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[RP] A la guerre comme à la guerre

Agenor
Agenor n'en revenait pas... il y avait des gens gentils.... Ca existait ?
D'abord le jambon, en suite les verres et puis les écus.... Alors qu'elle n'avait encore rien donné... rien promis....

Elle baissa la tête se demandant sur quel pied danser. Avec le premier homme, elle avait pu répliquer, elle avait senti le danger, elle réagissait. Instinct de bête traquée. mais avec ces deux là ?


Elle avisa l'homme en uniforme et le regarda dans les yeux.

- Vous êtes militaire ? Pourquoi ?

Elle se doutait bien la mignonne qu'il était là à cause de la guerre, cette maudite guerre qui la jetait sur le pavé, qui l'empêchait de trouver du travail...
- Pourquoi donc faites-vous la guerre au pauvre monde ?

Elle but son verre sans remercier... Ne savait pas encore la donzelle ce qu'elle allait faire entre ces trois hommes et le tavernier qui semblait regretter de l'avoir admise dans sa taverne.
Elle buvait donc en regardant au dessus d'eux, distraite.

Mais le premier homme, le balafré ne lui laissa pas vraiment le temps de méditer

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Louvoix_de_belrupt
Écoutants les questions des un des autres cela le faisait rire intérieurement surtout une de la jeune femme. ''Vous êtes militaire ?'' il aurait bien répondu ''non non il est curé sa se voit pas ? ''

Cependant il préférait ne rien dire, cela le faisait juste sourire et l'amusait et de toute façon il n'était pas venu ici pour débattre de grand sujet, surtout avec les fréquentations de cette taverne.

Lui il se contentait de boire son verre, il se douter bien que la jeune femme aurait aussi des questions pour lui. Malheureusement il ne pourrais pas lui répondre le ventre vide.


Tavernier ! redonnez moi un peu de ce bon vin et puis j'aimerais manger quelque chose aussi, ce que vous voulez.

Ho non, il n'était pas difficile loin de la, élevé à la dur il se contentait de manger ce qu'il y avait sur la table, que sa plaise ou pas. Au final ce n'est peut être pas plus mal, il ne fais pas de manière comme cela. Il posa à coter encore quelque écus à coté de son verre, il payer avant toujours car une fois saoul on oublis parfois et lui était quelqu'un de droit désormais.

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Dorzato
Dorzato imagine… Il imagine qu’il colle une bonne beigne dans la poire du soldat premier venu pour ensuite écraser le nez du patron, trop bien veillant, sur le comptoir. Enfin, et oui enfin, il imagine écrabouiller les roubignolles du futur maire en les lui brisant, fait menu, d’un coup de genoux bien adroit. Pour sur il ne s’en relèverait pas. C’est simple justice, et sans rancune, pour lui avoir ôté un instant la vue de la belle.
Ensuite Dorzato imagine qu’il prend le jambon et la belle pour faire son affaire plus loin et sans être gêné de ces présents idiots ! Et là, dans une meule de foin bien coquine, Dorzato imagine plein de chose que la décence m’interdit de vous raconter.

C’est alors que, décidé d’intervenir, Dorzato se leva à nouveau de sa chaise et, cette fois, il s’adressa au patron en disant :
Encore « une » nom de dieu ! Et faut que ça saute! Enfin je veux dire une chopine,... s’il vous plait…merci…si ça ne vous dérange pas

Dorzato se rassit alors avec la même impression que la première fois qu’il s’était levé.
« y Faudra se contenter de mater » se dit-il en lui-même. « Le beau gibier, c’est pas pour les pauv’ gars comme moi » se dit il aussi pour mieux éviter sa couardise qui l’empêchait de s’adresser directement à l’objet de sa convoitise. S’il se calmait au mieux, la belle rousse le rendait moitié fou quand même.

