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[RP] « Les Mures… »

Mariceleste
Bon Mari était assise au milieu de la court de Pat entrain de rire aux éclat, quand soudain une espèce de folle a moitiés ivre hurla: Qui va *hips* là ???? Nommez-vous ou je vous *hips* embroche !!!

Mari regarda cette énergumène armée d'une épée s'approcher d'elle en la brandissant.et éclata de rire en entendant ces parole.
Elle avait reconnue la voix de Pat et en plus elle était ivre alors pour la crédibilité fallait quelle repasse heinn !! Elle lui répondit en rigolant évidemment:


- Bon Patttt rengaine ton épée dans son fourreau c'est moi Mari, je suis ivre et je viens de trébucher
Dans ta court voilà pourquoi je suis assise au milieux et je me suis fait mal au front je saigne même .


Mari regarda cette énergumène armée d'une épée s'approcher d'elle en la brandissant.

- Bon Pattt c'est moi heinnn Mari alors fait pas de bêtises s'il te plait !!

Marie n'en pouvait plus de rire et elle espérait que Pat pose sont épée............
Pattricia
- Bon Patttt rengaine ton épée dans son fourreau c'est moi Mari, je suis ivre et je viens de trébucher
Dans ta court voilà pourquoi je suis assise au milieux et je me suis fait mal au front je saigne même .


Je continue à m'approcher, l'air menaçant, juste histoire de faire une petit farce à ma rouquine...
- Bon Pattt c'est moi heinnn Mari alors fait pas de bêtises s'il te plait !!

Arrivée au-dessus d'elle, le bras levé comme si j'allais lui trancher la tête, j'éclate de rire.
- Alors *hips* mon lama d'élite, on fait une petite sieste sur le pavé de ma cour ?
Tu sais que tu m'as drôlement manqué toi !


Je m'accroupis et la prends dans mes bras. Je me relève et l'aide à en faire autant.
- Viens... rentrons *hips* à la maison, je vais te soigner ça. J'ai tellement de choses à te raconter... Je *hips* suis amoureuse, elle est pas belle la vie !

Devant l'air sidéré de Mari, j'éclate de rire à nouveau et l'entraine à l'intérieur jusqu'à la cuisine.
- Allez, je te soigne et je nous fais une petite tisane...

Le truc que j'avais pas prévu, c'est que Mélie serait là, à m'attendre avec sa tête des mauvais soirs...
- Heu... coucou Mélie ! .... T'es *hips* pas couchée ? T'as vu qui je ramène, la Rouquine !!! Faut planquer les compotes elle va tout bouffer sinan !

Espérant que la joie de revoir Mari, fera oublier à Mélie l'engueulade qu'elle me préparait sûrement, je me tourne vers la rouquine en espérant qu'elle va occuper Mélie le temps qu'elle se calme...
_________________
Mariceleste
Alors Mari était toujours assise au milieu de la cour et regardait cette guerrière brandissant son épée au dessus de ça tête, comme si elle allait lui trancher. Ça n'aller pas du tout ça, c'est pas comme ça quelle imaginé son retour, quand dans un éclat de rire la guerrière s'exprima avec quelle que difficulté.
- Alors *hips* mon lama d'élite, on fait une petite sieste sur le pavé de ma cour ?
Tu sais que tu m'as drôlement manqué toi !


Enfin elle avait baissée ça garde et s'accroupit pour prendre Mari dans ces bras et dit:
- Viens... rentrons *hips* à la maison, je vais te soigner ça. J'ai tellement de choses à te raconter... Je *hips* suis amoureuse, elle est pas belle la vie !

- Je suis contente de te revoir et toi aussi tu ma manquée, alors raconte moi tout mais d'abord entrons dedans car j'ai un peut mal a la tête.
Et pis je crois qui faut que je calme Mélie car la elle doit pas être contente du tout.


