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[RP] L'Arbre à Mots...

Pattricia
J'avais fait un grand pas ce matin et il était temps... Me rapprochant de mon arbre fétiche, je me glisse à travers la brume matinale jusqu'à une de ses branches basses.
Avant de ressortir, j'avais griffonné quelques mots, ces mots qui me parlaient tant et qui ne passaient pas mes lèvres...


Par respect pour ceux qui sont partis, pour mes amis et pour moi-même, je dois avancer, aussi sinistre me paraisse mon avenir, je ne dois pas baisser les bras, il m'en aurait trop voulu de me voir ainsi...

Fouillant dans ma besace, je sors un joli vélin et l'accroche, avant de me fondre dans la brume, laissant mes pensées s'envoler avec le vent...




Petite maison basse, au grand chapeau pointu,
Qui, d'hiver en hiver, semble s'être enfoncée
Dans la terre sans fleurs, autour d'elle amassée.
Petite maison grise, au grand chapeau pointu,
Au lointain bleu, là-bas, dis-le-moi, que vois-tu ?

Par les yeux clignotants de ta lucarne rousse,
Pour voir plus clair, plus loin, tu sembles faire effort,
Et froncer les sourcils sous ton chapeau de mousse.
Vers ces couchants de rêve où le soleil s'endort,
Pour voir plus clair, plus loin, tu sembles faire effort.

Il est couché, là-bas, au fond du cimetière,
Celui qui t'aime encore autant que tu l'aimais.
Petite maison vieille, au chapeau de poussière,
Celui qui t'aime encore autant que tu l'aimais,
L'absent, tant regretté, ne reviendra jamais.


La maison vide de Nérée BEAUCHEMIN

_________________
Bon
La nuit avait été solitaire. Et comme durant chaque instant de solitude, un sentiment vague s'était engouffré en lui, le laissant pantois et hébété. A la recherche de cet insaisissable mal, il avait pensé. Puis il s'était souvenu de quelques mots qu'il avait écrit. Du temps où il écrivait.

Ses pas l'avaient conduit devant l'arbre des mots.

Il ressorti le vieux velin usagé de sa besace rapiécée. L'encre était pâle. Le jeune homme relut les mots de l'adolescent, et ne put s'empêcher de sourire devant la naïveté du texte. Il en avait un peu honte.

Avec un haussement d'épaule, il repoussa la honte, se disant que le passé n'appartient qu'au passé. Puis, déterminé, il finit par épingler son texte à l'arbre des mots :





Ô nuit, ô nostalgie !


Amie, as-tu connu la solitude
de minuit
Qui se mêle à l’habitude
de l’ennui ?

As-tu senti la lune blanche
te voir
Et là-haut les étoiles qui flanchent
pouvoir ?

As-tu entendu la plainte aiguë
et si moche
De ton humeur, au goût de ciguë,
qui s’effiloche ?

Et dans ce grand noir qui me plaît,
Plus qu’aveugles,
Et dans ce silence complet,
Plus que sourdes,

Tes yeux et tes oreilles, mon amie
Ont-ils vus
Entendus
Mon cœur balayé par le tsunamie




De la mélancolie ?


Daiva
Dans un vieux grimoires de sa collection, hérité de son défunt père, Inmakh trouva une recette d’un élixir d’amour, profitant l’occasion de la saint Valentin, elle copia la recette sur un bout de parchemin et l’accrocha sur une branche encore libre à l’arbre de mots tout en pensant avec amusement que ça peut être aidé sur certains de connaitre l‘existence de la recette d‘un élixir d‘amour….

Ingrédients :
2 couilles de castor bien fermes, 3 gouttes de bave de crapaud (12 ans d'âge), 1 edelweiss, 2 gouttes de sang de licorne, 1 cuillerée à café de poussière de diamants (si l'élixir est destiné à une femme; pour un homme : un moteur de Porsche…engin futurisque, on peut en trouvé par commande par une boule de cristal extrêmement puissance), 1 poil de la barbe du père Noël, 1 cheveu de fée long de 53,7 cm, 1 litre de vin chaud à la badiane, un portrait de votre dame (ou môssieu) et, enfin, un ongle de diplodocus.

Préparation :
versez le tout dans un chaudron en or, portes à ébullition, baisses le feu et laissez mijoter pendant 3 semaines, 3 jours et 3 nanosecondes, c'est prêt.

