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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann


21-01-2010 : Brignoles aux mains des Français


BRIGNOLES (AAP) - Le 20 janvier, la ville de Brignoles, en Provence, est tombée aux mains des troupes françaises. Ces dernières avaient traversé la frontière sans avertissement le 13 janvier et avaient entamé le siège d'Aix. N'ayant pu entrer de force dans la capitale provençale, trois des quatres armées en question s'étaient positionnées autour de Brignoles, à un jour de marche.

Dans une annonce aux Brignolais du 19 janvier, l'amiral de France Alcalnn Blackney, explique les raisons de présence française autour des murs. Il assure notamment que les armées «ne pilleron[t] pas [les caisses de la ville], pour une simple et bonne raison, c'est que c'est le soit disant "maire" qui ne veut que [le] "bien" [des Brignolais] aura tout dans sa propriété.» Il apporte aussi une nouvelle justification à l'attaque menée contre la Provence, accusant les autorités provençales de se livrer, prétendant que le Comté indépendant est en passe de devenir «un havre de paix pour les brigands, les rebelles de tout poil et les hérétiques» et affirmant avoir d'ores et déjà «occis des Sicaires du Lion de Judas, qui tentaient vainement de s'échapper de la ville après avoir profité de l'accueil de la Marquise!» Ce dernier élément ne serait toutefois qu'une tentative de désinformation visant à faire passer un simple brigand pour un membre de l'organisation religieuse, actuellement occupée en Béarn. Il est en effet notoire que de nombreux hors-la-loi figurent à la rubrique "Lion de Juda" sur les listes d'indésirables que se transmettent les prévôtés du royaume de France.

Deux des armées sont entrées en ville, tandis que la trace de la troisième a été perdue. Il faut noter que les défenseurs ne se sont pas opposés aux troupes françaises : aucune victime n'est à déplorer. Avant d'être destitué par les compagnies françaises, Yueel, le maire de Brignoles et par ailleurs curé de la ville, a pu escamoter les possessions municipales. Le 18 janvier, il déclarait : «Pour des raisons évidentes de sécurité des habitants de ma ville, j'ai donné l'ordre de ne point défendre la ville [...]. Refusant cependant que [les armées françaises] s'enrichissent, malgré leurs dires, j'ai anticipé leurs attaques en réfugiant les richesses de la ville dans l'Eglise.»

Kartouche, pour l'AAP

[Sources :
* Forum I, halle de Brignoles : Déclarations d'Alcalnn et de Yueel]
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Cyann


21-01-2010 : Provence : Déclaration du Grand Maistre de France


Aurillac (AAP) - Alors que jusqu'à présent, seuls le Connestable de France et l'Amiral de France s'étaient prononcés sur l'intervention de Compagnies d'Ordonnances Françaises en Empire, Son Altesse Armoria de Mortain vient de sortir du silence et signe en tant que Grande Maistresse de France, la déclaration suivante, qui sans aucun doute, apporte une vision désormais différente de la situation:

« Nous, Armoria de Mortain, Grand Maître de France, à tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Des armées françaises sont entrées en Provence. Nombreuses sont les suppositions à ce sujet, et les rumeurs vont bon train : d'aucuns en profitent, cela va de soi, pour lancer des accusations aussi fausses que le sont leurs engagements de façade. Jusques à ce jour, j'ai laissé courir ces rumeurs, de façon délibérée, puisqu'elles ont permis d'épargner la vie de nos troupes. A présent, je vais y répondre.

Il est dit que nous utilisons le statut de Croisés pour nos actions. Faux : en quittant Genève, nous y avons laissé les blanches bannières.

Il est dit que j'ai menti quant à la destination de ces troupes, que j'ai prétendu qu'elles allaient se rendre dans le Béarn. Faux : en annonçant que je m'y comptais rendre, je n'ai parlé qu'en mon nom propre, sans user du moindre pluriel. Et je cite le discours dont copie est parvenue à Rome :
« Je prends ce jour la route vers le Béarn, parce que mon devoir me l'ordonne, parce qu'ayant un jour choisi d'entrer dans la famille aristotélicienne, j'ai aussi choisi d'aider ceux de cette famille qui souffrent, et ceux que l'on en détourne.

Je vous invite à en faire autant : puisque nous avons été tenus de laisser notre fer au fourreau, usons de notre verbe, qui est libre, et sans entrave aucune. Il fera bien plus de mal au lion que les coups d'épées »

Il est dit que c'est une agression envers l'Empire : faux. L'été dernier, Sa Majesté a écrit à l'Empereur, son cousin, pour s'ouvrir à lui des problèmes que la félonne Provence pose au Royaume. La Provence, que l'on cherche à faire passer pour l'agneau du sacrifice, mais qui, depuis des lustres, héberge de bonne grâce une cohorte de brigands qui régulièrement ravage le sud de notre pays. Sa Majesté a fait savoir à l'Empereur qu'il fallait une action : devant protection à ses vassaux qui s'en étaient ouverts à lui, il ne pouvait rester sans réagir. La lettre a été libellée dans le sens où une absence de réaction forte nous délierait les mains, nous permettant ainsi d'agir.

Et d'agir, il n'était que temps : nous venions tout juste d'apprendre que la Provence comptait voler, non plus cette fois le fruit des efforts d'un sujet de France, d'une ville ou d'une province, mais bel et bien une partie de notre territoire. La Provence s'apprêtait à négocier avec le vil Ryllas une mine languedocienne. Une terre du Royaume, vendue à des félons, à des voleurs ! Cette intention du coms du Languedoc a du reste été rapportée à Sa Majesté, qui se prononcera sous peu sur ce fait. Pour mémoire, le dernier Feudataire ayant eu l'intention de vendre une partie du Royaume a été destitué et considéré comme félon.

Cette chose, c'est la Provence qui en est à l'origine ; certes, elle a eu tôt fait de trouver chez Ryllas une oreille fort complaisante, et peu prompte à se souvenir des devoirs d'un vassal.

Du fait que nos troupes se soient retrouvées libres de tout engagement, puisque n'étant plus Croisées, s'est dégagé une opportunité pour faire comprendre à la Provence que le Royaume de France n'est pas une vache à lait que l'on peut impunément venir traire à la barbe du fermier.

Nulle intention de pillage de notre part, et nulle intention d'annexion : selon que l'on se trouve au sud de la France ou à son est, l'on dit que la Provence est ou non terre d'Empire. Eh bien elle l'est ! Il suffit de le lui rappeler avec fermeté. Et il plaît à Sa Majesté de rendre ses pleins droits à son cousin l'Empereur, au nom de l'amitié qui lie France et Empire.

Nos troupes ne sont pas les sanguinaires que l'on veut bien dépeindre : sans quoi, elles auraient passé outre les désirs de Rome et auraient attaqué Genève. Des assoiffés de sang ou des mercenaires n'en auraient eu cure, et auraient donné l'assaut, d'autant que la situation militaire nous était favorable.

La Provence se dit Aristotélicienne, mais a su se faire aimer des hérétiques genévois, pour que ces derniers actent une reconnaissance de leur prétendue indépendance, mais elle remet en question depuis trop longtemps l'ordre établi, un acte que Sa Sainteté le Pape avait lui-même condamné dans l'une de ses bulles. L'une des rares victimes faites pour l'heure en Provence par nos troupes est d'ailleurs un lion de juda... Provence, terre d'accueil.

Hébergement de brigands aux poches emplies d'Ecus français, accueil d'hérétiques, tentative de morcellement du Royaume, revendication d'une partie de la récente prise de Reims : qui a le premier porté attaque, sinon eux ? Qui est en droit de se défendre, sinon nous ? Avons-nous été l'objet d'une déclaration de guerre ? Non, parce que celle qu'ils mènent est rampante et n'ose pas dire son nom, se tenant plus qu'éloigné de toute forme d'honneur. Ayant été attaqués, il est juste que nous rétorquions.

Ce que ces troupes françaises font en Provence en ce moment, c'est soutenir une juste cause, et accomplir au nom du Roy le devoir de protection des provinces du sud, c'est soutenir sous le regard de Dieu l'ordre qu'Il a établi, en accord avec les mots de Sa Sainteté le Pape. Rien de ce qui se passe ne va à l'encontre, ni de la Foy, ni de l'honneur, ni du devoir.

Et je me permets, en toute humilité, de rappeler le texte de Sa Sainteté que je viens d'évoquer :

Citation:
Nous avons été informé par la Curie des risques de guerre civile au sein du Royaume de France. Les affaires du siècle nous inquiètent au plus haut point, dès qu'elles mettent en péril l'union et la concorde entre les croyants.

L'Église Aristotélicienne a toujours appelé à la paix, et par notre voix elle exhorte les responsables concernés à entreprendre toutes les actions pour rétablir l'unité des fidèles.