Mari et Pat entra dans la maison ou Mélie attendait Pat, mais elle ne savait pas que Mari était de retour, en me voyant ça colère lui passa et lui sauta au cou.
- Mélie que je suis contente d ete voir tu est radieuse toi aussi ! En espérant que ce compliment atténue ça colère se pensait-elle.

Pat prit se qu'il faut pour soigner la blessure de Mari et leur raconta tout se qui c'était passée durant ces deux mois d'absence.
- Aiiiiiiieeeeeeuuuuuuuhhhhhh ça fait mal doucement !!! Aller je vous écoute, dite moi tout !!
--Melie


Cela faisait des heures qu'elle l'attendait, il était temps d'avoir une explication. C'est installée devant une broderie, que la jeune Mélie s'impatientait.
Elle avait bien entendu du bruit dans la cour et quand la porte de derrière c'était ouverte à grand fracas, accompagné de ricanements idiots de femelles avinées, elle c'était dit que de nouveau Bryn et Pat avaient bu et venaient se faire soigner.

C'est avec stupeur qu'elle voit entre Pat certes, mais accompagnée de Mari avec du sang sur la figure. La première surprise passée, elle se précipite pour accueillir la jeune femme enfin de retour à Sarlat.


- Mélie que je suis contente de te voir tu es radieuse toi aussi !

Que pouvait-elle répondre à cela, si ce n'est la prendre dans ses bras et l'embrasser joyeusement. Sa colère fond comme neige au soleil, mais elle n'est pas dupe, les deux comparses avaient bu !

Pat, égale à elle-même, mais curieusement silencieuse, installe Mari sur un siège et entreprend de la soigner.
- Aiiiiiiieeeeeeuuuuuuuhhhhhh ça fait mal doucement !!! Aller je vous écoute, dites moi tout !!

C'était une bonne question, une question que justement Mélie souhaitait poser à Pat, qui disparaissait des heures le soir et rentrait de plus en plus tard sans donner d'explications.
Sans répondre à la question de Mari, la jeune femme regarde avec insistance Pat, attendant de voir ce qu'elle répondrait...
Pattricia
J'ai beau adorer Mari, y'a vraiment des moments où je l'étranglerais bien... Pourquoi avait-elle poser cette question ? Il était tard, elles avaient bu et je ne me voyais pas entreprendre une explication à coups de *hips* incessants.
Jetant un regard noir vers la rouquine, je me tourne vers Mélie et ses yeux qui en disent long...


- Hmm, moi j'ai trop bu ce *hips* soir pour tenir une conversation claire, et surtout calme. Petite allusion l'air de rien à la dernière fois que nous nous sommes affrontées Mélie et moi...
Je pense *hips* donc qu'une bonne nuit de sommeil pour tout le monde serait la plus sage des décisions.


Essayant de faire comprendre à Mélie qu'il valait mieux pas insister, je me tourne vers Mari et vérifie sa plaie.
- C'est bon ça ne saigne plus ! Il est temps *hips* de dormir. Nous répondrons à tes questions demain, je suis incapable *hips* de tenir une conversation.

Sur ce je les bise et me dirige vers ma chambre de la manière la plus digne que je connaisse dans ce cas, le menton levé et mes épaules qui se cognent à chaque chambranle de porte... Une fois la dangereuse traversée de la maison terminée, je pousse le loquet de ma chambre et entreprends, non sans mal, de me déshabiller...
_________________
Pattricia
[Le lendemain matin]

Je m'étais éclipsée de bonne heure, le jour allait poindre et j'avais besoin de réfléchir au petit-déjeuner qui m'attendait. J'avais besoin de tout mettre au clair, de reprendre mes habitudes aquatiques et il fallait bien le dire, j'espérais le voir...
Mon arrivée au lac fut des plus classiques, batailles sur terre et dans l'eau avec Truffe, quelques longueurs salvatrices et enfin la pierre plate... Il était venu...

