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[RP] A la guerre comme à la guerre

Agenor
Elle n'avait pas les yeux baissés, non... Mais elle ne voyait pas grand chose non plus, la belle.
Elle arpentait la Grande Halle de Chambéry... et se demandait encore combien de tours elle devrait faire pour satisfaire son ... comment dire ? "associé", ça c'est lui qui le disait. Son "protecteur" ?

Son parasite !

Elle n'avait pas eu besoin de lui pour décider de la manière dont elle gagnerait sa vie. Qu'elle se soit déjà envoyé un bourgeois et le sacristain lui semblait normal. Qu'elle n'ait vu que l'ombre de ses gains et qu'ils aient disparu dans la poche de ce tortionnaire la rendait folle de rage.

Son talon, rageur maintenant, martelait le pavé.
Elle marchait vite. Puis s'arrêta dans un coin pour épier Fredo et vérifier s'il la suivait encore. Elle se rendit ainsi compte que le parasite avait disparu.


- Bon débarras ...

Elle aperçut le petit paysan qui l'avait attirée dans la taverne, le "fameux" soir de son apprentissage. Il filait comme une anguille et semblait la fuir comme la peste ou le choléra.

Elle contourna la halle et pria pour se retrouver devant lui...
- Sainte Nitouche...
Patronne des filles farouches ....
S'il le doit, devant moi
il se retrouvera.


IL faillit cogner contre son sein, tellement il semblait pressé, tellement son regard restait fiché en terre.
Elle attrapa la manche de sa chemise. Lui décocha son plus beau sourire.

- Alors, beau brun, on fuit les tentations ?
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Dorzato
Gagné ! C’est gagné! Le coin de la rue est tourné et l’élan est donné ; plus besoin de ralentir le rythme; Fredo peut être partout où traine la rousse. Encore quelques allées de bureau, et autres alcôves décrépites, avant de rejoindre les lieux mieux fréquentés de la halle.

Mais il ya des jeux où l’on ne gagne pas et Dorzato allait l’apprendre. Alors qu’il se croyait loin de la femme dangereuse son nez failli rebondir sur un sein de peau ferme. Sans avoir le temps de réagir, il fut prit par le bras et devant lui la belle rousse l’alpaguait.

Quel était donc cette sorcière qui apparaît quand on la fuit ? Par quelle sournoiserie se trouvait-elle au devant du chemin qu’il prit pour l’éviter ? Dorzato craignait le sans nom, en fait il avait peur de ses émotions.

Elle était plus belle que jamais dans son habit rouge et, après avoir abusé par inadvertance de son décolté, il croisa son regard. Le monde alors s’effaça à nouveau sans que Dorzato puisse agir ; même Fredo n’était plus rien en ce moment.
Contrairement à l’enfer, c’était la beauté qui apparaissait devant lui. Il y avait surtout cette lueur dans le regard de la fille qui troublait intensément Dorzato.

Madame,…je,…nous ne devrions pas nous rencontrer. Je n’ai pas les moyens pour accéder à vos charmes …et vous avez un bien méchant tonton qui me ferait misère s’il me voyait à vous causer.

La jeune catin, espérait mieux et garda son regard insistant de volonté sans lui lâcher le bras.

Je ne peux rien madame. Quitter ce lieux et rejoignez plutôt les pieuses âmes de ce village ! La cueillette vous rapportera moins mais vous y trouverez des gens bienveillant.

Mais la fille ne fit point mine d’écouter la bonne morale et Dorzato, toujours dans le regard troublant de la dame, finit par se déclarer :

...Je..., enfin voyez vous,... il bredouillait,

Je…écouter,…vous êtes ravissante, vraiment…

La jeune fille sourit, lui aussi.

Je… j’aimerais tant aller au verger avec vous. Je sais, c’est idiot, mais quand il fait beau temps c’est plus une promenade qu’un travail. Il rigolla. Je vous assure.

Tout en parlant, Dorzato avait relâché la tension de son bras pris en étreinte et, doucement, il prit la main de la belle dans la sienne. Il n’avait plus la notion du temps. L’instant semblait magique, il en profitait.

Acceptez-vous ?