La paix des hommes ne peut subsister que dans l'ordre. Aussi, c'est avec une grande crainte que nous avons eu connaissance des intentions des responsables de Bretagne et d'Anjou de bouleverser l'ordre établi. Pourtant, cet ordre a été voulu par le Divin, par la grâce duquel gouvernent les dirigeants de l'Europe.

Nous avons reçu du Roi de France les garanties pleines et entières que tous les efforts de négociation seront entrepris pour éviter que le sang ne coule. Il nous a également assuré de sa volonté que l'Eglise au sein du Royaume, occupe toujours la place éminente qui est la sienne : ces propositions seront officialisées dans un Concordat. En ces temps troubles, les croyants se doivent de respecter la loi des souverains d'Europe et l'ordre des États. Suivre la voie des sécessionnistes serait suivre la voie du Malin.

Si véritablement, comme on nous le rapporte, la Bretagne et l'Anjou ont déclaré unilatéralement leur indépendance et concentrent des armées, nous ne pouvons qu'exhorter les fidèles au respect de l'ordre et à la défense de la Couronne de France.

SS Eugène V


Fait à Aurillac, le 18 de Janvier 1458,
Pour la France, pour le Roy,
Armoria de Mortain »

A. pour l'AAP

sources: antichambre, annonces du grand maître de france
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Cyann


21-01-2010 : Enquête : Serait-il fou de penser que la pierre volée en Gascogne soit revendue à la Bretagne ?



BORDEAUX (AAP) - Des informations récentes laissent à penser que la pierre issue du pillage de Mont-de-Marsan, capitale de la Gascogne, serait livrée au duché de Bretagne.
L'AAP a mené l'enquête...

Lundi 18 janvier, un des pilleurs du château de Gascogne, Thoros de Myr, a été surpris à Bordeaux, en Guyenne, en train de vendre de la pierre à 11,55 écus en faveur d'un marchand mandaté par la Bretagne. C'est un autochtone qui a surpris la transaction -20 quintaux- et qui a informé la rédaction. Très rapidement, cette personne a reçu de la commissaire au commerce bretonne un courrier la sommant de restituer la marchandise, ce qui ne laisse aucun doute sur le destinataire de cette pierre. Un peu plus tard dans la nuit, un autre personnage ayant participé à la prise de Mont-de-Marsan a été surpris en train de livrer 286 quintaux de pierre pour 13,80 écus à un mystérieux acheteur.

Il faut savoir qu'à la demande des autorités gasconnes, ces deux hommes, membres du groupe appelé "l'Hydre", sont depuis le 12 janvier en examen devant la cour de justice de Guyenne. Ils sont accusés d'avoir pris d'assaut le château de Gascogne. L'organisation avait profité de cette occasion pour mettre à sac les entrepôts ducaux. Au cours des audiences, Thoros n'a pas démenti être impliqué dans les évènements de Mont-de-Marsan. Leur rôle dans l'affaire n'est donc pas discutable et il est très probable que les quelque 400 quintaux de pierre vus le 18 janvier à Bordeaux soient issus du pillage de la capitale gasconne. Tout laisse à penser qu'il ne s'agit que d'une partie d'une grande livraison destinée à entretenir les mines bretonnes.

Leyah, commissaire au commerce de Bretagne, affirme qu'il «n'y a aucun contrat passé avec L'Hydre.» Cependant, dans un courrier de sa main adressé le 18 janvier à la personne à l'origine de la saisie des 20 premiers quintaux, expliquant qu'il s'agit d'une livraison à un marchand breton, elle demande à ce que la marchandise soit rendu à Thoros. Ce dernier, au cours d'un échange avec celui qui a intercepté la pierre, confirme cette version, en avertissant l'acheteur qu'il risque de graves problèmes avec la Bretagne et le Poitou.

Autre élément à relever, Louisnapoleon, commissaire aux mines de Gascogne, estime à 1600 quintaux la quantité de pierre dérobée. Rien ne nous permet toutefois d'affirmer que toute la pierre devait être livrée à la Bretagne.

Kartouche, pour l'AAP
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Cyann


21-01-2010 : Composition du conseil ducal angevin

Angers (AAP) – Après une campagne en apparence bien calme pour ce duché réputé dynamique et animé, les conseillers élus ont été répartis aux postes suivants :

Otissette (Duchesse)
Vendettal (Commissaire au commerce)
Jchris (Commissaire aux mines)
Cavendish10 (Prévôt des maréchaux)
Rosebudy (Rectrice)
Urbs
Saharane (Bailli)
Jeanpolc (Connétable)
Romain (Procureur)
Linon (Juge)
Balestan (Porte-parole)
Taxenplus – remplacé par Protozoaire –

Deux conseillers non élus s’ajoutent à l’équipe ducale :
Finam (Chancelier)
Joffrey (Secrétaire)

Le porte parole s’est empressé de faire connaître les principaux axes de direction de la politique qui sera menée :

« - Continuer à restaurer nos finances. L'impôt sera maintenu (…) »

« Poursuivre la réforme du pôle défense (armée et prévôté) du duché. »

« Une poursuite de la réforme des lois. »

« Une communication et transparence accrue. Dans ce cadre, les diverses tables rondes seront accessibles à tous (http://le-duche-d-anjou.forumactif.info/les-tables-rondes-f21/ - le seul pré-requis est une inscription sur le forum en question). »

Senga Leros pour l’AAP


source : gargote Angevine (de poitrine)
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=7239&start=360&sid=vPnItVnBLzBFD7uRUhSSNfec7
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Cyann



[size=18]24-01-2010 : Le duc du Languedoc est il vraiment fèlon?



Narbonne(AAP)- Entretien avec le comte du Languedoc, Boniface Ryllas

AAP : Bonsoir , messire Ryllas, merci de nous avoir gentiment concédé cette interview. Vous pouvez nous dire qui vous êtes exactement, pour les lecteur ne vous connaissant pas?

Comte Ryllas : Je suis Ryllas, Boniface Ryllas, avocat du dragon en Haute Cour de Justice et en Cour d'Appel Royale et Messie du bon peuple languedocien. Je suis né à Angers où après avoir vécu un certain nombre de bouleversements politiques et sociétaux tels que la guerre d'indépendance, la première guerre civile sous le règne fastueux de sa grâce feue Smartfluid de Jurefacto, dite la Duchesse bien aimée - que son nom s'inscrive en lettres d'or au firmament des étoiles de ce siècle - la seconde guerre civile lors de la dernière guerre angevino-poitevine sous le règne de feue Patity de Chandos qui nous obligea à monter à l'assaut du château et à ouvrir le règne fastueux de sa Grâce le Duc Bazin de la Clapiotte.

AAP: Vous avez été récemment déclaré félon par la couronne, pourquoi donc? y a t-il une raison? Qu'est cette histoire d'annexion au MAO ( NdR: Marquisat des Alpes Occidentales)?

Comte Ryllas: Officiellement, je suis coupable d'avoir tendu à l'oreille à une proposition provençale datant d'avant la guerre qui nous demandait si nous voulions vendre l'une de nos mines. En réalité, je n'ai fait que me conformer aux règles de la diplomatie d’écouter ce que les provençaux avaient à dire. Mais, jamais je n'ai eu le désir de vendre l'une de nos mines. J’ai d’ailleurs fourni les preuves au conseil des grands feudataires.
Officieusement, il s'agit en réalité d'une basse vengeance d’Armoria de Mortain sur la foy d’accusations mensongères, sans preuve et sans matière. Nous savons que derrière cette décision inique se cache la main du Grand Maistre de France, qui scelle là une vieille rancœur envers notre personne. Celle de nous être présenté aux élections en sa tendre Bourgogne en janvier 1457, puis d’avoir laminé les quatre partis politiques ancestraux en récoltant 54% des voix et surtout d’avoir dénoncé depuis de nombreux mois dans les prétoires de la Cour d’Appel Royale le « système Mortain » et les travers qui en découlent : immiscions dans la politique intérieure des provinces hors domaine royal afin de tenter de les contrôler comme c’est le cas aujourd’hui en Languedoc, comme ce fut le cas, hier, en Berry, comme ce le sera dans toute autre province où le régnant ne fera pas preuve d’un à-plat ventrisme plein et entier, décisions politiques arbitraires de la Pairie sous couvert d’une décision juridique, viole permanent de l’article VII de la Charte du Royaume de France, entorse aux loys régissant les institutions judiciaires de France ainsi en est-il de la Haute Cour de Justice, ainsi en est-il de la Cour d’Appel Royal qui a vu sa souveraineté, pourtant définie dans les textes, être piétinée par le recadrage royal qui transforme la Cour d’Appel en chambre d’enregistrement des décisions juridico-politiques de la Pairie et enfin, abus de faiblesse de notre bon Roy Levan de Normandie troisième du nom. Comme pour le Duc de Berry, comme pour le recadrage de la Cour d’Appel, comme dans notre cas, il semblerait que l’emprise du système Mortain jusque sur le Roy soit totale.

