout le monde et ça m'avait fait de la peine... encore... Non pas que ce soit vital à ma respiration, celle de mes enfants, de mes amis, mais même quand il faisait rien ça m'atteignait... enfin bref, je me détestais, je le détestais, détestais la terre entière !

Au début c'était plutôt une merveilleuse journée qui se préparait, j'avais fêté ça, Cerise m'avait fait boire, puis Thomas était arrivé, m'avait traitée de trainée, enfin c'était tout comme, et la soirée avait tourné au cauchemar... J'ai quitté la taverne où j'étais bien 10 mn plus tôt et je suis allée rejoindre Nyxx.

Et là encore des histoires, Prune et Lil, bref la routine de Sarlat. Pis la grande était arrivée et j'avais cru que la soirée allait enfin bien se passer ... et là !!!!
Peut-être était-ce un jour maudit, enfin de toute façon j'ai toujours pensé que je portais malheur donc...

Bref, restées seules toutes les deux, on avait bu pour oublier et je crois bien que pendant qu'on se dirige vers la maison,
ben oui... je crois bien qu'on est complètement ivres, si si je vous assure !

Moi je vois pu rien d'façon… Pat, on est bientôt arrivées chez toi, là ?
Heuu...

Elle en avait des questions la grande pffffff ! Déjà j'arrive à marcher, elle croit quoi ? Qu'en plus je sais où je marche ?

Y'a la lune, les empêcheurs de chanter en rond sur notre droite, et la ruelle qui monte, donc ça devrait être par là... Enfin je crois...

Faut dire aussi que bon... D'habitude quand je picole, Truffe vient me chercher et me guide, mais là comme par hasard pas de loup grrrrrrr !

Pat, chuis malheu-reuse... chuis drô-leu-ment malheu-reuse... Snif... qu'est ce que j'ai fait ? Bouhou hou hou.
T'as eu peur ! C'est rien ça, et pis il est pas idiot quand même ton homme nan ! Il faut dire que ce genre de trucs dits comme ça c'est pas malin non plus. L'aurait pu mettre un peu les formes, te préparer en douceur, il te connait quand même !
Bouh hou houh.. glups... beurk.
Et en plus je vais vomir, bouhou hou hou...


Là c'est le truc qui te réveille direct ! Retournement genre "par grand vent" si vous voyez ce que je veux dire... Prise par les épaules de la grande et penchage si ça se dit naméo vers les deux râleurs histoire de les arroser copieusement.
Tiens vas'y la voie est libre de ce côté, rien d'important, tu peux y aller !

Petit sourire en coin vers les messires, bon d'accord plutôt grimaçant vu que je contrôle plus grand chose de ma personne...
_________________
Brygh_ailean
Tiens vas'y la voie est libre de ce côté, rien d'important, tu peux y aller !

D'façons, elle aurait pas été libre que ça n'aurait pas changé le cours de l'Histoire avec un grand Heurk. Pas besoin de se pencher trop non plus… hein… La grande est comme qui dirait drôlement grande… et comme tout ce qui est grand, assez loin du sol, même quand les pieds touchent parterre… Ce dont elle n'est plus sûre du tout depuis un bon moment. Alors se pencher, c'est un truc à modifier dangereusement les paramètres d'un équilibre devenu bien plus qu'instable. D'ailleurs pour les rétablir, rien de mieux que de délester.

Heurk !
Namé, elle est dégueulasse la poivrotte ! Elle vient de me gerber d'ssus !
Je m'exc… Heurk !
Spo vrai, elle a recommencé !
Attend Mathurin, j'm'en occupe.

La grande se prend un grand coup dans l'épaule, comme qui dirait qu'il voudrait la bouger, le celui qu'elle n'a pas encore pourri des pieds à la tête. Du coup elle est obligée de se rattraper… Bah si, elle est obligée…
La jambe droite fait un joli arrondi sur le sol, tandis que le gauche se relève légèrement afin que dans un léger mouvement de levier fort élégamment interprété, elle puisse en contrebalançant le poing droit en direction de la bedaine pesante de l'idiot qui l'a poussée, se récupérer… Bah si, c'est pour se récupérer.


