Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Petite chérie a bien grandit

Magaline
[Flash-Back, quelques jours plus tôt]

Il est des fois où le hasard fait bien les choses.

Le coq venait tout juste de chanter l’aube et Magaline s’éveillait. Encore convalescente, il était rare de la voir se lever avant les dix heures du matin. Et pourtant ce jour-là une force invisible semblait la tirer du lit, comme si elle avait su qu’une journée forte en émotion l’attendait.
Les yeux encore groguis de sa nuit, elle s’agitait dans la chambre 3 de l’auberge du poney qui tousse qu’elle avait loué pour son séjour à Péronne. Quelques minutes lui suffirent et bagages bouclés, elle descendit les escaliers. Au rez-de-chaussée quelques lèves-tôt prenaient leur petit déjeuné sur le pouce. La jeune femme les évita, peu adepte des échanges de politesses de bon matin. Remplaçant une miche de pain trainant sur le comptoir par deux trois piécettes, elle la fourra dans sa poche et prit la direction de la sortie.
Dehors, toujours au rendez-vous, son fidèle destrier _ Bourriquet _ l’attendait.

Ils en avaient parcouru du chemin tous les deux, longeant la côte ouest quelques années plus tôt pour rejoindre les Flandres, alors que Magaline n’était encore d’une enfant. Mais l’hiver rude du Nord n’avaient réussi ni à l’un ni à l’autre. Et dans l’idée de se refaire une santé au soleil cet été, les voilà repartis vers de nouvelles aventures.

Le pauvre âne avait plus de mal sur les routes cette fois ci. Magaline caressa un moment son encolure en guise d’encouragement avant de le charger de ses bagages.
Bourriquet, rendu grassouillet par son manque d’activité à Tournai souffla quand la jeune femme monta à son tour sur son dos. Il avait pris de l’âge, son poil était plus clair et son joli sourire d’autant manquait à présent de dents. Mais il n’était pas le seul que les années avaient transformé. Magaline non plus n’était plus tout à fait la même. Gagnant en centimètre son corps devenu femme s’était affiné. Ses bouclettes ébouriffées s’étaient muée en une longue natte plus soignée. Quelques rondeurs enfantines marquaient tout de même son visage mais on ne les remarquait guerre, plus attiré par ses nouveaux attraits qu’elle exhibait fièrement depuis le jour tarif mais heureux, où elle les avait vu pousser. Au final seul son petit nez en trompette et son regard empreint de malice n’avaient pas changé.
Bourriquet fit claquer ses quelques dents devant la carotte qui lui était présentée. Il se décida à faire un pas en avant pour l’alléchante friandise mais la coquine avança en même temps que lui.
Allé hop ! Direction la Bourgogne.

Leur chemin était tout tracé, ils allaient d’abord parcourir la région de Dijon à la recherche d’un vieil ami qui avait confié, quelques missives plus tôt, s’y être refugié. Qu’il lui faille fouiller toute la Bourgogne pour retrouver sa trace n’avait que peu d’importance pour Magaline, elle était décidé à lui faire la surprise. Puis ils partiraient, surement à trois, voire l’océan gascon, pourquoi pas.

Alors que nos deux compères allaient passer la porte sud de la ville, Magaline laissa choir son bâton, distraite pas l’homme et la monture qui croisaient son chemin.
Bourriquet en profita pour chopper la carotte et leur voyage s’interrompit si tôt entamé.
Cet homme !
La jeune femme n’avait pas eu le temps de voir son visage et pourtant … Il y a avait dans son allure une étrange sensation de déjà vue.
Espoir idiot ! Sans aucun doute. Elle ne l’avait eu dans son champ de vison de que quelques secondes …

Il lui fallut en avoir le cœur net. Sans plus de carotte la jeune femme mit pied à terre et tirant sans ménagement Bourriquet, se lança sur les traces que l’étrange sensation.

_________________
Magaline Hansreudi,
Dict la Môme.
Du Nord au Sud
L'accent chantant aux intonations Chti
Hansreudi
Voilà plusieurs mois qu'il ne s'était pas posé quelque part pour reprendre un peu sa vie en main, puis de toutes manières il n'avait pas l'intention de le faire. C'en était bien fini pour lui la vie de casanier, à labourer son champ de blé et à retrouver "maman" le soir et d'labourer la mère aussi.... à contre cœur.