AAP: Une autre affaire secoue aussi votre comté, la déclaration d'indépendance de Narbonne. Un petit résumé des faits?

Comte Ryllas: Certes ! Un maire est devenu fou. Il a décidé de créer une armée et de se retrancher dans Narbonne avec en déclarant la ville indépendante du pouvoir comtal. Au départ la raison semblait être la suspension par mes soins d’un arrêté municipal qui me semblait aller à l’encontre des intérêts de mes bons sujets. Mais depuis quelques jours, nous avons mis à jour un vaste complot organisé depuis Paris sous la main experte de Armoria de Mortain et dont les relais languedociens se retrouvent dans toutes les couches de la population : depuis le simple paysan manipulé, en passant par le soldat obligé d’obéir aux ordres, jusque dans les rangs de la noblesse et même chez mes bons conseillers. Les premiers procès en trahison et haute trahison ont commencé à tomber et nous nous interrogeons pour savoir si la réaction disproportionnée de ce maire n’était pas en fait les prémisses au complot.

AAP: Que comptez-vous faire pour mater la révolte?

Comte Ryllas: Nous étions en train de lever une armée composée de nobles, de soldats et de volontaires du peuple afin de faire le siège à Narbonne. Nous voulions d’abord montrer la force du pouvoir comtal. Nous avions donc levé le ban et il se trouvait dans une posture délicate d’autant que nous avions volontairement laissé pourrir la situation en coupant tous liens avec le Comté dans l’espoir que la population se rende compte de l’impasse dans laquelle elle se trouvait. Nous aurions alors été dans une position plus favorable pour proposer une conciliation au renégat et apparaitre ainsi comme le bon père de famille qui demande à ses enfants de faire moins de bruit avec leur gamelle. Politiquement parlant, nous étions gagnants à tous les coups. Mais, la soudaine affaire provençale et ma soi-disant félonie a modifié tous les plans.



AAP: En revenant à l'affaire de la Félonnie, qu'entendez vous faire?

Comte Ryllas: Je compte me maintenir au pouvoir d’une part pour mater les quelques insurgés qui, suite à la déclaration de félonie, souhaiteraient acquérir un os à ronger qui n’est pas le leur car la vie de la cité ne peut se dérouler que dans l’ordre établi. Souvenons-nous de l’hagiographie de Nikolos : « Dieu s’exprime par le suffrage; qui conteste les résultats du suffrage librement exprimé, conteste Dieu.»

D’autre part, parce que je suis obligé, par l’importance du résultat de l’élection – n’oublions pas que un languedocien sur deux a voté pour moi - d’accomplir la volonté du bon peuple. Et celui-ci m’a choisi pour un travail précis. Cela faisait des années que le trône languedocien était en déshérence, privé d’une espérance que personne n’apportait. Or, le bon peuple a reconnu en moi la personne providentielle dont on attend la venue, celle qui créera, et pour longtemps, un choc dans les consciences, qui lui enseignera qu’il y a une autre manière de vivre, qu’on peut se passer d’interdit en replaçant au centre des institutions et de la société languedocienne le principe de responsabilité et de libre-arbitre . Je suis cet homme providentiel. Et pour cette raison essentielle, parce que je ne peux trahir mes bons sujets, je suis obligé d'accomplir la mission qui m'a été assignée en me maintenant au pouvoir coûte que coûte.

AAP : Merci encore , messire Ryllas

Mimmome , pour l'AAP

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Url: http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=387021&sid=6Rkxp0CtnBGhNhxq8sLjFALyX

A sa très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, Roy de France.
De: LedZeppelin, Vième Comtesse Illustre de Provence Libre.

En ce jour du 14 janvier 1458, par la présente, j'affirme ma condamnation sans appel de l'invasion des armées de votre pays en Provence, ceci sans aucune déclaration de guerre.

Cet état de fait intolérable est d'autant plus condamnable qu'une partie de nos soldats se battent à l'appel de l'Eglise et de la France sur vos terres de Béarn ou sévit le Lion de Juda.
Profiter d'une telle situation relève de l'infâmie!

La Provence, terre Aristotélicienne et pacifique, fera connaître cet état de fait le plus largement possible, et en appellera également à la Sainte Eglise pour ramener la Paix.

La Provence, terre Fière et Indépendante, plierait peut-être, saignerait sûrement, mais ne sera jamais Terre Française, pas plus qu'elle n'est aujourd'hui Terre Impériale.

En conséquence, j'attends que Sa Majesté fasse sur l'heure cesser toute manoeuvre d'invasion, et appelle ses Troupes à revenir sans délai en vostre pays.

Mes respects!

LedZeppelin
Vième Comtesse de Provence Libre
Comtesse de Saint-Rémy de Provence
Dame de Mondragon

- Confère les autres articles sir le sujet "Provence"
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Cyann


24-01-2010 : Composition du Haut Conseil artésien

Arras (AAP) – Après plusieurs jours de discussion les nouveaux élus du Conseil Comtal artésien ont désigné leur comtesse en la personne de la baronne d'Ytres, Ombeline. Les Conseillers se répartissent les affectations de la manière suivante :

Ombeline (Comtesse)
Nefi (Porte-parole)
Yoshilas (Commissaire au commerce)
Lndil (Commissaire aux Mines)
Aterfalco.2 (Juge)
Smurf (Bailli)
Maeva83 (Procureur)
Stof29 (Connétable)
Erwyndyll (Chancelier)
Zazaroyaume (Prévôt des maréchaux)
Jaidelachance (Capitaine)
Nicolas.df (Sans attribution)


La porte parole s’est empressée de demander que "les tensions électorales ne soient plus et que tous les élus travaillent comme à l'accoutumée ensemble pour le bien de l'Artois."

Maitresseevrard, pour l’AAP


sources :
-http://conseil-artois.frbb.net/informations-officielles-f30/conseil-d-artois-t12072.htm
- http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1274&start=645&sid=YzMTOX7PvtlCv29kcE8Pox1DG
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Cyann


24-01-2010 : Déclaration de Sa Majesté Lévan III de Normandie, Très Sainct Roy de France


Paris (AAP) -Aujourd'hui, le Roy de France a fait savoir quel était son avis sur la question de la rébellion en Provence et sur les agissement du Comte du Languedoc dans une déclaration que nous vous retransmettons en intégralité:

"Nous, Lévan le Troisième, Roy de France de par la grâce divine,

à tous ceux qui le présent écrit liront et se feront lire, salut.

Nous tenons à rappeler que nous sommes au courant des opérations militaires se déroulant actuellement en Provence ; elles ne sont que la suite logique de la demande de protection faite en le Conseil des Grands Feudataires, et de la missive que nous avons envoyée à notre cousin l'Empereur. En tant que souverain de droit divin, et devant juste protection à nos sujets, nous ne saurions tolérer que l'ordre établi soit remis en cause, et que nos vassaux souffrent d'exactions impunies. Or, la situation géographique est telle que notre cousin n'a pas la même facilité d'intervention : aussi est-ce de bon gré que nous avons saisi l'opportunité de rétablir sa pleine autorité.

Par ailleurs, nous avons reçu divers témoignages et preuves des agissements du sieur Ryllas, en le Languedoc. Bien loin de prévenir son suzerain qu'une province étrangère et félonne à l'Empire avait fait connaître son intention d'annexer une partie du Royaume, il a au contraire prêté l'oreille à cette proposition. Le sieur Kristof, qui n'était pas allé jusque là, a été déclaré félon à la Couronne. De même, une alliance se dessinait, alliance ayant pour but de se rebeller tout à la fois contre le Royaume et l'Empire : encore une fois, contre l'ordre établi et voulu par Dieu. Nous attirons l'attention de notre Sainte Mère l'Eglise sur ce fait. Enfin, nous demandons aux services de la Surintendance et de la Grande Prévôté de France d'enquêter sur l'état des caisses du Comté du Languedoc, dont il semblerait que des valeurs aient disparu. Nous estimons en effet que le peuple languedocien a le droit de savoir ce qu'il est advenu du fruit de son labeur.

Par conséquent, nous déclarons le sieur Ryllas félon à la Couronne, avec pour conséquences l'autorisation par nous donnée à ce qu'il soit détrôné s'il refuse de laisser le trône du Languedoc, et le fait que les vassaux de la provinces soient libérés de toute obligation concernant celui qui était leur Comte.