Dit il d’un ton un peu béat.
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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
--Fredo_la_main_froide


Le Fredo était un gredin mais n'était pas bête. Il avait bien senti l'exaspération de sa pouliche.
Il vit une brunette qui passait par là et se dit qu'il devrait lui lâcher un peu la bride à sa bête de concours. Elle avait déjà rapporté quelques écus la petite.Machinalement, il suivit la petite brune.

Il se frottait les mains : bonne prise la greluche... Il s'était vite rendu compte que les baffes et l'habituelle prise de tête ne suffirait pas pour celle-là... Il sentait même qu'elle avait de la classe, la fille, il en ferait la reyne des bordeaux de la Savoie... S'il savait la mener.
Il connaissait assez la vie le bougre pour savoir qu'il allait devoir se battre pour la garder celle-là. De la force, du doigté, du savoir-faire, ce ne sera pas facile... IL était déjà content de lui avoir passé la corde au cou... pour un moment. Il devrait surveiller ses arrières et éventuellement ...
Il posa sa main sur le manche de son couteau...


Il aborda la brunette qui s'apprêtait à entrer dans la taverne voisine :
- Bonsoir la belle, une chti verre de vin pour commencer la soirée...

Il se la ferait celle-là... Vrai quoi... Ca lui donnait des idées de suivre sa poule de luxe.
Agenor
Citation:
j’aimerais tant aller au verger avec vous... Acceptez-vous ?


Agenor eut envie de rire .
Il avait saisi sa main et la regardait d'un air béat, peut-être un peu stupide.... Mais qu'il était rafraîchissant !

Ca la changeait de la perversité de Fredo, de l'indifférence du bourgeois qui venait de la besogner en sifflotant ou du sacristain qui avait vidé ses bourses, les yeux baissés en marmonnant des prières.

Il avait sa main, qu'il la garde, le beau brun !
Elle la lui laissa et lui sourit.

- Viens... Vite... Allons au verger.. Il doit bien y avoir quelques fruits à croquer...

Elle l'entraîna en regardant autour d'elle. Surtout éviter le parasite !

Ils arrivèrent, essoufflés, dans les vergers qui entouraient la ville.
Agenor s'assit sur un muret, prenant bien soin de ne pas tacher ni froisser sa nouvelle robe.
Elle désigna le reste du muret ; il restait largement au beau brun de quoi poser ses fesses !

Elle tâcha de retrouver son souffle et de calmer l'espèce d'exaltation que lui avaient donnée la course, l'absence du regard pesant de Fredo dans son dos et l'émoi du garçon.

Elle sourit :

- C'est vrai, c'est beau un verger... Mais ... J'ai un peu froid.
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Dorzato
Agenor a écrit:
Viens... Vite... Allons au verger.. Il doit bien y avoir quelques fruits à croquer...


Et c’est parti !

Dorzato était fier comme un Paon, il courait les ruelles comme un écervelé avec la plus belle fille du monde tenant sa main. Loin de penser que cette histoire pourrait faire jaser, il se disait que tout ceux qui le voyait devait être jaloux !

C’était comme si Dorzato avait trouvé sa place au soleil. Dans son esprit, Il tenait la main d’une princesse, s’éloignant de toute réalité tangible. Comme gibier, il serait facile à attraper. Heureusement, il n'y avait pas de Fredo, ni autres prédateurs, dans les parages.

Dorzato se sentait fort, il avait tort, c’était une illusion ; mais il était heureux. Oui, ça on peut le dire, il nageait sincèrement dans le bonheur. Qu’il en profite et de toute façon l’avenir n’appartient à personne. Souhaitons-lui bonne fortune.

Mais voici les tourtereaux dans le verger. Ils sont mignons, la catin et le petit paysan donnait sujet à gentille raillerie pour les passants plutôt bienveillant jusqu’ici. Dorzato se donnait souvent en spectacle avec aisance mais devant la belle il était plutôt niais.

C’est bien la Belle qui avait le jeu en main. Elle s’amusait. Elle lui laissa la place pour une demi-fesse sur le muret mais c’était à côté d’elle. C’était inconfortable cependant, et il n’empêche, Dorzato se trouvait installé comme un prince.