Mais une envie, voir même un besoin, le taraudait depuis quelques jours. Il voulait revoir "sa môme". Il l'avait lâchement abandonnée en Normandie au milieu de sœurs à la santé mentale chancelante et libidinale. Il savait qu'elle avait rejoint les Flandres, mais guère plus de nouvelle.

Son baluchon fait, son cheval apprêté et le voilà de nouveau sur les routes, direction le grand nord polaire où il parait qu'il faut éviter de pisser dehors que l'grand chauve risquait de g'ler. 'fin c'est c'qu'on luui avait raconter lors d'une soirée avinée, mais il était bien résolu à éviter d'la sortir à tout bout de champ comme il avait pris l'habitude ces derniers temps. Le voilà donc parti, ventre à terre, crevant son cheval sous lui et les villes qui s'enchainent...Chateauroux...Sancerre.....La Bourgogne...La Champagne....Même pas le temps de s'arrêter pisser.

Le voici aux portes de Péronne. Il pensait y affronter le blizzard et autre désagréments liés au cercle polaire. Puis rien de tout ça. Des gens normaux....enfin, comme dans le reste du royaume, y avait pas de quoi faire un symposium de matière grise non plus. A peine arrivé, le besoin d'une bonne bière commençait à se faire sentir. Alcoolique en parti repenti, il s'accordait tout de même quelques écarts. Cheval tenu par la bride, le vieux tendait le nez à la recherche de l'effluve annonçant l'approche du divin nectar. Arrivant près d'un établissement dont la devanture attirait l'oeil il passa devant une rouquine qui le dévisageait. Était-ce sa cicatrice sur la tronche qu'elle regardait ou était elle attirée par son physique de statue Grecque à moitié rongée par le temps.

Il poussa la porte de la taverne et s'installa à une table. Jugeant la trogne des plouquoses qui se trouvaient dans l'établissement, dont certains encore plus alcooliques que lui semblaient bien usés par les affres de la vie.

Il était presque arrivé à destination. Il pouvait bien se prendre quelques heures à s'enfiler plusieurs chopines. Puis qui sait la môme ne voudrait peut-être même plus le voir, ou elle le reconnaitrait plus...ou pire, elle l'aurait oublié. Perdu dans cette pensée il héla l'aubergiste.


Y'a moyen d'boir quuelque chose ouaii. J'attends d'puis des plombes, faut être poudré et porter des bas d'soie pour être servi dans vot' taudis??

_________________
Magaline
Y’avait pas gravure. Alors que Magaline suivait la silhouette familière jusqu'à l’auberge, tout doute qu’en a son identité venait de se dissiper. Un simple regard avait suffi pour apercevoir l’énorme balafre qui barrait son visage. Une balafre familière, du genre de celles qui font fuir les tous les gosses dans les jupons de leur mère. Oui tous, sauf un … Une petite gamine qui des années de cela, près d’une rivière, avait su y voir un certain charme, donnant à son porteur un air amusant quand il souriait.

Le balafré quant à lui n’avait pas reconnu la tignasse rousse si facilement. Faut dire que le combat n’était pas égal. Un homme mure ne change pas autant d’une gosse en quelque printemps. À part quelques cheveux devenus grisonnants il n’avait même pas changé d’un poil
.

Foutu vieux machin à croire que l’âge t’aura rendu miro. Bougonna-t-elle.

La môme pénétra à son tour dans l’établissement pour y retrouver son cher poivre et sel affalé à une table en train de râler sur le tavernier. Il n’avait pas changé d’un poil en effet. La réflexion lui fit lever les yeux au ciel sous le regarde bienheureux des lèves tôt de tantôt.

-Mire moi ça, y la M. qui revient.
- J’m’en balance les jumelles, je l’aime pas, l’a dit que j’avais une tronche d’empaffé.
- Ah moi je l’aime bien, l’a dit que j’étais bien gentil et qu’elle tâterait bien ma bourse.

(cf les tavernes de Péronne)

Ah Péronne, son verger, sa bière, ses fantômes et ses abrutis.