Fait en le Louvre, le 20 de Janvier 1458,
SMLIII"

A. pour l'AAP
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Cyann


24-01-2010 : Provence : Mouvements de troupes et échos provençaux.


AIX (AAP) – Bombardements, pluies de sous-vêtements sur la Capitale, les Provençaux retirés en Aix ne savent plus où donner de la tête devant ce qui leur tombe dessus depuis le campement français.
Quoiqu’en parallèle, les armées lèvent le camp de devant la capitale, direction Brignoles, ville voisine. Ville voisine, objectif plus aisé, les provençaux s’étant mobilisés pour se regrouper et défendre Aix. Quatre-vingt français, quelques brignolais, un choix s’impose, le Comté a préféré ne pas sacrifier inutilement ces vies précieuses, nulle défense n’a été opposée à l’envahisseur et les biens de la mairie mis en sureté au sein de l’Eglise sur les ordres du conseil.
Autre jour, autres villes. Le lendemain de cette prise facile, les forces françaises se scindent, deux armées dans Brignoles, une à Draguignan et la dernière de retour à Aix. La Comtesse Illustre de Provence fait parvenir à l’armée française assiégeant Aix un communiqué leur enjoignant de libérer les portes de la ville, sans quoi ils se verraient dans l’obligation de les en déloger sans autre forme de procès.
Nuit passée, rien ne se passe, seule l’armée de la Rose noire bouge, quitte la capitale et revient vers Brignoles.

Mais, en dehors de ce bref résumé des derniers événements, comment sont donc vécus ces événements au sein de la population provençale ?

D’un côté, stupeur, stupéfaction devant le passage à l’ennemi du Vicomte de Marignane. Reniant son allégeance à la Provence et se proclamant alors allégeant à l’Empereur, ancien candidat malheureux aux dernières élections marquisales qui avaient vu l’accession de la comtesse Hersende de Brotel au trône. Provence, terre d’accueil et de ses origines, décriée maintenant en place d’Aristote à Rome même, reniement d’allégeance, reniement de ses origines. Les Provençaux restent donc tristes, atterrés, révoltés de cette trahison selon les personnes et les sensibilités de chacun.

De l’autre côté, la mobilisation est toujours présente, hommes et femmes engagés pour leur pays, faisant front commun pour une seule et même cause, leur liberté.
Frontières habituellement ouvertes, aujourd’hui exceptionnellement fermées pour la protection de tous, suite aux nombreux morts retrouvés devant les portes des villes devant lesquelles les troupes françaises ont successivement tenu leur campement.
Des Français qui déclarent venir annexer la Provence au nom de l’Empire quand celui-ci ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet en dehors de la déclaration franc-comtoise condamnant cette opération ; des Français qui se justifient en annonçant la Provence terre d’accueil du Lion quand celui-ci se trouve en Béarn et que la Provence y a justement envoyé un contingent pour le combattre.
« Digo li que vengon! No pasaroun! »(*) comme disent les Provençaux et comme résonne ce cri dans les coeurs et campements.

Doch, pour l’AAP

(* Dites leur de venir ! Ils ne passeront pas !)

Sources :
- RP Camps des Provençaux : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1145687&sid=h0iQsBgOnhUHpTy19HSkMRkt5
- RP Campagne de Provence : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1148866&sid=h0iQsBgOnhUHpTy19HSkMRkt5
- RP Réponse aux maqueraux provençaux : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1150881&sid=h0iQsBgOnhUHpTy19HSkMRkt5
- Rome : http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=18763
- et autres articles AAP sur le sujet
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Cyann


24-01-2010 : L'Anjou hausse le ton face à la Touraine

Angers (AAP) - C'est en ce jour du 21 janvier de l'An de Grâce 1458 que la diplomatie du Duché d'Anjou, par la voie du Vicomte de Gennes le Sieur Finam, fit entendre ses positions concernant une affaire que le Conseil Ducal considère avoir une grande importance. Mais, tout d'abord, voilà les faits qui se sont déroulés ces derniers jours.

Un groupe de voyageurs angevins, comme tant d'autre sur le sol du Royaume de France, passa les frontières communes entre l'Anjou et la Touraine le 12 janvier dernier. Malheureusement, selon les dires de la diplomatie tourangelle, une armée tenta de les interpeller. Mais, les voyageurs prirent les armes et l'armée dut les arrêter et les battre jusqu'à perte de conscience. Tout autre discours de la part des angevins qui eux disent avoir été attaqué sans même avoir eu la possibilité de parlementer.

Dès lors, c'est le branle-bas de combat au Conseil ducal nouvellement élu qui aurait voulu commencer le mandat sous de meilleurs hospices. L'ambassadeur angevin sur les terres tourangelles fut contacté et envoyé afin de récolter des informations et des excuses officielles de la part des autorités du Comté.

Il s'avère que l'ambassadeur coupa court à la conversation suite "aux propos outrageux de la part de la Vicomtesse Bitterly et de la volonté de celle-ci à jouer la contre-production". Le Comté de Touraine se refuse à toutes excuses car se réserve le droit de s'occuper comme ils le désirent des personnes se trouvant sur son sol. Suite au départ de l'ambassadeur d'Anjou en Touraine, la Chancelière tourangelle prit la plume et envoya missive à son homologue angevin:

"Faict à la Chancellerie de Tours,
Dans la nuit du 13 au 14 Janvier 1458,
A l'attention du Chambellan d'Anjou,

Excellence,

Je sors tout juste d'une discussion via MeSaNge avec vostre ambassadeur, Messire Auguste Breydel. Ce dernier voulait me dire que vostre Duché exigeait de la part de la Touraine une lettre d'excuse quant à l'arrestation (musclée) récente d'un groupe d'angevins sur nostre sol, par nostre armée, puisque paraît-il nostre belle Touraine ne fait preuve d'aucune bonne volonté envers son voisin. Mes réponses l'ayant outragé, selon ses propres dires, je vous les retransmets.

Ainsi donc nous voulions vous signifier que nous ne publierons aucune lettre d'excuse pour avoir exercé de plein droit un contrôle d'identité d'individus reconnus comme malfaiteurs en Touraine. Le déDuché d'Anjoumé Alphacat pour vous donner un exemple à tenté, en son temps, de prendre nostre brillante Capitale qu'est Tours. Pensez-vous que nous devons nous excuser pour avoir tenté d'interpeler une personne qui tente d'attenter à l'intégrité de l'une de nos villes ? Pas moi.

Nous avouons une chose, nous ne souhaitions pas frapper messire Aurélien, mais celui-ci était malheureusement très mal entouré. Qui plus est, lors du contrôle, les épées ont été tirées et il ne s'est guère désolidarisé du reste de son groupe de voyage. Là est nostre signe de bonne volonté : Tandis que ce dernier s'évertue à clamer haut et fort que nostre Duc Régnant est l'incarnation du Sans-Nom, entre autres accusations et insultes, nous n'engagerons pas de poursuites contre lui. Cependant nous n'accèderons à aucune de ses exigences fantasmagoriques, probablement dues au contre-coup de la "bataille".

Pour vous prouver la légalité de nos actions, je prends la peine et la liberté de vous rappeler la dernière déclaration en date du Duc, concernant les frontières :

"La Touraine se réserve le droit de mettre en procès, d'expulser, de refuser l'entrée voire de prendre les armes contre toute personne jugée dangereuse pour la sécurité du Duché ou qui ne respecterait pas les règles établies."


La Touraine ne s'excusera donc pas d'appliquer les règles qu'elle édicte sur son propre sol. Nous regrettons bien évidemment que Messire Aurélien se soit trouvé au mauvais moment, au mauvais endroit et espérons qu'il choisira une escorte dépourvu de passé douteux pour ses prochains déplacements. Nous lui souhaitons également un prompt rétablissement. Cela s'arrête ici. Vostre Duché n'a pas à interférer dans nos affaires. Si des personnes sont jugées menaçantes pour la sécurité tourangelle, il est de nostre devoir de les arrêter quelque soit leur origine - Anjou, Poitou, Limousin, Bourbonnais Auvergne, Orléannais peu importe ! Nous ne souhaitons ni attaquer vostre Duché, ni vous offenser, ni entrer en guerre avec vous. De même nous tenons à préciser que ces faits n'ont strictement rien à voir avec les évènements passés durant la guerre Touraine - Berry et que tous ceux qui étaient en armée angevine durant ce conflit ne se trouvent pas interdits de séjour chez nous. Seuls les criminels reconnus le sont. Cela dit, nous sommes en droit de faire appliquer nos lois, décrets et autres déclarations, sans avoir à nous en justifier ou nous en excuser.

Vous souhaitant une bonne journée, cordialement,


Bitterly, Vicomtesse de Montoire, Baronne de Saint Paterne
Chambellan de Touraine"

Ce à quoi, le Vicomte de Gennes répondit trois jours après, laissant la situation évoluer et de discuter avec le Conseil Ducal et l'ambassadeur en Touraine, revenu en Anjou depuis plusieurs jours.