C'est en rosissant légèrement que je rentre de mon expédition au lac, repenser à ce qui s'y était passé me troublait trop et la tâche qui m'attendait n'allait pas être facile,
je dois rester concentrée !
C'est naturellement que le rythme de mon pas se ralenti au fur et à mesure que j'approche du moulin, je me doute que les filles sont déjà dans la cuisine, quoique, avec la cuite que tenait Mari hier...
Cela va être l'heure du réveil de la meute et j'en ai la tête lourde d'avance. Qui a dit que c'était parce que moi aussi j'avais picolé ???

- Allez, cette fois-ci tu ne peux plus reculer, faut que tu leurs annonce et vite avant qu'il ne finisse par croire que tu as des doutes sur votre relation.

La porte d'entrée est là, devant moi, une inspiration et je me jette dans la gueule du loup. Évidemment, je ne me suis pas trompée, Mari, un peu pale, est devant son bol de tisane et Mélie s'affaire dans le cellier.
- B'jour les filles, belle journée n'est-ce pas !

Bon ça commence mal, ça sonne faux, j'ai l'air d'une conspiratrice et elles de deux inquisitrices, autant arrêter de tourner autour du sujet et y aller franco !
Je m'installe à la table et accepte le bol que me tend Mélie.


- Merci...
Une gorgée de tisane bouillante et c'est parti.

- Voilà, je voulais en profiter que vous êtes là toutes les deux pour vous parler de quelque chose, enfin... de quelqu'un.
Regard inquisiteur de Mélie et très curieux de Mari.

- Peu importe son nom pour le moment, il se présentera lui-même, mais j'en suis amoureuse, enfin vraiment et je suis complètement déboussolée. Il a bouleversé ma vie, mes idées sur l'amour, mes projets pour moi, et pour les enfants.

Je les regarde et souris, les lèvres se serrent pour ne pas laisser fuser les questions, mais je sais que ça leur coute de me laisser finir.
- Je sais que dernièrement, j'ai pas mal abusé sur l'alcool, les virées nocturnes les bagarres, mais en fait, j'étais déjà attirée par lui et comme d'habitude je luttais.
Bref, nous nous aimons et nous voulons vivre ensemble et pour cela j'ai besoin de votre soutien.
Il n'est pas question que la vie ici change, il y aura juste une personne de plus pour partager cette maison.


Le moment que je redoute le plus se rapproche et je ne peux que le partager.
- Y'a juste un truc qui me terrifie en fait, c'est la réaction des enfants...

Je m'arrête, me plonge dans mon bol de tisane, comptant inconsciemment les minutes qui me séparent du réveil des enfants et de l'explication que je vais devoir leurs donner...
_________________
--Melie


Après avoir laissé Pat et Mari se coucher, Mélie avait rangé la cuisine et était montée pour s'accorder aussi une bonne nuit de sommeil, enfin ce qu'il en restait... Ses questions, non formulées, auraient enfin des réponses le lendemain matin et elle était bien décidée à attendre de pied ferme son amie si fuyante ces derniers temps.

[Quelques heures plus tard...]

Le réveil se fit bon pied, bon œil, le fait de savoir que tout allait s'éclaircir donnait à la jeune femme une forme du tonnerre et c'est avec allant qu'elle descend en cuisine.
Le quotidien reprenait ses droits, l'eau à chauffer dans la cheminée, tri des feuilles de tisane, récupération des petits pains chauds livrés tous les matins par les commis de Frah ou Prune, tout n'était que rituel avant le levé de toute la maisonnée.

Le bruit d'une porte se fait entendre, et c'est une Mari, un peu pâlichonne, qui rentre dans la cuisine et la bise. Mélie lui sourit et lui verse une tisane bien chaude dans le bol devant elle. Quand Mari a cette tête, inutile de commencer à papoter, il vaut mieux la laisser se réveiller tranquillou et continuer à s'affairer à préparer le petit déjeuner du reste de la famille.

