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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann
25-01-2010 : Entrevue avec Son Altesse Armoria de Mortain sur la Provence


Aix (AAP) - Alors que le Royaume de France est train de mettre à mal le Marquisat des Alpes Occidentales, Son Altesse Armoria de Mortain, Grande Maistresse de France, a bien voulu répondre à nos questions.

AAP - Bonjour Vostre Altesse, allez vous bien?

Son Altesse Armoria de Mortain - Le bonjour à vous. Je vais, je vais, grand merci.

AAP - Vous êtes à l'heure actuelle, avec les Compagnies d'Ordonnance, sujets de beaucoup de spéculations, de la part des Provençaux d'abord, de l'Empire ensuite, du Royaume de France et enfin de l'Église, que pensez vous de cet intérêt?

SAAM - Ma foi, j'en pense que quoi que l'on fasse, et quoi que l'on dise, les desseins ne sont prouvés que par leurs résultats... Et qu'il est facile - un peu trop facile - de présumer des intentions. Nous savons, nous, ce qui nous pousse, et savons aussi que notre tête peut rester haute. Et, par "notre", j'entends aussi bien la mienne que celles des hommes et des femmes partis en Provence.

AAP - Cela influence t-il vostre stratégie?

SAAM - Ce que l'on dit sans savoir ? *léger rire* Vraiment, non...

AAP - On vous reproche la surprise de cette campagne, bien qu'il semblerait que nombre de gens étaient en fait au courant avant l'entrée en Provence des Compagnies d'Ordonnance, qu'avez vous à dire à ce sujet?

SAAM - Que c'était en effet le secret de Polichinelle. Que l'on ne saurait déplacer quatre armées sans le faire savoir, et qu'enfin, si nous avons laissé les rumeurs courir, c'est que cela a permis de protéger nos soldats. Oh, à ce propos, je me réjouis de constater que la Bretagne a tellement changé qu'elle en vient à condamner un geste qu'elle a elle-même commis, quand elle a attaqué Laval - et pourtant, la situation était bien différent, puisque le Maine n'était pas l'abri à brigands que la Provence sait être *sourire*
Il est rassurant de noter cette évolution chez l'ancien ennemi de la Couronne que la Bretagne a si longtemps été.

AAP - Le Roy était-il au courant de cette Campagne? L'approuve t-il?

SAAM - Si Sa Majesté n'avait pris la peine de prévenir son cousin, et s'il n'avait clairement stipulé qu'un silence de sa part vaudrait accord, sans nul doute. Si les provinces du sud du Royaume n'avaient eu à se plaindre du comportement de la Provence, et n'avaient fait demande d'assistance au Roy - le devoir d'un suzerain - pareillement. Si Sa Sainteté le Pape ne s'était prononcé quant à la rupture de l'Ordre Établi, itou. Mais nous savons que notre démarche s'appuie sur ces trois points essentiels, et forts.

AAP - Est-il vrai que Sa Majesté avait écrit à son cousin l'Empereur?

SAAM - Oh, je l'ignore, ma foi. Ce qui m'inquiète, c'est que suite à l'entrée de nos armées en Provence, a été montrée une copie du courrier que Sa Majesté avait rédigé. Je ne sais comment elle a été mise au jour, puisque ledit courrier était privé. Je sais aussi que l'Empire ne fonctionne pas comme le Royaume pour ce qui est de ses institutions, aussi ai-je du mal à avoir le recul et la connaissances nécessaires pour vous bailler réponse.

AAP - L'Église a semblait pourtant avoir reconnu le Marquisat, les Capitaines Français ont évoqués l'"Ordre Établi", pouvez-vous nous en dire plus?

SAAM - J'en pense que je n'ai pas à me mêler de ce que fait l'Église. Le Pape est son autorité supérieure, et si l'un de ses écrits - trop rares, hélas - parle en faveur de l'Ordre Établi, je m'y fie sans balancer... Du reste, je ne partage pas les mots si durs récemment employés par le Duc Alcalnn contre l'Église : il convient de ne point jeter le bébé avec l'eau du bain.

AAP - Pensez-vous mettre rapidement à bas le Marquisat?

SAAM - Eh bien, je l'espère, oui, surtout quand je constate au travers des rapports de mes hommes que la prétendue marquise songe davantage à préserver son titre usurpé qu'à penser au bien de ce qu'elle prétend être "son" peuple : les villes, hormis la capitale, sont oubliées pour ce qui est des défenses - pour preuve, notre entrée dans Brignoles, que ses habitants ont préférer livrer tant ils étaient peu nombreux, puisque toutes les forces avaient été drainées par Aix... Pour preuve, l'état économique désastreux dans lequel la province est laissée, puisque tout sert à protéger ce fameux titre qui n'a nulle existence réelle ou légale. Quand nous serons parvenus à aider nos amis loyalistes à reprendre en main cette région, alors, tout ira mieux en Provence.

AAP - D'après nos informations, il semblerait que Gênes, mobilise contre vous, qu'en pensez-vous?

SAAM - Que Gênes est dans la même errance qui l'écarte de ce que Dieu a voulu pour notre monde. Que c'est bien la preuve que ce que fait la Provence est une gangrène. Et que nous comptons être des barbiers, ceux-là même qui pour sauver le corps, coupent le membre atteint.


AAP - Vous avez promis de rendre la Provence à l'Empire, concrètement comment allez-vous faire?

SAAM - Vous savez, il y a des Provençaux loyalistes... Certains s'étant fait connaître, et ayant essayé de lutter sur place, et qui ont connu tous les affres, tous les procès, tous les traitements à ce point ignobles qu'ils ont fini par s'exiler... Et ceux qui sont restés, et qui ont payé de leur silence le droit de ne point quitter leur terre natale, mais qui ne souffrent pas moins : ce sont ces gens qui ont légitimité à faire allégeance à l'Empereur. Et c'est ce que nous appelons de nos voeux.

AAP - L'Artois, province Française, c'est exprimée contre vostre intervention, qu'avez-vous à répondre?

SAAM - Que je trouve plus que regrettable que des voix se puissent élever contre la félonie, quelle qu'elle soit.

AAP - Un certain brigand, dénommé Kika15, semble vouloir frapper au cœur du Royaume pour vous forcer à quitter la Provence, cela vous inquiète t il?

SAAM - Mon Dieu, terriblement. J'en ai les plus grandes difficultés à trouver le sommeil. *éclat de rire*

AAP - C'était la dernière question, nous vous souhaitons une bonne journée. Au revoir vostre Altesse

A. pour l'AAP
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Cyann
27-01-2010 : Le 6ème Grand Festival de la Couronne !


Toulouse(AAP)-Alors que dans l’esprit de tous résonnent encore les applaudissements, les cris de joie du 5ème Grand Festival de la Couronne, que leurs yeux reflètent toujours les milles couleurs représentées lors de ces festivités, l’annonce du 6ème Grand Festival de la Couronne est proche! Pour nous en parler, celui sans qui cela ne serait possible, son créateur, Messire Urbs de Valorl;

AAP : Bonjour Urbs de Valorl, nous avons cette entrevue puisque des rumeurs parlent du lancement du 6ème Grand Festival de la Couronne. Pouvez-vous le confirmer ?

Urbs de Valorl : Nous le confirmons. Le 6e Grand Festival de la Couronne ou pour faire plus court, le 6e GFC va être lancé prochainement. Plusieurs personnes se sont déjà proposées, toutes enjouées de faire partie de la grande équipe du GFC, à contribuer à son organisation et à son développement.

AAP : Combien de mois devrons nous attendre ?

Urbs de Valorl : Nous souhaitons l’organiser pour la mi-mars, soit dans deux mois. Le GFC ne se prépare pas en une semaine et deux mois ne seront pas inutiles. Il nous faut rencontrer chaque grand vassal et chaque dirigeant de duché, comté, ou province.

AAP : Quel sera la ville et le duché qui accueilleront le GFC ?

Urbs de Valorl : Et bien, comme pour les autres fois, nous allons proposer à candidature l’accueil du GFC. Les conditions sont assez simples pour le duché hôte. Il doit proposer une ville, c’est souvent sa capitale. Il doit apporter tout son poids nécessaire pour assurer une bonne paix pendant le GFC et son organisation. Il doit apporter les hommes pour la sécurité aux portes du GFC et apporter ce qu’il peut en supplément de l’équipe du GFC pour sa bonne réussite.

AAP : Quels sont vos espérances sur ce 6e GFC ?

Urbs de Valorl : C’est déjà un anniversaire en soit. Plus de 4 ans que le Grand Festival de la Couronne existe. Et nous faisons ce qu’il faut pour qu’il soit toujours aussi réussi. Nous espérons de nouvelles épreuves, plus de provinces, plus de participants. Et toujours une ambiance et un spectacle particulier.
Nombreux sont ceux qui signent pour organiser le GFC, malgré la pression et l’intensité. C’est pourtant tout cela qui font le succès de cet évènement. Nous souhaitons que continue

AAP : Mais les guerres, les conflits religieux, les brigands ne sont-ils pas gênant ?

Urbs de Valorl : Les duchés, royaumes participants au GFC devront soutenir une paix forte et stable. C’est là que chacun pourra se rendre compte de la force diplomatique des duchés dans leur capacité à maintenir une paix ou de leur incapacité. Nous allons réitérer notre proposition à l’Église pour s’associer à l’établissement de ce temps de paix.

AAP : Le Grand Festival de la Couronne est un des grands évènements, et beaucoup de personnes, surtout les anciens le connaissent. Cependant, pour les plus jeunes, qu’est ce que vous pouvez dire sur le GFC ?

Urbs de Valorl : Le GFC c’est le Grand Festival de la Couronne. Mais contrairement à ce que certains pensent, la « Couronne » ne représente pas celle du royaume de France. La couronne est le symbole pour tous les duchés, comtés et royaumes, d’un ensemble de droits, de valeurs, de juridiction d’un territoire donné. Le GFC rassemble toutes les couronnes dont nous avons bon contact. Il n’est soumis à aucune autorité d’un royaume ou d’un duché. Uniquement de la nôtre. C’est un évènement où les cités et les duchés sont représentés par les nobles et la population, permettant de renforcer leurs identités. C’est aussi un formidable lieu de rencontre tant avec des personnes venues de royaume et de duchés différents. C’est une expérience à vivre.

