Pomdunor
Pom venait, avec peine, de finir la lettre. C'est pas qu'il ne sait pas écrire, le rouquin mais sa main est plus habituée à manier la hache que la plume. Il prit le papier en main et se lança dans une relecture soigneuse des mots. Pour une fois, les lettres étaient bien formées, les pleins et les déliés se suivait, lignes arrondies semblant décorer l'espace blanc. Nulle tache ne venait flétrir ce travail soigné. Presque une uvre d'art, se disait-il, satisfait de son ouvrage.
Il roula délicatement la feuille fans le tube en osier et sortit de sa cabane en rondins, située à proximité de la forêt. Il avait bien une maison en ville, avec son atelier de charpentier. mais la période n'était point propice à cette activité urbaine et le client ne pointait plus son nez.
il avait donc décidé de passer le plus clair de son temps près de son champ de maïs et de son potager, fallait bien surveiller les journaliers qui venaient y travailler. La proximité de la forêt lui assurait un travail et un revenu supplémentaires, combien de chênes et hêtres avait-il abattus ces dernières semaines, il ne le savait.
Donc, il sortit de sa cabane en rondins pour se diriger vers le poulailler. Quelques poules, un coq et autres bestioles y avaient leur domicile. Justement, l'un de ces volatiles eut l'honneur d'être élu ce jour, un beau et gentil pigeon qui roucoulait auprès de sa belle. Il aurait la tache d'emmener la missive à son destinataire. Pom le prit délicatement et attacha le tube de roseau à l'une des petites pattes. Il leva la main et lança le volatile vers les cieux. Ce dernier s'envola, pétale blanc en direction de l'azur. Pom le regardait, s'attendant à le voir disparaître derrière la cime des arbres proches.
Tchak !
La flèche, sortant de derrière le fourré, atteint le petit oiseau en plein cur, arrêtant instantanément sa course. Il chut lourdement vers la terre. Les aboiements d'un chien résonnèrent, le destin de l'animal était certain, il finirait au creux d'une assiette.
Pom haussa les épaules, tristement.
Cré nom de diou, va falloir que je recommence tout. Allons affuter à nouveau ma plume.
Il roula délicatement la feuille fans le tube en osier et sortit de sa cabane en rondins, située à proximité de la forêt. Il avait bien une maison en ville, avec son atelier de charpentier. mais la période n'était point propice à cette activité urbaine et le client ne pointait plus son nez.
il avait donc décidé de passer le plus clair de son temps près de son champ de maïs et de son potager, fallait bien surveiller les journaliers qui venaient y travailler. La proximité de la forêt lui assurait un travail et un revenu supplémentaires, combien de chênes et hêtres avait-il abattus ces dernières semaines, il ne le savait.
Donc, il sortit de sa cabane en rondins pour se diriger vers le poulailler. Quelques poules, un coq et autres bestioles y avaient leur domicile. Justement, l'un de ces volatiles eut l'honneur d'être élu ce jour, un beau et gentil pigeon qui roucoulait auprès de sa belle. Il aurait la tache d'emmener la missive à son destinataire. Pom le prit délicatement et attacha le tube de roseau à l'une des petites pattes. Il leva la main et lança le volatile vers les cieux. Ce dernier s'envola, pétale blanc en direction de l'azur. Pom le regardait, s'attendant à le voir disparaître derrière la cime des arbres proches.
Tchak !
La flèche, sortant de derrière le fourré, atteint le petit oiseau en plein cur, arrêtant instantanément sa course. Il chut lourdement vers la terre. Les aboiements d'un chien résonnèrent, le destin de l'animal était certain, il finirait au creux d'une assiette.
Pom haussa les épaules, tristement.
Cré nom de diou, va falloir que je recommence tout. Allons affuter à nouveau ma plume.