Il ne reste plus qu'à le faire boire de force à l'élu(e) de votre cœur et le tour est joué.

Ps:
Mais ça ne marche pas toujours
Miquette
Miquette se promenait dans la ville.
Tout était encore calme et son esprit n'était pas Sarlat. Elle passa devant l'arbre, celui à qui tout le monde laisse ses pensées les plus intimes.

Elle décida d'y ajouter sa touche personnelle




Tu es loin de moi
Et j'aimerai tant que tu sois là,
Je te serrerai dans mes bras
Pour moi plus rien n'aura d'importance ,Sauf TOI !

Nous serons là et là-bas à la fois
Nous serons deux
Et pourtant ne formerons qu'un :
C'est l'amour qui nous unira !

Un amour éternel que nous aura donné l'ange
Un amour pur ,dépassant toute réalité
Un amour aux couleurs de l'été
Un amour gai ,chanté par la mésange
Un amour si fort qui prouvera qu'Ils ont eu tord !!...



Elle relut puis l'accrocha à une branche
_________________
Franckshinatra
En rentrant dans la cité, il avait bien remarqué que l'arbre majestueux était encore là. et toujours couverts de feuillets plus bariolés les uns que les autres... Les siens avaient perdus leur couleur initiale, mais il se jura bien de revenir y déposer un mot... bon, si possible !
Lyloo
Lyloo se baladait dans la ville lorsqu'elle vit un arbre particulier. Celui ci était couvert de parchemins. Elle s'approcha et commença à en lire quelques 'un par ci par là. De jolie texte écrit par de belle plume. Quelques uns restais drôle, d'autre moins intéressant. Mais l'ensemble donnait à cet arbre son statut d'unique.

Elle pris un parchemin et se dit que laisser une trace d'elle ne serais pas de trop. Elle sortit sa plume et commença à noircir le vélin tout en gardant un petit sourire...





♥ Friandise ♥

Ayant se péché qui est la gourmandise
Je ne puis évité cette friandise
Douceur légère est fraîche
Mon cœur fut transpercé par cette flèche

Ce goût si fruité, si sucré
Me laisse souvent comme un parfum d’été
Me donne envie de l’aimer
Et de passé mes journée à la déguster

Alors je me laisse tenté par un baiser
Enfin déposé cette saveur suave sur mes lèvres rosée
Lentement me donner envie de la dévorée
Pour finalement comprendre que je rêvais

Tu provoques en moi tant de surprise
Et deviens au final ma hantise
Je me laisse guidé par cette bise
Et espère devenir cette friandise…


Lyloo fit un petit sourire en mettant le point final à son texte. Puis rangea sa plume et souffla sur le parchemin. Elle se redressa et accrocha celui ci à la suite des autres. Elle caressa du bout des doigts la feuille et se dirigea dans une taverne pour y boire un petit verre.
--Cassenoisette
Il était bien rare que Cassenoisette s'aventure si près des nids en pierre des 2 pattes.
Mais sa grande amie Merveille avait repéré un Arbre à mots. Et comme elle ne trouvait pas le temps de rédiger ne serait-ce qu'un bout de poème, elle l'avait chargé d'accrocher un parchemin déjà un peu ancien dans l'arbre.

Sautant de branches en branches, le voilà entre les feuilles et les mots qui bruissent dans le vent.
Perché sur une fourche, il aperçoit une tête blonde qui s'éloigne ... Cassenoisette n'a jamais été très fort pour distinguer les 2 pattes les uns des autres à leur allure. Mais petite truffe ne le trompe jamais! Et cette odeur de lila, il est certain de la connaitre.... Sur! la tête blonde qui s'en va, il l'a déjà rencontré! ....mais c'était il y a bien longtemps dans la grande forêt de ses origines, celle qu'il va bientôt regagner!

Excité par les souvenirs ravivés par la fragance lila , Cassenoisette en oublie presque le pourquoi de sa présence dans l'Arbre...
Prestement il déroule le vieux parchemin et d'un coup ajusté de ses dents pointues , le fixe sur l'écorce.

Drôle de signe tout de même....cela ne ressemble absolument pas à ce que porte les feuilles voisines. On dirait...voyons...on dirait qu'il s'agit de l'Arbre lui-même!
Pattricia
Je ne pouvais pas rentrer à la maison sans repasser près de mon arbre. Quelques parchemins s'étaient joints à ceux laissés auparavant et j'étais heureuse de le voir ainsi décoré tel un sapin de Noël.