Mais la demoiselle avait bien plus important en tête pour se soucier des racontars de deux vieux avinés.
Saisissant des mains même du tavernier bougon la chope du nouveau client râlant, Magaline s’en va faire le service elle-même
.

-Point besoin d’être poudré non, la maison n’aime pas les tronches d’enfarinées. Votre bibine mon brave.

La rouquine se penche pour faire glisser la chope vers lui. Puis dans un plissement de nez exagéré elle lance à la volé.

Pouah mais dites, c’est vous qu’enfumez toute la taverne comme ça ? C’puire la vinasse et le poisson pas frais.

Hein l’poiscaille

ajoutera- t-elle en se laissant tomber sur la chaise d’en face dans un large sourire destiné à réveiller la mémoire d’Hansreudi alias mon poiscaille.
_________________
Magaline Hansreudi,
Dict la Môme.
Du Nord au Sud
L'accent chantant aux intonations Chti
Hansreudi
[Souvenirs Péronnais]

Il commençait à en avoir souper d'attendre comme ça sa bibine. La poussière de la route lui avait assécher la gorge et il n'avait qu'une envie éteindre le feu qui couvait dans sa bouche et repartir aussitôt, sans plus attendre. Il voulait retrouver au plus vite sa môme, mais plus il approchait plus il appréhendait ces retrouvailles avec toujours ces mêmes interrogations angoissantes. """Et si elle ne voulait plus le voir....." Après tout il ne pourrait pas lui en vouloir. Il ne manquait d'ailleurs pas de culot de se présenter comme ça la gueule enfarinée et la fleur au bout de l'épée. Mais bon, en devenant vieux il devait con mais aussi plus sentimental.

Il écoutait d'une demi-oreille les conversations qui fusaient de part et d'autre dans la taverne, sans grand intérêt pour lui de toutes manières.
Presque comme lorsqu'un enfant qui tend ses mains vers une sucrerie, il tendait les siennes vers sa chope de bière qui s'avançait trop lentement à son gout.

L'objet de ses désirs posé sur la table fut poussé par une main blanche et fine. Il leva les yeux et remarqua qu'il s'agissait de nouveau de la rouquine qu'il avait croisée tantôt et qui le regardait. Qu'est ce que la gonze pouvait bien lui vouloir à le suivre et à l'observer de cette manière. Encore une qui devait être folle de son corps et qui s'il lui donnait ce qu'elle attendait, repartirait au matin bien déçue, comme les autres d'ailleurs. Peu importe, il chopa sa bière des deux mains et s'en enfila une rasade. Le nectar descendait dans son gosier. Chope qu'il reposa d'un coup, expulsant le contenu de sa bouche sur la table les yeux grands ouverts comme des assiettes plates. La phrase lancée avait sonné le glas de sa bière et claquait dans son esprit, faisant ressortir ce souvenir du passé qu'il était venu chercher.

Hein !l'poscaille

Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas entendu cette phrase et tous ses souvenirs, bons, moins bons, merveilleux et drôles parfois resurgissaient. C'est bien tout ce qu'il lui restait à présent, les souvenirs. Une fois remis de l'expulsion de sa bibine il leva un œil interrogateur cette fois ci et dévisagea la fille qui se tenait devant lui. Il resta un long moment à l'observer. Il fut un instant tenté de lui balançait une tarte en pleine gueule pour avoir utiliser un surnom qu'elle n'avait certainement pas le droit de faire et qu'elle usurpait. Ou alors ce que vraiment après avoir chevauché sans repos il poquait le flétan.

Mais ces cheveux de feu, cet air mutin, ce nez plissé....ce n'était pas possible qu'il en soit autrement.....La môme avait donc une sœur ainée et elle avait du lui parler de lui. Il avait du le reconnaitre à sa trombine et à son langage fleuri ou chaque fin point final étaient précédés d'un "P'tain"....ou...."Bordel".

Ta' tête m'dit quéque chose toi. T'aurais pas une p'tite soeur qui répondrait au prénom de Magaline des fois? Ou la môme?
_________________
Magaline
-Vot' tête m'dit quéque chose vous. Z'auriez pas une p'tite soeur qui répondrait au doux prénom de Magaline des fois?

