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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann
12-03-2010 : Nouveau Conseil en Armagnac et Comminges

Auch - (AAP) Suite à une nouvelle élection, le nouveau Conseil Comtal d'Armagnac et Comminges a été désigné.

Rappelons qu'il y a quatre mois, le Comté d'Armagnac et Comminges s'était retrouvé dans une situation financière assez délicate. Quelques mois avant, après un déficit record de près de 60 000 écus, les efforts des Conseillers avaient réussi à porter leurs fruits.
Après des périodes délicates de hausses d'impôts, couplées à des restrictions financières en matière de sécurité et de prestige, le Comté semble enfin retrouver ses couleurs financières.
Parallèlement, les élections virent, plusieurs fois de suite, la victoire du parti historique, GAN, sans pour autant voir un de leurs membres accéder au poste Suprême.

La tendance semble s'être confirmé une nouvelle fois lors de cette nouvelle élection. Lors du dernier scrutin, le GAN a obtenu 40% des voix exprimées, et la seconde liste 25. Cependant, la désignation, suite aux tractations internes au Conseil, du Comte ou de la Comtesse d'Armagnac et Comminges, a débouché sur le choix d'une des tête de liste du LAC, par le jeu des alliances inter-parti des trois derniers arrivés.

Suite donc aux débats internes au conseil, la candidate du GAN au poste comtal, Dame Altania, a été évincée au profit de la candidate du parti LAC, Dame Nael.

Le nouveau Conseil Comtal a alors pris place, suivant la désignation des postes :

Au poste de Comtesse : Nael

Aux postes Judiciaires :
Juge : Dame Firielle
Procureur : Messire Davidgradir

Aux postes Sécuritaires :
Prévôt des Maréchaux : Messire Kaikhan
Capitaine : Dame Elsamarie
Connétable : Dame Altania

Aux postes économiques :
Commissariat au Commerce : Dame Paquerette
Baillis : Messire Chingis
Commissaire aux Mines : Messire Cyke

Messire Jeanpetit occupera quant à lui le poste de Porte Parole Comtal.
Messires Philipaurus et Amadeus0, n'occupent à l'heure actuelle aucun poste.

Gageons que le présent conseil continuera la politique de remontée financière, ayant permis au Comté de se stabiliser économiquement.

Nkhan pour l'AAP
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Cyann
16-03-2010

TULLE (AAP) - Les élections du Limousin étant achevées, le nouveau conseil s'est réuni afin de reconnaitre un Comte. Malgré le fait que la Voix du peuple soit arrivée en tête, une coalition entre les listes "Alternative pour le Limousin" et "Renaissance" a débouché sur la reconnaissance de Dame Antonia, issue de la liste APL, comme Comtesse du Limousin. L'ancien comte, Jakamer, n'est donc pas reconduit, et devient Commissaire au Commerce.

Comtesse : Dame Antonia (APL)
Commissaire au Commerce : Jakamer (RR)
Commissaire au mine : Rosie_Posie (APL)
Bailli : Ariadne (APL)
Capitaine : Valériane (APL)
Connétable : Amael59 (VDP)
Prévôt des maréchaux : Ratou42 (VDP)
Juge : Hanibal_de_Malemort
Procureur : Maxiime (RR)
Porte-parole : Auxanne (RR)

L'AAP souhaite à la Comtesse Antonia et au Haut Conseil du Limousin un mandat riche en réformes productives.

Philibertlepieux, pour l'AAP
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Cyann
18-03-2010 : Enlèvement du célèbre Flex

La nouvelle vient de tomber, Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith, vicomte de Mussidan, baron du Fleix, seigneur de Soirans ; maitre des écuries royales & maréchal de France, mais aussi Reiter à l'Ordre Teutonique, dict Flex, a été enlevé.
Ses ravisseurs demandent la somme de 7000 écus au Comte Plantajeunet. Affiches ont été publiées sur les murs des églises et dans tout le Comté de résidence du célèbre borgne.


« Au Comte Plantajeunet, régnant sur le Périgord, l'Angoumois, ses nobles, ses fonctionnaires, ses filles de joie et ses grouillots,

On vous salue.

Dix jours. Plus de dix jours se sont écoulés depuis la dernière apparition publique de l'ignoble Flex que vous avez eu l'outrecuidance d'envoyer en Guyenne sans une once d'estime pour son peuple que vos prédecesseurs ont de tout temps dénigré. Votre féal serviteur le vicomte de Mussidan, vassal de votre couronne, a sobrement disparu et ne vous sera remis vivant qu'en échange de la somme de sept mille écus.

Envoyez un ou une unique émissaire portant tabard aux armes de votre comté en escale bordelaise décemment loti de la somme escomptée, et guettez notre venue entre la huitième et la neuvième heure du soir à l'auberge "Le Flore" près des quais. Passé le trentième de mars, seul Dieu pourra savoir dans quel piteux état son cadavre sera retrouvé au fin fond de la Garonne.

Le sept mars mil quatre cent cinquante-huit,
Le Chacal et Associés. »


Les vassaux du Vicomte : Ioz, seigneur de Montcaret, Vonafred de Dublith, baron de Segonzac et seigneur de Prigonriou, Camulus de Montcaret, seigneur de Montcaret, ont commencé à se mobiliser, ainsi que son entourage proche, s’inquiétant depuis quelques temps de son absence et de ne pas avoir de réponse à leurs courriers.

Amis, famille et toutes connaissances de Flex attendent désormais une réaction du Comte Plantajeunet. En vertu des textes héraldiques, le suzerain doit apporter aide et protection à son vassal.
Leurs pensées vont également vers sa fiancée Finute de la Rochefoucauld, comtesse de la Rochefoucauld et dame de Montferrand du Périgord, qui doit l'épouser le 27 mars à Paris.

Les fidèles ont commencé à prier, tous espèrent le revoir vivant.

Lily-Jane, pour l’AAP
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Cyann
18-03-2010 : Un Conseil surprenant en Gascogne

Mont-de-Marsan (AAP) - Après quatre jours de vote, les conseillers ont fini par se mettre d'accord sur le choix de leur nouveau Duc, mettant ainsi fin à deux mois de régence. Dans les deux jours qui ont suivi, le pas si nouveau Duc de Gascogne a fait part officiellement de la répartition des postes au conseil.

Le nouveau conseil de Gascogne se retrouve ainsi composé :

Louisnapoleon, au poste de Capitaine
Anatol2 au poste de Connétable
Chtilo au poste de Prévôt des Maréchaux
Glawach au poste de Commissaire au Commerce
Anzeme au poste de Commissaire aux Mines
Noupi54, au poste de Bailli
Ashmael, au poste de Procureur, qu'il cumule avec celui de Protecteur de Gascogne.
Kassie, au poste de Juge
Riwenn au poste de Porte-Parole
Joan au poste de Chancelier
Frogard, officiant en sa charge de suppléant.