"Nous, Finam de Montmorency, Vicomte de Gennes, en qualité de Chambellan d'Anjou,
A vous, Bitterly, Vicomtesse de Montoire, Baronne de Saint Paterne, que qualité de Chambellan de Touraine,
Ab Imo Pectore -du fond du coeur, de la poitrine-,
Salut.


Nous déclarons avoir prit bonne note de votre lettre, et des discussions engagées avec l'ambassadeur angevin en charge de votre province, Auguste Breydel. Là où la bêtise entre en érection, nulle idée féconde ne saurait ressortir: place à la stérilité crasse. Adoncques, nous avons à redire sur le fond, la forme, et la médiocrité de l'argumentaire qui nous est formulé.

Quand vous dites que la Touraine et ses représentants de basses-œuvres ont "tenté d'interpeller" quelques-uns de nos ressortissants, j'ose remettre en question la compétence de vos officiants: un hachoir en guise de langue n'est pas ce qu'il y a de plus compréhensible lorsqu'on vous murmure à l'oreille des réprimandes. Ça fait "tâche", dans tous les sens du terme. L'agressivité témoignée à leur encontre ne relève absolument pas du dialogue: les tourangeaux ont frappé les premiers, ce sans crier gare, il est normal que ces angevins, dont Aurélien de Penthièvre faisait partie, se défendent. Vous me direz, les amours les plus durables naissent souvent de mouvements spontanés, et avoués, de répugnance et d'agressivité réciproques. Oui, preuve en est entre Anjou et Poitou, néanmoins ne vous attendez pas à des miracles du côté, de nos ressortissants si vous traitez les nôtres avec une telle déférence.

Néanmoins vous prétendiez que ces ressortissants sont, je vous cite, "individus reconnus comme malfaiteurs en Touraine". Je vous ai accordé le bénéfice du doute, d'où le laps de temps entre votre courrier et celui-ci.
Mais après consultation des dépôts enregistrés en vos tribunaux, il s'avère que les sieurs Letiti et Alphacat n'ont aucun antécédent chez vous, si ce n'est cette "relaxe" accordée lors du procès intenté contre le sieur Alphacat le 28 Octobre de l'an 1457, pour absence de témoignage. L'attaque subie, parce qu'il s'agit d'une attaque, par nos ressortissants, relève donc d'une supputation tourangelle malgré une relaxe prononcée. C'est arbitraire, où est la justice si vous ne la respectez pas? La force sans justice, c'est tyrannique.
Et quand bien même le sieur Alphacat aurait été désigné coupable, son action relevait d'un fait de guerre: les troupes berrichonnes sont entrées en Touraine le 2 du mois, l'action commise par un sympathisant berrichon aurait été faite, si elle l'avait été, près de trois semaines plus tard, en plein milieu du bourbier.

Alors effectivement, dans les faits, notre Duché "n'a pas à interférer dans vos affaires".
Effectivement, vous "êtes en droit de faire appliquer vos lois, décrets et autres déclarations, sans avoir à vous en justifier ou vous en excuser".

Mais ne vous en déplaise, dès lors que des citoyens angevins subissent un courroux tout ce qu'il y a de plus discrétionnaire, prohibitif, abject, l'affaire qui les concerne, concerne l'Anjou toute entière. C'est de l'idiotie consciente, presque voluptueuse, que de croire notre Duché passif devant telles actions à l'encontre de ses enfants. J'y vois là un sentiment de supériorité des services diplomatiques tourangeaux, qui ne recherchent décidément pas le dialogue mais la fermeté. La trop haute estime de soi-même, c'est la montagne sur laquelle est juché l'imbécile vaniteux.

Adoncques, de même que vous "êtes en droit de faire appliquer vos lois, décrets et autres déclarations, sans avoir à vous en justifier ou vous en excuser" sur votre sol, nous serons en droit d'appliquer une fermeture de frontières exceptionnelle à l'encontre du peuple de Touraine de par la bêtise de l'une de ses institutions, sur notre sol, ce tant que votre Duché n'aura pas présenté excuses et rétributions aux principaux concernés pour le dommage incombé.



Fait le 21 Janvier de l'an 1458,
Saumur."

La situation sera loin d'être réglée avec cet échange épistolaire et peut évoluer du jour augmentant ou refroidissant encore plus les liens entre ces deux régions. Est-ce que la paix dans la région est encore une fois malmenée? Est-ce que les échanges virulents ont atteints leur plus haut sommet avant de redescendre vers un dialogue plus diplomate arrivant à trouver une solution au problème? Seul le temps pourra nous le dire.

L'informateur, pour l'AAP


Sources :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1159212&sid=hF2R5IAEF4eCE6cSOq1u0revs
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Cyann


24-01-2010 : L'Anjou veut organiser l'évènement le plus important de 1458


Angers (AAP)- Ce mercredi 20 janvier de l'An de Grâce 1458, en grand-place de la Capitale de Duché d'Anjou, un crieur vint faire son office et fit lecture de deux missives. La première envoyée au Grand-Duché de Bretagne et la seconde envoyée au Comté du Poitou.

"Au Grand Duc Mirlyn de Bretagne,
Au Duc Grand_sage de Bretagne,
Aux honorables Conseillers du Grand-Duché de Bretagne,
Au peuple du Grand-Duché de Bretagne,

Salut !

De tout temps, nos Terres connurent une indéniable amitié, et si elle se peut parfois être tendue, parfois belle, elle n’en reste pas moi une amitié sœur.
Les Glorieuses Terres du Duché d’Anjou se préparent à accueillir pour la première fois de son histoire le Grand Festival de la Couronne angevine.
Et c’est tout naturellement porté par cette si grande amitié que nous partageons avec notre voisin, que le peuple angevin, le corps diplomatique, la noblesse d’Anjou, le Conseil Ducal et sa Grâce la Duchesse Otissette de Reikrigen-Kervanech, vous invitent -au même titre que le Comté du Poitou- en tant qu’invité d’honneur de ce Grand Festival.

Moult réjouissances seront organisées avec les concours habituels comme les joutes pour les nobles et duel de bâton entre gens du peuple, mais avec des nouveautés qui tiendront les spectateurs en haleine.
Se tiendra en fin de réjouissance un bal pour les nobles et invités de marque ainsi qu’un banquet pour les roturiers. Lors de cette dernière soirée, sera remise à la contrée ayant remporté le plus d'épreuves une récompense de bon aloi.

Afin de régler les détails de l’organisation, l’ambassadeur du Grand-Duché de Bretagne est invité à la Chancellerie du Duché d’Anjou afin de rencontrer son homologue, ou encore l’organisateur du Grand Festival de la Couronne angevine.

Auguste Breydel
Organisateur du GFCA"

La seconde est du même ordre, sauf que le début est la suivante:

"Au Comte Cyphus du Poitou,
Aux honorables Conseillers du Comté du Poitou
Au peuple du Du Comté du Poitou,

Salut !

Si par le passé nos Terres ne connurent pas de paix solide, et qu'elles furent inondées du sang de nos pères et de nos oncles, le présent s'ouvre à nous sur une nouvelle ère et nos lendemains semblent s'ouvrir sur de meilleurs hospices, sous l'égide d'une nouvelle franche amitié.

[...]"

Après lecture de cette missive, les représentants de l'AAP en Anjou firent leur possible pour contacter un représentant de la diplomatie d'Anjou mais la réponse qui nous a été donnée fut:

"Les journalistes, au-même titre que le Royaume de France, seront mis au courant à l'instant même ou toute l'organisation sera mise en place et ceci dans les semaines à venir."

Est-ce que l'Anjou, par ce Grand Festival de la Couronne angevine, essayerait d'unir les forces du Ponant? Y aurait-il des objectifs cachés ou est-ce qu'il s'agit tout simplement d'un moment de liesse et d'union? Le temps nous le dira, et l'AAP en fera écho.

L'informateur, pour l'AAP
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Cyann


24-01-2010 : Nouveaux rebondissements dans la guerre opposant la ville de Genève au comté de Béarn


PAU (AAP) - Dans une lettre parvenue aux autorités genevoises le 12 janvier, Meliandulys, capitaine de la Compagnie des Reîtres Suisses mandatée par Genève pour mener la guerre en Béarn, affirme rejeter toute autorité de cette ville. Il avertit notamment que la compagnie ne se pliera pas aux résultats des négociations en cours entre le Béarn et la république de Genève. La réponse de Genève ne s'est pas faite attendre. Dans une lettre adressée aux reîtres et autres membres de la compagnie, Precye_, ambassadrice genévoise en Béarn, prend note de la décision de Meliandulys et réclame à la compagnie 50'000 écus pour les torts causés par la rupture du contrat liant Genève à la compagnie.