J'avais eu le temps d'écrire pendant le voyage et je n'ai pas besoin de sortir mon attirail, seule mon petit vélin suffira. Après l'avoir sorti de ma besace, je l'accroche à une branche, regardant le vent jouer une douce musique en agitant tous ces mots laissés par des êtres en mal d'écriture ou mal... tout court...




Revoir leurs sourires quand je les ai retrouvés
Deviner son soulagement de me voir arriver
Repenser à cette première soirée et la découverte du fromage fondu
Frissonner devant la douceur de leur peau et leurs bouilles joufflues
Pouffer aux pitreries du soyeux se jouant de nos éclats de rire
Ignorer la ride de souci, sur son doux visage, qui s'estompe
Les regarder, sortir le bâton charbon de bois, les croquer à n'en plus finir
Forcer mon sourire que jamais son regard ne trompe
Subir le chemin du retour désormais bien trop long
Faire face aux intempéries et trouver des refuges de fortune
Être émue quand ils dorment, cheveux bruns et cheveux blonds
Ressentir le manque de ne pas l'entendre hurler à la lune
Revivre à cette heure bénie entre chien et loup
Épuisée de tant d'efforts mais désormais aller jusqu'au bout...

_________________
Meffisto
pour patbis

c’était une princesse
qui marchait à petits pas
qui marchait à petits pieds
ses châteaux étaient de sable
ses trésors de coquillages
dans ses boites à secrets
on trouvait
des petits pois
on trouvait des petits doigts
ses rêves étaient paillettes
ses joues étaient de nacre
et dans sa boite à couleur
naissaient de jolis voeux
naissaient de jolis yeux
Pattricia
Mon petit doigt m'avait dit qu'un joli billet avait été accroché par un poète non crotté. Poussée par la curiosité, je me faufile en catimini pour découvrir ces quelques mots rimés.
Charmée par ma lecture, je me mets à rêver, à des plages ensoleillées couvertes de sable blond et de coquillages nacrés...


Ses pas guidés vers quelque mirage
La menait sur le chemin
Petit à petit se modifiait le paysage
Elle restait perdue dans son chagrin
Emmitouflée dans sa douleur
Elle en oubliait de regarder
Cette aube irisée de couleurs
Qui ne demandait qu'à la choyer
Une voix douce pourtant
Lui avait murmuré sans fin
Le bout n'est pas important
Profite plutôt du chemin
Les paroles auraient-elles glissé
Mais elle trébucha soudain
Se laissant petit à petit pénétrer
Découvrant le chemin...


Accrocher son billet, sourire des yeux, garder ses secrets ou bien les dessiner, imaginer les couleurs et s'en aller...
_________________
Pattricia
Avant de m'éloigner pour quelques jours, je m'approche de l'arbre aux mots qui s'envolent avec le vent et lui laisse un message qui lui aussi s'envolera...



Aujourd'hui dans tes bras j'ai demeuré pâmée,
Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
Triomphe impunément de toute ma pudeur
Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.

Ta flamme et ton respect m'ont enfin désarmée ;
Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
Et je ne connais plus de vertu ni d'honneur
Puisque j'aime Tirsis et que j'en suis aimée.

O vous, faibles esprits, qui ne connaissez pas
Les plaisirs les plus doux que l'on goûte ici-bas,
Apprenez les transports dont mon âme est ravie !

Une douce langueur m'ôte le sentiment,
Je meurs entre les bras de mon fidèle Amant,
Et c'est dans cette mort que je trouve la vie.


Jouissance de Marie-Catherine-Hortense de VILLEDIEU

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Gluth_vongluth
Il lui avait promi pourtant.... mais il était si fier et si heureu d'avoir une compagne qui faisait de si ch... beau poèmes.
Il mis celui-ci à l'arbre, repensant à la belle soirèe qu'il avait passer aupres de sa tendre Estrella.


Voici que je déboutonne mon corsage,
Veux tu donc gouter à ce breuvage,
Je ne sais s'il va t'enivrer,
Et si tu va l'apprécier...
Que ta bouche s'y pose,
Comme un papillon sur une rose...


Il lui avait promi pourtant.... mais le mis quand même.