On note du côté de la défense le maintien d'Anatol de Warenghien dans ce domaine mais surtout deux arrivées surprenantes. Tout d'abord Louis-Napoléon au poste de capitaine. Faut-il penser que sa trahison de mars 1457 envers Sa Grâce Estalabou de Vaucanson, est aujourd'hui pardonnée ? Est-ce sa charge de Secrétaire d'État ou ses derniers mandats municipaux et ducaux qui ont servi à prouver sa loyauté ? Ou est-ce que sa parenté avec le présent Duc de Gascogne a son importance ? Peut-être un peu de chaque. On note ensuite l'arrivée à la Prévôté de Chtilo, nouvel élu, membre de la liste opposée au Duc. Un poste de cette importance confié à l'opposition peut permettre d'espérer une ouverture et un travail fructueux entre les deux formations ennemies.

Cette arrivée s'accompagne d'un départ inattendu, celui de Dame Noupi du Castel Marchoix qui, après 8 mois en tant que Prévôt se retrouve subitement propulsée à la place de Bailli. A ses côtés et sans surprise puisque ses talents ne sont contestés par personne, est reconduit le Vicomte de Biscarosse à sa place de Commissaire au Commerce. Du coté du Commissaire aux Mines, on retrouve Sir Anzeme, une arrivée qui n'en est pas une puisqu'il entame là son troisième mandat et avait déjà approché en novembre le poste qui lui est confié.

À la justice, grand bouleversement également par un changement inattendu de l'inébranlable Riwenn de Castel Vilar. Candidat malheureux de la présente élection ducale, celui-ci avait déjà dû souffrir de la mauvaise fortune il y a deux mois quand il fut renversé le jour de sa reconnaissance, ce qui le priva du trône. Habitué à le voir officier en tant que procureur comme il l'a toujours fait à chacun de ses mandats, c'est avec surprise qu'on le retrouve aujourd'hui à la place de porte-parole.

L'office du procureur a donc été donné à Ashmael d'Ambre, venant en droite ligne de l'armée et dont les connaissances juridiques étaient jusqu'alors confidentielles, ses préférences se portant en effet du côté du rôle de capitaine ou de connétable. Une chose demeure tout de même : il avait été le protecteur de Gascogne lors des deux derniers mandats du Duc Gabriel Von Wittelsbach et retrouve de nouveau cette fonction. Dans le même registre, travaillera à ses côtés Dame Kassandra Von Wittelsbach. Une décision qui s'explique facilement par le rôle de Prévôt qu'elle avait déjà endossé et son intérêt pour la justice, bien connu de tous.

Enfin reste à la Chancellerie Sire Joan de Hélette anciennement connu sous le nom de Hook d'Aberdeen. Le Seigneur de Hélette est reconduit dans la fonction diplomatique qu'il occupe depuis un peu moins d'un mois, malgré le fait qu'on le connaisse davantage pour ses talents militaires. Ses relations avec l'actuel Duc de Gascogne sont caractérisées par des esclandres fréquents sur les sujets les plus anodins comme les plus graves. S'il était possible de penser que cette affectation soit une mise à l'écart d'un homme que le Duc estime dangereux, la reconduction de l'autorisation faite au Seigneur de Hélette afin de maintenir son armée sur le sol gascon vient démentir cette hypothèse.

Un conseiller paie par contre le prix de son comportement sans l'ombre d'un doute. Frogard que tout le monde attendait à la prévôté, où il avait exercé en tant que lieutenant avant de la quitter faute de réussir à s'entendre avec ses supérieurs successifs, reste finalement sans poste. Aucune explication n'a été donnée et, même si un conseiller se trouve toujours suppléant, les attaques virulentes de celui-ci contre la liste du Duc de Gascogne et sa famille n'ont certainement pas joué en sa faveur. Faut-il penser que le Duc a fait passer des sentiments personnels avant l'intérêt de la Gascogne ?

Un conseil qui peut, en définitive, laisser perplexe certains gascons quant aux changements de certains conseillers ayant fait la preuve de leur compétence, pour des domaines qui leur étaient jusque là inconnus. Un conseil dont on peut légitimement se demander pourquoi certaines nominations attendues ne sont pas venues. Mais un conseil finalement différent qui donnera peut-être à la Gascogne un second souffle.

GVW, pour l'AAP
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Cyann
18-03-2010 : La Bretagne hausse le ton contre la France

Rennes (AAP) - Un nouveau barreau a été grimpé sur l'échelle des tensions entre la Bretagne et la France. Le sujet de discorde, qui oppose les deux Etats souverains, est toujours le même : l'invasion de la Provence par les armées françaises. La Provence, qui se revendique indépendante, alliée de la Bretagne, continuant à résister, tant bien que mal, aux armées françaises sur son sol, depuis plusieurs mois. La Bretagne avait déjà eu l'occasion de manifester sa colère dans une première déclaration condamnant l'attaque française. La France avait alors répliqué en suggérant, pour résumer, à la Bretagne de se mêler de ses affaires.

Cette dernière n'en fit rien, puisqu'elle confirma son soutien à la Provence, dépêcha un expert militaire pour aider les défenseurs provençaux à élaborer leurs tactiques et convoya des vivres pour la population. Cette implication, pacifique mais concrète de la Bretagne aux côtés de la Provence, constituant une source d'irritation entre le Grand Duché armoricain et ses voisins français.

Ainsi la dernière étape en date tient à une nouvelle déclaration, publiée à un moment où le conflit semble s'enliser et où toutes les armées donneraient des signes de fatigue. La Bretagne, sur un ton plus cordial, puisqu'il est cette fois question de "conseils d'ami", suggère au roi de France de retirer ses armées et de conclure la paix. Remémorant au passage les guerres passées entre la France et la Bretagne, portant sur la question de l'indépendance de cette dernière, qui aboutirent finalement à la reconnaissance de celle-ci, après plusieurs années de lutte.

Malgré le ton adouci, voire amical, de la Bretagne envers la France, la déclaration ne manque pas de rappeler le principe de souveraineté de la Provence et de signaler qu'un acharnement dans ce conflit ferait perdre à la France sa puissance, son rayonnement mais aussi le respect que les autres peuvent avoir pour sa propre souveraineté.

L'autre détail important de cette proclamation tient au mécontentement affiché de la Bretagne suite à l'absence de suite aux demandes de discussions avec la France. En décembre dernier les Bretons avaient contacté les autorités françaises pour discuter au Mont Saint Michel, comme le prévoit le traité de paix entre les deux nations, afin de discuter des violations supposées dudit traité. Après plusieurs relances, la Bretagne se plaint de l'immobilisme français et dénonce un manquement à "la plus élémentaire des courtoisies".

Finalement cette déclaration illustre bien les problèmes et les oppositions croissantes entre la France et la Bretagne, mais la relative bienveillance du ton semble indiquer que la concorde est toujours de mise, ou, tout du moins, que la voie diplomatique reste ouverte entre les deux Etats anciennement ennemis.

Le Kozh, pour l'AAP
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Cyann
20-03-2010 : L'évêque de Cahors constate l'excommunication de la mairesse de Montauban

MONTAUBAN (AAP) - Bardieu, évêque de Cahors, a annoncé jeudi 18 mars l'excommunication de la mairesse de Montauban Kindjal. Cette annonce s'inscrit dans un contexte particulièrement mouvementé, après que Kindjal a nommé un tribun réformé et notoirement opposé à l'Église aristotélicienne, Sancte.