Pour comprendre pleinement cette affaire, il faut remonter à l'année passée. Au cours de l'été 1457, le chancelier genévois Izaac a maintes fois contacté la diplomatie béarnaise, demandant l'extradition de Yohann65, prêtre défroqué reconnu coupable, au cours d'un procès par contumace, de meurtre sur la personne de Petitced lors de la croisade d'avril 1456, maire et émissaire. Le 14 septembre 1457, après plusieurs contacts restés sans réponse, le maire de Genève, Nicbur, annonce un ultimatum de 15 jours aux autorités béarnaises. Début octobre, après l'échéance de l'ultimatum, Nicbur déclare la guerre au Béarn au nom de Genève et accorde à Meliandulys, capitaine de la Compagnie des Reîtres Suisses, une lettre de marque l'autorisant à mener la guerre en Béarn, pour Genève.

Fin octobre, les troupes genévoises et les mercenaires engagés par la compagnie -parmi lesquels des membres du Lion de Juda, organisation réformée s'attaquant au pouvoir de l'Eglise aristotélicienne romaine- se trouvent à Pau, où ils tentent une première fois de renverser le conseil béarnais, le 31 octobre. Une seconde tentative, le 28 novembre sera couronnée de succès. À cette occasion, les soldats genévois prennent possession de tout l'inventaire comtal, pour une somme équivalant à environ 60'000 écus.

Tout au long de cette affaire, et en particulier après la victoire du 28 novembre, les responsables des troupes genévoises en Béarn ont tenté, par l'intermédiaire notamment d'Izaac, de Meliandulys et de Sancte, de trouver une issue pacifique au conflit. À ce jour, ce n'est pas le cas et les soldats genévois continuent à occuper la capitale, les diverses tentatives des autorités béarnaises pour les en déloger n'ayant eu aucun effet (à ce propos on consultera les précédentes dépêches de l'AAP à propos du Béarn). Début janvier, le régent du Béarn a approché les autorités genévoises, espérant régler la crise en parlant directement avec le commanditaire. À ce jour, rien n'a filtré des négociations qui sont censées se tenir à Genève.

D'autres évènements se déroulent en parallèle à ceci. Rome, faisant du conflit entre états souverains une guerre de religion, rappelle que la croisade initiée en 1456 contre le Lion de Juda et les réformés ne s'est jamais terminée, et invite les fidèles aristotéliciens à prendre les armes. Dans le même temps, la connétablie de France bat le rappel, au nom de Deos. Le dimanche 27 décembre, après avoir traversé la Franche-Comté, 4 armées françaises sont aux portes de Genève. La mairesse Rgmax accède donc aux demandes de la curie romaine et somme les sicaires du Lion en Béarn de renier leur appartenance à leur organisation, ce qui permet à Genève d'échapper à un siège dont l'issue ne pouvait être positive.

Le 11 janvier, Méliandulys proclame ce dont nous avons fait état au début de la dépêche, à savoir que la Compagnie des Reîtres Suisses se détache de l'autorité genévoise. Il reproche deux choses à Genève. D'une part, il accuse la cité lémanique d'abandonner ses soldats envoyés en Béarn. Il faut savoir que plusieurs membres de la Compagnie des Reîtres Suisses partis guerroyer en Béarn au nom de Genève sont aussi des sicaires du Lion. La compagnie ne peut se désolidariser d'avec ses camarades de combat rejetés par Genève. D'autre part, en négociant directement avec le Béarn, Genève court-circuite l'état-major de campagne et le capitaine Méliandulys, auxquels le maire Nicbur avait pour des raisons pratiques donné toute latitude pour mener la guerre, en matière militaire aussi bien que diplomatique. Pour ces deux raisons, la Compagnie des Reîtres Suisses a fait savoir publiquement qu'elle ne reconnaissait plus les autorités genévoises ainsi que les négociations que ces dernières mènent avec la chancellerie béarnaise.

Dans une lettre datée du 15 janvier, Precye_, nouvellement nommée ambassadrice de Genève en Béarn, «prend acte de la remise des lettres de marque par la Compagnie des Reîtres Suisses» et fait savoir que «du fait de la rupture unilatérale des relations contractuelles de la Compagnie des Reitres Suisses avec elle, la République Souveraine de Genève réclame la somme de 50.000 écus au titre de dommages et intérêt».

La Compagnie des Reîtres Suisses n'a pas réagi publiquement aux réclamations genévoises. La nouvelle a toutefois été très rapidement commentée à Rome, par exemple par Hagden, membre de l'ordre teutonique, qui prétend que «Genève, sous couvert de ce "dû", va tranquillement, proprement sans bavure récupérer, de façon légale en résumé» les prises de guerre des soldats genevois en Béarn.

Ce qui est certain, c'est que le Béarn a désormais deux interlocuteurs : les autorités de Genève avec qui il sera nécessaire de signer un accord de paix formel, et la Compagnie des Reîtres Suisses, désormais franche, qu'il sera nécessaire de contenter pour qu'elle quitte le comté du Béarn.

Kartouche, pour l'AAP

[Sources :
* Gargote béarnaise : [RP] Quand la cité phare se dresse
* Gargote béarnaise : [RP] Aristote a dit "frappez... et l'on vous ouvrira"
* Forum de l'EA : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=17961&postdays=0&postorder=asc&start=315
* Forum de Genève, discussions du conseil, "lettres béarnaises" : http://mairiegenevoise.forumactif.info/bureau-du-maire-f3/lettres-bearnaises-t1699.htm
* Précédentes dépêches de l'AAP sur cette affaire]
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Cyann


24-01-2010 : Provence : affrontements devant la capitale et ultimatum


AIX (AAP) – Après la prise de Brignoles par les armées françaises, celles-ci se sont regroupées et ont fait route conjointement vers la capitale provençale dans la nuit du 23 au 24 janvier 1458.
Une nuit agitée, les trois armées provençales et les quatre françaises se faisant face. L’engagement se fait, les hommes s’affrontent et les armes s’entrechoquent. L’aube se lève sur un paysage dévasté par la bataille de la nuit, gémissements des blessés, chaque camp compte ses troupes et fait le point sur les positions de chacun.
Devant les murs de la capitale, deux armées provençales ont tenues leurs positions de défense d’Aix, tandis que la Mistrale, commandée par la Marquise a été contrainte de reculer légèrement sous les assauts des troupes françaises. Tandis que ces dernières n’ont pu prendre position devant la capitale et ont du se replier quelque peu sur la route de Brignoles, leur assaut ayant été repoussé.

Chacun se rassemble donc de son côté et la journée voit également fleurir quelques nouvelles déclarations, dont celle conjointe de la Comtesse illustre de Provence et de la Marquise des Alpes Occidentales.

"Peuple de Provence,
Ce matin quatre armées françaises qui depuis une semaine sillonnaient les routes de Provence, égorgeant avec barbarie hommes, femmes et enfants qui croisaient leur chemin, ont sauvagement et massivement attaqué notre capitale. Les combats ont fait rage pendant plusieurs heures mais l'ennemi a été repoussé, subissant de lourdes pertes. La défense des Provençaux a été héroïque mais plus d'un est tombé sous les coups de l'ennemi.

Ce que nous défendons est juste et de nombreux peuples nous soutiennent dans notre combat, tant diplomatiquement que matériellement.

Ces hommes, ces femmes de Provence se sont battus pour défendre leurs idéaux : vivre en paix, mais vivre libres! Et pour cela ils ont été prêts à sacrifier leur vie...
Leur sacrifice n'aura pas été inutile. Frères Provençaux, continuons la lutte! Chassons ces barbares envahisseurs de notre pays!

Pour que vive la Provence éternelle!

LedZeppelin
Comtesse de Provence Libre
Hersende de Brotel
Marquise des Alpes Occidentales"

La nuit suivante, du 23 au 24 voit à nouveau les affrontements reprendre. Et l’aube se relève sur le champ de bataille, révélant chacun en sa position initiale : Provençaux devant Aix et Français un peu plus à l’est, repoussés à nouveau.
Matin du 24, qui voit également lancé un ultimatum du Doge de Gênes, enjoignant les armées françaises de quitter les terres provençales sans répandre plus de sang.

"La République de Gênes est proche de coeur et d'esprit avec ses frères provençaux. Le droit fondamental d'être libre et acteur de son propre destin a été attaqué en employant des prétextes fallacieux et futiles, et on a montré du doigt l'État plus fidèle à Aristote, le Marquisat des Alpes Occidentales.

Le Marquisat ne sera pas l’agneau sacrifié pour la faim de gloire et de sang de quiconque. C'est une terre de liberté, et il le restera jusqu'à la dernière goutte de notre sang.