Boum.
Nah mais je rêve, elle vient de me frapper !
Euh… Excuz, de vous pardonne… Je f'sais juste que me rattrap…
C'est quoi c'te drôlière ?
J'te vous autor… pas.. à me traiter de drôl… spèce de… pffff…

Elle retente le coup de l'équilibre même si c'est drôlement plus dur à justifier… Mais en même temps, il lui a drôlement mal parlé, le maltourné qu'a avalé un manche à balai. Sauf que ce coup-là l'autre anticipe…

Boum…
Aieuuuuuuuuh ! 'tain Pat ! Il m'a cassé le nez, c'te rat de dégout…

Elle oscille, pivote… bah oui, en même temps, qu'est ce que vous voulez ? Se faire péter le nez, ça a rarement dessoulé quelqu'un !

Blang.

Dans sa chute, elle a entrainé le petit gros tout gerbé, s'est pris les pieds dans sa jupe, et mon dieu… il est à qui ce genou au milieu de son œil ?
Elle n'a pas vraiment le temps de s'attarder sur la question qu'elle roule roule… Et tout à coup, dans le reflet de la lune, de son œil qui n'a pas rencontré un genou égaré :


Bah M'ame Mélie ! Qu'est ce que vous faites là ?
_________________
Pattricia
L’effet escompté, s’escompta, je dis s’que j’veux d’abord ! Le petit gros fut tout gerbé, le grand échalas pas plus épais qu’une brindille se crut plus intelligent que les autres et mon coude parti lui péter la mâchoire. Ouai quoi ! J’ai un coude incassable j’y peux rien c’est comme ça, un des rares trucs qui a toujours résisté, mais la mâchoire du salopiaud qui a pété le nez de mon amie elle… elle est vaincue. La mâchoire hein !

Alors ça va être plus dur de la ramener hein !
Ouinnnnnnnn
Kékidit ?
Haaaaaaaaaaa
Comprends pas ?
Ouhhhhhhhhh


A ben vi ça fait mal c’est sûr mais fallait pas toucher la grande. Quand elle vomit sur ton pote c’est un honneur abruti ! Bon maintenant du ramasse le détritus qui te sert de copain et tu dégages de ma vue, je suis particulièrement remontée ce soir alors DISPARAIS !!!!!

La brindille ramasse le petit gros qui a tout de même trouvé le moyen de faire un œil au beurre noir à ma cops et elle est où elle d’abord ? Petit coup de pied amical dans la cheville du vomiteux qui passe à ma portée et recherche d’une grande gigue, probablement positionnée au ras du sol…
Fichue lanterne qui éclaire rien !

Respiration saccadée


Bahhh continue de respirer en ronflant que je te retrouve ma belle !
Heu… bon d’accord, là tout de suite… façon de parler vu l’état dans lequel elle doit être….
Une lanterne s’approche, comme suspendue dans les airs, j’aperçois le bas d’une jupe, ça éclaire la grande au sol.


Bah M'ame Mélie ! Qu'est ce que vous faites là ?

Moment de pure frayeur, de vidage du sang de mon visage, on a bu, on pu l’alcool, … et le vomi pour certaine… on fait un barouf de tous les diables, on vient de se battre et, oui y’a toujours un « et » il est très très tard… Mélie… devant moi… le regard dur, la bouche pincée, la bave qui coule de ses babines, heuuu nan oubliez je m’égare là ! Elle est jolie Mélie, même très jolie, mais quand elle fait cette tête là, y’a qu’une solution, la fuite !!!! Mais voilà, y’a la grande à ses pieds, je peux pas l’abandonner, ça serait du type Haute Trahison…

Youhouu Mélie ! Quel bon vent t’amène ?
Avis de tempête, sauve qui peut, oups moi je peux pas….
_________________
--Melie


La journée s'était merveilleusement bien passée, Pat avait alterné son travail au moulin et les jeux avec les enfants. Les petits lui avaient préparé des petits sablés comme cadeau d'anniversaire. Pat avait été émue, et avait eu du mal à cacher ses yeux légèrement brouillés par ce moment de bonheur.