Fin février, au cours de la consultation populaire initiée par Kindjal afin de définir si la population souhaitait conserver le réformé comme tribun -ce dernier, déjà tribun de la ville par le passé, avait été nommé à son retour de Béarn le 15 février, puis démis de ses fonctions le 21 février à la demande du duc de Guyenne El_barto (voir l'AAP du 7 mars pour plus de détail)- l'évêque de Cahors, par ailleurs responsable de la cure de Montauban, avait déjà fait entendre une position très sévère à l'encontre de la bourgmestre de Montauban, l'accusant d'intervenir hors de son domaine et de faire des déclarations sur des sujets d'ordre spirituel. À cette occasion, il avait aussi instamment enjoint Kindjal à venir se confesser. Le résultat de sa confession éventuelle n'est évidemment pas public, mais il est probable qu'il n'ait pas plus à l'évêque de Cahors.

Dans une déclaration rendue publique le 18 mars, l'évêque Bardieu annonce qu'en vertu de la décision cardinale du 15 octobre d'excommunier l'ensemble des membres de l'Advocatus Diaboli -organisation patriotique guyennoise d'obédience réformée-, et parce qu'il déclare qu'elle est membre de ces groupes, Kindjal est à considérer comme excommuniée. Il argumente en outre en affirmant que la mairesse de Montauban défend l'hérésie et qu'elle a enfreint des décisions épiscopales sur les affaires spirituelles de Montauban, sans toutefois préciser de quelles décisions il s'agit.

Cependant, selon le droit canon (bulle pontificiale sur les institutions suprêmes de l'Église, livre 5, partie II, article 2.3), seul un cardinal est habilité à constater une excommunication, et l'on peut s'étonner que l'évêque de curé déclare l'appartenance de Kindjal à ces organisations, sans qu'un jugement d'une cour laïque ou de l'officialité épiscopale ne vienne soutenir cette affirmation. A l'heure qu'il est, aucune réaction ne s'est faite entendre, ni du côté de Montauban, ni du côté de Rome ou de Bourges, archevêché dont dépend Cahors.

Le 19 mars, Kindjal s'est déclarée «profondément choquée par les accusations de l'évêque à son encontre» et a nié «formellement appartenir ou avoir jamais appartenu à l'une des deux organisations» citées par l'évêque. En outre, elle annonce qu'elle a décidé de porter plainte contre l'évêque Bardieu et qu'elle ne se retirera pas de l'élection municipale. À quatre jours de la fin du vote, les sondages la donnent largement vainqueur, avec 79% des suffrages.

Kartouche, pour l'AAP
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Cyann
23-03-2010 : Guerre contre le Marquisat: le conflit s'étend à l'Italie et à la Savoie! [+]

BRIGNOLES (AAP) - Lors de notre dernier point sur le conflit qui opposait les Compagnies d'Ordonnance Françaises, les impériaux, les Provençaux loyalistes aux partisans du Marquisat des Alpes Occidentales, nous avions conclu sur un statu quo.
Aujourd'hui ce statu quo est remis en cause.
En effet, on a pu constater ces derniers jours l'arrivée massive de Catalans, venu soutenir le Marquisat, qui ont mis le siège devant Toulon, toujours tenue par la première vague des Compagnies d'Ordonnances Françaises, commandées entre autre par le Connestable de France, l'Amiral de France, le Duc Lexhor d'Orléans, le Vicomte Pierre du Val de Loire de Montlouis et le Vicomte Pierre de Courtalain de Conches. In Phooka Memoriam, commandée par la Baronne Angélique d'Harfleur fait face à Despertaferro commandée par Rocabertí. Il semblerait que, seuls, les Catalans ne puissent déloger les Français solidement implantés et aguerris. Cependant, beaucoup de sorties des assiégés ont été effectuée sans pour autant que l'armée Catalane n'ait levé le siège.
De plus, le premier dimanche du mois de mars, l'armée Catalane semble avoir rompu la trêve dominicale en s'attaquant à la bannière Béarnaise du Sieur Oli13, qui a vu sa petite troupe massacrée alors qu'elle était implantée non loin du camp Catalan. On note aussi que les Catalans auraient tués des Languedociens qui avaient tenté de ravitailler les assiégés par mer.

A Arles, la ville était sous domination des forces françaises du Baron Nkhan de Saint Saën et du capitaine franc, Namaycush. A l'heure actuelle le gros de leur armée est aux alentours de Forcalier ils auraient forcé le passage à deux armées Marquisales, dont celle de la Marquise Hersende. Une armée impériale, menée par le Baron savoyard Ninoupitch de Miolans, vient de lever bannière à Arles. Il prit la succession du commandement de la place lorsque les deux armées sus-citées ont fait mouvement. Mais aujourd'hui, une révolte des rebelles a poussé un marquisard à la tête de la mairie, un dénommé Gmat.

Du côté marquisal on note toujours la présence de deux armées à Aix, deux à Brignoles et une en campagne, en plus de celle des Catalans.

A présent le conflit vient de s'étendre à l'Italie et à la Savoie, première province d'Empire a être touchée. En effet, les troupes Génoises qui étaient en Provence s'étaient -aux dernières nouvelles- repliés sur la République Ligurienne pour défendre leur territoire contre l'Alliance Vénise, Milan, Modène et du Temple Italien, qui les sommaient de revenir dans le giron Impérial.
Visiblement la réponse des Génois fut la prise de Chambéry, par un coup de main audacieux, bien que le Doge ait condamné et destitué les révoltés et nié toute implication, malgré les bruits de couloir et les minutes du conseil qui ont fuis du huis clos. De fait, l'Empire est attaqué au cœur de son domaine et l'on pourrait assister à un revirement des positions des Provinces, plutôt portées sur le dialogue. On attend notamment la position de la Franche Comté, très critiquée ces derniers temps. Il est à noter que Monseigneur Tully s'est fait médiateur d'une trêve entre les Génois et la Savoie. Si cette dernière retire ses troupes de Provence -chose qui semble ne pas avoir d'écho- elle aurait récupérerait la maîtrise de sa Capitale.

En Italie, pendant qu'un ultimatum de "deux jours solaires" du Duc de Modène courrait, le Duc de Milan est passé à l'offensive, écrasant une première armée Génoise avant de mettre le siège devant la capitale de la république Ligurienne. A l'heure actuelle, le siège est levé mais la force de frappe des alliés italiens contre Gênes est impressionnante.

La grande muette de ce conflit est l'Église qui a récemment renouvelé Tibère Plantagenêt comme Camerlingue. Provençal. On le savait proche du mouvement rebelle et sa réélection peut laisser penser que Rome ne prendra toujours pas position. Cependant, on a appris que Son Éminence Ecatarina de Sevilliano, Primat du Saint Empire, avait été suspendue de ses fonctions par la Curie. A priori cette information n'a rien avoir avec les faits présentés, mais sachant que la prélat était une farouche ennemie des troupes Françaises -d'abord embarquées dans la Croisade puis dans la guerre de Provence- on peut imaginer facilement que la situation n'est plus tout à fait la même à Rome. Si une communication de la Curie devait voir le jour, surtout après l'agression génoise sur la Savoie, la gestion ambiguë de la trêve savoyarde et les rupture de la trêve dominicale, ce serait le bon moment.