Bruit de la porte de l'entrée...
Mais c'est pas vrai, elle était déjà dehors celle-ci !
Pat arrive, Mélie sort du cellier et lui trouve les joues bien roses et l'œil pétillant.
Hmm, mais comment peut-elle avoir cette mine réjouie après une nuit si courte et une soirée d'ivresse ?

- B'jour les filles, belle journée n'est-ce pas !

Ben voyons... Elle nous prends pour des gourdes ou quoi ? Elle a intérêt à cracher le morceau sinon je réponds plus de mes nerfs !
Mélie lui verse de la tisane, légèrement exaspérée de la voir si joyeuse et attend en silence...

- Voilà, je voulais en profiter que vous êtes là toutes les deux pour vous parler de quelque chose, enfin... de quelqu'un.

Battement de cœur... de quelqu'un ??????
- Peu importe son nom pour le moment, il se présentera lui-même, mais j'en suis amoureuse, enfin vraiment et je suis complètement déboussolée. Il a bouleversé ma vie, mes idées sur l'amour, mes projets pour moi, et pour les enfants.

Les bras lui en tombent, Mélie s'assied, la nouvelle est de taille et l'inquiétude la gagne.
- Je sais que dernièrement, j'ai pas mal abusé sur l'alcool, les virées nocturnes, les bagarres, mais en fait, j'étais déjà attirée par lui et comme d'habitude je luttais.
Bref, nous nous aimons et nous voulons vivre ensemble et pour cela j'ai besoin de votre soutien.
Il n'est pas question que la vie ici change, il y aura juste une personne de plus pour partager cette maison.


Silence sidéré... Mélie n'en croit pas ses oreilles, Pat était amoureuse de quelqu'un de nouveau dans sa vie ! Elle passe à autre chose, si ça avait été lui, elle l'aurait présenté autrement, un nouvel homme est rentré dans sa vie, enfin...

Et de finir sur ce qui la préoccupe vraiment...
- Y'a juste un truc qui me terrifie en fait, c'est la réaction des enfants...

Mélie éclate de rire, se lève et la prend dans ses bras.
- Tu m'as rendue folle tu sais ! Je me demandais ce qui t'arrivait. Et les enfants ben... oui c'est clair que ça va pas être facile, surtout avec Cantor, il te ressemble tellement !
Mais les enfants t'aiment, si leur mère est heureuse, ils le seront aussi. Tu as déjà de la chance qu'ils n'aient pas encore réclamé leur père ! Ils devront juste prendre l'habitude de côtoyer un homme de plus dans la maison, déjà que Franck les impressionne...


Mélie pouffe de rire, car ça n'était peut-être pas les enfants le plus gros problème en fait.

- Je crois que c'est plutôt de la réaction de Franck dont tu devrais avoir peur, c'est qu'il est très possessif et très religieux, alors te voir en concubinage...

Pat laisse ses épaules s'affaisser.
- Franck ! Arf, là ça va être très difficile en effet. Je ne veux pas le perdre ! Mais il m'aime, j'ai confiance en l'amour qui nous lie.
Ça manquait de conviction, mais c'était aussi vrai, Mélie les avait bien observés ces deux là et leurs rapports étaient très forts. Oui... ça n'allait pas être facile, facile...

Regardant Mari et Pat, la jeune femme se dit que cette dernière serait bien entourée et qu'elles feraient tout pour arrondir les angles avec les enfants. Pour Franck, seule Pat saurait trouver les mots... Pour le moment il était en retraite, rien ne pressait...
--_cantor


Il faisait sombre encore, son frère, sa sœur, ses cousins dormaient tous à poings fermés. Lui nan... Comme tous les matins, les yeux embués d'un sommeil agité, il attendait de l'entendre bouger au rez-de chaussée. Il savait qu'elle allait sortir, elle le faisait toujours, et ça le rendait triste. Maman va s'amuser avec Truffe et pas moi !

Son frère si sage, sa sœur si maligne, lui avaient expliqué qu'il devait encore grandir, que plus tard il pourrai faire ce qu'il voulait, mais il n'avait pas répondu. Il pouvait pas dire qu'il avait peur... peur de la perdre cette mère active et courant d'air. Elle était là... oui... Mais il ne savait jamais pour combien de temps...