Mélie avait préparé un repas de fête, il faisait si beau que tout le monde mangea dans le jardin. La seule ombre au tableau pour elle était de voir son amie sans arrêt guetter le pas d'un cheval sur le chemin. L'espoir qu'il y aurait pensé était plus fort que tout chez Pat et Mélie était furieuse de la voir encore aussi sensible à ses attentions. Mais les jeux avec les enfants, leurs éclats de rire, la chaleur de l'amour familial eurent raison de ce secret espoir déçu...

Le diner fut des plus calmes, les enfants n'ayant pas fait de sieste se laissèrent entrainer au lit de bonne heure sans rechigner et Mélie entreprit de faire la vaisselle et ranger la cuisine.


Pourquoi ne m'as-tu pas attendue ? Je t'aurais aidée !
Ne t'inquiète de rien, tu as ta soirée pour fêter ton anniversaire avec tes amis, moi je suis épuisée, une petite tisane et je vais aller me coucher.

Son amie l'avait remerciée, embrassée et avait filé comme le vent vers les tavernes et ses complices de fiestas...
Après avoir lu un recueil de poèmes que Pat lui avait offert pour Noël, la jeune femme était montée se coucher et s'était endormie du sommeil du juste. Il faisait nuit noire quand elle commença a entendre un barouf de tous les diables venant du chemin entre le moulin et le village. La jeune femme avait été tirée de son sommeil de fort mauvaise humeur et avait ouvert sa fenêtre pour entendre et saisir ce d'où venait ces cris.


Pagaie, pas gai, sur cette vieille mare.
Tais toi l'ivrogne… C'est pas une mare c'est un lac.

Pagaie, pas gai : N''arrivera nulle part…
C'est sûr, tu risque de t'effondrer et de pas te relever…

Héron. Héron…


Il ne lui avait pas fallu longtemps pour qu'elle s'habille, prenne son bâton de pèlerin, armé de métal à chaque bout, et qu'elle se lance sur le chemin à la rencontre des filles. Non pas qu'elle était forcément inquiète d'habitude, mais là c'était clair qu'elles avaient bu, et plus que de raison et à chaque fois qu'elles buvaient ces deux là... y'avait drame...

Le temps qu'elle soit quasiment à leur hauteur...


Aieuuuuuuuuh ! 'tain Pat ! Il m'a cassé le nez, c'te rat de dégout…

A ben vi ça fait mal c’est sûr mais fallait pas toucher la grande. Quand elle vomit sur ton pote c’est un honneur abruti ! Bon maintenant du ramasse le détritus qui te sert de copain et tu dégages de ma vue, je suis particulièrement remontée ce soir alors DISPARAIS !!!!!


Le spectacle était pathétique, un échalas épais comme un roseau, le visage déformé par une drôle de disposition de la mâchoire, qui ramasse un petit gros complètement couvert de vomi, Bryn au sol le nez en sang et œil poché, Pat face à elle, pâle comme la mort, un air coupable visible comme le nez au milieu de la figure et l'allure débraillée...

Bah M'ame Mélie ! Qu'est ce que vous faites là ?
Youhouu Mélie ! Quel bon vent t’amène ?

Regard assassin, tête de son amie qui rentre dans les épaules, gémissements de la grande qui souffre le martyr et disparition des deux quidams dans la brume nocturne...

Pointant le doigt vers Pat

Toi ! Tu m'aides à ramasser l'Ecossaise et à la ramener dans la maison. La première qui moufette une fois à l'intérieur je lui règle son compte compris ! Si jamais les enfants se réveillent à cause de vous, les royaumes ne seront pas assez grands pour que vous m'échappiez !
Pat tu te bouges oui !


C'est comme ça que Mélie, nounou frêle et si douce d'ordinaire, fit rentrer dans le rang les deux plus indomptables Sarladaises connues à ce jour...
Une fois dans la cuisine, Bryn assise et Pat à mettre de l'eau à bouillir, Mélie entreprit de tâter les dégâts afin d'envisager les soins à apporter.


Bon maintenant vous m'expliquez le pourquoi du comment de votre comportement indigne !
Brygh_ailean
AIEUH...

Déjà rien qu'en la ramassant elle est sûre que des deux demi-portions lui ont cassé des côtes, ou même pire... Ca fait mal à l'intérieur quand elle respire. Ouais, d'accord, de fortes chances que ce soit d'immondes reflux de bile mélangés aux effluves des bulles de la bière, qui lui aient moitié brulé le gosier... Mais la bonne foi ne se marie pas avec la crise de foie, sinon pourquoi boire ?