AAP : Un dernier mot ?

Urbs de Valorl : Oui, nous cherchons tout volontaire pour nous aider à organiser ce prochain GFC qui, nous l’espérons rassemblera plus de 750 personnes d’une cinquantaine de provinces. Nous cherchons des traducteurs, des arbitres, des coordinateurs. Vous êtes les bienvenues dans l’équipe du GFC. Nous sommes déjà une petite vingtaine.


Lily-Jane, pour l’AAP
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Cyann
27-01-2010 : Position de l'Eglise vis à vis du conflit en Provence


Rome (AAP) - Alors que le conflit fait rage en Provence, où les armées françaises mènent l'assault, la Curie Romaine, par la voix de Son Eminence Tibère de Plantagenet, Cardinal Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine a fait savoir sa position quant à ce conflit. Ainsi donc, l'Eglise condamne l'action des troupes françaises, qui, délaissant la Croisade contre les lions de Judas préfèrent s'attaquer au Comté de Provence.

Voici le communiqué émanant de la Curie :

"A l'Universalité des fidèles,
Aux autorités parisiennes,

Logion 1 : " Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "

Nous avons pris la décision de prendre notre plume afin de faire part de notre incrédulité et de notre profond mécontentement face aux prises de positions et actions entreprises par les autorités françoyses depuis plusieurs jours.

Tout d'abord, nous avons pris acte de la déclaration fort agressive et d'autant plus déplorable du Grand Maître de France à l'encontre de l'Eglise de Dieu, faite aux armées croisées et qui nous fut scrupuleusement rapportée, accusant la Sainte Eglise d'être l'ennemie des fidèles. Nous prenons également acte avec regret, mais non sans inquiétude, du choix du Grand Maître de France de ne plus reconnaitre en l'Eglise la bergère qu'elle est et demeurera toujours. Nous ignorons si le Grand Maître de France a conscience que ses propos font d'elle une apostat.

De plus, le Grand Maître de France a cru bon de rompre le statut de croisés accordé par la Curie aux soldats français alors que la croisade contre le Lion est pourtant loin d'être achevée, se rendant par cela coupable de trahison envers Dieu.

Cela nous pousse a souligner l'action ininterrompue des Saintes Armées en Béarn, a qui nous rendons un hommage appuyé, depuis le premier jour de son attaque par l'engeance, prouvant la continuité de la croisade déclarée par la Sainte Curie.

Les évènements successifs n'ont pu qu'accentuer notre profonde stupeur, alors qu'aussitôt après avoir opportunément rompu le statut de croisés, les armées déployées qui étaient encore croisées quelques heures plus tôt ont été dirigées contre le Comté de Provence afin d'y mener une offensive, Comté pourtant partie prenante de la croisade contre le Lion et dont les troupes engagées en Béarn bénéficient du statut de croisés, et alors même que la Sainte Eglise avait appellée à l'union sacrée des fidèles contre l'engeance. Sans prendre position sur les motifs politiques de cette offensive sur lesquels il ne nous appartient pas de nous prononcer, nous ne pouvons que constater que cette attaque contre un Comté participant à la croisade n'a pour unique résultat que d'affaiblir cette dernière et de rendre les agresseurs complices des hérétiques du Lion.

Par conséquent, nous commandons aux personnes responsables de ces actions de retrouver rapidement la raison et de mettre fin à ces exactions dictées par l'Innomable. En ces temps troublées, nous ne saurions accepter que quoi que ce soit puisse aller à l'encontre de la sainte croisade. Ce conflit doit s'achever et les forces en présences doivent se concentrer de concert, sous le manteau de la Croix aristotélicienne, sur la lutte contre la seule hérésie."



Bombadil, pour l'AAP

source : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=297615#297615
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Cyann
27-01-2010 : Le comte du Languedoc est-il félon?


Montpellier (AAP) - Suite à l'entretien avec le comte déclaré félon du Languedoc, l'AAP s'est adressée à celle qui a révélé les agissements du comte aux autorités royales pour avoir sa version des faits.

AAP : Bonsoir Dona Laurine, merci de nous avoir accordé cet entretien, pouvez vous nous dire qui vous êtes pour les lecteurs qui ne vous connaissent pas?

Laurine : Je suis Laurine Sauvage, languedocienne dans l'âme et dans le sang qui tente de servir son comté au mieux


AAP : Cet entretien vient à la suite de celui accordé à Messire Boniface Ryllas, suite à la déclaration royale le rendant félon à la Couronne, pouvez vous nous indiquer quel a été votre rôle dans ces évènements?

Laurine : Mon rôle a été de respecter mon serment d'allégeance au Roy que j'avais fait lors de ma reconnaissance en tant que comtesse. Selon moi ce genre de serment n'a pas de finitude dans le temps. En tant que conseillère comtale, j'ai eu vent de projets d'avenir funestes pour l'intégrité tant territoriale que morale de notre Comté. J'ai donc rempli mon devoir de conseil en prévenant diverses instances royales de ce qui se tramait en Languedoc sous le couvert d'une certaine légitimité accordé par le Roy à celui qui fut ensuite déclaré félon.


AAP : Le comte déclaré félon indique qu'il ne s'agit que de complots basés sur des accusations mensongères et sans preuves visant à régler des affaires personnelles avec le Grand Maître de France. Pouvons nous avoir plus d'informations sur les projets que vous dites funestes pour l'intégrité du comté?

Laurine : Pensez vous que le Roy se baserait sur des rumeurs pour déclarer la félonie d'un de ses vassaux?
Les projets funestes sont multiples mais vont tous dans un sens.
Une prise de distance de la Couronne telle que même les lois royales n'auraient cours en Languedoc que selon le bon vouloir du Coms. Évidemment la Pairie et d'autres instances garantes de l'intégrité du Royaume ont mis à plusieurs reprises des bâtons dans les roues des projets délétères du félon au cours de sa vie mouvementée à travers le Royaume.

Sous un couvert d'agneau libertaire, il s'apprêtait à mettre en place un système où le Coms possédait le pouvoir absolu, prenant éventuellement conseil auprès de ses conseillers et suivant leur avis si l'envie lui en venait

Le fait de n'avoir pas envoyé paitre certains provençaux qui voulait acquérir une de nos mines a précipité mes démarches.


AAP : Prenons ces éléments un par un et commençons par la demande d'acquisition d'une des mines du Languedoc par la Provence, qu'est-ce-qui s'est passé exactement?

Laurine : oh rien de bien compliqué
Une responsable provençale a écrit au félon pour lui proposer l'acquisition d'une mine languedocienne. Il a montré ce courrier au Conseil. Bien sur l'opposition est montée de suite au créneau disant que c'était hors de question. Mais les provençaux avaient bonne presse auprès de certains conseillers. Une semaine plus tard il est venu me demander publiquement si j'avais pris contact avec les provençaux. Je n'y avait bien sur pas été. Il m'a donc envoyé demander de quoi il retournait. S'il n'a jamais dit vouloir vendre, il n'a jamais dit non plus le contraire.

Pour moi la seule réponse envisageable lorsqu'on vous propose d'acheter une partie du territoire que le Roy vous confie est d'envoyer les gens aller se faire... ahem de dire non.

AAP : Et pour que le lecteur soit bien éclairé, qu'est-ce-qu'il y a de félonie dans les actes de Boniface Ryllas, et ce qu'il appelle diplomatie?

Laurine : Accepter de négocier la vente d'un territoire du Royaume et envoyer un émissaire pour recevoir l'offre provençale sont suffisants pour que le Roy déclare un de ses vassaux félon.

AAP : Mais il semblerait que vous étiez aussi pour la négociation?

Laurine : Oui, je lui ai dit de demander des précisions afin qu'Amor arrête de parler de "nos amis provençaux" à tout bout de champ, mais aucunement pour négocier la vente de la mine à laquelle je me suis opposée dès le premier instant.

Et j'ai accepté en tant que CaM d'aller chercher les informations qu'il demandait afin que ca ne se passe pas une fois de plus de manière cachée face aux autres conseillers, comme la plupart des décisions qu'a pu prendre le félon.

AAP : Dans l'annonce de sa Majesté, il y avait aussi mention à un front anti-royaliste, visant à faire face au Roy, qu'est-ce-que vous pouvez nous dire de plus sur ce sujet?

Laurine : Le félon a manifesté une grosse difficulté avec les institutions royales, dont la Pairie. Il désire très clairement faire une union de provinces pour contre balancer le pouvoir royal et ne plus reconnaître ses institutions, tel la Cour d'Appel ou la Haute Cour de Justice. Et donc ne plus reconnaitre le pouvoir royal, de droit divin qui plus est, sur le Languedoc. Et dans cela, il était appuyé par son suiveur lodèvois, Amor.

AAP : Et quelles sont vos preuves sur ce que vous dites?

Laurine : Le témoignage de plusieurs conseillers languedociens, de l'opposition ou pas, prouve cela puisque le sujet a été ouvertement abordé au conseil comtal.

Si cela ne suffit pas, les minutes du conseil sont conservées aussi, sous bonne garde au château de Montpellier.

AAP : Le dernier point qui justifie la félonie selon l'annonce de Sa Majesté est l'état financier du Comté du Languedoc, où il a ordonné une enquête. Pouvez vous nous donner plus d'éclaircissements sur ce point?

Laurine : L'enquête est en cours, le Surintendant des Finances du Royaume a reçu mon rapport

Une différence a été constatée entre l'évolution de la quantité du fer et de pierre dont le comté disposait et celle produite et utilisée dans les entretiens des mines.

Ajouter à cela une chute considérable dans la trésorerie du Comté durant ce mandat, amenant même la rupture régulière d'approvisionnement en bétail par manque de fonds.

AAP : Quelle suite pour le comté du Languedoc voyez vous?

