Pattricia
Un jour une pauvre gamine, écartelée par des vilains, frappée, violée, laissée pour morte, couverte de cicatrices, se réveilla le visage humide... Sang ? Larmes ? Une langue minuscule et très excitée nettoyait ce visage encore enfantin et, si la vie l'avait permis, encore innocent... Un petit truc poilu, de la taille d'un gros chat, s'activait à faire disparaître les stigmates de l'horreur...
Quelques paysans bien intentionnés voulurent la ramener dans leur village et la soigner, mais l'animal, du haut de ses trente centimètres montrait de ridicules crocs, babines à peine rosées retroussées et poil hirsute et hérissé. Les villageois voulurent le chasser en criant, vociférant, il n'était pas question de lui faire de mal, le loup était un animal respecté dans cette région sauvage et oubliée de tous. Mais le jeune louveteau ne l'entendait pas de cette oreille et voulait avant tout défendre celle qu'il s'était choisi... Allez savoir pourquoi...
Un vieux bucheron, toujours bougon, le visage tanné par les intempéries et le temps qui passe s'avança vers le curieux couple que formait la gamine et le jeune animal. A force de patience et de persuasion, le jeune garde du corps se calma et laissa l'homme la prendre dans ses bras. Sans un mot, le bucheron, l'enfant et le louveteau partirent vers les profondeurs de la forêt là où le premier vivait avec sa femme et ses enfants...
Souvenirs racontés d'une vie dont je ne me souviens pas,
Souvenirs inventés pour qui doutera de moi.
Quelle importance, après tout qui peut prétendre me connaître
Tout est écrit et mes sentiments sont désormais obsolètes...
Quelqu'un, quelque part, fêtera mon départ et s'enivrera de me savoir loin
Quelqu'un quelque part, boira pour oublier qu'il n'y aura plus de lendemain...
Toi tu me suis aveuglément, comme moi j'aurais aimé en suivre un autre
Moi je te regarde et j'ai le sentiment que le très haut veut me faire expier des fautes
Sauf que j'ai l'impression d'expier pour rien
Je ne vois plus de chemins...
Tu as voulu me protéger bien que je ne sache pas qui tu es
Tu es mon génie protecteur, celui sur qui je peux compter
Nous allons nous lancer dans une nouvelle bataille faite de bruits et de fureur
avec acharnement, pour défendre le très haut, mais aussi pour y faire taire mon cur...
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Quelques paysans bien intentionnés voulurent la ramener dans leur village et la soigner, mais l'animal, du haut de ses trente centimètres montrait de ridicules crocs, babines à peine rosées retroussées et poil hirsute et hérissé. Les villageois voulurent le chasser en criant, vociférant, il n'était pas question de lui faire de mal, le loup était un animal respecté dans cette région sauvage et oubliée de tous. Mais le jeune louveteau ne l'entendait pas de cette oreille et voulait avant tout défendre celle qu'il s'était choisi... Allez savoir pourquoi...
Un vieux bucheron, toujours bougon, le visage tanné par les intempéries et le temps qui passe s'avança vers le curieux couple que formait la gamine et le jeune animal. A force de patience et de persuasion, le jeune garde du corps se calma et laissa l'homme la prendre dans ses bras. Sans un mot, le bucheron, l'enfant et le louveteau partirent vers les profondeurs de la forêt là où le premier vivait avec sa femme et ses enfants...
Souvenirs racontés d'une vie dont je ne me souviens pas,
Souvenirs inventés pour qui doutera de moi.
Quelle importance, après tout qui peut prétendre me connaître
Tout est écrit et mes sentiments sont désormais obsolètes...
Quelqu'un, quelque part, fêtera mon départ et s'enivrera de me savoir loin
Quelqu'un quelque part, boira pour oublier qu'il n'y aura plus de lendemain...
Toi tu me suis aveuglément, comme moi j'aurais aimé en suivre un autre
Moi je te regarde et j'ai le sentiment que le très haut veut me faire expier des fautes
Sauf que j'ai l'impression d'expier pour rien
Je ne vois plus de chemins...
Tu as voulu me protéger bien que je ne sache pas qui tu es
Tu es mon génie protecteur, celui sur qui je peux compter
Nous allons nous lancer dans une nouvelle bataille faite de bruits et de fureur
avec acharnement, pour défendre le très haut, mais aussi pour y faire taire mon cur...
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