Nah mais euh...

Vous avez connu la brune plus locace, certes. Vous l'avez déjà connue plus soule... A nan, hein ? Ben voyez : Bibenda non jacassit... ou presque.

Elle se retrouve donc assise... Ca cogne la haut, ça cogne autour, ça cogne partout. Mélie s'agite autour d'elle à lui en filer la nausée à nouveau, s'approche avec ses mains pleines de doigts de son oeil.


AIEUH !

Elle écoute la potelée :
Bon maintenant vous m'expliquez le pourquoi du comment de votre comportement indigne !

Et se relève d'un bond, drapé dans sa dignité d'ivrogne décoiffée, bleuissante sur la moitié du visage et dans un sursaut de dignité impossible à vendre sur le marché :
Comportement indigne, moi ? Mais vous affabulez, ma bonne dame ! Comportement indigne, moi ? Alors que je nous ai sauvées de deux malotrus pervers et violents ? Comportement indigne, moi ? Alors que j'étais gentillement partie nettoyer mes bottes...

Justement regard sur ses bottes avec fierté, mais en gardant néanmoins les deux mains posées à plat sur la table.

J'ai même pas vomi dessus.

Sourire niais qui titre entre 5 et 7°. Se reprenant dans un grand mouvement de bras qu'aurait fait drôlement bien si elle avait eu les revers de sa houppelande, mais qui ressemble plus aux tracas du goëland avec ses ailes sur le pont d'un bateau.

Puis que c'est comme ça qu'on est traitée ici, moi, je m'en vais...

Réajustant le tir à chaque pas pour trouver le chemin de la porte, la grande s'éloigne doucement.

Comportement indigne... Nah mé oh... Chuis connétable du Périgord moi d'abord ! Ouais ! Comportement indigne... Tsss... Comportement indigne toi même...

Ca tangue, ça balance... Reste plus qu'à roul... retrouver sa barque dans le noir.

Toujours la plus grande rameuse du Périgord, moi madame... à défaut d'être la plus rapide... comportement indigne... pour qui elle se prend ? pfff...
_________________
Pattricia
Mélie pointa le doigt vers moi… Pfff j’aime pas quand elle fait ça, c’est même pas poli d’abord !

- Toi ! Tu m'aides à ramasser l'Ecossaise et à la ramener dans la maison. La première qui moufette une fois à l'intérieur je lui règle son compte compris ! Si jamais les enfants se réveillent à cause de vous, les royaumes ne seront pas assez grands pour que vous m'échappiez !
Pat tu te bouges oui !

- Mais oui Mélie, pas de problème, tout ce que tu voudras ! Brossage dans le sens du poil juste au cas où…


On avait aidé Bryn à se relever, faut dire qu’elle est lourde la grande, pis pas commode quand elle a pris une double mouflée, une à la bière, l’autre au visage… Elle avait geint, elle avait tangué et on avait fini par arriver jusqu’à la cuisine. Une fois Bryn assise, je me suis précipitée pour faire bouillir de l’eau pendant que Mélie l’ausculte avec assez peu de délicatesse faut bien le dire.

- AIEUH...
Nah mais euh...
AIEUH !

Oui je sais, pas très loquace mais explicite nan !

- Bon maintenant vous m'expliquez le pourquoi du comment de votre comportement indigne !
- Comportement indigne, moi ? Mais vous affabulez, ma bonne dame ! Comportement indigne, moi ? Alors que je nous ai sauvées de deux malotrus pervers et violents ? Comportement indigne, moi ? Alors que j'étais gentiment partie nettoyer mes bottes...
J'ai même pas vomi dessus.
Puis que c'est comme ça qu'on est traitée ici, moi, je m'en vais...
Comportement indigne... Nah mé oh... Chuis connétable du Périgord moi d'abord ! Ouais ! Comportement indigne... Tsss... Comportement indigne toi même...


Elle était sortie sur cette dernière tirade, et évidemment je m’étais précipitée à sa poursuite histoire de veiller à ce qu’elle ne rajoute pas d’autres bêtises à tout ce qui venait déjà d’arriver.