Laurine : Le félon n'a bien sur pas quitté en s'excusant le pouvoir absolu qu'il s'était arrogé. Il a fait venir ses mignons de toujours, Bazin et Mazarin, qui l'ont "renversé". Je crains d'autres troubles en Languedoc à l'approche des élections. J'espère que le monde politique Languedocien pourra entendre le message que l'électorat a fait passer en élisant un pareil fléau, par ignorance et manipulation sans doute mais il a été élu et légitimé avant d'être déclaré félon. Je souhaite de tout cœur que les languedociens s'unissent pour relever le comté de l'état ou le félon l'a laissé. Que les rancœurs et les quêtes de bénéfice personnel soient mises de côté, en adulte et que tous ensemble nous remontions nos manches pour une réconciliation avec nous même. Le félon s'est épanoui sur un terreau que tous nous avions fertilisé par nos dissensions, dans lesquelles il n'a eu aucun mal à s'engouffrer.

AAP : Je vous remercie, dame Laurine pour cet entretien.

Laurine : je vous remercie pour ce droit de réponse, afin que vos lecteurs puissent avoir d'autres éléments pour se faire leur opinion propre de la situation. Bonne continuation.

Domenc, pour l'AAP.
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Cyann
27-01-2010 : Témoignage provençal : le vrai visage du Marquisat des Alpes Occidentales


AIX-EN-PROVENCE (AAP) - Intoxiquée par ce qu'elle nomme la "propagande marquisale", la dissidence provençale a décidé de s’exprimer malgré les risques de rétorsion. Voici pour vous, retranscrit avec fidélité, le discours d'une partie de la population provençale :

Pour commencer, la Provence n’est pas libre. Le marquisat est en réalité une oligarchie indétrônable, prenant ses décisions en secret sans se soucier du peuple, aveuglé par leurs fausses promesses. Les passe-droits sont légions. La critique interdite sous peine de harcèlement, diffamation ou refus d’accès à toute fonction essentielle.

Récemment, en l’absence de vote ou d’information des conseillers élus, la régente de Provence a créé arbitrairement la fonction de vice-comte, octroyé à son ami Richelieu, Comte d’Apt mais avant tout Archevêques métropolitain d’Aix. Ce dernier n’en est pas à sa première confusion entre le temporel et le spirituel. Au-delà du guide spirituel qu’il devrait être pour nos politiques, seule ingérence acceptable du clergé dans le gouvernement, il organise l’armement et participe aux décisions stratégiques militaires. Ses appels à la guerre ne sont pas dignes d’un clerc. Il est important que la Très Sainte Église soit informée des abus de cet homme.

Nous regrettons de devoir nous exprimer à visage caché. Malheureusement, les procès iniques et exactions physiques ou verbales, sont les méthodes du Marquisat pour faire taire l’opposition.
La dissidence confirme par cette annonce son soutien aux troupes françaises dont la noble intention se retrouve dans la déclaration de la Princesse Armoria de ce 19 janvier 1458.
Le temps approche où nous pourrons frapper ouvertement l’infâme marquisat en plein cœur, libérant le peuple provençal de ce carcan insupportable.

Nous profitons de cette tribune publique pour appeler les autorités impériales à sortir de leur léthargie. L’action des troupes françaises est remarquable. Sur le terrain, nous leur fournissons déjà notre aide. Devrons-nous notre salut au Royaume de France, eux-mêmes conscients de la compétence territoriale de l’Empire ?
La déclaration du Franc-Comte Debenja est à nos yeux inacceptable. Laissera-t-il des fêlons continuer à pourchasser les provençaux légitimes ? Les armées françaises font le travail que l’Empire aurait dû faire il y a trois ans. Nous l’enjoignons à retrouver sa lucidité et mobiliser ses soldats pour contribuer à stabiliser la zone, conformément à l’ordre établi.
Si l’Empire ne se soucie pas des provençaux prisonniers de leur propre comté, alors qu’il se souvienne que dans la nuit du 16 au 17 janvier derniers, deux nobles impériaux ont été massacrés sans sommation par les troupes félonnes.
Sur place, les troupes impériales nous trouveront comme relais solide.

Le bilan du MAO est catastrophique.

La Provence a tout perdu par son indépendance.
Le Comté est en perte de plusieurs milliers d’écus à chaque mandat, sous la conduite de ces dirigeants incompétents. Par l’octroi d’avantages indus aux personnes influentes des villes, ainsi sous leur coupe, ils contrôlent le peuple en les gardant dans l’ignorance.
L’Ost est désorganisé. La mobilisation actuelle, favorisée par la peur du changement et les mensonges, regroupe davantage de volontaires civils que de soldats de métiers. Des petites gens, des amis, des pères et mères de famille, inexpérimentés, qui seront sacrifiés pour défendre une cause qui ne le mérite pas. Rassemblés à Aix, ils déstabilisent sans s’en rendre compte l’économie globale du Comté. Les villes sont asphyxiées pour fournir le ravitaillement des armées provençales, quitte à créer une pénurie locale.
L’acte le plus grave est la vente progressive de la Provence aux Génois. Petit à petit, les organes du MAO passent aux mains d’étrangers, en aucun cas soucieux des provençaux. Tant qu’ils peuvent avoir la main mise sur le bois de Draguignan et nos poissons …

Nous ne voulons pas de cela.

L’irréfléchie Régente Ledzeppelin, la fausse Marquise Hersende et l’orgueilleux Archevêque Richelieu ne couleront pas définitivement notre pays pour conserver leur pouvoir illégitime.

La dissidence provençale"

Cyann, pour l'AAP

Sources :
gargote provençale [RP] Vox Provencialis
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1168234&sid=wfFQFSceMy4a9ceUOhqiKiTEL
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Cyann
27-01-2010 : Gnaazdemozgoard condamné par la justice lorraine

En ce 27eme jour du mois de janvier 1458, la justice lorraine vient de rendre son verdict dans l’affaire opposant Gnaazdemozgoard au Duché de Lorraine. Ce dernier avait en effet été mis en accusation pour Trouble à l’Ordre Public par dame la procureur, Barberine, au motif qu’il avait accusé sans preuve une candidate aux élections municipales, dame Ancellemine, et ce, en pleine campagne électorale à Epinal, de préparer une révolte contre la Mairie.

Gnaazdemozgoard n’a ainsi jamais nié avoir colporté sciemment ces rumeurs en taverne et les a même rapporté au Conseil Ducal au motif de protéger le duché. Le souci est qu’il a affirmé ces allégations sans pouvoir en fournir la preuve et que la dame incriminée nie avoir jamais eu l’intention de se révolter, tout en soulignant, il est vrai qu’elle n’aurait, qui plus est, rien à y gagner.

Le sire Gnaazdemozgoard qui s’est targué à plusieurs reprise lors du procès d’être conseiller ducal a omis, mais les témoins l’ont rappelé, qu’il est bien connu pour ses sautes d’humeur et ses sorties plutôt musclées et insultantes envers nombres de personnes, ce lui a valu d’ailleurs récemment une exclusion temporaire du Conseil Ducal. Et, ce qui a été souligné par le juge Sabifax, c’est qu’il est tout à fait déplorable qu’un conseiller ducal justement, et ancien juge qui plus est, bafoue ainsi les lois lorraines : accuser sans preuve, en pleine période d’élection fait aggravant s’il en est, et en plus bafouer la loi au tribunal lui-même en fournissant des preuves irrecevables*…

Gageons que ce procès servira de leçon à l’avenir non pas seulement à messire Gnaazdemozgoard mais à l’ensemble des lorrains.


Cyann, pour l’AAP

Source :
Gargote lorraine [RP] Dura lex sed lex - Palais de justice Lorrain
procès opposant 2010-01-18, Gnaazdemozgoard au Duché de Lorraine
Gnaazdemozgoard est accusé de trouble à l'ordre public.

A NOTER :
* MSN n'est pas reconnu comme preuve sauf accord des deux parties, et les conversations sont interdites de diffusion par copié/collé ou screenshoot sous peine de mise en accusation pour diffamation, trahison ou haute trahison selon le cas.
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Cyann
29-01-2010 : Provence : Quand l’innocence fait entendre sa voix


AIX-EN-PROVENCE (AAP) - La vérité sort de la bouche des enfants dit-on. L’un d’entre eux a pris la plume pour s’exprimer sur ce qui se passe actuellement en Provence. Voici son témoignage.

"Je n’ai pas compris.

Quand j’étais petit… déjà que je ne suis pas vraiment grand grand, mais quand j’étais encore un peu plus petit, on a voté pour la madame Marquise Tata Hersende. C’est pas ma Tata à moi, mais j’aime bien dire comme ça. C’est là que la Marquise, ben, elle est devenue Marquise. Avec beaucoup beaucoup des votes. Même que le m’sieur Dahut, ben il était tout pas du content.

Après… après ils ont tués maman parce qu’elle voulait faire la politique, je suis reviendu et comme je veux être le comte, ben j’ai déposé ma liste. On est arrivés dedans le conseil. C’est grand ! Oui ! Et bien, c’était bien. Bon, on avait quelques gens que j’aime pas trop trop parce qu’ils me disent que je suis petit mais je m’en fiche.

On a élu Zarco. Mais il y a eu l’accident. Alors, on a voté pour Ledzeppelin. Et puis, elle travaille du bien Led. Je dis « on » mais en fait c’est « ils », parce que moi, je voulais que ce soit moi, le comte. Finalement, quand j’ai vu qu’on allait se faire attaquer, j’étais bien content. Alors, comme il y avait l’attaque et qu’elle allait se battre pour défendre la Provence, elle a demandé si on était d’accord pour que l’Archi-Evèque CaC il soit le Vice-Comte. On n’avait pas le temps de voter. Alors on a dit oui, comme ça. Et personne il a dit non, enfin, je crois.

Tout plein beaucoup des provençaux sont partis se battre. Mes amoureuses deux et trois. Enfin, je croyais pour la deux… Mais je sais plus vu qu’elle est copine et cousine de ceux qu’ont pris le château. Et moi j’ai vu Toulon qui se vidait. Et puis je suis allé à Brignoles et j’ai vu que c’était vide de brignolais, mais il y avait tout plein des français ! En fait ils sont arrivés juste juste après moi. J’ai eu peur.