Et puis il savait qu'elle était malheureuse, elle souriait toujours Maman, mais elle souriait pas pareil que Mélie. Ses yeux étaient tristes. Ça il en était fier par contre, Maman et lui avaient les mêmes yeux, le même regard hanté et pourtant rassurant pour les autres. Mais y'avait un truc qui clochait, il était petit, mais il avait senti un changement dans son humeur, elle souriait, mais ses yeux riaient et ça c'était nouveau.

Alors il avait recommencé à mal dormir, à avoir des angoisses, à sentir une inquiétude sourde, Maman et lui devenaient différents et ça il supportait pas...

Ses palpitations s'accélèrent, il vient d'entendre la porte du vestibule, il sait qu'elle ne va pas tarder, une demi-heure tout au plus et ensuite elle ouvrira la porte et son petit cœur bondira dans sa poitrine, son sourire, son soleil, sa Maman à lui... Cantor regarde son frère et sa sœur dormir,
enfin presque qu'à lui...
--Floris


Floris avait bien dormi, son frère était agité comme tous les matins, mais il savait que ce n'était rien, ça allait passer. Il attendait... Sa sœur lui avait dit que quelque chose se préparait, il l'avait bien senti, mais si en plus Lucie le disait... Et puis il avait faim, envie d'aller aux latrines, et maman leurs avait dit qu'ils allaient commencer à apprendre à monter le vieil hongre et ça... whouaaaaa

Floris avait toujours rêvé devant le vieux cheval, il était trop petit pour le monter et s'en occuper, mais Maman le laissait l'aider à s'occuper de l'écurie. Et pis y'avait aussi Smith, le petit garçon s'était beaucoup attaché à la laie et il était le seul à pouvoir l'approcher en toute confiance ; Cantor était trop remuant et Lucie... ben c'était Lucie... trop soignée pour s'aventurer dans l'écurie et l'étable de toute façon...

Il avait senti que son frère surveillait les faits et gestes de la maisonnée, mais il voulait pas le décevoir, Cantor voulait toujours être le premier à embrasser Maman et lui ça le dérangeait pas ; Maman les aimait tous les trois pareil, chacun avait ses moments privilégiés avec elle et c'était bien comme ça. Lui il était heureux, aujourd'hui il allait monter pour la première fois sur l'hongre et non pas dans un panier accroché, la honte !!!
--_lucie


Dormir... Lucie adorait ça et les jolis vêtements aussi, et les bon bains chauds et pis quand Maman la coiffait devant sa belle glace de Venise... Elle enviait la chambre de sa mère, son mobilier, son cabinet de toilette particulier aussi... Mais voilà, Maman avait ce drôle d'air rêveur quand elle la coiffait désormais et du coup Lucie se sentait un peu moins le centre de son attention et ça, Lucie n'aimait pas, mais pas du tout !

Pis y'avait ce que les autres gamins du village avaient dit l'autre fois au lac, ils disaient qu'ils avaient une maman et un papa. Elle avait pas trop compris et elle avait dit "ben moi aussi" et ils avaient rigolé. Furieuse, elle avait balancé quelques coups de pied bien senti et là ça avait été le choc "nan toi t'a pas de papa, toi t'es une fille abandonnée, ton père il a pas voulu de toi ! Ta mère elle a pas de mari, ou de compagnon, t'es une bâtarde !"

Bon là ça avait dégénéré, ses frères s'en étaient mêlé et du coup les gamins étaient repartis en pleurant, mais la petite Lucie avait pris un coup au cœur, elle avait senti pour la première fois de sa vie que ses frères et elle étaient pas comme les autres. Pas sûre de pouvoir en être fière, elle était bien décidée d'obtenir des réponses de sa mère...
Heureusement, Mélie ne savait pas pourquoi ils s'étaient battus et elle les avait juste punis exaspérée de leur mutisme devant ses questions.