Dans l'ensemble, l'offensive semble avoir repris, à l'avantage des loyalistes, impériaux et Français. Cependant, dans les jours qui viennent, il faudra porter son regard sur l'Italie et l'Empire pour y voir la suite du conflit.

A. pour l'AAP

Sources:
Gargote Provençale
Rome:
http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=304767#304767
Articles AAP:
Risposta del Duca di Modena all'assalto di Savoia
Comunicato del Doge sulla Savoia
Milano ritira l'Ambasciatrice da Genova
Milano e Modena esprimono solidarietà a Savona
Genova Conquista la Savoia
Primi scontri tra Milano e Genova
Il Ducato di Milano dichiara guerra alla Repubblica di Genova
Ultimatum di Modena a Genova
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Cyann
23-03-2010 : Le Port Valent est-il toujours à flot ?

MIMIZAN (AAP) - Ce 12 novembre 1457, les Mimizannais sont fiers de leur ville et de leur duché. Après 16 jours de travaux intensifs qui ont rassemblé toute la Gascogne dans la petite ville portuaire, ils baptisent l’un des tout premiers petits ports des Royaumes et constatent déjà que son agrandissement débute. Quatre mois après, c’est au milieu des pierres, poutres et ferronneries de travaux inachevés et bruyants que l’on ne peut que se demander : Port Valent est-il toujours à flot ?

Quatre mois cela commence à faire long. Quatre mois c’était la fourchette la plus large qui était fièrement annoncée par la Gascogne avant de pouvoir célébrer leur premier chantier naval. Quatre mois c’est finalement bien court et le chantier n’en est qu’à sa moitié. Avant de lancer critiques acerbes contre l’industrie du bâtiment dont on connait la légendaire ponctualité ou répliques sarcastiques sur la prétention gasconne toujours justifiée, il faut prendre en compte quelques éléments.

Ainsi devons-nous signaler que si les quatre mois annoncés étaient présomptueux, ils n’en demeuraient pas moins réalisables pour le très riche duché du sud-ouest, du moins tant qu’il l’était. Le coup porté il y a de cela plus de deux mois par l’Hydre a mis un sérieux coup au projet. Les finances, les matériaux comme la main d’œuvre, ont subitement disparu pour d’autres usages. Il faut aussi prendre en compte ce que les plus optimistes avaient négligé : le désintérêt prévisible de la masse pour une nouveauté qui n’en est plus une. Où sont aujourd’hui les notables d’hier, premiers à venir creuser et à se montrer sur ce chantier ? L’une des raisons de l’important retard des travaux est notamment l’absence total de volontaire parmi les maçons, et donc érudit de Gascogne. Il a fallu attendre de longues semaines avant que les premiers ne soient trouvés, parmi lesquels on citera le célèbre mercenaire Gmat, le Seigneur de Campagne Chevalier_dide ou la remarquable Tikva qui s’illustre déjà par son dévouement pour l’université gasconne.

Certainement moins significatifs mais méritant tout de même d’être relevés, les nombreux changements de chef de port intervenus, quatre en quatre mois. En effet cette instabilité permet difficilement aux travaux de se dérouler de manière sereine. A cela s'ajoute la multiplicité des fonctions occupées par les trois premiers chefs de port, laissant douter de la possibilité qu’ils avaient de se dévouer autant qu’il le faudrait à cette tâche. Une note d’espoir tout de même avec la dernière nomination en date, celle de maitre Jeanlock, qui devient ainsi le premier chef de port à n’être pas maire, duc, conseiller ducal ou officier royal et à donc ne cumuler aucune autre fonction.

Des signes encourageants viennent accompagner le travail de celui-ci puisque les travaux qui s’étaient momentanément suspendus viennent de reprendre. Dans l’intervalle, un premier navire est également sorti des chantiers de construction mimizannais, au plus grand plaisir des habitants et de son heureux propriétaire Simhon Kutuzov. En remerciement de leurs services qui ont fait tant de bien au duché, ce premier navire Gascon a été baptisé Lo Biscarosse, référence au Vicomte et à la Vicomtesse de Biscarosse Glawach de Qualinost et Herra d’Estadrie, qui ont tout deux occupés la place de Commissaire au Commerce de Gascogne.
Nous espérons que, sur cette nouvelle lancée prometteuse, Mimizan puisse célébrer très vite l’évènement tant attendu.

Godgaby, pour l’AAP
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Cyann
23-03-2010 : Le Roi de France déclare l'Alliance du Ponant hors la loi

Paris (AAP) - Le roi de France, sa Majesté Lévan III de Normandie, est sortie de son silence habituel pour répondre au courrier reçu fraichement de la part de la Bretagne. Pour rappel, le Grand Duché de Bretagne, pour lequel sa Majesté s'est déplacé il y a peu au Mont Saint Michel pour renouveler l'hommage mutuel assurant la paix et la reconnaissance de souveraineté entre les deux Etats, avait écrit une lettre amicale mais ferme à l'intention du monarque français. Il était notamment question de quitter la Provence, toujours en guerre avec la France mais aussi de l'absence de discussions diplomatiques entre l'Etat armoricain et l'Etat franc, malgré les relances du premier, notamment sur l'application du traité de paix.

La Bretagne pourra au moins se satisfaire d'une chose : le dialogue reprend avec la France. Cela sera certainement le seul sujet de contentement, étant donné que la réponse du roi de France n'invite pas à croire au réchauffement des relations entre les deux Etats, qui s'étaient déjà livré plusieurs guerres, des années durant.

En effet, le roi de France, ne répondant ni sur la question provençale, ni sur la question du sommet diplomatique en suspens au Mont Saint Michel, déclare d'emblée, par un courrier daté du 18 mars 1458, que l'Alliance du Ponant est "hors la loi", que par conséquent la Bretagne se rend coupable "d'ingérence" et que cela "n'est pas tolérable". Selon le roi, cette alliance contreviendrait "aux statuts du Royaume de France." En précisant par ailleurs que "cette ne affaire ne concerne donc, que le Royaume de France, la Couronne et ses vassaux".

Après cette sentence très dure sur l'Alliance du Ponant, le roi de France adresse un message relativement positif, en rappelant qu'il ne désire que la paix avec la Bretagne et que la royauté, sur suggestion du conseil royal, possèderait une solution pour régulariser la situation. Nous savons, par ailleurs, que toutes les provinces françaises membres de l'Alliance du Ponant ont été invitées à la chambre des feudataires pour résoudre cette affaire.

Les implications de cette déclaration sont extrêmement importantes. En condamnant l'existence, en tant que tel et non pas dans l'absolu, de l'Alliance du Ponant, sans aucune négociation préalable, sans entrevue avec la provinces concernées, le roi de France surprend et tranche avec autorité. Certains diront avec arbitraire.