La belle soufflait de la course et Dorzato en profitait, avec la proximité, pour respirer un peu de son haleine. Il adorait ce vent de fraîcheur comme un souffle de vie. Cette fille était pétillante et si spontané dans sa générosité. Son sourire était plus beau que le soleil. Dorzato ne voyait rien de sa misère ni de son effroi.

Puis la belle, qui ne devait pas faire grand-chose pour duper Dorzato, lâcha innocemment :


Agenor a écrit:
... J'ai un peu froid.


Froid ? Bien sur ! il allait la sauver de suite ! Sa première idée, instinctive, fut d’enlever son haillon pour la couvrir ; mais il n’avait rien en dessous et c’était inconvenant. La seconde solution était de la réchauffer ; et, à cette idée, son cœur se mit à battre la chamade. Il fallait assurer.

Evitons les descriptions et résumons les faits, il était très gauche mais il parvint à se rapprocher de la belle et à mettre son bras autour de son épaule. Voilà, il la tenait dans ses bras (…enfin son bras), Waouuu ! Il fit encore un effort et prononça quelques mots malgré son émoi.


J’espère que vous avez plus chaud ainsi, je m’appelle Dorzato
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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
Walter_berk
Quelques jours étaient passés depuis cette étrange rencontre avec une rousse qui avait cette particularité de pouvoir mettre en éveil tous les clients.
Walter lui s’en était amusé mais cela faisait quand même trois jours qu’il ne l’avait pas revu en ville et il craignait fortement un mauvais coup de ce Fredo qui lui aussi se faisait absent.
Aurait-il commit un méfait sur cette jeunette, si c’est le cas, ça ne sera bien entendu pas le premier mais cela voudra dire qu’un ange s’est éteint.
C’est qu’elle en a la potentiel la jeune rousse, elle pourrait en jouer si elle le désirait mais celle-ci semblait peut-être un peu trop naïve.

Arpentant les grandes rues de Chambéry à la recherche d’une échoppe de tisserand, il en avait profité pour acheter quelques fruits. Des fruits surement cueillis par ce chers Dorzato, il avait eu vent que celui était devenu un fin cueillir.
Walter lui avait même demandé quelques renseignements il y a de cela quelques jours, il était tourmenté par l’idée d’instaurer un menu à base de fruits dans la taverne de la Harpe sans corde.

Et oui il pouvait se permettre de flâner en ville maintenant le Walter tout simplement car il avait embauché une nouvelle tavernière.
Tavernière oui, encore une femme mais il ne risquait pas grand-chose avec elle, encore une jeunette mais qui gardait sans cesse le visage masqué par un capuchon.
De quoi ne pas donner envie aux clients, ceux-ci consommaient sans poser de question, voilà qui était parfait pour tout le monde en fait.

Il suffit que le vent ramène alors à ses oreilles une voie non pas inconnue, celle de ce chers Fredo, Walter se mit alors à chercher un peu partout autour de lui.
En marchant, il avait quitté les beaux quartiers de la ville et ceci ne l’étonnait même pas qu’il pourrait croiser les pas de ce Fredo en ces lieux.
Jusqu’à ce que son regard se pose sur l’homme en question… enfin l’homme sur ce personnage plutôt étrange certes mais qui lui aussi arrivait à donner le sourire à Walter.
Sourire qui s’effaça aussitôt quand le tavernier repensait à la jeune rousse, il devait savoir si elle était encore en vie ou non.

Walter se poste ainsi face à un étalage de fruits et légumes, attendant que le Fredo se décide à laisser cette brunette en paix, peut-être qu’il l’amènerai par la suite à la rouquine…

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* Taverne de la Harpe sans corde (rp) - Présent en fin de semaine.
Agenor
Qu'il était maladroit !
IL faillit dégringoler du muret quand il essaya de couvrir ses épaules de son bras.


Citation:
J’espère que vous avez plus chaud ainsi, je m’appelle Dorzato


- Moi c'est...Capucine !!!!
lança-t-elle comme étourdiment.
Puis elle se demanda pourquoi elle avait menti.
Et se serra contre le beau brun. Elle enfouit son nez dans l'encolure chaude du garçon. Elle lui entoura la taille de ses deux bras. Elle aurait voulu rester comme cela pendant des heures.