Le divin jugement d'Aristote, toutefois, nous impose que le dialogue précède l'emploi des armes. Par conséquent :
La République de Gênes somme Alcalnn Blackney, Duc d Mortain, et les armées qu'il commande, de quitter à l’aube du 26 Janvier 1458 le sol du Marquisat sans qu'il soit répandu davantage de sang.

Tout acte agressif contre nos frères provençaux avant l'expiration de cet ultimatum entrainera automatiquement l'intervention de Gênes. Le peuple Génois est déjà prêt à lever les armes contre les envahisseurs du Marquisat.

Don Giovan Luca "J4ckz" d'Altavilla
Doge de la Republique de Gênes"

Doch, pour l’AAP

Sources :
- [RP] et bien…. La guerre ! : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1144702&postdays=0&postorder=asc&start=0&sid=vEpX52qguPdDgJABcrqhXwRtB
- Annonce comtale : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=44254402&sid=vEpX52qguPdDgJABcrqhXwRtB#44254402
- Ultimatum Gênois : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=44291729&sid=KVJfOoF4LgkQn5Jy3EcK2B56c#44291729
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Cyann
25-01-2010 : Le soutien de la Bretagne à la Provence

Rennes (AAP) - Alors que depuis plus d'une semaine maintenant la France est entrée en guerre contre la Provence, cette dernière reçut le soutien du Grand Duché de Bretagne, qui avait connu une situation similaire à la sienne pendant longtemps.

En effet la Bretagne, dont la reconnaissance de la souveraineté par la France date de novembre 1456, eut affaire pendant plusieurs années à des attaques des armées françaises qui affirmaient vouloir rétablir l'ordre en Armorique. La Provence, qui se revendique indépendante depuis des années, connait à présent une mésaventure similaire. Par ailleurs, le lien entre la Bretagne et la Provence est ancien, les deux Etats s'étant alliés et reconnus mutuellement leur souveraineté en octobre 1455. Depuis les échanges entre les deux pays demeurèrent fréquents et leurs relations diplomatiques solides. Il est important de préciser que cette alliance, même si elle prévoit un soutien logistique, n'implique pas une obligation de défense.

C'est ainsi sans surprise que la Bretagne condamna l'intrusion des armées françaises sur le territoire provençal dès le premier jour. Le Grand Duc de Bretagne fit ainsi, le 18 janvier, la déclaration suivante :

"A tous,

La Bretagne a appris avec stupeur, horreur et indignation l'agression de la Provence par des armées françaises.
Attaquer un pays en paix n'est jamais glorieux, le faire sans déclaration de guerre est une atteinte impardonnable à l'honneur.
De plus, détourner les troupes et les moyens prévus pour une croisade afin de piller par surprise un Comté aristotélicien ajoute un aspect méprisable à ce qui était déjà inacceptable.

Aussi nous condamnons fermement cet acte barbare trahissant une volonté expansionniste totalement illégitime. Nous sommes également attristés de voir la Couronne de France s'asseoir à nouveau sur le droit des peuples à disposer d'eux mêmes et de n'avoir d'autre langage que celui de la violence aveugle. Nous espérions, à tort, que ces pratiques honteuses, étaient révolues. Hélas pour la Provence ce n'est pas le cas.

En ce jour nous pensons d'abord à la Provence, à son peuple et sa noblesse qui doivent encore être sous le choc d'un tel crime. Nous savons ce que vous vivez et nous prions pour vous. Puissiez-vous résister à cet acte barbare et obtenir, tôt ou tard, justice contre vos agresseurs. Toute la Bretagne est à vos côtés dans cette période douloureuse."

En outre le Grand Duc adressa une lettre ouverte à Rome pour demander la condamnation des actes de guerre français par l'Eglise.

Depuis les manifestations de soutien à la Provence ont été nombreuses en place publique bretonne. Un envoi de 300 pains à prix coûtant pour la population provençale touchée par les conflits a été envoyée et des experts militaires bretons, forts de leur expérience durant les conflits entre la France et la Bretagne, seconderaient les stratèges provençaux.



Le Kozh, pour l'AAP
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Cyann
25-01-2010 : Retour sur l'attaque du GM de la Licorne par une armée alençonnaise


Mayenne (AAP)- Au début du mois de janvier, le Duc Nith, Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne, a été victime d'une attaque militaire alors qu'il souhaitait se rendre en Normandie en passant par l'Alençon. Blessé, il s'est retrouvé à Mayenne où il a du être rapidement soigné. Le Duc a souhaité témoigner de ce qu'il a vécu la nuit du 1er janvier 1458.

AAP : Vous avez été grièvement blessé lors d'une attaque sur les routes alençonnaises. Y avait-il d'autres personnes avec vous ?

Nith : je voyageai seul, sans escorte, avec ma seule monture et mes armes comme seule protection, comme je le plais à le faire au sein du Domaine Royal.

AAP : Y a-t-il eu des témoins autre que les personnes impliquées dans cette attaque ?

Nith : Non, aucune autre personne à ma connaissance. Voyez-vous, je me demande encore comment j'ai pu rejoindre Mayenne, vu l'état dans lequel j'ai été mis...

AAP : C'est justement la question que je me posai à savoir si quelqu'un ne vous avait pas trouvé sur le bord de la route et vous avait ramené à Mayenne.

Nith : Je ne puis le savoir. Lorsque j'ai repris connaissance, je n'ai trouvé que mon fidèle serviteur, que j'avais laissé à Carentan.

AAP : Vous m'avez dit dans votre lettre qu'il s'agissait d'une armée alençonnaise qui est à l'origine de votre état. Comment avez-vous pu savoir que c'était une armée officielle de ce duché ?

Nith : Et bien juste avant l'attaque, j'ai reconnu le pavillon du Duché d'Alençon, armes que je connais bien, même à la lumière de la lune, pour avoir été Duc et Héraut.

AAP : Et comment cela s'est passé exactement quand vous avez vu cette armée ?

Nith : Bien. tout a donc commencé le premier jour de cette nouvelle année. J'avais pris quelques jours afin de rencontrer des frères d'armes à Mayenne, dans le Comté du Maine. Je me décidais de me rendre ensuite dans le sud de la France, mais pour cela, je devais retourner d'abord en Normandie afin de mettre mes affaires en ordre avant mon départ. Le chemin le plus court entre le Maine et la Normandie passe par la Bretagne et la ville de Fougères, mais vues les relations toujours tendues entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France, j'ai préféré éviter de passer par cette voie pour traverser les routes bien connues du Domaine Royal. Souhaitant voyager calmement, je souhaitais donc m'arrêter dans toutes les bourgades entre Mayenne et Avranches, et ce en passant par la ville d'Alençon. c'est donc dans l'après midi de ce premier jour de l'an MCDLVIII que je pris la route entre Mayenne et Alençon, traversant donc la frontière entre le Comté du Maine et le Duché d'Alençon. Dans la soirée, avec la nuit tombait tôt en cette saison d'hiver, que je parvenais enfin en vue de la ville d'Alençon. Au vue des tentes visibles à l'extérieur des remparts de la ville, on pouvait se douter qu'une armée protégé la capitale alençonnaise.

Cependant, cela ne m'inquiétait guère, ayant toujours voyager à mon gré au sein du Domaine Royal, en tant que citoyen de Normandie et de noble de Sa Majesté sur ses terres. La bannière alençonnaise flottait dans le vent d'hiver, facilement reconnaissable pour moi, comme je vous l'ai indiqué. Puis se fut le choc : le fracas des sabots sur le sol gelé, les cris des cavaliers haranguant leur monture, le frôlement de la lame sortant de son fourreau. Sans aucune semonce, je fus assailli par l'armée alençonnaise. Abasourdi par tel comportement, je réagis avec un temps de retard : ces hommes étaient déjà sur moi alors que je brandissais à peine épée et bouclier entre mes mains. Dans ce chaos, je reconnus un homme : messire El Cid, sire dont je fus l'invité au cours de son mariage et des joutes organisées pour l'occasion, il y a de cela à peine quelques mois.

AAP : Vous pensez alors qu'ils ne vous auraient pas reconnu et vous auraient pris pour une personne peu recommandable sur le territoire alençonnais ?

Nith : Non je ne pense pas qu'il m'ait reconnu. Du moins, je ne pense pas avoir quelque chose qui aurait pu les contrarier

AAP : Donc vous penchez plus pour un accident ?

Nith : Et bien, avec les éléments que j'ai pu récupérer ensuite, j'ai appris qu'il s'agissait d'une chasse aux brigands, enfin une garde dans l'hypothèse qu'une bande de brigands s'en prendrait au château d'Alençon. Or, ai-je l'air d'un brigand ? Je n'ai, à ce jour, reçu aucune missive s'enquérant de ma santé, et encore moins d'excuses

AAP : L'armée alençonnaise avait-elle été prévenue de votre passage ?