Rappelons que l'Alliance du Ponant, qui regroupe la Bretagne, l'Anjou, le Poitou, la Guyenne et l'Artois, est devenue, depuis le mois de décembre, une puissance considérable, possédant la majeure partie de la façade maritime occidentale et regroupant de grandes puissances militaires, souvent réputées méfiantes envers le domaine royal. La Bretagne ayant connu plusieurs années de guerre avec la France, l'Anjou ayant une réputation d'indépendance politique farouche, l'Artois ayant récemment eu des différends avec le domaine royal.

Cette alliance, encore jeune, connait donc ses premières difficultés, et lesquelles, puisqu'il s'agit de faire face à l'hostilité du roi de France. Cette confrontation, prévisible en soi, va permettre de révéler d'une part le véritable sentiment du grand ouest envers la couronne, entre fierté rebelle et loyauté obéissante, d'autre part le degré d'autorité de la royauté française, relativement affaiblie, du moins en apparence, par le manque de succès en Provence, pour le moment. Il sera également important de savoir si tous les membres du Ponant arriveront à s'entendre pour se conformer, ou s'opposer, ensemble ou en désordre, aux injonctions royales. L'alliance, qui a grandi bien vite, pourra ainsi mettre à l'épreuve sa solidarité et par conséquent sa solidité.

Enfin il convient de noter que pour l'instant la voie diplomatique reste ouverte et même grande ouverte. En proposant des solutions de régularisation, Lévan III offre une possibilité de résolution du problème. Reste à savoir si ces solutions seront acceptables pour les membres du Ponant et acceptées. L'heure à venir sera donc aux tractations, aux négociations, aux combats de juristes. Un processus diplomatique dont la durée et l'efficacité dépendra tout à la fois de la fermeté ou de la souplesse de l'Alliance du Ponant ainsi que du roi de France.

La suite des évènements, très bientôt assurément.

Le Kozh, pour l'AAP.
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Cyann
23-03-2010 : La renaissance du catharisme ?

Lectoure (AAP) - Un anniversaire de mariage inhabituel devrait avoir lieu le 5 avril en Armagnac et Comminges, berceau du catharisme, plus précisément en la bonne ville de Lectoure. En effet, Domy d'Alaric et son époux Fabrizio, respectivement Grande protectrice des Spadassins de l'Ombre et ancien capitaine de la Garde Épiscopale, ont décidé d'y renouveler leurs vœux durant une cérémonie cathare. Sont invités des libres penseurs, des réformistes, des spinozistes, ainsi que les aristotéliciens les plus ouverts, dans un souci de conciliation et d'échange.

Cet évènement n'est pas le premier du genre, puisqu'un mariage cathare avait déjà eu lieu à St Bertrand de Comminges entre la Comtesse Léa de Franchimont et le sieur Subcal de Franchimont. Néanmoins, l'implication ouverte des Spadassins de l'Ombre n'est cette fois pas sans poser quelques questions : car si cet ordre revendique bon nombre de principes louables dans sa charte fondatrice, il n'en reste pas moins hérétique et opposant déclaré à l'Église Aristotélicienne Romaine. Depuis sa création en septembre 1457, il a connu une croissance exponentielle, d'où la volonté de se montrer en public pour rassurer les éventuels inquiets.

Les organisateurs de la cérémonie ont assuré avoir pris des mesures afin que "la sécurite [soit] assurée" et que "tout se [passe] au mieux".

Nicolas de Firenze, pour l'AAP
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Cyann
23-03-2010 : Artois : Composition du nouveau conseil comtal

Arras(AAP) - Le nouveau conseil Comtal d'Artois a été annoncé au peuple artésien.
En ce jour du 22 mars de l'an de grâce 1458, des hérauts sont venus sur la place centrale d'Arras afin d'annoncer la nouvelle composition du Haut Conseil :

Messire Smurf (Comte d'Artois)
Dame Ombeline (Porte-Parole)
Messire LuziferII (Commissaire au Commerce)
Messire Yoshilas (Bailli)
Dame Dagoon (Commissaire aux Mines)
Messire Sokarius (Connétable)
Dame Abbygael (Prévôt des Maréchaux)
Dame Jaidelachance (Capitaine)
Dame Maitresseevrard (Juge)
Messire Chevalier°bayard (Procureur)
Dame Erwyndyll d’Harlegnan (Chancelière)
Messire Nicolas.df (Sans portefeuille)

Le comte Smurf est issu de la formation politique "Valeurs artésiennes" qui est arrivée en troisième position lors de la dernière élection, derrière "Pour un Artois Renaissant" et "TECAP". De nombreux thèmes tels la construction des ports de Calais et Bertincourt ou les relations commerciales avec l'Angleterre attendent les nouveaux conseillers.


Madame de Récamier, pour l'AAP

Source : la gargote artésienne
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Cyann
25-03-2010 : Visite à la grotte, lorsque des brigands prennent la parole


N’écoutant que son courage, votre envoyé très spécial, G.,est entré en ce lieu de débauche, ironiquement nommé la Grotte des Joyeux Brigands. Il savait qui il cherchait, mais ce qui tenait lieu de taverne n’était aucunement indiqué. Quelques boyaux plus tard, Il y arriva enfin. Son interlocuteur lui fut indiqué par un tavernier à la mine patibulaire, ce qui n’était pas étonnant au vu du lieu. L’homme qu'il devait rencontrer, Santiago Riccardo, co fondateur de l’Eldorado, devait lui permettre d’obtenir quelques réponses sur les actions brigandes entreprises dernièrement. Non sans jeter un regard alentours, il se dirigea vers lui après avoir commandé deux chopes. L'envoyé très spécial n’était pas à l’aise dans ses braies.


AAP. : Sieur Riccardo, bonjour. Je vous remercie d’avoir répondu favorablement à cette demande d’entretien. On entend beaucoup parler de l’Eldorado dernièrement, je pense que nos lecteurs aimeraient en savoir plus. Comment des personnes comme le sieur Dekos et vous-même sont elles passées d’une vie plutôt honorable à celle de brigands ?

Santiago Riccardo : L'histoire de Dekos et la mienne sont différentes. Nous nous sommes rencontrés à Marseille lorsque j'y ai emménagé en 1456 et nous sommes rapidement liés d'amitié.
Dekos était alors un honnête citoyen s'investissant assez bien dans son village. Il y fut conseiller municipal, tribun, sergent de police, et siégea même quelques mois au Parlement de Provence. Mais il eut vite envie de changement, et décida d'emménager à Genève avec un ami à lui. Il ne perdit pas ses habitudes et entra bien vite dans la police du petit canton, avant de gravir les échelons et de finir Lieutenant. Mais malgré la distance nous séparant, nous gardions contact, et Dekos me faisait souvent part de son mécontentement quant à sa vie actuelle, trop monotone à son goût. C'est alors que je lui exposai le projet "Champagne". Il sauta sur l'occasion, profitant du coup pour régler les quelques différents qu'avait Genève avait ce duché.
En ce qui me concerne, je vis dans le milieu du brigandage depuis ma naissance, à Séville. Mon père étant en son temps brigand, je l'aidais, avec mes quatre frères, dans sa tâche. Mon père fut d'ailleurs pendu à cause de cela et trois de mes frères décédèrent. Tout cela m'a refroidi et j'ai décidé de prendre le droit chemin. J'ai fait de la politique, fus soldat, avocat, ambassadeur, et même policier... C'est dire. Mais tout cela ne me convenait pas. Je continuais en parallèle à prendre procès sur procès en Provence. Je me lassais de cette vie monotone et hypocrite. Un jour arriva où un ami, bandit, me proposa l'attaque de Marseille, chose que j'acceptai sur le champ alors qu'à l'époque, j'étais Connétable. A partir de là, je me suis libéré de toutes les attaches qui me retenaient à la Provence, et je suis parti sur les routes.