Il en profita pour mettre, au cas où elle passerait par là, un poème pour se faire pardonner :

Quand je te regarde devant moi pendant des heures
Quand tu me souris, que tu m’embrasse, que tu me caresse
J’aime me frotté, t’embrasser, sentir battre ton cœur
J’aime qu’on reste là, tout les deux, à nous couvrir de tendresse

Quand je voie Rider, aussi joyeux, aussi beau que ton visage
Quand je me sens si bien avec vous deux, j’en suis fier
J’aime être la auprès de mes deux amour, vous regardez, sage
J’aime voir le petit jouer et finalement dire oui, je veux être un bon père


Puis il parti, tout fier et tout joyeux. Siflotant dans les rues.
_________________
Complètement blasé
Hiancy
Hiancy avait décidé de prendre l'air aujourd'hui et de se promener dans Sarlat. Elle arriva finalement à l'Arbre à mots. Intriguée, elle lut plusieurs parchemins. Il y en avait qui la faisait sourire, d'autre qui la faisait presque pleurer. Elle décida d'écrire un mot à son tour. Elle s'assit au pied de l'arbre, sortit une plume et un parchemin de son sac et se mit à écrire.

Perception floue
D'un amour dévoilé
Amour d'un fou
D'une personne enchantée

Soudain le torrent
De l'amour si puissant
Ensuite le torrent
Des larmes d'un enfant

Coeur brisé
Et tristesse infinie
D'un amour chaviré
D'une mer de mélancolie

Alors sortit d'une image
Un personnage plutôt banal
Ou plutôt dirait-on un mirage
Répandant le bien et non le mal

Il vint soutenir
Tout ces souffrants
L'ombre de sourires
À jamais s'immortalisant

Et maintenant grâce à lui
L'amour reluit
L'espoir revit
Et la belle vie naquit

...


Puis, elle relut son écrit et, fière du résultat, elle l'accrocha sur une branche, parmi les autres, puis elle s'en alla.
Pattricia
Il avait fallu un peu de temps, mais j'étais enfin libre. Libre de bien des choses et cela me donnait le sourire. Bientôt j'irai rendre visite à quelques personnes que j'avais hâte de revoir et qui sait...
Mes pas comme toujours me conduisirent jusqu'à cette petite place, cachée derrière la caserne et qui abritait l'arbre le plus précieux de Sarlat. L'arbre à mots, mon arbre à palabres, cet arbre que Chey il y a bien longtemps déjà, avait orné d'un premier billet.


Depuis mon dernier passage, peu de passages... A croire que les Sarladais n'ont plus cette fièvre qui les tenait et les emportait dans des envolées lyriques.

Je hausse les épaule, m'assieds au pied de l'arbre, sort mon nécessaire à écrire et regarde la brume se lever petit à petit sur la place et les murs de l'enceinte. Mordillant inconsciemment l'extrémité de ma plume, je laisse mes pensées errer vers eux, vers nous, vers lui...



S’étirer et ressentir toutes les courbatures
Déplier un à un chacun de ses membres
S’assoir et essayer de rendre son regard plus sûr
Écouter attentive, et rassurée, ne rien entendre.
Réaliser soudain que ce soir c’est le retour
Que chaque ruelle je vais enfin parcourir
Savoir que je vais retrouver mes amours
Les regarder, sourire et enfin les chérir.
Se lever et le voir accourir à mes pieds
Tout amour, vitalité et cœur vaillant
Que de batailles nous avions partagées
Que de larmes coulées sans parler du sang
Mais un nouveau vent de liberté et de justice
S’était lever sur ma province si braillarde
Alors comme toujours nous rentrerons en lice
Chasseront de notre chemin ces mines blafardes.
Parcourir le camp et voir quelques visages complices
Encore fatigués par cette longue nuit de veille
Les sourires ensommeillés qui lentement s’esquissent
Face à la beauté d’un irisé levé de soleil.
Remballer ses affaires une à une très lentement
Économiser ses gestes, méthodiquement, tout vérifier
Tour porter et fixer sur sa monture son harnachement
Gestuelle de fin de campagne depuis longtemps chorégraphiée.
Saluer chacun et se promettre de se revoir bientôt
Mettre le pied à l’étrier et se hisser sur sa fidèle monture
Remercier Aristote, imaginer un ex-voto
Pour la fin sereine de cette dernière aventure.
Talonner son hongre et filer sur le chemin
Talonner encore et accélérer le pas
Envisager, sereine, ces nouveaux lendemains
Galoper ivre de joie, aujourd’hui c’est retour à Sarlat !

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Goddefroy
Que de beaux poème ici c'es un régal de vous écouter ...
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