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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
Ladyoscar_de_belrupt
Lady passait par la route qui mène à sa taverne préférée, quand elle entend deux voix connues,
se retourne et ne voit rien, mais suit le bruit et s'aperçoit que cela vient
d'un lieu que jusqu'à maintenant elle n'avait remarqué mais entendu parlé.
Elle entre et voit ....Oh mon Dieu, Herector, le Commandeur, et Ragnarock, nostre futur maire,

Surprise, elle s'avance, mais voit une jeune fille très peu couverte, et lui sourit,
Regarde Ragna, et lui dit Faudrait l'aider je crois, mais comment, si elle vend ses charmes ....!
Regarde autour d'elle et voit Walter, le propriétaire, et oui, elle le reconnait aussi....
C'est donc ici, vostre taverne, et bé, quel endroit des plus étranges...
Je crois que je n'y viendrait pas très souvent,
mais pour vous aider, pourquoi pas, à condition de n'être point importunée;


Je vous souhaite que vos idées quelque-peu énoncées, vous soient favorable, Messire Walter.

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--Fredo_la_main_froide


- Putain, elle a du potentiel la fille, se dit le Fredo.

La grâce était apparue et attirait les regards,les mains, les pieds et les bavardages des balourds du coin. Et leurs écus sans compter ! Fredo s'était retiré un peu du comptoir, histoire de prendre la mesure de tous les personnages qui s'agglutinaient maintenant autour du verre de la fille.

Un militaire... ouais ça peut le faire un militaire, mais celui là n'était pas petit et ... un peu trop d'honnêteté sur la face, le futur maire n'allait pas se compromettre pour si peu... sans compter la dame... Il avait sa chance.
Fredo la main froide, c'était aussi Fredo-la-chance, il la saisit.

Il s'avança, joua des coudes et posa un bras protecteur contre la hanche de la jolie, la main posée sur le ventre creux, un ventre de famine.
Il lui souffla à travers l'épaisse toison de ses cheveux roux

- Tiens-toi tranquille et laisse-moi faire...

- Alors messeigneurs... Madame, il semblerait que vous trouviez ma pupille à votre goût... Mais ne vous leurrez point. Elle n'est pas pour vous. Je la destine des oiseaux de bien plus haute volée.

La fille essaya de se dégager. Il la serra plus fort contre lui :

- Tiens-toi tranquille je te dis, je sais mieux que toi comment va le monde.
Agenor
La voilà coincée contre le comptoir, un bras lourd sur une hanche, une autre hanche la poussant contre le montant en bois. Une haleine un peu sûre qui soufflait dans ses cheveux

- Mais tiens toi tranquille...

Elle recula, quitte à provoquer le contact contre le corps de l'homme plutôt que contre le bois trop dur. Un corps d'homme est un corps d'homme, devait pas faire la difficile, la fille de joie, elle les avait cherchés.

La main posée sur ses flancs, elle la sentait, la proximité de la bouche dans les cheveux aussi. C'était chaud, mais ça faisait peur.
Une peur de femelle qui sent qu'on la tient. Qu'on la tient bien.

Elle regarda les autres hommes.
Ils avaient quelque chose d'indécis, de trop poli, de trop attentif à leur réputation.
Elle regarda par en dessous l'autre qui se tenait contre elle.
Le marlou avait quelque chose de dangereux, mais... il savait y faire, elle le sentit tout de suite.
Elle le laissa prendre possession d'elle sans trop broncher.
Elle lui sourit :


- Dis-moi, Tonton... De quels oiseaux tu parles ?
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Louvoix_de_belrupt
Sourire aux lèvres, voila comment j'accueillis ce petit joueurs de bas étages comme je les appelés. En effet, il y avait les brigand qui faisait de grand coup et qui malgré leur méfait imposé le respect et, ceux qui se contentait de quelque larcin et parler plus haut que leurs actions.

Il m'aurait suffit de me lever, une droite décocher dans la mâchoire de l'homme et sa en aurait été finit sans qu'aucun des autres gaillard ne vienne l'aider. Pire que sa, il y aurait même de chances que se soit le contraire mais à quoi cela m'aurait servit ?

Si la jeune femme aimée écarter les cuisses pour manger c'était son problème pas le mien. Maintenant si elle n'avait pas envie que ce pleutre la touche elle le ferais surement remarqué et la je pourrais intervenir. Pour l'heure je me contenta de regarder.

Mais ce fut de coutre durée, puisque ma future filleul vint se placer devant moi afin de me chuchoter quelque mots à l'oreille. Je me contenta de hausser les épaule en lui adressant un sourire avant de reporter de nouveau ses yeux vers la scène, fixant le regarde de l'homme sans un mot, provocateur comme jamais.J'attendais qu'une chose, que celui ci ne craque me permettant après d'avoir une raison de lui donner une leçon.