Mais elle entendit comme un bruit de mouvement, un cailloux rouler près d'eux . Elle sursauta et se séparant de Dorzato, se mit à regarder autour d'eux d'un air traqué.
Elle sauta du muret.


- Voilà quelqu'un, cachons-nous, il ne faut pas qu'on nous voie.
Tu ne connais pas un endroit moins ... exposé sur ce verger ?

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--Fredo_la_main_froide


Fredo était toujours étonné de la facilité des filles... C'était pas qu'il était beau, il le savait. Il ne comprenait pas pourquoi avec sa gueule cassée et ses manière de truand, il arrivait le plus souvent à ses fins. Bah, il n'allait pas s'en plaindre !

La brunette avait bu plus que de raison. Il l'avait collé contre lui sur un banc de la taverne et avait entrepris de la "chauffer" et elle se laissait faire la petite sotte.

Il se demanda un moment s'il n'allait pas, elle aussi, la faire travailler pour lui. Mais tout en farfouillant sans retenue dans son corsage, il se dit que le temps qu'il passerait à former celle-ci, il devrait relâcher sa surveillance de l'autre. Qui, il le savait, en profiterait pour fuir. Il ne se faisait aucune illusion là dessus.

De repenser à la rousse, à son potentiel, il sentit une urgence...
Urgence de conclure ici. Urgence de contrôler là bas. Et de remettre sa poigne de fer sur le cul de l'autre qui lui rapporterait plus.

Il resserra son étreinte de la brunette et lui murmura.

- Viens avec moi, ma belle... ici il y a trop de monde, j'ai quelque chose à te montrer.

La fille avait bu, elle semblait ne même pas se rendre compte que l'autre l'avait à moitié déshabillée. Il prit un broc de bière d'une main et la fille de l'autre, l'emmena dans l'écurie.
Il la colla contre un pilier, lui fit boire la bière au goulot jusqu'à elle s'étouffe. Jetant alors la cruche, il releva sa jupe et la baisa debout.

Puis la laissant là, remit ses braies et sortit à la recherche de sa "protégée".
Il fit le tour de la halle mais ne la vit pas. Il se mit en quête d'elle dans toutes les petites rues avoisinantes. Rien.
IL entra dans les taverne et demanda si l'on avait vu sa nièce.
Rien.
Commençait à être inquiet le Fred.
- J'y pense et puis paf... elle le fait...
Au verger peut-être, elle a sans doute trouvé un cueilleur.


Furieux, l'homme s'échauffait en grimpant le chemin pour quitter le village.
- Vais lui apprendre à désobéir, moi... J'avais dit : ne pas quitter la place !

Il haletait, de travail physique il n'en connaissait qu'un
Dorzato
Agenor a écrit:
Moi c'est...Capucine !!!!


Capucine, elle s’appelait Capucine. « Quel doux nom », se disait Dorzato.

Après cela, la belle ne refusa pas un peu de tendresse et l’enlassa dans ses bras en reposant sa tête sur son épaule.
Dorzato resserra aussi son bras et inclina légèrement la tête pour toucher d’un baiser sa chevelure sans qu’elle puisse s’en rende compte.

Tout semblait bien comme cela, il ne fallait rien changer à l’instant. Pourtant, la demoiselle eu un sursaut et se libéra de Dorzato. Les femmes sont ainsi, toujours imprévisibles.

Elle avait cependant un air inquiet la petite et Dorzato se remettait à peine de l’instant de grâce qu’il venait de vivre.

Qu’y a-t-il Capucine ?

Et la fille Répondit :
Agenor a écrit:
Voilà quelqu'un, cachons-nous, il ne faut pas qu'on nous voie.
Tu ne connais pas un endroit moins ... exposé sur ce verger ?

Par le très Haut! C’est vrai, la fille est sous tutelle ! Que s’est il passé, il allait à la halle et le voilà au verger en train de gazouiller avec une fille de joie. Mais elle était si belle que Dorzato, au lieu de fuir, se mit en tête de la séduire. Fredo était une vrai menace et la fille avait raison, il valait mieux se cacher.