AAP. : Vous avez ensuite décidé de vous associer et de créer le groupe « Eldorado ». Qu’est ce qui vous a poussé à le créer plutôt que d’en rejoindre un déjà existant ? Les Loups du Guévaudan ou l’Hydre pour ne citer qu’eux…

Santiago Riccardo : Créer un groupe de bandits était une idée qui nous trottait dans la tête depuis longtemps. Ceci dit, avant de me lancer dans l'aventure, j'ai préféré entrer dans une bande dont le chef était un dénommé Iram qui se consacrait principalement au racket. J'étais là pour apprendre, et n'y suis resté qu'un petit mois, me suis fait virer, avant d'ensuite lancer le projet "Eldorado".

AAP. : Vous avez fait quelques coups qui ont fait du bruit, notamment les prises de Mâcon et de Joinville. Pourquoi ces villes ?

Santiago Riccardo : Ce furent nos deux premières véritables cibles, le Château de Reims n'ayant pas été pris par l'Eldorado en entier et sa mairie, prise le surlendemain par nous deux seuls, ne comptant pas vraiment.
Pourquoi ces villes ? Comme vous le savez sans doute, la Provence est depuis plusieurs semaines maintenant, attaquée par des armées de France. A la base de cette attaque, la noble Armoria, Grand Maitre de France, et la noble Ingeburge, Cardinale. Vous n'êtes pas sans savoir que ces deux personnes sont de Bourgogne. La Provence est terre de liberté, la liberté est l'une de nos valeurs, nous défendons donc indirectement la Provence et luttons contre la noblesse imbue d'elle-même et la religion aristotélicienne qui a une part trop importante de pouvoir dans tous les Royaumes et qui prône la Paix, alors que leurs membres font la guerre.
Nous luttons aussi pour Genève. Genève étant le phare de la liberté, la seule république du monde connu, où la dictature du clergé n'a aucune influence et où les privilèges des nobles n'existent pas, nous avons également voulu nous battre pour ce canton. La croisade menée actuellement sur la Provence y a en effet pris racine, Armoria ayant décidé de prendre d'assaut Genève au vu de ses affinités avec le Lion de Juda. Et même si elle n'arriva pas à ses fins, les dégâts furent conséquents pour le petit canton qui n'était déjà pas très riche au départ. Nous n'avons donc fait que rendre la monnaie de leur pièce aux Bourguignons.

AAP. : Votre organisation semble plutôt bien fonctionner, un secret sur cette réussite ?

Santiago Riccardo : Des tas de secrets, mais ils resteront bien au chaud. Ce qui se passe à l'Eldorado doit rester à l'Eldorado.

AAP. : J’aurais essayé. Des prises de mairies pour faire valoir un idéal ?

Santiago Riccardo : Pour avoir fait de la politique, je sais qu'il est quasiment impossible d'imposer ses idées via cette voie. Un exemple me vient à l'esprit... Le retour au SRING de la Provence. Les personnes qui sont pour sont sévèrement punies. Ça peut paraitre paradoxal avec le fait qu'on défende la liberté de la Provence, mais il ne faut pas omettre la liberté du peuple et la liberté de s'exprimer qui priment sur le reste.

AAP. : En cela vous rejoignez le dénommé Kika, quinzième du nom. Vous avez d’ailleurs déjà travaillé ensemble, je me trompe ?

Santiago Riccardo : C'est exact. Je l'ai rencontré en Provence aussi et c'est un très bon ami. C'est d'ailleurs lui qui m'a embarqué dans le métier et qui m'a contacté pour Marseille. A ensuite suivi Lausanne, qui a fait moins de bruit, puis la chute du château de Reims, événement historique. D'ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus, je ne puis que vous conseiller d'aller lui parler vous-même. Il se trouve juste là.


Son interlocuteur lui indiqua alors une table un peu plus loin. Le remerciant, un peu ragaillardi par la boisson ingurgitée, il s’y dirigea sans tarder. Un homme y était, accompagné d’une femme. Dans un tout autre lieu, son regard s’y serait attardé, mais il n’avait pas assez bu pour s’y risquer icelieu. Il se présenta à ce Kika15 qui, parait il, faisait trembler (ou rire, selon les sources), la princesse Armoria elle-même. Après lui avoir expliqué l’objet du dérangement, il accepta de répondre à ses questions, pour sa - votre, chers lecteurs - plus grande satisfaction.


AAP. : Bonjour Sieur Kika, Quinzième du nom. Je viens de discuter avec votre confrère, Santiago Riccardo. On vous voit souvent ensemble, je pense notamment à la prise de Reims. Une association qui dure ?

Kika15 : Mon confrère? Je n'entrevois pas la vie en de tels termes. Santi est un frère...ou plutôt un fils. Je ressens une vraie tendresse pour ce jobard. Tout comme Dekos. Nous ne parlons pas là d'association... pas du tout... nous sommes dans une configuration familliale. De confiance mutuelle. Je vais d'ailleurs aller plus loin, mon p’tit. Outre Titi et Dek... mon objectif n'est pas une réunification neutre de bandits. Non. Je mets dans ce que je bâtis, ce que je suis. De l'amour. De l'écoute. Outre Eldo, je ressens un vrai bonheur de travailler avec des gens tel Sieurfernand de l'Hydre ou Sanctus qu'on ne présente plus.
Je veux que nous, les vrais représentants des aspirations du peuple, soyons liés au delà des objectifs définis. Je veux voir en nos différentes collaborations une voie universelle vers un mieux vivre. Hors les pensées orthonormées Armoriennes, par exemple. Avec nos particularités... avec nos différences... nous bâtissons un avenir commun. Où chaque individu pourra dire sa fierté d'être un et universel. Plus de vassalité. Plus de pression, de tutelle ni d'oppression.
Les Lévanides ont duré. Place à la restructuration des composantes particulières de chaque peuple: des Champenois aux Provençaux… des Bretons aux Artésiens. Tous avons des richesses culturelles à faire valoir... et l'appropriation et annihilation par la Royauté de ces différences qui nous enrichissent, m'offusque! Nous sommes loin de l'âge des cavernes où le plus puissant dominait. Nous devons tourner cette page de l'oligarchisme, comme l'a fait avant nous Athènes.