Là, ils avaient encore tué personne dedans les batailles, juste les passants. Alors je leur ai demandé de me laisser passer. Et comme je suis pas si grand que je voudrais, ben ils ont bien voulu me laisser aller jusqu’à Aix. Quand je suis arrivé, tout le monde il disait « Digo li que vengon! No pasaroun! *». D’autres ils disaient « Vive Valeque !* » mais c’était quand ils boivaient. Parce qu’ils voulaient se battre pour la Provence, ils voulaient bien mourir mais ils se souhaitaient quand même de vivre et de rester en vie.

Et puis… Et puis… il y a eu la bataille, la première. J’ai joué du tambour parce qu’il fallait. Il y avait un fifre, d’autres plus loin. On était portés dedans. C’était beau tous ces gens qui voulaient que la Provence elle reste Libre ! Comme on l’aime ! Moi, j’avais envie de pleurer parce que j’avais peur. Mais j’ai avancé. J’ai pensé aux rêves de Gisla, mon amoureuse numéro cinq. Elle voudrait être la Marquise, plus tard. Alors, il faut qu’il y a le Marquisat pour qu’elle est la Marquise.

Après que les troupes sont reparties… J’ai trouvé mon presque papa presque mouru. J’ai pas pleuré parce qu’il souriait. C’était ça la guerre. Et c’était pour la Provence et la Liberté. Il y a eu une autre bataille. Ça faisait tout aussi peur. Mais les gens, ils avaient mal, ça se voyait, mais ils se plaignaient pas. Et d’autres encore ils venaient. Pour d’autres affrontements, parce que ce qu’ils voulaient, c’était la Provence qu’ils avaient construite, la Provence dans le MAO, la Provence avec Gênes.

Parce que… Parce que pour ça aussi ils ont voté. Et ils sont plus à avoir dit oui qu’à avoir dit non. Je m’en rappelle. Tout le monde il en parlait. Alors pourquoi qu’ils parlent de la dictaturation ? Si les gens ils votent ? C’est de la dictaturation du peuple ? Alors comment qu’on peut dire qu’on libère le peuple qui dictature déjà ?

Le peuple, il est venu se battre. On dit que l’Ost est pas bien organisé. Des gens ils travaillent à le refaire tout bien. Mais… On s’en fout nous. Parce que nous, en Provence, on aime notre terre, et on se bat pour elle. Soldat, ou pas. Ce qu’ils ont pas compris les français et autres qui viennent soit du disant pour nous libérer. C’est qu’on veut pas être libérés ! On est LIBRE ! Déjà ! Moi, je vis depuis toujours dedans la Provence. Et je dis que les Provençaux ils sont heureux.

Il y en a qui grondent. Il y en a un peu qu’ont profité du moment où les Provençaux, ceux qu’aiment la Provence comme on la connait, et bien, tous ceux là, ils étaient soit tombés, soit prêt à se battre jusqu’au dernier pour la défendre… Et bien, ils ont profité de ce moment là pour lui taper dedans le dos. Pas parce qu’elle s’étouffait, non… Avec le couteau dedans la main, ils ont tapé.

Ce matin, en arrivant au château, les gardes ils m’ont dit « Désolé mon p’tit, t’es plus de la maison. » J’étais tellement étonné que j’ai même pas pensé à lui dire que je suis pas petit. Moi, je suis Galaad von Frayner, et, jusqu’à cette nuit, j’étais le Porteur de la Parole de la Provence qu’est Libre. Moi, je trouve que la Marquise, c’est la porteuse de l’Espoir. La porteuse de les valeurs qu’on a, qu’on aime. Et qu’en plus, on l’a élue. Et que même, elle a été bénie de par l’Eglise. Alors pourquoi qu’on dit qu’elle est pas légitime ?

J’ai pas compris.

Mais surtout moi, ce que je ne comprends pas, c’est comment ils peuvent dire qu’ils représentent tout le peuple alors qu’ils ont pas été élus ? Si ils avaient été élus, ils pouvaient aller voir l’Empereur et faire ce qu’ils voulaient.

Comment on peut dire « je suis ce qu’il faut » quand les gens ils préféraient mourir pour le Marquisat ?

Galaad Galaad von Frayner (Galaad__vf) Porteur de la Parole de la Provence Libre mis à la Porte par des Libérateurs qui enferment la Liberté.

*« Digo li que vengon! No pasaroun! » : Dites leur de venir, ils ne passeront pas
* « Vive Valeque » : Vis et porte toi bien."


Doch, pour l’AAP

Sources :
- [RP] Pas si loin, là où on les regarde partir... : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1168550&sid=pCLMw5LJUL9W9nCYe7I7Ps1jl (best-of) ou http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=4556
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Cyann
31-01-2010 : Le port de Luxeuil enfin terminé, level two


LUXEUIL (AAP) - Situé sur les rives de la Moselle qui prend sa source à son lac, le port de Luxeuil ouvert à l’initiative du Franc-comte Shenkj qui confia tout d’abord à son Commissaire aux Mines 'Derdekan' d'Argenteuil, Baron de Clairvaux-les-lacs, la mission de le développer, puis au maire de la ville, Monseigneur 'Sacrai' d’Eirbal, Vicomte de St-Loup-sur-Semouse et Baron de St-Sauveur, le 24 novembre, date à laquelle commencèrent réellement les travaux d’aménagement – nous ne nous avancerons pas sur les raisons ni les conditions de la passation de pouvoir, chaque Luxovien l’imagine fort bien –. Seul port de Franche-Comté, ouvrant le pays vers le Nord, les subventions furent conséquentes de la part du Parlement : quelques 7600 écus dépensés pour sa construction ; ainsi qu’une armée de 200 ouvriers, 30 charpentiers et 30 forgerons.

En ce jeudi 28 janvier de l’an de grâce 1458, les Franc-comtois peuvent désormais rejoindre le Rhin en suivant la Moselle jusqu’à Mayence, capitale de la principauté du même nom (Fürstentum Mainz). Ensuite le fleuve rhénan conduit jusqu’au Comté de Hollande (Graafschap Holland). Le port n’est pas très grand, le maire lui-même nous a laissé entendre que nous étions « [Vous êtes] dans un petit port de pêche. C'est sympa, bucolique, mais le ponton ne permet l'amarrage que de quatre bateaux simultanément. » [message disponible ig sur l’interface du port]. Mais il n’y a pour le moment aucun bateau à quai et aucune offre de vente sur le marché naval. Désormais une voie de communication maritime relie les trois grandes langues qui composent un Empire plus ou moins divisé géographiquement parlant.

Pons d’Agoult pour l’AAP.

Sources : le maire lui-même, plus l'image pour le plaisir des yeux (http://www.lesroyaumes.com/images/bateau/Vport2.1.png).

31-01-2010 : Elections au conseil du Comté de Flandre
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Cyann
31-01-2010 : Démenti du Lyonnais-Dauphiné suite à l'entretien de son Altesse Armoria de Mortain.


Démenti du Lyonnais-Dauphiné suite à l'entretien de son Altesse Armoria de Mortain.

LYON (AAP) - Suite à l'entrevue accordée à l'AAP par son Altesse Armoria de Mortain au sujet de la Provence, un besoin de rétablir l'exactitude de certains propos tenus durant cet échange s'est fait sentir au sein des autorités du Lyonnais-Dauphiné voisin.

Pour mémoire, voici ce que répondait Son Altesse Armoria de Mortain lorsque le rédacteur de l'AAP la questionnait sur l'implication du Roy dans la campagne provençale :
"Si Sa Majesté n'avait pris la peine de prévenir son cousin, et s'il n'avait clairement stipulé qu'un silence de sa part vaudrait accord, sans nul doute. Si les provinces du sud du Royaume n'avaient eu à se plaindre du comportement de la Provence, et n'avaient fait demande d'assistance au Roy - le devoir d'un suzerain - pareillement. Si Sa Sainteté le Pape ne s'était prononcé quant à la rupture de l'Ordre Établi, itou. Mais nous savons que notre démarche s'appuie sur ces trois points essentiels, et forts."

Une implication des "provinces du sud" qui a poussé le Gouverneur Lyonnais, sa Grâce Pénélope de Barsac (dicte Penelopedefrance) en personne, à s'accorder un droit de réponse pour cette mise en cause dans la justification du conflit provençal.

Un droit de réponse sollicité auprès de l'AAP sous la forme de l'annonce suivante :

"A tout ceux qui ouïront, liront ou se feront lire :

Nous, Pénélope de Barsac, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, conseillée et appuyée par notre Conseil, faisons savoir que nous sommes de plus en plus étonnée d'entendre, à plusieurs reprises et maintenant dans le cadre d'un entretien donné à l'AAP, Son Altesse Royale Armoria de Mortain évoquer des plaintes en provenance de ce qu'elle nomme les « Provinces du Sud ».
En tant que province de cette région du Royaume, le Lyonnais Dauphiné n'a jamais émis la moindre plainte à l'endroit de son voisin provençal. Ce dernier n'ayant jamais manifesté quelconque signe d'hostilité à notre égard, nous n'avons donc jamais requis ni même laisser entendre que nous désirions l'appui de Sa Très Aristotélicienne Majesté le Roy dans quelque domaine que se soit.

Ne pouvant parler pour nos voisins du sud, nous apprécierions néanmoins de ne pas être utilisés comme justificatif à une opération militaire en terre Provençale.

De plus, si le soucis de Son Altesse était de mener une intervention en vue de stabiliser le Sud du Royaume, la moindre des choses serait de nous inclure dans les projets allant dans ce sens, nous considérant encore comme une force stabilisatrice dans la région.

Nous ne saurions également que trop lui conseiller de jeter un œil sur le Languedoc, fidèle parmi les fidèles du Roy, qui connaît actuellement des troubles extrêmement graves et déstabilisants, où le félon Rylas a refusé d'abandonner son pouvoir et a menacé d'ensanglanter le Comté qu'il clame pourtant défendre.

Faict au castel de Pierre-Scize à Lyon, le vingt-sixième jour du mois de janvier de l’an de grâce mil quatre cent cinquante-huit.

Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône. Gouverneur du Lyonnais Dauphiné."