D’accord, tu penses à Fredo. Je l’avais oublié. Ne t’inquiète pas, nous le duperons pour la journée et même la nuit si tu veux, le temps qu’il se saoule et te recherche dans son matin brumeux. J’ai quelques amis à la mairie et je m’arrangerais pour que l’on dise que tu as été arrêté dans l’exercice de ta fonction, puis relâché à l’aube.

Dorzato s’avançait beaucoup et dépassait un peu les limites de son rôle de « petit » conseiller à la mairie. Il se disait qu’il s’en sortirait. « pas de soucis, Aristote est avec moi », se disait-il.
Il prit ensuite la belle par la main et l’emmena dans un coin perdu du verger.

Là il y avait une cabane et Dorzato, prudent, alla vers un arbre avec nichoir. Il y regarda à deux fois autour de lui avant d’ouvrir le nichoir et d’y prendre une clef. Puis il ouvrit la porte de la cabane et entra avec la belle. Il referma soigneusement la porte, sans bruit.

A l’intérieur, il y a avait plein d’échelles, petites et grandes, entassées. Dorzato s’expliqua à demi voix:

C’est ici que les cueilleurs rangent leur matériel. J’ai vu le compagnon Rollin ouvrir au matin la cabane et prendre la clef au nichoir. N’en dites rien, on pourrait vivement me le reprocher.

Il s’assura encore, par de petites fenêtres, qu’il n’y avait personne à proximité. Puis il se rapprocha de la rousse. Il ne savait pas bien quoi faire de ses mains. Il aurait bien voulu prendre la belle à nouveau dans ses bras mais il hésitait. Il finit par dire simplement avec un regard bienveillant :

Nous sommes en sécurité ici. Les cueilleurs ont fini leur journée. Si vous voulez, à la nuit tombé, je vous ramène en ville.
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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
Agenor
Ah, celui là c'était un gentil....

Agenor s'amusait à le voir trembler, s'étrangler, agiter ses mains dans le vide, alors, qu'elle le sentait très bien, il ne rêvait que de la prendre dans ses bras !!!!

Elle le laissa fermer la porte derrière elle et entendit son

Citation:
Nous sommes en sécurité ici.
avec un pincement, de plaisir, d'angoisse ? Allez savoir !!!

Elle le savait bien, la petite, que le Fredo avait plus d'un tour dans son sac et plus de malice que celui-ci... Tout conseiller municipal qu'il fût !

- Dorzato... C'est un joli prénom, vous êtes Italien ?

Il fallait bien amorcer les choses et puis... elle n'avait pas la journée !
Elle vit un petit banc à côté de l'établis où se trouvaient les outils pour réparer les échelles. Elle s'assit tenant toujours la main chaude du cueilleur de pommes dans la sienne.
De l'autre, elle l'attira, l'obligea à s'assoir aussi.

Elle fourragea dans sa tignasse hirsute et souriant dans le vague.
Depuis combien de temps n'avait-elle plus vécu un tel moment de douceur ?
Et de malice !
Elle ne put s'empêcher de rire en le voyant changer de couleur. Elle déposa un petit baiser au coin de sa bouche :

- J'ai l'impression que je vous fait peur, Monsieur le conseiller Dorzato. Approchez donc, je ne vais pas vous manger... Enfin pas tout cru !

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Dorzato
Dorzato aurait pu hésiter longtemps mais la fille savait quoi faire. Elle l’emmena sur le petit banc à côté de l’établi de réparation. Tout en passant sa main dans ses cheveux elle dit :

Agenor a écrit:

Dorzato... C'est un joli prénom, vous êtes Italien ?


Dorzato tenta une réponse :

Pas vraiment, … je… je viens de L’Artois ! C’est mon père qui a choisit ce nom… Je…vous sentez si bon…excusez moi.

La fille, entre temps déposa un baiser au coin de la lèvre de Dorzato. Le sang de ce dernier se mit à bouillonner. L’instinct était primaire, Dorztao était un homme et c’est tout l’animal en lui qui était en éveil. Il cherchait à contrôler cette montée et refusait de trop s’approcher. Il préférait garder les jambes croisées pour éviter qu’un relief ne trahisse ses envies. La honte le tenait encore tranquille, mais pour combien de temps ?