C'est donc la mine boudeuse et le cœur douloureux que, ce matin là, Lucie attendait sa Maman...
Pattricia
La discussion s'était détendue et nous avions papoté à notre habitude, de la maisonnée, des projets à venir, de nos amis respectifs. Mais l'heure était venue d'aller réveiller les petits monstres...
Je me lève.


- Bon, je vais réveiller les triplets, les jumeaux sont de gros dormeurs, nous les réveillerons plus tard.

C'est tout doucement que je quitte la cuisine et monte les marches qui mènent à la chambre des enfants, faisant le vœu secret de les réveiller, mais je sais que c'est peine perdu, pour ça ils me ressemblent bien ces trois là !

J'ouvre la porte et file silencieusement vers le lit des triplets. Deux petits bras potelés se tendent de manière impérieuse et je souris. Je m'assieds sur le rebord du lit et attrape Cantor pour le serrer contre moi.

- Bonjour mon cœur, toujours le premier réveillé...
- Hmm ma Maman à moi...

Je souris...

- Tss tss
- Juste pour 5 minutes rhooo

Je pouffe silencieusement dans son petit cou

- Comment s'est passée ta nuit mon chéri ?
- Bof...

- Hmm, un souci ?
- T'es encore allée au lac

Je m'écarte et le regarde

- Et ?
- Ben tu mets plus de temps qu'avant à en revenir !

Je rougis d'un coup et bénis la pénombre de la chambre

- Ça te chagrine ?
- Ben t'es pas pareille qu'avant, je t'ai entendue chantonner plusieurs fois, d'habitude c'est que pour nous que tu chantes, pis je t'entends partir plus tôt en taverne le soir, pis tes yeux ils brillent, pis... pis...

Mon cœur se serre, j'avais pas prévu de discuter de ça avec mes enfants maintenant, mais là...

- Bon... Je suppose que vous dormez pas non plus vous deux ?
- .... heu... nan
- nan nan !

J'éclate de rire, incapable de me retenir.
Je jette un coup d'oeil vite fait aux jumeaux, mais d'eux aucun signe,
des vraies marmottes ces deux là....

- Bon, alors procédons par ordre, d'abord mon câlin...
J'attrape Floris et Lucie et les bisouille jusqu'à plus soif
- Alors j'ai une question d'importance pour vous. Est-ce que vous voulez que je vive dans le bonheur ?
Un "vi" collégial fuse...
- Vous savez que vous êtes la prunelle de mes yeux ?
Sont toujours d'accord...

- Je me suis consacrée à vous depuis le jour de votre naissance du mieux que j'ai pu, même si parfois j'ai dû voyager sans vous... Je sais que je ne suis pas une mère parfaite, mais vous n'êtes pas parfaits non plus mes anges...
Bougonnement inintelligible qui me fait sourire

- Alors voilà, pour que mon bonheur soit parfait, j'aimerais que vous acceptiez que j'ai un compagnon.
Crispation direct et tremblements de Cantor

- Ça ne changera rien à l'amour que je vous porte, vous serez toujours ma priorité, et l'homme que j'aime, le sait très bien aussi. Mais une maman heureuse, ce sont des enfants heureux et une maison pleine de joie !
Cantor se détend légèrement et je fais face à trois regards dubitatifs.
Je soupire...


- Si vous ne lui laissez pas une chance, il ne viendra pas vivre à la maison, c'est autant de temps que vous ne me verrez pas vous savez, car je ne renoncerai pas à lui, je le verrai donc à l'extérieur et ça ne changera rien. Je sais que vous êtes petits, mais moi je ne vous ai jamais traité comme des bébés, même bébés d'ailleurs, je vous ai appris à respecter les gens, et à vous faire une opinion par vous-même, quels que soient vos doutes et angoisses.
Donc voilà, je vais faire preuve d'autorité matriarcale, je vais demander à l'homme que j'aime de venir vivre avec nous. Si il accepte, il partagera notre quotidien et vous allez vous comporter comme je vous ai élevés.