Rappelons simplement qu'un courrier du Connétable de France adressé aux autorités Dauphinoises leur demandant un droit de passage pour ses armées sur les routes Lyonnaises et daté du 3 janvier dernier avait accouché d'un refus le jour même.
Un premier refus du Gouverneur du LD motivé par le fait que les armées en question sortaient tout juste de Genève sous couvert d'armées croisées qui ne justifiait nullement une descente vers le Sud.
Après trois jours de négociations, lesdites armées avaient finalement été requalifiées officiellement par Armoria d'Armées Royales, débouchant ainsi sur le consentement du Gouverneur Lyonnais à leur livrer le passage sous cette nouvelle couverture.


Erasme, pour l'AAP

Sources :
- "Entrevue avec Son Altesse Armoria de Mortain sur la Provence", AAP.
- Entretien avec le Capitaine Lyonnais Phelim.
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Cyann
31-01-2010 : Armagnac et Comminges - Rétrospective 1457

AUCH (AAP) - On croyait le tout jeune Comté d'Armagnac parti trop vite dès sa première année, accumulant les premières pages de l'AAP, quel que soit le domaine étudié : militaire, politique, économique, religieux ou même social.On attribuait cela à l'euphorie des premiers jours du Comté soutenue par l'opposition culturelle des premiers citoyens arrivés des quatre coins du Royaume.
On s'attendait à un second anniversaire plus calme et serein. Il n'en a rien été. L'année 1457 aura été, sinon plus, au moins aussi riche en évènements heureux comme parfois dramatiques.

Nous avions fini l'année 1456 sur un sentiment inquiétant de n'avoir guère vu avancé ce Comté depuis ses 8 mois d'histoire. La Caserne Comtale fumait encore après un incendie survenu début décembre et sur lequel aucune lumière n'a vraiment été faite. Un incendie qui avait ravivé l'éternel conflit entre militaires de formation et Conseil Comtal sur la place exacte de la caserne dans l'échiquier politique.
Dans le même temps, les mines Comtales subissaient effondrement sur effondrement durant les fêtes de la Noël. Effondrements justifiés officiellement par un jeu de malchance insolente. Mais, le peuple ne semblait pas dupe. Sans pouvoir en cerner l'importance exacte, il se doutait bien que ces dommages relevaient d'avantage de l'instabilité politique générée par l'incessant jeu de chaises musicales orchestré par le Comte Kadfael alors en exercice.

C'est sur ce même rythme qu'a débuté l'année 1457. Les postes comtaux changeaient de locataire, sans qu'aucun n'ait vraiment le temps de s'acclimater à des fonctions qui demandent pour certaines un minimum de temps avant d'être, sinon constructif, au moins à la hauteur.

La reconnaissance en janvier de Clemence.Cheroy, fille du premier Comte armagnacais, comme nouvelle Comtesse sembla calmer quelque peu les esprits qui s'échauffaient comme de tradition dans les salles officielles de la Capitale. Que nenni. Bien que ce nouveau mandat ait apporté des avancées non négligeables, tant dans le domaine de la Justice avec une réécriture partielle des textes, que dans le domaine de la Chancellerie, cheval de bataille de la Comtesse, rien n'aura été fait par ailleurs.

Un total désintérêt qui aura même été la cause d'un mal toujours perceptible aujourd'hui :
- alors que les bâtisseurs du corps militaire armagnacais de la première heure, renforcés par l'arrivée du Baron Nkhan, ancien militaire Normand, avaient sorti de terre une nouvelle Caserne,
- alors que cette Caserne avait été volontairement bâtie hors de l'enceinte du Castel d'Auch afin de prévenir toute nouvelle mésaventure, l'incendie semblant pointer du doigt le connétable de l'époque,
- alors que cette nouvelle structure semblait contenter tout le monde, avec une hiérarchie interne et apolitique concentrée sur le recrutement et la formation des soldats, fournissant un bras armé aux ordres du Comte,
- alors que la Caserne reprenait vie avec un élan faisant vite oublier l'incendie, la nouvelle Comtesse déclara cette caserne illégale et en ordonna la dissolution.
Une décision justifiée publiquement par la crainte de voir la Caserne devenir une force politique qui fit place à une scission entre les soldats fidèles à leurs supérieurs et formateurs et les soldats fidèle à la Comtesse, partis rejoindre la Caserne restaurée au Castel d'Auch.
La FADAC était née, fraction fidèle au pouvoir Comtal retournée sur les cendres de la première Caserne.

Un conflit politico-militaire, heureusement limité à de violentes joutes verbales, qui s'étalera au-delà des deux mois de mandat de Clemence.cheroy et qui monopolisera l'attention de tout le comté, éclipsant tout le reste.

Les beaux jours arrivant, quoi de mieux qu'un conflit pour en chasser un autre? Rien semble-t-il puisque c'est l'apparition d'un nouveau parti politique qui relèguera l'épineux problème de la Caserne au second plan. En effet, suite à son échec aux Comtales de Mars, Lechiffonier créa le jour même l'APPAC, un parti qui se voulait être l'opposition à un Conseil Comtal qui n'avait pourtant encore ni Comte, ni postes attribués. S'en suivirent de longs mois de descente aux enfers par l'entremise d'échanges musclés et globalement improductifs levés par les membres de ce nouveau parti, dont certains étaient pourtant au Conseil Comtal, relevant ainsi l'ambiguïté de l'APPAC : parti d'opposition à lui-même.

Pourtant, ce mandat restera l'un des plus constructifs de l'histoire du Comté. Le premier durant lequel les acteurs économiques et politiques, Conseillers comme maires, travailleront sans relâche au Conseil Économique afin de corriger une situation économique déjà alarmante symbolisée par un trou record dans les caisses comtales. Trou résultant d'erreurs successives de gestion minière et commerciale.
En effet, avec un budget fortement négatif, le patrimoine comtal de départ fortement érodé, une suspicion pesante sur l'ancien binôme bailli-CaC quant à une création illicite de monnaie, la situation devint préoccupante.
Les échanges accoucheront même de mesures concrètes chiffrées et acceptées de tous dans un Conseil Économique qui prendra enfin toute sa valeur durant un mandat à peine perturbé par la régence du Baron Tokagero suite à une indisponibilité du Comte Antoine.leroy.

La crise militaire semblera même partiellement réglée, la FADAC étant transférée dans la Caserne rebâtie en décembre, redonnant ainsi la possibilité aux cadres historiques de l'armée armagnacaise de redonner vie à un corps militaire bien amoché par des mois de conflit interne.
Une nouvelle charte militaire étant rédigée afin de clarifier et de légaliser le rôle et le pouvoir de chacun dans cette seule et unique Caserne.
Une renaissance de l'armée qui sera baptisée par la reprise de Saint-Bertrand de Comminges, ville devenue franche sour l'impulsion de son Maire, Lucas de Minestrol, cherchant une prise sur laquelle reposer ses exigences vis à vis du Comté.

La situation semblait donc s'améliorer en Armagnac à l'aube du mois de mai et l'arrivée des jours chauds. Mais, une fois encore, ces quelques éclaircies n'étaient que l'arbre vert qui cache une forêt dévastée. En effet, la reprise de Saint Bertrand aura laissé sur son chemin nombre de miliciens démembrés par l'armée comtale, preuve d'une tension entre Prévôté et Capitaine ainsi que d'une défiance des citoyens vis à vis de leurs dirigeants. Dans le même temps, la guerre politique déclarée entre l'APPAC et le reste du paysage politique se propageait au Conseil Économique, jetant du même coup aux oubliettes tout le travail effectué jusque là.
Enfin, les refondateurs de la Caserne se retiraient un à un, fatigués de ces luttes de pouvoir desquelles ils se pensaient et se voulaient pourtant protégés, préférant l'exil vers des terres plus sereines et laissant derrière eux une caserne désertée par des soldats tout aussi fatigués de ces éternels conflits plus improductifs les uns que les autres.


Eté 1457, le comté est plus que jamais déchiré, l'économie est au plus bas, l'armée réduite à quelques irréductibles encore vaillants mais livrés à eux-même.

Des avancées se font toujours malgré tout. Preuve en est la création de l'Entente Pyrénéenne regroupant le Comté du Béarn, le Comté d'Armagnac et de Comminges et le Comté de Toulouse.
Une entente axée sur une politique commune dans les domaines de la Justice, l'Armée, l'Économie et l'Université.
Une entente qui se veut un gage de stabilité dans un Sud-Ouest soumis à d'incessants troubles depuis sa conquêtes par les troupes de Sa Majesté Lévan III de Normandie.
Une entente qui se verra ponctuée par quelques actions concrètes, comme l'aide financière, notamment minière, accordée à Toulouse après son pillage mais qui trouvera cependant vite ses limites.


Novembre 1457, le Béarn est envahi par les troupes du Lion de Judas. Bien que les premiers assauts soient repoussés, sans que ses nouveaux alliés n'interviennent, lenteurs décisionnelles en cause, la capitale béarnaise finira par tomber peu après.
Pendant ce temps, une armée Béarnaise hantait les routes armagnacaises, suscitant une tension palpable sur sa route avec les autorités armagnacaises.
Tensions qui s'étalèrent sur la durée, la légendaire apathie politique de l'Armagnac et l'impuissance tant décisionnelle que fonctionnelle de l'armée armagnacaise refaisant surface, bien aidée par des décisions jugées après coup souvent farfelues et inadaptées prises à la va-vite par un Conseil Comtal souvent jugé en mal de sérénité et d'expérience.

Sur le plan politique, l'APPAC avait disparu, dispersé dans les autres listes, comme un retour en arrière.
Seul le GAN, parti historique de l'Armagnac, demeurait indéfectible et toujours soutenu par le peuple, regroupant régulièrement entre 40 et 50% des votes aux élections Comtales.
Une régularité contrastant inlassablement avec ses difficultés à faire reconnaitre l'un des leurs à la tête du Comté, preuve des éternelles tensions politiques accouchant sur de multiples tours avant de parvenir à un compromis bancal sur celui qui dirigera le Comté durant deux mois.