Il s'amusait cependant à dire qu'il la destinait à des oiseaux de bien plus haute volée, qui donc ? lui ? je retint mon rire attendant de voir la suite des évènement et une raison valable plutôt que pour les beaux yeux d'une catin... Et puis si elle voulait partir avec lui qu'elle parte, lui il a faim pour l'heure !

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--Fredo_la_main_froide


Il eut un petit sursaut et comme une chaleur dans les reins quand la fille collée à sa hanche lui sourit et l'appela Tonton....

Ca y est, il piégeait l'animal et par Dieu c'était une sacrée pouliche !!!!

Citation:
De quels oiseaux tu parles ?


Il murmura à son oreille tout en continuant à la serrer contre lui
- De ceux que tu vas plumer si tu suis mes conseils, petite garce...
Suis-moi, tu ne le regretteras pas.


Il laissa sa main s'arrondir autour de son ventre, tout en vidant le verre qu'elle avait laissé sur le comptoir.Il savait que ce genre de chaleur parlait autant aux filles que les mots que se croyaient tenus de dire les petits puceaux....

- Messieurs, Dame, je vous salue bien et je pense que ma pupille aussi va se retirer, n'est-ce pas ma belle ?

Il la prit doucement, mais fermement par le bras et entreprit de l'éloigner du bar pour la conduire dehors.
Agenor
Agenor se sentit prise. Au piège.
Ne savait pas encore quel genre de piège c'était.
Mais elle savait qu'elle ne s'enfuirait pas. Qu'elle ne résisterait pas.
Tout d'un coup, elle ne se sentit plus la force de lutter contre le destin.
Elle était belle, elle le savait depuis toujours.
Elle savait aussi depuis toujours, que les filles, comme elles, nées nulle part, de gens nuls et trop pauvres ne savent qu'être jolies et essayer d'en vivre.

Même si elle avait rêvé d'autre chose. Elle savait qu'un homme comme celui qui lui tenait le bras se trouverait, tôt ou tard sur sa route.
C'était tôt.

Elle traversa la salle basse à ses côtés.
Elle vit tous les regards la suivre.

Elle vit le regard enflammé d'un petit jeune homme en haillons comme elle. Assis, tout accargnardé sur le banc. Il la dévorait des yeux. Il était tout rouge, il se levait, se rasseyait, attirait son attention.
Tout en marchant vers son destin de pute, elle le suivit des yeux.
Et lui sourit.

Le balafré avait ouvert la porte et l'attendait avec impatience.
Elle rassembla ce qui lui restait de voix pour oser dire.

- Patience Tonton... On a pas encore parlé de ce que tu me donneras.

L'homme marmonna d'un air furieux et la fit sortir brutalement.
- On en reparlera petite pute, on en reparlera. Marche devant.

Elle marcha docilement.
Il était derrière elle.
Elle sentait son regard accompagner son pas.
Elle eut peur.
Elle se retourna.
Et croisa un regard dur.
Elle baissa les yeux, honteuse... Elle savait qu'elle était pigeonne. Mais elle n'était pas sûre de ne pas être encore plumée cette fois.


- Tonton... faut payer d'abord. J'ai faim... C'est une miche à 20 écus pour passer un moment.

Pas de réponse.
Elle fut bousculée dans un corridor sombre et dut monter un escalier.
L'homme ouvrit une porte et la poussa à l'intérieur d'une petite chambre glaciale.
Elle ramena le vieux pull de laine sur ses épaules en frissonnant

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Dorzato
Fredo dit « La main froide », Dorzato connaissait. Il avait déjà payé la miche à 10 écus pour une fille et la secousse en quelques minutes. Mais Fredo « la main froide » c’était surtout la « terreur sibérienne » quand tu avais une dette et que ton créancier l’appelait pour la régler. Bien sur Fredo ne s’attaquait qu’aux vagabonds et aux paysans en ruine ; c’était son fond de commerce ! Fredo flairait tout les bons coups et la rouquine n’aurait pas pu lui échapper bien longtemps.

Dorzato fait sa jeunesse mais un sourire va changer sa direction. La belle passa et lui donna un échange avec la commissure aux lèvres tout en le suivant du regard. Lui n’a vu qu’une étincelle et tout s’enflamma !