Mine boudeuse de Cantor et, étrangement, mine réjouie de Lucie. Floris reste neutre...

- Maman...
- Oui ?
- C'est lui notre papa ? Et d'abord c'est vrai qu'on est des bâtards ?

Je blêmis... Rien qu'à l'idée qu'on ait pu traiter ma fille de bâtarde je sens la fureur monter en moi. Les enfants ont un moment de recul, j'essaie de me reprendre... Pas encore ça ! Plus jamais ça !

- Alors... D'abord y'a le papa qui fait des enfants à la maman et puis y'a le papa qui n'a pas fait les enfants, mais qui les aime et les élève comme si c'était lui qui était à l'origine de leur naissance.
Votre papa d'origine n'a jamais voulu d'enfants, et quand je suis tombée enceinte de vous, je me suis débrouillée seule. Je l'avais quitté déjà, il... enfin... nous ne nous entendions plus.
Le mot de "bâtard" veut dire enfant hors mariage et c'est le cas de beaucoup d'enfants à Sarlat, donc vous n'êtes pas différents, si ce n'est bien plus beaux et bien plus intelligents !

Je leurs souris.

- Malheureusement, certains parents, bêtes comme leurs pieds et souvent très jaloux, disent ça des enfants dans votre cas comme une insulte, et forcément leurs enfants répètent bêtement, parce qu'ils sont aussi bêtes que leurs parents...
Maintenant, si vous vous entendez bien avec mon compagnon et que vous l'aimez très fort, ce sera à vous de voir ça avec lui. Peut-être aura t-il envie d'être votre père, mais ça c'est entre vous et lui !

Je les regarde tous les trois et attends leurs réactions...

- Bon j'aimerais avoir votre avis tout de même !
- Il monte à cheval ton amoureux ?
- Tu crois qu'il nous aimera comme ses enfants ?
- Tu m'aimeras toujours pareil tu promets ?

Je ris, je pleure, et surtout les serre très fort contre moi. Pourquoi ai-je eu peur ? Quelle idiote ! Ce sont mes enfants, comment ai-je pu douter...

- Ben pour le cheval, je ne sais pas, mais je suis là moi !
Pour être votre papa, je ne sais pas non plus, tout ce que je peux vous dire c'est qu'il me parle de vous, demande de vos nouvelles et est impatient de vous rencontrer. Il adore les enfants !
Pour ce qui est de vous aimer pareil, je te l'ai dit mon petit cœur, ça ne changera rien, mais juste une chose importante, si vous vous entendez bien, nous serons enfin une vraie famille...


Mes larmes coulent, une vraie idiote parfois, et nous continuons nos câlins, loin de se monde qui nous entoure et est parfois si cruel... Qu'il pointe plus le bout de son nez celui-là, j'l'ai assez vu !
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Pattricia
La matinée se passait pas si mal que ça ! Nous étions tous autour d'un petit déjeuner copieux et les rires fusaient. Je les regardais tous et j'étais heureuse. Ce qui aurait été parfait, c'est qu'il nous rejoigne. Il avait forcément eu le temps de sécher et de se reposer, ça serait une belle surprise de sa part...

Nous en étions à faire le programme de la matinée et chacun avait une idée bien arrêté de ce qu'elle devrait être.


- Tu as dit que tu m'apprendrais à monter !
- Oui Floris, pas de souci, j'ai prévu de faire cela avec toi juste après le petit déjeuner et tu ne vas pas apprendre à monter, tu vas apprendre à te tenir sur un cheval. Mon hongre est bien trop gros pour toi donc il te faudra être patient. Dès que j'aurai un peu d'argent, je vous achèterai un poney, pour le moment il va falloir vous contenter de ma vieille monture.
- Et ma jolie robe pour le bal ?
- Bon là ma chérie, on va rétablir les choses... Je ne suis pas riche et tu ne vas pas au bal ! C'est pour les adultes donc discussion close.
- C'est toujours vous qui vous amusez !
- Exacte, mais c'est toujours nous qui travaillons, j'ai dit discussion close !
- Maman, et mon cour de dessin ?
- Heu ouai... bon là va falloir que j'embauche quelqu'un pour organiser mes journées parce que ça devient un peu compliqué... Demain matin ça te va ?
- Bon d'accord, mais j'aurai le droit à une demi-heure de plus !
- Marché conclu ! Bon vous les mangez vos tartines !!!