Le Conseil Comtal, regroupant pourtant toujours les mêmes noms, semblait même découvrir la situation critique du Comté : des caisses vides, un stock fragile bâti sur des gestions successives contradictoires et un budget toujours négatif.
Au pied d'un mur pourtant annoncé 6 mois auparavant, le temps étant à l'alliance sacrée : le Conseil Comtal élu début novembre a pour une fois vite mis de côté ses éternels différents pour tenter d'enrailler la chute avant qu'il ne soit définitivement trop tard.
Un mandat d'entente cordiale, sous l'égide du Comte DavidGradir, qui aura porté ses fruits puisque les caisses auront fini par refranchir la barre fatidique du zéro écus en caisse, s'assurant même d'un budget positif, une première depuis plus d'un an.

Malgré tout, les réserves restent de mise, cette remontée ayant laissé des traces :
- une mine ayant été fermée, portant à deux leur nombre, pour 3 encore ouvertes.
- le stock comtal a fondu comme neige au soleil, ne laissant dorénavant aucune marge de manœuvre.
- une mine a encore perdu un niveau, situation aggravée par une réserve de minerai de secours très faible suite à une politique d'exportation de celui-ci nécessaire à la remontée des finances et du budget.
- un impôt comtal maintenu à son niveau le plus haut, doublé en moins de 6 mois et qui permet seul une balance positive des finances comtales.


A l'heure du bilan de l'année 1457, on restera donc sur une lente mais inexorable descente en enfers du Comté, sur presque tous les fronts. Mais une descente qui aura déclenché, par le niveau critique atteint en automne, une réaction d'orgueil des Institutions.
Un mal pour un bien donc puisque cette réaction se sera concrétisée par un travail solidaire de l'ensemble des acteurs politico-économiques lui-même concrétisé par un redressement de la situation économique de l'Armagnac.

Une situation qui reste pour autant précaire, puisqu'à peine le nouveau Conseil Comtal élu, les querelles repartent déjà de plus belle, révélant une entente pas si cordiale que cela.
Une situation d'autant plus inquiétante que ce Conseil ne compte qu'une seule nouvelle tête, les autres ayant tous enquillé plusieurs mandats déjà et ce depuis les débuts du Comté.
Une preuve s'il en fallait que l'Armagnac se cherche toujours une identité, toujours en lutte avec les différentes cultures issues de sa création, étouffant du même coup la croissance d'une génération issue du vivier armagnacais.

Des conflits internes auxquels viennent s'ajouter des tensions externes, mettant à mal l'Entente Pyrénéenne et allant même jusqu'à abroger un traité signé avec l'Église Aristotélicienne sur la portée et les activités de la Garde Épiscopale sur les terres armagnacaises.
Une abrogation qui intervient alors que la Chancellerie Armagnacaise, quelque peu délaissée depuis quelques temps du propre aveu du Chancelier actuel tout juste reconduit, semble reprendre quelques couleurs et recruter de nouveaux diplomates.


1457 aura donc été une année à rebondissements au moins aussi riche que l'année précédente. Une année qui aura renforcée l'histoire d'un Comté tiraillé par sa difficulté à se trouver une identité propre.
Une éternelle remise en cause de toute son histoire qui en fait un Comté unique dans tout le Royaume et qui laisserait béat tout voyageur lassé par la quiétude de ses propres bases.
Preuve s'il en fallait de la fierté armagnacaise : beaucoup restent, beaucoup partent aussi, mais beaucoup reviennent inexorablement.

Gageons que l'année 1458 sera plus calme que la précédente, à l'image d'une sérénité semble-t-il retrouvée à la Caserne, bien loin des heurts dont le triste anniversaire sera respectueusement ignoré.
Une nouvelle année sous le signe de l'apaisement donc mais qu'on souhaite aussi riche que celle sur laquelle le rideau vient de se fermer, pour le plus grand bonheur des journalistes locaux de l'AAP qui souhaitent à chacun leurs meilleurs vœux.

Erasme, pour l'AAP
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Cyann
31-01-2010 : Nouvelles Primatiales

Rome (AAP) - Le Concile Episcopal du Saint Empire (CESE) est, conformément au Droit Canon, un Concile permanent, dont le rôle est de gouverner l’Eglise nationale de la primatie dite Primatie du Saint Empire. Il est composé de l'ensemble des archevêques et des évêques dont la juridiction touche totalement ou en partie les terres du Saint Empire. Ainsi que des Evêques in partibus et émérites du Saint Empire, de divers consultants, protonotaires apostoliques, recteurs d’ordre religieux reconnus et des grands maîtres d’ordre militaro-religieux reconnus. Les compétences de ce concile vont de la nomination des Évêques à la définition des orientations que doit prendre l’Eglise au sein de la Primatie.

Dans la journée du 23 Janvier de cette année, le Conseil Episcopal du Saint Empire s’est doté d’un nouveau secrétaire Primatial, en la personne de Monseigneur Tully de Nivellus. Celui-ci aura pour fonction d’aider l’équipe Primatiale à la rédaction des différents projets et écrits.

De plus, dans un souci de prise en compte du plurilinguisme inhérent au Conseil Episcopal du Saint Empire, celui ci a décidé d’user quotidiennement des langues Françoyses et Angloyses.

Enfin, en la journée du 27 Janvier, Monseigneur Arthur de Nivellus fût nommé Vice Primat francophone du CESE en remplacement de Nathanaël de la Biolle, dit 'Nufilen' révoqué le 12 Décembre.
La Vice Primat aura la charge de veiller au bon fonctionnement du CESE aux cotés du Primat Son Éminence Ecaterina de Sevillano Réaumont.

Richelieu1, pour l'AAP

Sources :
http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=18803
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Cyann
01-02-2010 : La Bretagne réagit sur l'affaire de la pierre gasconne


Rennes (AAP) – La Bretagne a adressé sa réponse à la Gascogne suite aux accusations de cette dernière, affirmant que le duché breton recèlerait de la pierre issue du pillage de la Gascogne. Rappelons que suite à cette affaire, le régent gascon, Godgaby, avait déclaré l’interdiction pour tout Breton de pénétrer sur le territoire gascon et avait rompu toutes les relations diplomatiques avec la Bretagne, suite au refus de cette dernière de rendre la pierre en cause. Pour justifier ces décisions, le régent affirma que la Bretagne ne pouvait ne pas savoir que sa transaction de pierre était louche, dans la mesure où selon lui toute transaction de minerai avec une personne autre qu’un commissaire au commerce serait par nature suspecte. La transaction portant sur 300 pierres, dont 20 furent interceptées sur le marché en Guyenne.

Le Grand-duché armoricain avait reconnu la possibilité que la pierre achetée à un marchand, apparemment habituel, pouvait provenir de ce pillage, mais qu’il en attendait toujours la preuve. Ajoutant qu’il n’y avait rien d’anormal à ce qu’une personne privée possède elle-même du minerai et moquant au passage la prétendue ignorance en matière économique du sieur Godgaby. Le Grand Duc a ajouté que la Bretagne n’avait transgressé aucune loi française, avait agi en toute bonne foi et que « n’étant ni responsable du pillage de la Gascogne, ni de sa reconstruction, nous [les Bretons] n’avions donc pas à payer pour eux », afin de justifier le refus de la Bretagne de rendre la pierre qu’elle a acheté. Il qualifia par ailleurs les mesures prises par la Gascogne d’ « excessives » et de « bêtes ».

Le Grand Duc s’en est ensuite pris, par courrier et par discours, au régent Godgaby, l’accusant d’instrumentaliser cet incident pour « faire plaisir à ses maîtres », à savoir « les parisiens ». Il faut savoir que l’implication personnelle de Godgaby dans la guerre surprise menée contre la Provence alors que la Bretagne, alliée de celle-ci, a très fermement ce conflit, a probablement contribué à la tension entre les deux dirigeants.

La Bretagne n’a pas, pourtant, décidé de prendre des mesures parallèles à celles adoptées par la Gascogne. Le Grand Duc, toujours affirme ainsi que « Nous pourrions réagir comme eux, en prenant des mesures contre les gascons et en pourrissant leur image. Nous ne nous y résoudrons pas. D’une part parce que le peuple gascon n’est pas responsable des gesticulations d’un gouvernant qui lui fut imposé et qu’il n’a pas choisi. D’autre part parce que ce serait s’abaisser que de prendre de telles mesures. »

Les relations seront donc glacées entre la Bretagne et la Gascogne, au moins jusqu’à l’élection d’un nouveau conseil. Il est aussi à envisager que la question gasconne apparaissent aux futures négociations du Mont Saint Michel, entre la France et la Bretagne, puisque cette dernière estime que les mesures prises par Godgaby violent l’article 10 du traité de paix, impliquant la libre circulation des personnes et des marchandises.

Le Kozh, pour l'AAP
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Cyann
01-02-2010 : Démenti du Lyonnais-Dauphiné suite à l'entretien de son Altesse Armoria de Mortain.


Démenti du Lyonnais-Dauphiné suite à l'entretien de son Altesse Armoria de Mortain.

LYON (AAP) - Suite à l'entrevue accordée à l'AAP par son Altesse Armoria de Mortain au sujet de la Provence, un besoin de rétablir l'exactitude de certains propos tenus durant cet échange s'est fait sentir au sein des autorités du Lyonnais-Dauphiné voisin.

Pour mémoire, voici ce que répondait Son Altesse Armoria de Mortain lorsque le rédacteur de l'AAP la questionnait sur l'implication du Roy dans la campagne provençale :
"Si Sa Majesté n'avait pris la peine de prévenir son cousin, et s'il n'avait clairement stipulé qu'un silence de sa part vaudrait accord, sans nul doute. Si les provinces du sud du Royaume n'avaient eu à se plaindre du comportement de la Provence, et n'avaient fait demande d'assistance au Roy - le devoir d'un suzerain - pareillement. Si Sa Sainteté le Pape ne s'était prononcé quant à la rupture de l'Ordre Établi, itou. Mais nous savons que notre démarche s'appuie sur ces trois points essentiels, et forts."

Une implication des "provinces du sud" qui a poussé le Gouverneur Lyonnais, sa Grâce Pénélope de Barsac (dicte Penelopedefrance) en personne, à s'accorder un droit de réponse pour cette mise en cause dans la justification du conflit provençal.