- Pat !!!!
Stop arrêt sur image…
Ton sourd mais très clair, voire même très froid, genre blizzard en plein hiver aux pieds des Alpes,
si si je sais de quoi je parle, j’y étais pour Noël j’vous f’rais dire. Je me retourne et rencontre son regard. Elle dit rien de plus, mais y’a tout dedans "si tu fais un pas de plus, je te rends mon tablier, si tu pars à sa poursuite, tu resteras seule avec les enfants, si tu ne montes pas immédiatement voir si les petits n’ont pas été réveillés par l’esclandre de ta pochetronne d’amie, ça va te couter cher." Vi ben je parle couramment le Mélie silencieux, c’est un truc qui se fait avec la force de l’habitude, le fait de traverser les drames ensemble, de se soutenir quand ça va pas, tout ça… Elle avait raison évidemment, mais j’étais inquiète pour Bryn, elle était trop mal, physiquement et moralement.

- Oui quoi ? Je monte voir si les enfants n’ont pas été dérangés par le bruit.

Et de filer sans demander mon reste, grimper les escaliers à pas de loup, entrouvrir la porte et écouter le son mélodieux de toutes ces petites respirations pas dérangées le moins du monde par les méfaits des adultes, ne pas trop s’approcher à cause de mon odeur qui n’a rien de sobre et quitter la chambre dans un silence religieux.
Je redescends et passe la tête par la porte de la cuisine


- C’est bon ils dorment tous profondément, je vais aller me rafraichir et me coucher. Bonne nuit, et désolée pour notre bêtise, on avait pas le moral, ni l’une, ni l’autre alors…
- Et tu trouves que c’est une excuse ?
- Nan, juste une explication, rien d’autre… Bonne nuit.


Je me précipite dans ma chambre, met le loquet de sécurité, ouvre la porte fenêtre, traverse la cour en courant et file à l’embarcadère, elle pouvait être que là de toute façon… Mon double m’arrive dessus, me tourne autour, repart, revient. Pour moi il n’y a pas de message plus clair, il la surveille et vient me prévenir. Je fonce, persuadée que le pire est arrivé. Faut dire aussi qu’avec la grande…
Les nuages se sont écartés, un croissant de lune éclaire vaguement la surface du lac et je ne vois plus sa barque. Morte d’inquiétude, je me précipite au bout du ponton et essaie de l’apercevoir, n’y arrivant pas, je me concentre sur les sons.


Stop arrêt sur image
Oui ben là ça s’impose, ça c’est sûr. Vous allez me dire ben Pat elle est ivre normalement, faut p’t’être pas nous prendre pour des courges hein ! Comment qu’elle peut faire tout ça dans son état ? Bon d’abord moi j’en sais rien si vous êtes des courges ou pas d’accord !
Tss tss, z’avez même pas remarqué que Pat n’a pas chanté, n’a pas perdu l’équilibre, n’a pas vomi, n’a pas manqué son adversaire, n’a pas semblé malade, etc… C’est juste qu’elle supporte plutôt bien l’alcool la Sarladaise, et que la grande, tout Ecossaise qu’elle est, ben elle a moins d’entrainement ou d’endurance, c’est selon…
Retournons à nos moutons !


Et là je l’entends, oui je l’entends bien le fracas des rames qui plongent avec violence dans l’onde, j’entends bien les jurons proférés par Bryn quand ça fait pas ce qu’elle veut, je souris.

- Quel fichu caractère !
Je me tourne vers Truffe qui fixe la surface de l’eau, le regard qui porte bien plus loin que le mien et qui est bien plus précis et je m’accroupis à sa hauteur.
- Mon beau, nage juste derrière elle et revient quand elle est appontée sur l’ile s’il te plait. J’ai trop bu, j’aurai pas la force…
J’allais dire fais attention, mais

SPLASHHHH !!!!

Alors je m’assieds, les jambes dans le vide, l’esprit tendu vers lui, sa nage, sa respiration, sa volonté de ne pas me décevoir, son soulagement quand il met pattes à terre et la regarde s’endormir, ronflant à qui mieux mieux dans le fond de sa barque, son retour vers la crique aux saules et son arrivée au ponton, triomphant, pour se jeter sur moi et me tremper des pieds à la tête, je ris. Après moult câlins, il était rentré près des siens et je m’étais faufilée dans ma chambre… ni vu ni connu… Demain petit déj . à la grimace je le crains !