Nith : Non. je n'ai jamais eu à prévenir les autorités de mon passage lorsque je me déplace au sein du Domaine Royal. De plus, je n'ai point entendu ou lu d'annonce informant qu'une armée s'en prendrait à quiconque tenterait de s'approcher de la ville d'Alençon.

AAP : Comptez-vous porter plainte au près des autorités alençonnaises ou une demande de réparation ?

Nith : Oui, demande de réparation a été demandée, auprès de l'Alençon, du Conseil du Domaine Royal, et de la Connétablie, d'autant qu'il s'agit ici d'une affaire concernant un Grand Officier de la Couronne

AAP : Vous êtes donc en attente que la situation se dénoue. Que comptez vous faire par la suite ? reprendre votre route vers la Normandie une fois définitivement remis sur pied ?

Nith : Oui, pour l'instant, je suis toujours dans l'attente d'une réponse officielle. Pour l'heure, je compte reprendre mes activités, entre la forteresse de Ryes et la capitale

AAP : Avez-vous quelques choses d'autres à rajouter sur cette histoire ?

Nith : Toute cette histoire provient d'une méprise, et cela m'inquiète, d'autant que j'en fus la principale victime. En ces périodes de fin d'année, les informations ont du mal à être transmises. Qui plus est, cette manie de vouloir tout verrouiller, je me demande si cela s'est au moins avéré efficace. Y a-t-il eu plus d'innocents voyageurs fauchés par cette armée que de véritables brigands? A mon avis, la réponse est oui. D'où la question sur l'intérêt de pareille manœuvre... De plus, passez-vous des heures à farfouiller dans toutes les annonces ? Personnellement, non, je n'en ai pas le temps, surtout lorsqu'il s'agit d'annonce qui date. Un rappel a été effectué, certes, mais le lendemain de cette altercation, donc trop tard pour moi malheureusement.

AAP : très bien je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.

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Afin de connaitre la position de l'Alençon sur ce qui s'est passé, la rédaction s'est permise de contacter la personne reconnue par le Grand Maître de la Licorne lors de l'attaque, le Duc d'Escouché, El Cid (dict EL_Cid31), actuel conseiller particulier auprès du conseil ducal d'Alençon et Surintendant des finances. Ce dernier a bien voulu répondre à nos questions, sur ce sujet.

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AAP: L'armée à laquelle vous êtes ou étiez rattaché ce jour là, avait un but précis à atteindre ? quelle était l'objectif plus clairement de cette armée ?

El Cid : Je commandais cette armée. Celle-ci bouclait la capitale alençonnaise suite à diverses menaces portant sur elle et suite aux chutes des châteaux du Béarn et de Champagne. Une annonce avait été faite expressément en ce sens. Le duc d'Alençon avait pris soin de prévenir ses homologues et voisins afin d'avertir de la situation. Ses homologues avaient fait publiés la déclaration de l'Alençon sur leur place publique respective.

AAP: Il s'agissait donc d'un rôle de protection de la capitale. Lors de votre patrouille, qu'est ce qui vous a poussé à charger le Duc Nith ? l'aviez vous reconnu ?

El Cid : Il est évident que je ne l'avais pas reconnu. L'attaque n'a pas été faite sciemment au sens que l'Alençon ne s'amuse pas à attaquer des chevaliers de la licorne ou des officiers royaux reconnus et identifiés comme tels.

AAP : Le Duc Nith lorsque je l'ai interviewé, pensait de même. Cela dit, alors que c'était un acte involontaire, une méprise de votre part, pourquoi n'avoir pas adressé d'excuse à l'attention du Grand Maître ?

El Cid n'a donné pour seule réponse qu'un sourire.
AAP : A votre sourire, dois je deviner que selon vous, cela n'était pas une chose que vous deviez faire ? Que vous ne vous sentez pas coupable dans ce qu'il s'est passé ce soir là ?

El Cid : Ma responsabilité personnelle ne saurait être engagée en effet. J'exécutais une décision de mon duc et je n'étais pas en mesure d'éviter l'incident malheureux. La responsabilité de cet incident revient au grand maitre de ne pas s'être annoncé compte tenu des diverses annonces précèdent l'action, soit au duché d'Alençon d'avoir mis en place ces actions afin de défendre son territoire. Je laisserai le lecteur choisir.

AAP: Le Grand Maître de la Licorne dit ne pas avoir lu d'informations concernant le passage d'armées dans ce secteur. Est il possible alors qu'il y ait eu un soucis de communication de ce fait au moins entre le Maine et l'Alençon, voir plus loin encore ?

El Cid : aucunement. Une enquête a démontré que l'annonce était parfaitement lisible en place du Maine et un peu partout dans le comté et ce depuis plusieurs jours, avant même le début de l'action. Le duché d'Alençon s'en était assuré a de multiples reprises afin d'éviter ce genre de mésaventures.

AAP : Il y a donc eu une enquête sur cet accident si je peux l'appeler ainsi. A l'initiative de qui, cette enquête a été menée et suite à quoi ?

El Cid : des comptes ont été demandés à l'Alençon suite à une demande d'éclaircissement de Nith auprès des feudataires par le truchement de Dame Marie-Alice d'Altérac et suite à la lettre adressée a Son Altesse Armoria et au conseil du domaine royal

AAP : Avec cette affaire en cours, votre rôle dans l'armée est-il mis à mal actuellement de manière générale ?

El Cid : Je ne sais pas si je suis en mesure de répondre a cette question. Je vous dirai bien que non. Une fois les menaces écartées, j'ai détruit mon armée sur demande de mon Duc sans toutefois qu'il n'y ait aucun lien de causalité entre la destruction de mon armée et ces faits regrettables. La défense de la capitale a perduré après ces évènements donc là encore je serai tenté de dire que non, même si mon duc serait plus à même de répondre a ces questions. Enfin j'imagine mal qu'on me reproche d'avoir exécuté les ordres même si je n'occulte pas le fait d'avoir participé aux discussions visant a prendre ces mesures en tant que membre du conseil ducal Alençonnais. Quant à l'armée, pour être tout a fait exact, elle portait la fleur de lys, ayant reçu l'agrément de la capitaine royale et n'était pas composée de soldats alençonnais mais du ban d'Alençon, rassemblé afin de défendre notre sol .

AAP : très bien. Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.



Juliette, pour l'AAP.
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Cyann
25-01-2010 : Dax, ville solidaire.


DAX (AAP) - C’est dans les moments les plus difficiles, quand tout va mal et que les temps sont durs qu’on voit la générosité s’exprimer avec le plus de force. C’est ce que les habitants de la petite ville de Dax, en Gascogne, ont pu apprécier.

La Gascogne ruinée doit faire face à des difficultés financières qui lui étaient jusqu’alors inconnues, et de ce fait, durcit les conditions de perception des impôts. Deux de ses villes ont eut des difficultés à s’acquitter de leur dette, Labrit et Dax, accumulant jusqu’à deux mois d’impayés. La dernière levée d’impôt de Dax, à 10 écus par champs et échoppe, a d’ailleurs entrainé une vive vague de protestations. Cette imposition, nécessaire pour que la ville puisse rembourser une partie de sa dette, n’a pas suffi à la combler entièrement. Ceci laisse craindre que l’augmentation de 50% des impôts ducaux, oblige la municipalité à réitérer.

Les dacquois ont cependant eu la surprise de voir revenir le premier maire de la ville, le sieur Gmat, et citoyen d’honneur de Dax. Celui-ci, très attaché à la ville, a rapidement pris contact avec la maire, et essayé de redynamiser la halle. Apprenant la dette qui liait encore la ville, celui-ci a décidé de s’en acquitter et a donc déboursé la somme de 778,60 écus. Le sieur Gmat a déclaré presque naturellement qu’il n’avait aucun mérite, ayant parfaitement les moyens, et qu’il ne s’agissait là que du geste que tout citoyen devrait avoir envers sa ville pour peu qu’il y soit attaché.

A la vue d'une telle démarche, on est en droit de se demander si ce geste altruiste n'aurait pas été guidé par une motivation politique. Le Sieur Gmat écarte cette hypothèse en affirmant ne pas se porter candidat aux élections municipales à venir. Dans une Gascogne sinistrée, il est agréable de voir que la générosité n’a pas disparu avec les caisses ducales et permet aux habitants de garder espoir.

Godgaby, pour l'AAP

Source :
Forum I, Gargote Gasconne, [RP/IG] Bureau du Maire
Forum I, Gargote Gasconne, [RP] Une lueur d'espoir pour un retour au bercail
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