Un droit de réponse sollicité auprès de l'AAP sous la forme de l'annonce suivante :

"A tout ceux qui ouïront, liront ou se feront lire :

Nous, Pénélope de Barsac, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, conseillée et appuyée par notre Conseil, faisons savoir que nous sommes de plus en plus étonnée d'entendre, à plusieurs reprises et maintenant dans le cadre d'un entretien donné à l'AAP, Son Altesse Royale Armoria de Mortain évoquer des plaintes en provenance de ce qu'elle nomme les « Provinces du Sud ».
En tant que province de cette région du Royaume, le Lyonnais Dauphiné n'a jamais émis la moindre plainte à l'endroit de son voisin provençal. Ce dernier n'ayant jamais manifesté quelconque signe d'hostilité à notre égard, nous n'avons donc jamais requis ni même laisser entendre que nous désirions l'appui de Sa Très Aristotélicienne Majesté le Roy dans quelque domaine que se soit.

Ne pouvant parler pour nos voisins du sud, nous apprécierions néanmoins de ne pas être utilisés comme justificatif à une opération militaire en terre Provençale.

De plus, si le soucis de Son Altesse était de mener une intervention en vue de stabiliser le Sud du Royaume, la moindre des choses serait de nous inclure dans les projets allant dans ce sens, nous considérant encore comme une force stabilisatrice dans la région.

Nous ne saurions également que trop lui conseiller de jeter un œil sur le Languedoc, fidèle parmi les fidèles du Roy, qui connaît actuellement des troubles extrêmement graves et déstabilisants, où le félon Rylas a refusé d'abandonner son pouvoir et a menacé d'ensanglanter le Comté qu'il clame pourtant défendre.

Faict au castel de Pierre-Scize à Lyon, le vingt-sixième jour du mois de janvier de l’an de grâce mil quatre cent cinquante-huit.

Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône. Gouverneur du Lyonnais Dauphiné."


Rappelons simplement qu'un courrier du Connétable de France adressé aux autorités Dauphinoises leur demandant un droit de passage pour ses armées sur les routes Lyonnaises et daté du 3 janvier dernier avait accouché d'un refus le jour même.
Un premier refus du Gouverneur du LD motivé par le fait que les armées en question sortaient tout juste de Genève sous couvert d'armées croisées qui ne justifiait nullement une descente vers le Sud.
Après trois jours de négociations, lesdites armées avaient finalement été requalifiées officiellement par Armoria d'Armées Royales, débouchant ainsi sur le consentement du Gouverneur Lyonnais à leur livrer le passage sous cette nouvelle couverture.


Erasme, pour l'AAP

Sources :
- "Entrevue avec Son Altesse Armoria de Mortain sur la Provence", AAP.
- Entretien avec le Capitaine Lyonnais Phelim.
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Cyann
01-02-2010 : La Bretagne réagit sur l'affaire de la pierre gasconne

Rennes (AAP) – La Bretagne a adressé sa réponse à la Gascogne suite aux accusations de cette dernière, affirmant que le duché breton recèlerait de la pierre issue du pillage de la Gascogne. Rappelons que suite à cette affaire, le régent gascon, Godgaby, avait déclaré l’interdiction pour tout Breton de pénétrer sur le territoire gascon et avait rompu toutes les relations diplomatiques avec la Bretagne, suite au refus de cette dernière de rendre la pierre en cause. Pour justifier ces décisions, le régent affirma que la Bretagne ne pouvait ne pas savoir que sa transaction de pierre était louche, dans la mesure où selon lui toute transaction de minerai avec une personne autre qu’un commissaire au commerce serait par nature suspecte. La transaction portant sur 300 pierres, dont 20 furent interceptées sur le marché en Guyenne.

Le Grand-duché armoricain avait reconnu la possibilité que la pierre achetée à un marchand, apparemment habituel, pouvait provenir de ce pillage, mais qu’il en attendait toujours la preuve. Ajoutant qu’il n’y avait rien d’anormal à ce qu’une personne privée possède elle-même du minerai et moquant au passage la prétendue ignorance en matière économique du sieur Godgaby. Le Grand Duc a ajouté que la Bretagne n’avait transgressé aucune loi française, avait agi en toute bonne foi et que « n’étant ni responsable du pillage de la Gascogne, ni de sa reconstruction, nous [les Bretons] n’avions donc pas à payer pour eux », afin de justifier le refus de la Bretagne de rendre la pierre qu’elle a acheté. Il qualifia par ailleurs les mesures prises par la Gascogne d’ « excessives » et de « bêtes ».

Le Grand Duc s’en est ensuite pris, par courrier et par discours, au régent Godgaby, l’accusant d’instrumentaliser cet incident pour « faire plaisir à ses maîtres », à savoir « les parisiens ». Il faut savoir que l’implication personnelle de Godgaby dans la guerre surprise menée contre la Provence alors que la Bretagne, alliée de celle-ci, a très fermement ce conflit, a probablement contribué à la tension entre les deux dirigeants.

La Bretagne n’a pas, pourtant, décidé de prendre des mesures parallèles à celles adoptées par la Gascogne. Le Grand Duc, toujours affirme ainsi que « Nous pourrions réagir comme eux, en prenant des mesures contre les gascons et en pourrissant leur image. Nous ne nous y résoudrons pas. D’une part parce que le peuple gascon n’est pas responsable des gesticulations d’un gouvernant qui lui fut imposé et qu’il n’a pas choisi. D’autre part parce que ce serait s’abaisser que de prendre de telles mesures. »

Les relations seront donc glacées entre la Bretagne et la Gascogne, au moins jusqu’à l’élection d’un nouveau conseil. Il est aussi à envisager que la question gasconne apparaissent aux futures négociations du Mont Saint Michel, entre la France et la Bretagne, puisque cette dernière estime que les mesures prises par Godgaby violent l’article 10 du traité de paix, impliquant la libre circulation des personnes et des marchandises.

Le Kozh, pour l'AAP

01-02-2010 : La réforme des clans et du Cromlec'h

Rennes (AAP) – L’organisation clanique de la Bretagne bouge et connaît enfin sa consécration. Cela fait désormais plusieurs années que la Constitution bretonne reconnait officiellement l’existence des clans et leur prévoit une institution propre : le Cromlec’h, ce qui signifie cercle de pierre. Depuis ce temps les clans étaient restés peu Duché de Bretagnebreux et le Cromlec’h relativement peu utilisé (rendant occasionnellement des avis).

Depuis quelques mois les lignes ont bougé. Trois nouveaux clans ont été créés depuis l’élection sur le trône du Grand Duc Myrlin : le clan de l’Hermine, fondé par le maréchal Nilas et basé sur le duché du Tregor, le clan des Plumieux, fondé par Madeline et basé à Blain, ainsi que le clan des Dénéthièvre, fondé par Chimera, Mumia et Nagirrok, basé à Vannes. Par contre l’un des plus vieux et des plus puissants clans de Bretagne, celui de Guérande a annoncé sa dissolution, suite à des troubles internes. Ce sont, en tout, plusieurs centaines de Bretons qui sont impliqués dans un clan désormais, montrant ainsi un certain attrait pour cette formule d’association ancrée dans la tradition celte qui reste forte en Bretagne.

A cela s’ajoute une nouvelle loi sur le Cromlec’h et sur les clans, écrite par le Grand Duc lui-même et votée dans le courant du mois de Janvier, dont le principal apport est de simplifier les conditions de créations des clans et de réorienter le Cromlec’h vers une assemblée d’attribution de mission de service public. Sur la volonté du Grand Duc toujours les clans ont été invités à voter pour élire un intendant pour le Cromlec’h, qui cumulera éventuellement le poste de représentant de l’institution à la chancellerie.

Pour mettre en œuvre ces nouveautés, le Grand Duc a tenu un discours en place publique, puis au Cromlec’h, pour expliquer le nouveau fonctionnement du Cromlec’h, pour rappeler ses objectifs et pour présenter les premières missions à attribuer. Il a également appelé à faire un grand état des lieux des actions déjà entreprises par chaque clan. Pour résumer l’objet de ces discours, chaque clan devra à présent remplir des missions, accomplir des actions remarquables et posséder en son sein le plus de grandes personnalités, afin d’être prestigieux. Les clans les plus glorieux recevront alors des récompenses, comme le droit d’anoblir. Les missions pourront être données par le Grand Duc, le duc, mais aussi les maires, voire même par d’autres personnes publiques. Les clans devront alors postuler pour les missions qui les intéressent et celui qui semblera, aux yeux du commanditaire, le plus compétent recevra la mission. Un système relativement complexe et détaillé d’évaluation permettra au Grand Duc d’évaluer, le plus objectivement possible, le prestige de chaque clan.

Voici un extrait de l’un des discours en question, posant le nouveau principe de fonctionnement des clans et du Cromlec’h :

« Le Cromlec’h, dorénavant, sera le lieu de rencontre entre les pouvoirs publics et les pouvoirs privés, entre les gouvernants et les clans. Le principe sera le suivant : chaque clan offrira ses services, ses talents, pour répondre aux besoins de la collectivité, tels que définis par les autorités. Chaque clan en tirera éventuellement une récompense directe et assurément du prestige qui lui permettra d’obtenir des récompenses indirectes. Ce prestige sera désormais la clef de voûte du Cromlec’h. Les clans actifs, productifs, puissants et influents, gagneront en notoriété, qui se traduira en faveurs. Les clans oisifs, inutiles, faibles et insignifiants, eux, tomberont en disgrâce et risqueront la dissolution. »

L’ambition affichée est de faire travailler les clans dans le sens de l’intérêt général et de récompenser les plus efficaces d’entre eux. Pour le moment 7 missions ont été proposées au Cromlec’h et touchent aussi bien au domaine écoDuché de Bretagneique, que militaire ou culturel. Il ne reste plus qu’à savoir si les Bretons se prêteront à ce vaste projet et si les missions seront bien remplies ou non.