Elle avait du cran face à Fredo malgré qu’elle n’ait d’autres choix que de se soumettre à sa protection. La belle finit par monter en chambre sur ordre de Tonton Fredo.
Dorzato reprit ses esprits pour compter ses sous. Il était économe mais consentit à se distraire.

L’ambiance était tendue, le patron de l’établissement n’aime pas ce genre de pratique et il y a du monde. Mais Dorzato est chaud comme la braise même s’il croit se contrôler.

Cette fois il se lève sans hésitation et va voir Frédo. Il a la trouille mais se donne un pas décontracté. Dans un style typique à Dorzato, il s’adressa à Fredo, en se faisant entendre de l’assemblée, pour dire :

Salut « la main froide » ! Elle est jolie ta nièce. A combien tu fais la miche pour un plaisir facile ? J’aimerais la rencontrer…Mais rassure moi, tu payes bien un loyer pour ton commerce à Walter? C’est qu’il y a du monde ici et si la poulette m’intéresse, je n’y donnerais point mon honneur. Pour ma vertu, je ne m’y attarde pas, elle est déjà consommer ! »

Et Dorzato se força d’un rire de ce qu’il croyait un bon mot pour détendre l'atmosphère.
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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
Walter_berk
Et bien et bien, que d’activité à la Harpe sans corde pour une soirée pas tout à fait comme les autres en effet.
Tout ceci aura donc débuté avec cette jeune femme que Walter aura osé faire rentrer en ces lieux pour lui proposer à boire et à manger.
Quelque chose d’avantageux pour lui, c’est que tout le monde semblait avoir soif comme jamais avec cette nouvelle présence, les consommations semblaient avoir doublées pour une fois.

Et oui, le salaire d’un tavernier n’était pas bien élevé, il ne tournait pas à plus de dix à quinze écus par jour, seul le dimanche soir lui rapporte gros.
Coïncidence, il n’en savait rien mais il semblerait que les habitués aimaient flemmarder en taverne vers la fin de semaine bien souvent.

Bientôt, une autre femme entra dans la taverne, quelqu’un qui semblait connaitre le futur maire de Chambéry.
Encore une inconnue qui n’avait rien à faire en ces lieux mais Walter n’avait pas de droit d’entrée ou de sortie sur les clients.
C’est un peu déstabilisant pour les habitués qui restent toujours bien calmes mais pour ce soir, tout était différent, il espérait seulement que sa taverne ne se transforme pas en bordel.

Et justement, sous les yeux du futur maire, du soldat et en réalité de toute l’assemblée présente, un client habituel vint se rapprocher de la jeune femme en face de Walter.
Celui-ci l’invita sans pour autant lui laisser le choix à aller lui offrir son corps dans les plus brefs délais, un vrai truand celui-ci.

Ceci le fit légèrement sourire, il ne dit rien enfin, jusqu’à ce qu’un autre client se redressa pour hausser la voix et dire quelque chose d’incompréhensible.
Il se rattrapa bien vite auprès du tavernier qui lui servit une nouvelle choppe et qu’il déposa sur le comptoir, tant qu’il était debout, à lui de venir la chercher.

Walter était impatient de voir la suite des événements, regardant quelques instants la dernière venue avant de se retirer de son comptoir pour aller faire le tour de sa taverne.
Certains dormaient, d’autres déprimaient devant leur choppe et certains encore jouaient au ramponneau.
Mais la plupart avaient les yeux rivés sur ce petit attroupement de personnes n’étant pas présent habituellement.

Croisant le regard d’une cliente habituelle, le genre de femme discrète, emmitouflé dans un lourd mantel, celle qui ne s’attirera jamais aucun ennui en fait.
Une brigande, il le savait bien mais ici à la Harpe, elle était en sécurité, les gardes ne viendraient jamais la chercher en ces lieux.
Recentrant une partie de son attention sur le maire, le soldat et tout le beau monde, il savait que si la situation venait à dégénérer, il n’hésitera pas à user de sa lame…

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* Taverne de la Harpe sans corde (rp) - Présent en fin de semaine.
--Fredo_la_main_froide



Citation:
Salut "main froide" elle est jolie ta nièce...