Une matinée normale, comme si rien ne c'était passé, rien ne s'était dit, rien n'avait changé...
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Mariceleste
Mari avait passée une nuit un peut agité et elle avait mal au crane, elle se leva, enfila un déshabillé et descendit dans la cuisine car une bonne odeur lui chatouillait les narines.
Quand elle arriva près de la porte de la cuisine elle entendit les enfants posé plein de question a leur mère, Mari avait comprit que Pat leur avait dit pour son amoureux, elle resta derrière la porte a les écouter parler et Pat savait une réponse pour chaque questions posées.

Ces enfants étaient bien élevés et Mari était fier de son amie elle s'en sortait très bien même sens elle.
Pour éviter trop de question de la part des enfants, Mari entra dans la cuisine tout sourire au lèvres
.

- Bonjour, bonjour tout le monde, comment ça va ce matin ? Moi j'ai un mal de crane c'est terrible, je sais pas pourquoi j'ai si mal !

Mari fit le tour des bises en vitesse pour ne pas montrer quelle avait encore l'odeur de l'alcool dans la bouche, elle regarda Pat et sourit pour lui montrer quelle était très heureuse de son bonheur.
Elle s'assied a la table et prit son petit déjeuné dans la joie et la bonne humeur !
Michel_de_cheynac
-Quel imbécile..mais quel imbécile..
assis sur une chaise depuis un moment au milieu de ma forge,j'en étais la de mes reflexions;
-mais pourquoi j'suis rentré dans l'eau;j'aurais pu m'en douter que...qu'est-ce qu'elle va penser de moi maintenant...

Bon;y'a qu'une solution pour le savoir;je monte dans la chambre,met des vêtements propres-tiens,mon stock baisse-redescend vite...akam me jette un oeil noir...

-quoi?oui,j'repars! et alors?pi attends-toi a garder peut-être l'échoppe tout seul bientôt!
çe qui est bien avec akam,c'est que je peux laisser la porte grande ouverte,personne ne va rentrer...

Armé de mon courage et de mon envie de me rattrapper,me voila parti non sans avoir récupéré mon épée...j'voudrais quand même pas passer pour un plouc...

-faut que je passe prendre un bouquet et j'vais passer a la boulange ...tiens,j'vais emmener deux pots de confiture de mûres aussi;j'sais qu'elle est gourmande et j'pense que les enfants aimeront ça..

et en route...un peu inquiet de l'accueil au moulin quand même mais tellement heureux d'y aller...
je vois la maison...


-respire un grand coup,garçon...

me voila devant la porte,un gros bouquet de roses a la main et un panier pleins de petits pains chauds et de pots de confiture sous le bras...

je frappe a la porte...
--Melie


Quelqu'un avait frappé... Mélie remarque tout de suite le regard brillant de Pat en direction du vestibule, leurs yeux se croisent...
- J'y vais, continue à essayer de faire en sorte qu'ils s'en mettent pas partout en attendant !

Faut dire que les petits monstres avaient une tendance à s'en mettre plein les mains avec leurs tartines...
La jeune femme arrive à la porte d'entrée et ouvre. Un homme est là,
plutôt bien de sa personne d'ailleurs, un panier à la main plutôt bien garni et un bouquet de fleurs de l'autre.

- Bonjour, vous désirez ?

Se doutant bien de qu'il il s'agissait, la jeune femme sourit d'un air entendu et attend la suite...
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