Agenor a écrit:
J'ai l'impression que je vous fait peur, Monsieur le conseiller Dorzato. Approchez donc, je ne vais pas vous manger... Enfin pas tout cru !


S’approcher ? Impossible ! C’est lâcher la défense ! Mais Trop tard, Dorzato se rapprocha quand même. C’est là que l’on imagine le pire! Mais non, Dorzato ne sauta pas sur la belle. Au contraire, il s’approcha doucement, très doucement en reprenant seulement le contrôle de la situation. Tout doucement Dorzato souffla :

Oui vous me faites peur, mais c’est parce que l’amour est un miroir et contre vous je me rends comme un reflet qui s’abandonne à son image.

Dorzato était maintenant à proximité de la belle et ses paroles n’avaient qu’un but, séduire ! Dorzato se libérait peu à peu et seul un refus de la Dame était en mesure de le refroidir ou de le ramener à ses complexes de jeunes hommes.
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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
--Fredo_la_main_froide


- Keuf keuf, attends petite raclure, tu ne perds rien pour attendre... si je te retrouve, je te coupe en rondelles, j'étripe le pendard qui est avec toi et j'accroche ses boyaux aux branches des arbres pour montrer à tout le monde ce qu'il advient de ceux qui s'approchent de toi... grmlmlml

Arrivé sur les coteaux du verger, la main froide passait sa rage en jetant des coups de pieds furieux contre les cageots rangé là.
Ses petits yeux furtifs cherchaient sa proie, LA cherchait, elle, cette part de Roy qu'il voulait pour lui ,'fin pour lui bâtir sa fortune.

Il avait sorti son couteau et cherchait des traces.
Il avisa la petite cabane...
- S'ils sont ici, ils doivent être là dedans.

Il avança , la rage lui ôtant toute prudence il cria :

- Sortez de là, bande de petits salopards... Sortez ou je mets le feu à la baraque.
Walter_berk
Le Fredo ne s’est pas arrêté de marcher, c’est qu’il y tient à sa petite rouquine mais Walter ferait de même, rien qu’à en voir la marchandise, c’est plutôt rare.
Une fille comme celle-ci ne pouvait être qu’une fille de joie, rien de plus, celles qui ont trop d’atouts se retrouvent bien vite sur le pavé.
Tout était pourtant si bien partit pour la jeune rousse, le jeune tavernier lui avait offert à manger et à boire mais il semblerait qu’elle est la particularité d’éveiller tous les hommes.

Si ce Fredo n’avait pas prit les dessus sur la situation l’autre jour, tout aurait sans doute dégénéré en quelques instants seulement.
Une bagarre de taverne comme il y en a tant à la Harpe sans corde, les chaises et les tables cassées sont toujours aussi nombreuses mais c’est toujours la première tâche de Walter que de les réparer.

Le jeune tavernier n’avait pas lâché sa proie un seul instant, calme et discret, c’est ainsi qu’il le mena jusqu’au verger de la ville.
Là, plus besoin de se cacher, Walter passa par-dessus le petit muret au bord du sentier afin de se retrouver parmi les rares cueilleurs qui se trouvaient encore là.
Panier en main, il fit mine de ramasser des fruits tout en suivant le Fredo du coin de l’œil et celui-ci ne tarda pas non plus à quitter le sentier.

Bien vite, le voici qu’il se poste face à un cabanon de bois avant d’hurler une phrase dont Walter ne perçoit que la moitié des mots.
Espérons simplement qu’il ne commette pas une bourde et si c’est le cas, Walter n’aura pas d’autre choix que de l’emmener face aux miliciens de Chambéry.
La Capitale après la guerre n’a pas non plus besoin d’accueillir des fous et des serviteurs du malin, il faut reconstruire et soigner désormais.

Walter s’agenouilla à même le sol, panier face à lui, il y mit quelques fruits un par un, gardant un œil sur Fredo.
Si la rouquine se trouve à l’intérieur avec un homme, ceux-ci devront prendre garde car il semblerait que la main froide est sortit une lame.
La situation prit alors une autre tournure beaucoup moins rassurante, ce Fredo était donc prêt à tuer pour garder son bien…

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* Taverne de la Harpe sans corde (rp) - Présent en fin de semaine.
Agenor
Citation:
Oui vous me faites peur, mais c’est parce que l’amour est un miroir et contre vous je me rends comme un reflet qui s’abandonne à son image


- Euh ... moi pas comprendre....