Fred se retourna d'une pièce, le couteau déjà tiré de la botte et caché sous la manche.
Il retourna dans la salle pour voir l'homme de près.
IL approcha de l'audacieux qui l'avait apostrophé.
Il l'accrocha fermement par le haut de la tunique et lui fit sentir la pointe de sa lame discrètement appuyée sur la panse du petit malin...

- Oui elle est jolie ma nièce... Et elle n'est pas pour toi. Tu es trop minable et je n'ai pas encore fini son éducation. Après... si tu poses un oeil sur elle... ben .. t'as plus d'oeil.... En fait t'as plus de couilles non plus.... Bref t'as plus grand chose qui vaille.

Il le lui soufflait en pleine face mais sans hausser la voix de manière à ce que les autres ne puissent que deviner. Mais ils devinaient, clairement, ils devinaient et c'est bien ce que Fredo voulait.

_ Rappelle-toi, le nain fruitier, je suis Fredo- la -main- froide... Mais aussi Fredo- n'a -qu'une -parole. Rappelle-toi petit cueilleur de pommes.

Il remonta les marches vite fait de peur que l'oiselle ne s'envole et ferma la porte derrière lui.
Il avisa la fille qui semblait l'attendre en frissonnant.
Il lui sourit brièvement.

- A nous deux, poulette.
On a des choses à se dire...
Et puis des choses à faire.
Ajouta-t-il avec un clin d'oeil grivois.
Il la regarda comme un maquignon sa truie.
Il ôta le châle, soupesa les seins, captura les fesses dans ses deux mains ouvertes et l'attira contre lui.
Il la reniflait comme un chien sa chienne.
Elle se laissait faire. Mais semblait terrifiée.

- Souris la fille... Souris... Faut pas faire fuir le client en faisant la gueule.
Il lui posa ses doigts à la commissure des lèvres pour l'obliger à sourire.
Ce qu'elle fit.


- Voilà.... Faut tout t'apprendre petite bécasse.
Tu ne connais rien à rien. Et tu es prête à te laisser plumer sans avoir rien reçu.
Tu es du genre à te laisser baiser sans recevoir autre chose que des taloches.
Je me trompes ? Dis-moi oui et je t'en retourne une.


La fille gardait les yeux baissés.
IL l'attrapa par le menton et se mit à lui parler bec à bec.


- Aujourd'hui encore tu recevras rien.... Rien ... Rien que quelques petites leçons sur le métier que tu prétends faire.
T'as un don c'est vrai pour faire chauffer les marlous.
Mais quand ils sont ferrés tu fais quoi, hein ???

Il l'écarta de lui et se mit à rire.
- regardez la la petite pucelle effarouchée... qui prétend gagner son pain avec son cul ! Faut apprendre ma p'tite dame, sans technique un don n'est rien qu'une sale manie disait mon Tonton Georges.

Première leçon : ne jamais se laisser surprendre.


IL avança la main et déchira son vêtement du haut en bas, le découpa en lanières.
IL jeta les hardes en lambeaux par terre.


- Maintenant, tu ne peux plus sortir d'ici que quand je le voudrai et que je t'amènerai des vêtements. Va falloir étudier un peu pour pouvoir sortir.
Dorzato
D’une manière générale, c’est une pluie glaciale qui vint éteindre le feu bouillonnant dans le ventre de Dorzato. La froide lame de Fredo lui ôta soudainement tout désir. Fredo « la main froide » savait entretenir sa réputation, Dorzato était pétrifié! Il a cru son heure venue. Sur le coup, il avait déjà le teint cireux et il ne lui manquait que la mise en bière.

Les paroles de Fredo résonnaient encore alors qu’il avait déjà libéré Dorzato de son étreinte. « Elle N’est pas pour toi ! Minable», les mots s’entremêlaient en résonant « Je fais son éducation ! », « je te crève les yeux et tu boufferas tes c…. »

Dorzato intégrait encore le message : « ne pas toucher à la fille ! ». Sa vie était en jeu et c’était plus qu’une impression. Une Fois Fredo remonté à l’étage, Dorzato se rapprocha tremblent vers le bar pour s’assurer la protection des présents soldats et du tavernier. Une chope traînait qu’il avait oublié. Il l’a bu d’un coup !