Il était temps de dormir, oui dormir et oublier cet anniversaire qui me laisserait un gout amer…
_________________
--Melie


La nuit s'était terminée ainsi

- C’est bon ils dorment tous profondément, je vais aller me rafraichir et me coucher. Bonne nuit, et désolée pour notre bêtise, on avait pas le moral, ni l’une, ni l’autre alors…
- Et tu trouves que c’est une excuse ?
- Nan, juste une explication, rien d’autre… Bonne nuit.


Le ton de Pat avait été sec, et triste aussi. Mélie avait bien senti qu'il s'était passé quelque chose de plus profond qu'une simple bagarre, mais à la mine fermée de son amie, elle avait compris qu'elle n'avait pas l'intention de se confier. Elle était blessée, profondément blessée, mais par quoi, par qui ?

Après que Pat soit parti se coucher, Mélie avait fini de ranger le bazar laissé par les filles. Mélie était contrariée, Bryn était dans un sale état quand elle était partie en faisant la grande scène du quatre, elle aussi avait l'air d'avoir de la peine.


- Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'une fête se transforme en cauchemar ? Qu'est-ce qu'on leurs a fait ? Qu'est-ce qu'on leurs a dit ? Et surtout qui ? Fallait être inconscient pour faire de la peine à ces deux là, elles ont un caractère féroce, j'aimerais pas être à la place des coupables...

La jeune femme monte dans sa chambre, non sans avoir jeté un coup d'œil aux enfants, et se décide à se coucher. Mais le sommeil la fuit, elle est trop énervée par tous les évènements de la nuit, et surtout ceux qu'elle ne connait pas, mais qui l'inquiètent bien plus. Après avoir gesticulé dans tout les sens, elle pousse la courtepointe, ouvre la fenêtre et profite des jeux d'ombres sur le lac.

Un mouvement attire son regard, plissant les yeux et tendant le cou, la jeune femme reconnait avec surprise les deux silhouettes qui se meuvent en direction de la maison. Elle sourit, comment avait-elle pu croire que Pat irait se coucher en laissant son amie dans la détresse. Elle murmure


- C'est pour cela que je me suis autant attachée à toi, tu n'abandonnes jamais, même au pied du mur, tes amis en détresse... Si tout le monde faisait de même, tu serais heureuse maintenant...
Michel_de_cheynac
Tiens,ce matin,je vais aller rendre visite a mon amie Pat a son moulin;j'ai dit que j'allais voir mes champs mais...c'était un prétexte... j'aime bien Pat;elle est agréable et sympathique,douce et forte a la fois...je sais qu'elle a des enfants...j'adore les enfants...et une nounou pour s'en occuper;
voyons voir...je vais prendre ma petite fiole d'eau de vie de cerise...manger une pomme...
Je vais lui confectionner un bouquet en chemin;j'ai ici des roses et je trouverais d'autres fleurs en route...allez,j'suis parti;
tiens,quelques lobélies,un peu de clématite et une tresse de lierre pour attacher mon bouquet...mmm...il est pas mal!tiens un loup...
-quel bel animal;c'est marrant,on dirait qu'il me suit...

ha!J'aperçois le moulin;je vois Pat s'affairer devant la porte;je ne peux m'empêcher de dire a voix basse:
-quel joli brin de femme,c'te Pat quand même...
Je ne vois pas les enfants;peut-être sont-ils dans la maison ou en promenade avec leur nounou...
-Bonjour gente dame;je répond a ton invitation ma chère Pat;tiens,accepte ce bouquet du matin...ton moulin est magnifique;je comprends que tu te sentes bien dans un tel endroit...
Pattricia
Bon y'a des matins comme ça où je suis pas vraiment réveillée... Faut vraiment que j'arrête de veiller jusqu'à pas d'heure... Pis Mélie aussi qui fait la tête le matin si je rentre tard pffffff

J'en étais là de mes pensées, finissant de balayer les marches devant ma porte quand une voix bien connue me fait sursauter.