AAP. : Si je ne me trompe pas, vous et Santiago Riccardo vous êtes rencontrés en Provence. Je ne crois pas m’égarer en disant que la Marquise Hersende n’est autre que votre marraine. Quels sont vos rapports avec ce Comté ? Et le Marquisat ?

Kikas15 : Ma rencontre avec Santi s'est effectivement faite ne Provence. Il errait de poste en poste... de Porte Parole en Connétable... bref... un avenir pitoyable à la solde du pouvoir. Et même si je reconnais une certaine légitimité au Marquisat, j'exècre les suiveurs... Il m'a donc fallu le temps pour tordre le gars... lui faire petit à petit accepter que sa fonction d'élu était ailleurs...nous avons donc pris Marseille.
Dis...tu vas pas toi aussi m'emmerder avec la Provence ? Oui, j'ai connu Santi en dans ce Comté. Oui, Hersende est ma parraine. Et oui, je mettais à mal l'ordre établi bien avant ma venue en Provence. Santi est un fils. Hersende une mère. Tout comme Stingmat du Guévaudan est un père... la vie est émaillée de rencontres qui forgent l'homme. Je me targue d'avoir été modelé par tous... de Inge (qui m'a baptisé) à Alcalnn (le général françoys) qui a construit ma haine.
Hersende, ou, Parraine est une femme d'exception. Respectable. Charismatique. Je ne lâche jamais les gens dignes, fiers et cohérents envers mes frères va nu pied. Je vais mordre... quelque soit la décision finale du conflit. Nous, hors-normes... sans terre... moins que rien... nous déchirerons le moindre recoin de terre non libre. Pas de menace. Juste une façon d'envisager le futur. Je casse...vous reconstruisez. Moi, suis pas architecte mais démolisseur.
Quant au rapport réel avec la Provence... suis l'ex de la Comtesse, le filleul de la Marquise... Tu veux que j'étaye ou t'as un brin de jugeote?

AAP. : Je me souviens d’une de vos annonces à la grotte, relatée dans nos pages. (Celle appelant à mettre à mal le Royaume de France - en particulier le Domaine Royal - en échange d’une prime de votre part.) Avez-vous eu des retours ?

Kika15 : Pour les retours, faudrait demander aux Bourguignons... 5 attaques consécutives et 3 villes tombées : Chalon, Macon, Joinville. De faux MA qui leur piquent le pognon...
Nous avons mis à genoux le Duché D'Armoria et d'Inge. Nous avons terrorisé un peuple soumis, qui enfin prend conscience d'une tyrannie profondément encrée.
Tu peux donc penser, toi, le p’tit bien mis et bien habillé que nous sommes de dangereux criminels... mais, à y regarder de plus près... nous ne sommes que les dynamiteurs d'une société en souffrance. En quête de vivre libre.

AAP. : On raconte que ce seraient vos actions qui sont à l’origine de la guerre en Provence. Pensez-vous que vos exactions pourraient rejaillir contre ce Comté ?

Kika15 : Oui, bien entendu... Je suis aussi responsable de la surproduction. Des différentes croisades contre l'Helvetie et son peuple fier. Suis aussi responsable de la tutelle exigée à la Champagne...
Arrêtons les conneries, p’tit bonhomme... je prends des Mairies depuis la puberté. Et je serais donc à l'origine d'une guerre?
Dans ce cas... Je suis prêt à me livrer et à me soumettre au bourel si la guerre envers mes frères Libres de Provence cesse sur l'heure.
Mais compte pas qu'Armoria saute sur l'occase... Je ne suis qu'un pernicieux prétexte pour étendre une zone d'influence déjà incroyablement vaste. C'est une colonisation lente et sûre. Un effondrement des pensées.

AAP. : Quels sont vos projets à venir ? De manière générale, j’entends, je ne vous demande pas le détail. Quoique si vous vouliez le donner, nos lecteurs seraient ravis.

Kika15 : Mes projets sont multiples. Mon objectif unique.
L'effondrement économique des larbins de services, tel que le DR, le BA, le Languedoc... toutes ces terres commandées par les valets d'Armoria.
Prends bien en note les différents lieux cités... ils sont dans le viseur... mais pour l'heure, je vais en Provence. Soutenir les opprimés contre les tout puissants
Combat perdu d'avance, je le reconnais de bonne grâce... mais... je ne puis me résoudre à lutter loin des frères tombés au combat.

AAP. : Je vous remercie. Une dernière question toutefois, comment expliquez vous qu’un homme épris de liberté tel que vous se retrouve aussi souvent emprisonné ? Ne seriez-vous pas plus libre en ne commettant pas d’acte répréhensible ?

Kika15 : Liberté rime donc avec soumission?
Je me sens bien plus libre dans ma cellule que le cul confortablement assis dans un siège de proc, juge ou autre CAC.
Le halo lumineux qui entre dans ma geôle me fait toujours penser à une voix irréelle qui m'exhorte à continuer mon dessein. Crois pas que je me prends pour un combattant du très haut... un hurluberlu qui se croit emprunt d'une mission sacrée...
Juste que... je pleure de voir la misère intellectuelle dans laquelle nous jette cette pensée Unique et Imposée. Je pourrais continuer à traire mes vaches... mais... non. Je ne m'accorde qu'un répit. Celui d'aller en taule.


Il le salua brièvement ainsi que sa compagne qui n’avait pas prononcé un mot, ponctuant çà et là les réponses du brigand de hochements de tête. Ils ne lui accordaient plus un regard. L’entretien était terminé. On ne faisait plus attention à lui, il ramassa donc ses affaires et s’éloigna. Vite.
G. Pour l'AAP
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Cyann
25-03-2010 : Rieux déclare son indépendance

Rennes (AAP) - Le samedi 20 mars, la ville de Rieux, par la voix de sa mairesse Evenice et de son époux, l'Ancien de la ville, Pit, duc de Guérande, a annoncé devenir indépendante. Le motif invoqué étant le profond désaccord entre la ville et l'équipe gouvernementale au pouvoir, ainsi que la volonté de protéger la ville du "marasme".

L'esprit d'indépendance des Bretons serait-il donc si fort pour que même les villes en viennent à se séparer du reste du pays ?

Probablement pas. Cette décision ne remet pas en question l'appartenance de Rieux à la Bretagne, puisque la ville se veut elle même dans une démarche patriote. Evenice et Pit insistent bien qu'ils restent attachés "à ce pays tant aimé et pour lequel [ils ont] tout donné, force, courage, motivation, écus et temps sans compter." Par contre, elle constitue un geste politique fort, à l'encontre du duché, dont la légitimité à gouverner est ici remise en cause.

Pour rappel, la situation politique est extrêmement tendue depuis quelques temps entre deux grands groupes, avec d'un côté le parti au pouvoir, les Bomb, et de l'autre diverses personnes qui contestent à la fois la méthode politique des premiers et les méthodes de gestion. Sous le précédent mandat, ces tensions avaient abouti à la démission collective de tous les opposants. Aux élections, ces mêmes opposants ont refusé de se représenter, disant ne pas pouvoir travailler avec les personnes du parti Bomb. Le conseil ducal actuel fut ensuite accusé de mener le pays à la faillite. Ce dernier accusa en retour certains de ses détracteurs de détourner d'importants contrats et de tout faire en sorte pour leur nuire. Face à ces querelles mettant en jeu l'économie bretonne, une commission financière inédite fut mise en place. Ce qui n'empêcha pas l'atmosphère de se dégrader encore plus.