Pour sure, il n’avait pas changé d’un poil le poiscaille, toujours aussi mou du bulbe.
La demoiselle leva les yeux au ciel tout en débarrassant son bras droit des éclaboussures du jaser de bières.


-Qu’il est bêta !
Fut sa première réaction.

-Tu sais mon grand les gamines grandissent avec le temps. Ça prend quelques pouces et puis des formes par ci par là. On ne reste pas gnome toute sa sainte vie.
Elle avait eu beau commencer son laïus sur le temps qui file d’un ton serein et amusé par le manque de réactivité du grand nigaud, plus elle avançait dans son discourt, plus son ton tendait à devenir sec voir cassant.
-Faut être sacrément couillon pour croire qu’on peut abandonner une gosse toute seule quelqu’part et puis repasser par hasard 5 années plus tard en pensant qu’elle n’aura pas bougé d’un poil de fesse !

La demoiselle se mordit les lèvres un instant, surprise par sa soudaine rancœur ignorée 5 minutes plus tôt. Tachant de reprendre contenance, elle s’arracha a la mastication de ses peaux mortes pour saisir la chope qu’Hansreudi délaissait. A son tour elle en prit une gorgée et sa colère naissante s’effaça pour laisser place à une nouvelle émotion.
Chagrinée, se souvenant qu’il lui avait jadis interdit de boire, elle reposa la boisson sur la table entre eux deux.

Maintenant que l’euphorie de la surprise lui était passé, il fallait bien avouer que l’idée que celui qui avait été comme son père puisse ne pas la reconnaitre la peinait.
Tripotant nerveusement les pourtours de la chope du bout des doigts, la demoiselle releva timidement les yeux vers son interlocuteur.


-Pardon, lança-t-elle d’une voix rendue enfantine par l'émotion. Ce que j’essaye de dire c’est juste que … ça fait drôlement longtemps, Hans.

_________________
Magaline Hansreudi,
Dict la Môme.
Du Nord au Sud
L'accent chantant aux intonations Chti
Hansreudi
Plus d'une fois dans sa vie il avait eu l'air d'un gros débile, mais là son regard con posé sur la rouquine en disait long sur l'état de pourrissement de son cerveau. Et encore il cherchait en l'observant longuement les traits de sa môme. Mais son air malicieux, sa façon de parler, à la limite de l'arrogance, nul doute possible à présent, c'était bien SA môme. Il avait enfin, compris, son bulbe remit dans le sens de la marche il se redressa d'un bon en s'essuyant la bouche et le menton du dos de la main, renversant au passage table et chaise lors de la levée du corps.

'tain, d'bordel......La môme, c'est toi !!!!!!!!!!


Il hésita un moment à ouvrir ses bras en grand pour la serrer contre lui. Il n'était plus du genre à exprimer ses émotions, mais tout l'amour qu'il portait par cette môme eut bientôt raison de sa réserve. Il écarta ses bras et s'approcha d'elle pour l'enlacer et machinalement il la tâtait de la tête aux pieds comme pour être certain qu'il n'était pas en plein rêve. Il se recula, les mains posées sur ses épaules, pour la regarder, admirer la jeune femme qu'elle était devenue, elle qui était dans son coeur comme sa fille. Elle qui lui avait sauvé la vie en Touraine, elle avec laquelle il avait tant partagé.

MeeEEEEEeeeeeerde, t'es dev'nue une sacré belle fille toi. Dire qu'j'ai failli pas t'reconnaitre. Mais tu ml'connais, j'suis lent à la comprenette moi. BooOOOOrdel, regarde toi, t'es.....enfin......Ouahhhhhhh.

Il reprit peu à peu ses esprits, la regardant. Il l'avait laissée enfant et c'est une femme qu'il retrouvait, et une sacrément belle gonzesse d'ailleurs. Puis il fronça les sourcils...

D'puis quand tu t'es mis à la bibine toi?? J'm'en vais t'donner d'l'élan à picoler.