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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
Agenor
Ah pour prendre des leçons, elle avait pris des leçons !!!!
Trois jours que son apprentissage dura. Un stage intensif.
Fredo alterna la douceur et la menace, laissant toujours affleurer sa cruauté sans pitié malgré les cajoleries qu'il lui faisait quand il la sentait désespérée.

Agenor restait enfermée dans la chambre quand il sortait de temps en temps, tantôt pour se dégourdir les jambes, tantôt pour partir chercher du ravitaillement. Il la nourrissait bien. Il investissait.

Agenor avait perdu la notion du temps, de ce qu'elle était, ne vivait plus que des discours, des gestes et des silences de cet homme.
Il la prenait, il lui montrait, il la menaçait... Il la frappa peu. Faut pas abîmer la marchandise.
Il devait attendre qu'elle descende au point de désespérance qui la mettrait totalement en son pouvoir.

Un jour, il revint des habits sous le bras.
Une servante effrayée le suivait avec une cuve, une autre avec de grands seaux d'eau chaude.
Fredo les congédia sans un mot, d'un geste dur.
Elles sortirent vite, jetant un regard apitoyé à la fille se cachant sous les draps.


- Ecoute bien, petite pute... Maintenant ça va être à toi de jouer. J'ai investi beaucoup sur toi... Va falloir que tu me le rendes. Lave-toi, arrange-ta chevelure et habille-toi de cette robe.
Ensuite, nous sortirons et nous irons chercher le client.
Attention, hein... Tu ne regardes pas les miséreux, les traîne-savates, les crève-la-faim... Pas de ça ninette. Tu ne pêches que le gros, le bourgeois, le noble en goguette....

Il continua son discours mais n'était pas écouté.
Agenor plongea son apathie dans l'eau chaude, et mit sa tête sous l'eau pour ne plus l'entendre. Sa voix criarde... Elle ne le supportait plus.
Elle resta au fond de l'eau espérant s'éteindre là sans souffle, au chaud.
Un main dure lui tira les cheveux et lui sortit la tête.

Un Fredo ricanant cracha

- Même comme ça tu ne m'échapperas pas fillette.
Allez sors de là où je t'étrille moi-même.

Elle termina sa toilette et enfila la robe.
Une robe rouge criard, dont l'encolure flottait, découvrant la naissance des seins quand elle bougeait. Le bas de la robe était habilement fendu, tant et si bien qu'elle avait l'air modeste mais que chaque pas découvrait le mollet ou la cheville. Le Fredo n'était pas... Pas encore très riche, la laine de la robe était encore grossière et mal teintée mais ... bah elle faisait son boulot de robe de pute. Elle attirait l'attention sur ce qui fallait.

Agenor était contente, elle semblait chaude malgré tout.
Elle se regarda dans le miroir que les serviteurs avaient apporté.
Elle se demanda ce que pensait la fille en rouge qui la regardait craintivement. C'était elle.

- Assure ton regard, fillette. Tu as l'air d'un oiseau pour le chat. Le chat doit savoir que tu lui coûteras.
Elle vit la silhouette derrière elle.
Une bouffée de haine durcit le regard de la fille du miroir.

- c'est mieux. Tu es prête.

Il la fit sortir en lui assenant une claque sur les fesses :
- Au boulot, petite folle .

Elle descendit dans la salle basse de la taverne, salua Walter et sortit dans la rue.

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Dorzato
Trois jours étaient passés depuis Que Dorzato s’était pris la honte, et la trouille, de sa vie à « la harpe sans corde ». Il préférait ne plus parler de cette soirée.

En se rendant à la halle, son regard fut, de loin, accroché par une silhouette rouge au abord de la rue. Puis il reconnu la belle rousse et son cœur s’emballa à nouveau mais de crainte cette fois. Son instinct lui demandait de faire demi-tour mais il poursuivit son pas en tentant de passer inaperçu.

Bref, il était maintenant à proximité de la belle avec un pas incertain et son regard au sol. Il craignait par-dessus tout croiser la vilaine bobine de Fredo. Ce dernier lui avait promis de lui crever les yeux s’il regardait la belle en l’assurant qu’il n’avait qu’une parole.

Allez, encore quelques mètres à parcourir et Dorzato aura tourné le coin de la rue.

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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
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