- Bonjour gente dame ; je répond a ton invitation ma chère Pat ; tiens, accepte ce bouquet du matin...ton moulin est magnifique ; je comprends que tu te sentes bien dans un tel endroit...
- Bonjour Michel, tu es venu finalement ! J'avais des doutes j'avoue, mais j'ai quand même prévu au cas où. Un bouquet ? Whouaaaa, il est superbe, merci beaucoup, j'adore les fleurs.

Je lui prends le bouquet des mains et lui colle une bise sur la joue. Ça me remonte le moral tiens puisque j'en ai pas eu pour mon anniversaire...

- Viens, entre ! La cuisine est à droite, j'arrive je vais me dépoussiérer un peu.
Soudain je marque un temps d'arrêt et laisse errer mon regard vers une haie touffue. Je souris et rentre à l'intérieur. Hmm ça sent l'appel du lac ça...
_________________
Michel_de_cheynac
- Viens, entre ! La cuisine est à droite, j'arrive je vais me dépoussiérer un peu.
-Mais tu es trés bien comme ça;
tout en regardant cette cuisine sentant trés bon et respirant le calme,je me sentis apaisé...
-On dirait que ta maison respire le bonheur,Pat;qu'il doit y faire bon vivre entouré de sa famille
Mon dieu comme cette maison me rappelle un passé trés lointain maintenant...
-Je ne vais pas rester trés longtemps cette fois;je dois voir mes champs et un casque attend d'être fini dans ma forge...et il faut que je me prépare pour la caserne demain...je ne sais pas comment seront mes chefs...
Je ne pus retenir un grand sourire
-Mais,j'ai le temps pour le p'tit dej et pour discuter un peu si tu le souhaites.
Pensant soudain a ma forge,je me dis que j'avais quelques petits objets qui feraient certainement plaisir aux enfants de Pat;il faudra que j'y songe lors d'une prochaine visite...
Pattricia
- Mais tu es très bien comme ça
- Tss tss pas de petit déjeuner les mains sales, si je le fais pas comment en convaincre mes enfants !


Je souris, et reviens les mains propre et mon tablier ôté.

- On dirait que ta maison respire le bonheur, Pat ; qu'il doit y faire bon vivre entouré de sa famille
Je ne vais pas rester très longtemps cette fois;je dois voir mes champs et un casque attend d'être fini dans ma forge...et il faut que je me prépare pour la caserne demain...je ne sais pas comment seront mes chefs...
Mais,j'ai le temps pour le p'tit dej et pour discuter un peu si tu le souhaites.

- Merci, c'est vrai que cette maison est avant tout un nid d'amour, avec ses hauts et ses bas, mais j'y tiens beaucoup.
Si tu n'as pas beaucoup de temps, je propose que nous nous installions de suite, je ne voudrais pas te mettre en retard.
Une tisane bien chaude et parfumée nous fera le plus grand bien.
Et si tu me parlais un peu de toi...


Le laissant parler à sa guise, j'accroche l'eau à bouillir à la crémaillère de la cheminée, récupère des miches dans le cellier et ramène par la même occasion la motte de beurre.

- Désolée j'ai plus de confiture, les enfants ont tout mangé cet hiver, mais j'ai du miel si tu veux.

Je m'installe et attends que l'eau finisse de bouillir...
_________________
Michel_de_cheynac
- Merci, c'est vrai que cette maison est avant tout un nid d'amour, avec ses hauts et ses bas, mais j'y tiens beaucoup.
Si tu n'as pas beaucoup de temps, je propose que nous nous installions de suite, je ne voudrais pas te mettre en retard.
Une tisane bien chaude et parfumée nous fera le plus grand bien.
Et si tu me parlais un peu de toi...

souriant interieurement et voyant Pat toute belle sans son tablier,je me dis qu'effectivement cette maison devait être un vrai nid d'amour...
Ho moi,je n'ai pas grand chose a dire;j'ai enfoui mon passé lointain au fond d'un trou et j'ai oublié l'endroit;seul le présent et le futur compte maintenant;
- Désolée j'ai plus de confiture, les enfants ont tout mangé cet hiver, mais j'ai du miel si tu veux.
le miel m'ira trés bien
Je te raconterais peut-être un jour mon passé récent;seul celui-ci me laisse de bons souvenirs;
La tisane et les tartines avalées,je me lève et m'apprête a partir...
Ma trés chère Pat,ce petit déjeuner en ta compagnie était un régal et un vrai plaisir;j'espère te voir en taverne ce soir?Je t'attendrais...
Et,aprés avoir bisée Pat sur les deux joues,je reprend la route de ma forge...en oubliant complétement mes champs...
Pattricia
- Ho moi,je n'ai pas grand chose a dire ; j'ai enfoui mon passé lointain au fond d'un trou et j'ai oublié l'endroit ; seul le présent et le futur compte maintenant ;
Je te raconterais peut-être un jour mon passé récent ; seul celui-ci me laisse de bons souvenirs ;