Le conseil ducal a réagi le premier à la déclaration d'indépendance de Rieux. Sa réaction s'est limité à signifier à Rieux que son acte n'avait aucune valeur et que Rieux n'est aucunement indépendante.

Le Grand Duc a réagi également, avec d'avantage de fermeté. Il signifie lui aussi qu'une ville ne peut décider de devenir indépendante par elle même, il qualifie cet acte de trahison et laisse 2 jours pour le retirer. Après quoi le Grand Duc promet d'attaquer l'acte en justice, de traduire les indépendantistes en justice, de destituer le duc de Guérande et de se rendre en personne à Rieux pour rétablir la souveraineté nationale.

Au delà de cette fermeté, il apparait aussi dans la réponse du Grand Duc une critique du conseil ducal, accusé à demi mot d'être responsable d'une irritation montante dans la société. Il appelle ainsi le gouvernement à se remettre en cause et rappelle que "tous les regards sont tournés vers lui".

Le geste de Rieux, s'il consiste à attirer l'attention sur la gestion du duché par le conseil ducal, aura réussi son coup. Mais pour quelles conséquences ?

Le Kozh pour l'AAP.
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Cyann
27-03-2010 : Accord trouvé entre Rieux et le Duché

Rennes (AAP) - La crise de Rieux n'aura finalement pas duré. L'ultimatum de deux jours fixé par le Grand Duc n'aura pas expiré et le message que la déclaration d'indépendance de la ville adressait au duché est passé. En effet, rappelons le, la ville de Rieux s'était déclarée indépendante, pour manifester sa désapprobation face à la politique économique ducale, dont les mauvais résultats depuis plus d'un mois font scandale.

Une déclaration commune prise par la duchesse Azilliz et par l'ancien de Rieux, Pit de Guérande, met fin à la rupture des relations entre les deux entités politiques. Cet accord tente également de mettre fin à la rupture existant entre le duché et une partie des grands seigneurs et grands marchands bretons. Pour ce faire le duché déclare tirer un trait sur certains procès en cours, mettant en cause des économistes accusés d'avoir détourné des contrats importants destinés au duché. Une sévérité accrue est aussi promise contre tous ceux qui se livrent à des écarts de conduite. Enfin la procureur la Renarde, très contestée dans sa façon d'agir, est démise de ses fonctions.

Cet accord donne lieu à une nouvelle polémique, encore plus vive, sur la place publique. Les partisans du mouvement Bomb, qui conduit le gouvernement depuis plus de 3 mois maintenant, y voient pour certains un déshonneur grave, un renoncement dramatique du duché face au chantage et aux menaces. L'ancienne procureur la Renarde crie à l'injustice, son ami Nagirrok appelle à la "résistance".

Le Grand Duc quant à lui s'est félicité de cet accord, bien qu'il l'estime tardif, en le justifiant par la maxime selon laquelle une petite injustice vaut mieux qu'un grand désordre. Néanmoins il est lui aussi sévèrement critiqué pour avoir cautionné cet accord.

Ainsi, si le calme semble revenir dans les couloirs de l'administration économique, où les grands acteurs traditionnels sont revenus travailler, la colère et la division ont rarement été aussi virulentes en place publique.

Le Kozh, pour l'AAP
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Cyann
27-03-2010 : La Bretagne répond au roi de France

Rennes (AAP) - L'opposition entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France prennent une nouvelle tournure. Jusqu'à présent les deux Etats souverains s'adressaient remarques et provocations autour du sujet de la Provence. La France ayant attaqué et attaquant toujours la Provence, la Bretagne soutenant celle-ci, son alliée, se vantant même d'aider les stratèges provençaux dans leurs tactiques contre les armées royales. Dernièrement, la Bretagne avait relancé ses appels à la France, pour qu'elle quitte la Provence et avait remémoré son mécontentement face à l'absence (alors qualifiée de discourtois) de suite aux demandes répétées, depuis décembre, de discussions entre le Grand Duché et le Royaume, à propos de l'application du traité de paix.

Rappelons en effet que la France et la Bretagne avaient signé, à l'issue d'une guerre très longue et très violente, un accord de paix, reconnaissant la souveraineté de la Bretagne, prévoyant certaines obligations mutuelles et instaurant plusieurs entités d'entente diplomatique, à ce jour encore jamais utilisées. La Bretagne réclamant donc, depuis plusieurs mois, le recours à ces institutions de concertation, pour évoquer des problèmes liés à la paix.

La réponse du roi de France, Lévan III de Normandie, ne prit pas la peine de s'intéresser au cas de la Provence, ni de répondre aux demandes de discussion, pour se concentrer uniquement sur le sujet de l'Alliance du Ponant. Déclarant celle-ci illégale, accusant la Bretagne d'ingérence, tout en laissant ouverte la voie d'une résolution diplomatique, le roi de France provoqua une grande agitation en Bretagne. Une séance extraordinaire fut tenue au château de Nantes pour préparer la réaction bretonne.

La Bretagne rejette tout d'abord les accusations du roi. Elle se défend de toute ingérence, justifie l'Alliance du Ponant, en explique les finalités. Elle se montre taquine en rappelant que le roi n'avait fait aucune remarque sur cette alliance lorsqu'il vint faire hommage à la Bretagne, alors que celle-ci existait déjà depuis deux mois. Elle signale aussi que la Bretagne possède depuis des années des alliances avec certaines de ses provinces, sans que cela n'ait jamais posé de problème. Si le ton breton reste très courtois envers le roi, le conseil de celui-ci est par contre accusé de bien des maux. Persiflage, calomnie, haine revancharde, auraient, selon la Bretagne, insufflé de mauvais conseil au roi de France.

La Bretagne se déclare également vexée des accusations qui lui sont faites et demande, une fois de plus, à pouvoir discuter directement avec les représentants du royaume de France de l'application du traité de paix. Il est à noter que le Grand Duc breton, Myrlin de Pontcallec, termine son adresse par un témoignage d'affection, dont on ne peut mesurer la sincérité, en faisant un "gros bisou" à son homologue le roi de France.

Pendant ce temps, les provinces françaises membres de l'Alliance du Ponant, elles, discutent déjà avec les représentants de la royauté du cas de leur alliance. Pour le moment, la Bretagne n'a toujours pas eu l'occasion de faire face à ces représentants. Tactique diplomatique volontaire ou mauvaise organisation ? Quoiqu'il en soit l'Alliance du Ponant se retrouve divisée pour s'expliquer et la Bretagne reste, pour l'instant, mise de côté. Il n'est dès lors pas trop risqué d'avancer que les relations entre les deux Etats, jadis ennemis, ne vont pas s'améliorer immédiatement.

Le Kozh, pour l'AAP
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