Agenor n'aimait pas se sentir bête.
Aussi fit-elle avancer un domaine où elle n'était pas bête... L'effeuillage des hommes....

Elle l'embrassa avec plus de conviction, laissant " comme par hasard " sa main se promener sous la chemise du jeune homme.
Lequel soufflait fort et semblait posséder une forge à réveiller dans la poitrine.


Citation:
Sortez de là, bande de petits salopards... Sortez ou je mets le feu à la baraque


Une panique intense la prit aux tripes
- Fredo.
Elle repoussa Dorz qui commençait à se dégeler.
- Vite, il faut sortir...

Elle se rassit
- Non pas moi, il va me tuer.

Elle décrocha une échelle et la tendit à Dorzato
- Tiens ! sors ! Et fais semblant d'aller cueillir. Dis que tu n'as pas trouvé de boulot et que tu viens pour ne pas perdre ta journée. Viiiiiiite, par pitié.... il va nous tuer s'il me trouve là. Referme la porte derrière toi....
Elle alla se cacher, toute tremblante derrière l'établi en se disant que si Fredo entrait, il la trouverait de toutes façons.
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Dorzato
La demoiselle fit une grimace quand Dorzato tenta de la séduire par les mots. La belle n’avait pas besoin de discours. Alors elle l’embrassa sans autre préalable et glissa sa main sous les haillons pour caresser son torse.

Les lèvres de la jeune fille étaient tendres et généreuses et sa main n’était que douceur et plaisir à la fois. Le sang monta dans tout le corps de Dorzato qui leva ses mains pour empoigner les seins de la belle tout en redoublant le baiser donné. Plus rien ne l’empêchera de la prendre ! Il en a tant envie ! Dorzato est affamé et la fille commence à gémir.

Quand soudain, l'on frappa à la porte en criant:


Fredo a écrit:
Sortez de là, bande de petits salopards... Sortez ou je mets le feu à la baraque.


La vache, Fredo !!! dit Dorzato dans l’effroi et repoussé de la douce.

La belle avait, dans la panique, élaborée un plan. Elle lui tendit une échelle prise avec nervosité. Elle regarda Dorzato et donna son ordre en même temps que l’échelle

Agenor a écrit:
Tiens ! sors ! Et fais semblant d'aller cueillir. Dis que tu n'as pas trouvé de boulot et que tu viens pour ne pas perdre ta journée. Viiiiiiite, par pitié.... il va nous tuer s'il me trouve là. Referme la porte derrière toi...


Dorzato le savait, il ne fallait pas s’arrêter à la halle ! Il croyait au Paradis et c’est déjà l’enfer !

Le voici Blanc comme un linge, une échelle à la main et la queue entre les jambes qui s’est ramollie plus vite qu’elle n’a enflée. La belle se cache et Fredo tambourine à la porte. Dorzato voudrait se réveiller comme s’il s’agisait d’un cauchemer mais rien à faire, c’est la réalité.

Il n’a pris aucun coup mais quand il ouvre la porte avec son échelle à l’épaule il est comme déjà sonné. Le soleil couchant est face à Dorzato et Fredo, dans le contre jour, est encore plus laid.

Dorzato bredouille en déviant du regard et tout en refermant la porte:


Je…tiens ?... je vais cueillir, j’ai….Tiens c’est vous, …pardon… Je n’ai pas vu Capucine… heu … de fruits…ici …vous cherchez…je veux dire vous avez besoin…d’une aide ? Je suis conseiller mais pour le fruit…je … il n’y a plus d’échelle, si vous voulez je vous prête la mienne?

Puis, dans le reflet du soleil, Dorzato vit la lame de Fredo scintiller. Il eu encore le temps de dire

Je, non…ne faites pas ça, je vous en prie.

Dorzato restait devant la porte. De toute façon il ne savait plus bouger, la peur l’avait figé.
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Dorzato, Cultivateur de Maïs de Chambéry.

Conseiller municipal de Chambéry.
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