- oui pas de souci Michel, je ne voulais pas être indiscrète.


Le petit déjeuner se passe tranquillement, parlant de tout et de rien...

- Ma très chère Pat,ce petit déjeuner en ta compagnie était un régal et un vrai plaisir ; j'espère te voir en taverne ce soir ? Je t'attendrais...
- J'espère pouvoir passer quand tu seras là, tu sais moi, le temps de faire manger les enfants et de tout ranger, ça me fait aller tard en taverne, mais j'essaierai promis !


Après le bisouillage de rigueur et le départ de Michel, j'entreprends de tout ranger et de re-préparer la table pour toute la famille qui ne devrait pas tarder...
_________________
Mariceleste
Mari était enfin revenue a Sarlat mais cela serai de courte duré car l'envie de repartir lui trottait dans la tête, mais pour l'heure elle était a Sarlat et compter bien s'amuser et boire un peut.

Elle alla s'installer chez son amie Pat, il était très tard et prit le chemin qui la menait en ça demeure, plus elle avançait et plus elle souriait en pensant a toute les confiotes qui l'attendait.

A mis chemin Mari arrêta Kerlo et en descendit pour continuer a pieds, il fallait quelle réfléchisse a ce quelle allait faire de son avenir, là c'était très mal partit avec beaucoup de déception.
Mari était tout près de chez Pat quand soudain la tête dans les nuage elle trébuchât contre un pavé et s'écrasa au sol dans la court.


- AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEE !!!!!!!! grrrr mais c'est pas vrais je suis vraiment qu'une idiote, regarde moi ça j'ai l'air maline maintenant !!!!!

Elle s'assied la ou elle était tombée du sang coulait le long de son visage, elle prit un morceau de sa jupe pour s'essuyer, elle venait de se couper au dessus de l'oeil.

_ Rhalala ! Regarde moi ça il manquait plus que ça, je saigne et là Pat va me tuer en me voyant comme ça

Mari savait que Pat se fâcherai car elle avait bue que de trop dans la soirée elle resta un moment assise en gardant la main sur le front, elle avait les larmes qui coulait le long de ces joues, des larmes de joies, elle éclata de rire..............
Pattricia
Le souci c'était qu'il faisait pas pleine lune comme d'habitude, les nuages étaient bas et je trébuchais toutes les deux minutes....
- Arf j'en tiens une bonne encore*hips* ce soir, G va pas aimer quand il va voir qu'on a vidé *hips* ses futs pffff

J'éclate de rire en pensant que Von devait être rentré dans un sale état.
- Il a cru qu'il *hips* pouvait me saouler le pauvre, moi ! Les hommes sont *hips* bien naïfs parfois...

J'avançais pas très droit certes, mais au moins je chantais pas à tue tête comme Bryn, l'entendre brailler était déjà un traumatisme en soi, alors faire comme elle... C'est que je tenais à mon nez et à mon œil moi !
- Faudra que je demande à *hips* G de mettre des petites barrières le long du chemin qui mène *hips* au moulin, ça serait plus facile par une nuit noire comme celle-ci.

J'arrive dans la cour et là stupeur ! Arf c'est pas possible d'être dans un état pareil j'en tiens une bonne on dirait que quelqu'un est assis dans ma cour en train de rire... Bizarre... Je sort mon épée tant bien que mal, comprenez surtout mal que bien hein ! Et je clame d'un air très sûr de moi...

Qui va *hips* là ???? Nommez-vous ou je vous *hips* embroche !!!

Bon d'accord menacer en hipsant c'est pas très effrayant, mais le cœur y était c'était déjà bien...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 36, 37, 38   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)