Il éclata de rire, bien trop heureux de la retrouver pour pouvoir l'admonester pour une gorgée de bière. Il fallait bien qu'il se fasse d'aileurs à l'idée qu'elle n'était plus une enfant mais une femme et qu'il devait y avoir quelques hommes à lui tourner autour à présent, voir même à pisser après les murs de sa maison pour marquer le territoire. Encore une idée de "pisser", décidément plus il vieillissait, plus il avait des soucis avec ces histoires de vessie lui.
Il avait tant de questions à lui poser et surtout, comment lui dire après tant d'années qu'il était venu ici pour la ramener avec lui. Pour l'emmener sur les routes, pour repartir comme deux fous et enfin, mettre à exécution tous leurs projets plus insensés les uns que les autres. C'est qu'ils en avaient eu des idées par le passé, des plus farfelues aux plus dangereuses, des plus folles aux plus bidonnantes. Comment se faire pardonner, comment lui dire qu'elle n'a jamais quitté son esprit et encore moins son coeur, comment faire pour effacer toutes ces années d'ignorance qu'il avait eu pour elle.

Reprenant son air con qu'il avait du mal à quitter plus il avançait dans l'âge, il lui lança un terrible......


Et !!!Euhhhhhh..........., qu'est c'donc que tu d'viens???
_________________
Magaline
La jeune femme ne s’était pas fait prier pour se réfugier dans les bras de son poiscaille. Bien sur la surprise avait été au rendez-vous quand les chaises et la table décidèrent subitement d de prendre leur envol. Mais elle n’avait pas durée bien longtemps face à un balafré ouvrant les bras tel un gros nounours ne demandant que des câlins. La Môme s’était littéralement jetée dedans joignant ses rires à l’euphorie ambiante. Inutile de préciser à quel point ça avait pu lui manquer. Cinq ans qu’elle ne l’avait pas vu, cinq ans qu’elle n’avait plus connu cette affection quasi paternelle. Autant dire une éternité pour une jeune personne de son âge. Elle avait bien essayé de trouver cette affection chez un autre, cherchant refuge dans quelque bras masculins amicaux, mais elle n’y avait trouvé que mains baladeuses et œil lubrique. Rien à voir avec Hans. Rougissant de plaisir aux compliments qu’il lui faisait sur la personne qu’elle était devenue, Magaline retombait en enfance.

Insouciante et joyeuse elle gloussa et baissa la tête penaude à sa remarque sur la bière. Mieux vallait attendre un peu pour lui avouer qu’il l’avait envoyé dans le comté du Royaume qui comptait le plus d’alcooliques en son sein.
Les Flandres forment à la bière dès le berceau.
Faut bien ça pour supporter le froid.


Puis vient la question fatidique, « qu'est c'donc que tu d'viens??? » Penaude à nouveau elle cherchait déjà un moyen de lui avouer qu’elle venait justement pour essayer de le voir.

Bah en fait, c’est pas trop la joie tu vois. Je me suis chopée une saleté de pneumonie ou un truc du genre. J’ai eu le droit aux saignées et toutes ces tortures de médicastre.

Sure, ça n’avait pas été de tout repos. Plus d’un mois à devoir garder le lit en devant supporter les visites de ce prétendu homme de science tous les trois jours. Le seul médicastre du royaume qui soigne une infection biliaire en déclarant ravie qu’il faut trancher dans le vive en se débarrassant d'une jambe.
-C’est les poumons ! Avait-il déclaré la première fois qu’il l’avait ausculté. Ma petite demoiselle, va falloir opérer là et les retirer. Tous les deux.
A force d’arguments sensés les ardeurs du psychotique au scalpel avaient néanmoins été refrénées.
-Bon alors on coup la tête au moins? pour la fièvre ? Quoi non, même pas ? pfff. Quel ramassie de chochottes.
Autant dire qu'avec une saigné tous les trois jours elle n'avait pas de quoi se plaindre.


Hum oui, tous des charlatans. Ajouta t elle en en frissonnant encore. Et puis comme là je vais un peu mieux, j’en ai profité pour prendre la poudre d'escampette.

En fait, j’espérais rencontrer…. de vieux amis perdu de vu ... et descendre dans le sud.

Mais et toi ? qu’est-ce que tu fous là ?

_________________
Magaline Hansreudi,
Dict la Môme.
Du Nord au Sud
L'accent chantant aux intonations Chti
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)