Il est à rappeler, pour tous ceux qui sont curieux et souhaiteraient s’impliquer dans ces clans, qu’il est possible d’assister aux séances du Cromlec’h librement, qu’il suffit de remplir les conditions posées par la loi pour créer son clan et se présenter devant le Grand Duc et qu’il est toujours possible de rejoindre un clan, sans avoir besoin d’être citoyen, ni même nécessairement d’être Breton. La nouvelle loi permettant en outre à une personne déjà dans un clan de participer, sous conditions, à un autre clan. Pour plus de renseignements sur les clans, leurs nouvelles modalités et leurs possibilités, le Grand Duc a ouvert un lieu de débat en place publique pour répondre à chacun.

Le Kozh, pour l'AAP


01-02-2010 : Un nouveau conseil en Poitou


Poitiers(AAP)- Ce premier février 1458, par le biais d'une annonce comtale, le nouveau comte du Poitou, sa grandeur Ventreachoux, succédant à sa grandeur Cyphus, a présenté le nouveau conseil comtal qui tiendra les rênes du Poitou pendant les deux mois à venir.

Jehan_de_proisy : porte parole et chancelier

Pour le pôle militaire :

Choupi22 : capitaine

Thomaslatapie : connétable

Pour le pôle économique :

Neferoure : Commissaire au Commerce

Akashia : Commissaire aux Mines

Waldorick : Bailli

Pour le pôle judiciaire :

La_justiciere : juge

Eragon. : procureur

Philorca : prévôt des maréchaux

Notons deux conseillers sans postes, Allydou et Silverstaff.

le recteur est le même que lors du précédent mandat comtal, il s'agit de Gil_de_jean.

Souhaitons à ce conseil un mandat rempli de réussite.

Xedar, pour l'AAP.

Source : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=361203&sid=Lt1IuQ7BgOYQUYI2YNXMlloGK



04-02-2010 : Avis de tempête dans la diplomatie gasconne.


MONT DE MARSAN (AAP) - Au cours des dernières semaines, plusieurs affaires sont venues agiter une diplomatie gasconne d'ordinaire plutôt calme, rendant délicat le travail des renards de la Chancellerie. La Gascogne, affaiblie par le récent pillage ne semble toutefois pas vouloir faire profil bas face à ses interlocuteurs.

Ainsi la Provence tout d’abord, s’est attiré l’ire des autorités gasconnes suite à la mort de deux de ses feudataires alors en voyage dans la province du sud-est. La Provence qui avait concentré ses armées dans la capitale, a pris à parti la Vicomtesse de Biscarosse Herra d’Estradie, et le Baron de Came Louis Philipe Von Wittelsbach. L’agression ayant eu lieu en dehors de toutes batailles, sans provocation ni violation manifeste d’une loi locale, le chancelier de Gascogne, Ashmaël d'Ambre a alors demandé des explications à son homologue. Il faut noter que le Baron de Came, également Vicomte de Fréjus, ayant prêté allégeance à l’Empereur du Saint Empire, avait été déclaré félon à la Provence libre. Cette attaque pourrait trouver là sa justification, à savoir expédier plus rapidement le Vicomte ad patres, plutôt que de passer par un tribunal. La Vicomtesse d’Estradie serait alors la victime collatérale d’une justice expéditive, ce qu’a voulu faire confirmer les autorités du Duché de Gascogne. Confrontées au mutisme tant de la Chancellerie, que de la Comtesse ou de la Marquise sur l’agression fatale à la femme du Régent de Gascogne et son compagnon de voyage, les autorités gasconnes ont alors pris la décision de mettre un terme aux relations diplomatiques entre les deux provinces et de déclarer persona non grata tout résident provençal.

Cette décision radicale fut également prise à l’encontre des ressortissants du Grand Duché de Bretagne suite à l’affaire des pierres gasconnes. En effet, les autorités des deux duchés, après s’être entretenues sur le sujet, n’ont pu trouver un accord. La Bretagne se déclarant avoir été un acheteur de bonne foi et n’étant en rien responsable de l’origine douteuse des pierres, la Gascogne attendant un geste de la Bretagne pour prouver cette bonne foi et qu’elle n’était pas, au mieux simplement le receleur involontaire, au pire un commanditaire. Devant cette incompréhension réciproque, la position gasconne a été pour le moins expéditive et peut être davantage motivée par l’égo que la raison, dans une province à reconstruire. Le Conseil de régence a en effet considéré qu’il était inutile de maintenir des rapports avec une province qui estime que ses relations avec la Gascogne valent moins que quelques centaines d’écus. Dès lors les Bretons sont donc à leur tour chassés du territoire du petit duché et y entrent en y risquant leur vie.

En parallèle, camouflet à la diplomatie ou preuve de l’inefficacité de telles mesures, la Guyenne multiplie les affronts à la politique de son voisin. Après la relaxe déjà douloureuse de la totalité des personnes poursuivies par la Guyenne pour la prise du château de Mont de Marsan pour un vice de procédure couteux avec un quart de million d'écus de bénéfices, l’intégration de l’alliance du Ponant passe mal pour la Gascogne. Voir le grand voisin du nord signer une telle entente avec entre autre le Grand Duché de Bretagne, alliance qui se veut également militaire, laisse songeur quant aux suites éventuelles. Il faut comprendre que la situation du duché de Gascogne a de quoi inquiéter ses dirigeants. Sa position entre l’Alliance du Ponant au nord et l’Entente Pyrénéenne à l’est en fait à l’heure d’aujourd’hui une proie facile. Si la richesse de son trésor n’est plus un motif d’invasion, la Gascogne dispose des derniers ports de la façade atlantique hors alliance du Ponant et doit aujourd’hui faire face à une Guyenne rassurée qui la considérait encore il y a quelques jours comme l’ennemi héréditaire.

La Gascogne va-t-elle donc payer chèrement le prix d’une politique d’autarcie dans ses bons jours et d’agression dans ses plus mauvais, menée par des dirigeants trop confiants dans le pouvoir et la puissance que leur conférait il y a peu encore leur argent ? La ligne diplomatique en place, actuellement intraitable, ne semble pas aller vers l’apaisement dans cette province encore fière ou prétentieuse qui ne prend pas conscience que son âge d’or s’est terminé.

Godgaby pour l'AAP
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Cyann
05-02-2010 : Déclaration commune du Saint Empire Romain


Aix la Chapelle (AAP) : Ce 4 février 1458, une annonce n'est pas passée inaperçue sur les murs des grandes villes de l'Empire et de Provence. Pour la première fois depuis bien longtemps dans son histoire, les représentants des Provinces de tout l'Empire se sont rassemblés pour discuter de la déclaration d'indépendance de Gênes et les évènement qui ont marqué la Provence. Une déclaration commune a été mise au point par la Chancellerie impériale, débattue par les Comtes, Ducs, Chanceliers et dirigeants des provinces impériales et signée par la majorité d'entre eux.
Parmi les signataires on retrouve l'ensemble de provinces germaniques représentées par la Reine Hulda, les provinces italiennes de Milan et Modène, la Hollande et le Cercle Francophone à l'exception de la Franche Comté. C'est ainsi une grande majorité du Saint Empire Romain Germanique qui s'est exprimée d'une même voix.

Reprenons les différents points importants de cette déclaration.
Les signataires condamnent les déclarations d'indépendance de la Provence (plus ancienne) et celle de Gênes (toute récente).
Ils invitent l'ensemble des nations souveraines à n'entretenir aucune relation diplomatique avec les félons à l'Empereur.
Ils déplorent les tractations secrètes de Gênes qui ont conduit à l'indépendance, sans dialogue avec l'Empire.
Ils réaffirment leur soutient à la noblesse provençale qui prête toujours allégeance à sa Majesté l'Empereur.

Cette déclaration est la première prise de position officielle de l'Empire dans l'affaire provençale, qui a demandé de nombreuses semaines de discussions entre les délégués de l'Empire. Nul doute que ce texte fort attendu aura un impact sur le déroulement du conflit, les signataires étaient les principaux concernés en tant que sujets de Sa Majesté l'Empereur.

SebastienPirlet, pour l'AAP

Source :

"A tous ceux présents et à venir, salutations !


Nous, assemblée des vassaux de sa majesté l'Empereur Long John Silver du Saint Empire Romain Germanique, réunis en la chancellerie impériale au nom des justes valeurs qui nous rassemblent sous la bannière de nôtre souverain légitime, nous prononçons à l'unisson en ce qui concerne les prises d'indépendances illégitimes prononcées par les dirigeants du Comté de Provence et de la République de Gênes, dont les dirigeants se sont récemment rattachés au sein du prétendu marquisat des Alpes Occidentales, déclaré félon à sa Majesté.
Afin que le monde sache qu'il n'est nulle liberté possible sous le joug d'une couronne illégitime, condamnons ces agissements unilatéraux. Nous appellons les régimes souverains et légitimes à inciter ces provinces à revenir vers la voie du dialogue constructif avec le reste du Saint Empire, en se refusant de développer des liens diplomatiques avec ces provinces tant qu'elles seront à la merci d'un gouvernement félon à sa Majesté. Nous déplorons le fait que la diplomatie gênoise ait longtemps nié lors de nos médiations son rapprochement à la Provence, et ait préféré la voie de la dissimulation et du mensonge à celle préférable de la vérité et de la diplomatie.
Par la présente, nous réaffirmons nôtre soutien à la noblesse impériale de Provence qui prête toujours allégeance à sa Majesté l'Empereur, espérant qu'elle demeure un modèle à suivre pour leurs plus honorables concitoyens, et ne reconnaissons nulle souveraineté aux usurpateurs du prétendu marquisat.


Afin que celà soit su et reconnu, le revêtons de nostre scel en ce 18 ème jour de janvier de l'an 1458, à Aix la Chapelle.

Pour le Saint Empire

Königin Hulda
Reine du Royaume Germanique

Raboude Mondrianus de Ligne
Comte de Hollande

Pour Melisende Maledent de Freytiat, duchesse de Savoie
Eddo Puègmirol, chancelier

Pour la Lorraine, chancelière Joséphine von Wittelsbach au nom de la duchesse Floche

Pour Modena, Miriam Serena di Montefeltro, Duchessa di Modena

Pour Milan, Stefan Sforza conneau Sir_biss, Duc de Milan"
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