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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann
19-05-2010 : Installation du nouveau Conseil ducal de Normandie

ROUEN (AAP) – Suite aux élections du 11 mai 1458, le nouveau Conseil ducal de Normandie a été installé le 16 mai. C’est le seigneur Filsdhelios de Blonville qui a été reconnu comme duc.

Les élections avaient vu la liste PN (« Pax Normania ») menée par le porte-parole Filsdhelios arriver en tête avec 38,7% des voix, devant la liste PAIN (« Pour un Avenir Irrésistiblement Normand ») de la commissaire au commerce Ciciaa avec 34% et la liste « Nous Osons » menée par Aupyl avec 37,3%. La répartition proportionnelle avait donné cinq sièges pour PN, quatre pour PAIN et trois pour Nous Osons. Aucune liste n’ayant la majorité absolue des sièges, deux scrutins furent nécessaires pour que les conseillers reconnaissent le nouveau duc.

Lors du premier vote, les cinq conseillers de la liste PN votèrent pour leur leader Filsdhelios. Pour la liste PAIN, trois conseillers votèrent pour leur leader Ciciaa et Prud80 s’abstint. La liste Nous Osons était partagée entre son leader Aupyl qui vota pour Ciciia, Horloger qui vota pour Aupyl et Jipelecricket qui s’abstint. Au total, Filsdhelios avait cinq voix contre quatre pour Ciciaa et une pour Aupyl.

Lors du second vote, les conseillers PN votèrent à nouveau pour leur leader Filsdhelios, à l’exception de Dame_gally qui s’abstint, et les quatre conseillers PAIN votèrent pour Ciciaa. La liste Nous Osons était encore une fois partagée : Aupyl votait à nouveau pour Ciciaa tandis que les deux autres conseillers donnaient leur voix à Filsdhelios. Ce dernier était donc reconnu duc, par six voix contre cinq pour Ciciaa et une abstention

Une fois reconnu par les conseillers, le duc réparti les différentes charges entre ses conseillers. La composition du Conseil ducal de Normandie est donc la suivante :

Duc : Filsdhelios (PN)
Porte-parole: Jipelecriket (NOUS OSONS)
Connétable : Niark (PN)
Procureur : Horloger (NOUS OSONS)
Juge : Alberic (PAIN)
Prévôt : Dame_gally (PN)
Bailli : Leandana (PN)
Comissaire au commerce : Ciciaa (PAIN)
Commissaire aux mines et aux grands travaux : Yelmir (PN)
Conseillers : Aupyl (NOUS OSONS), Leovigild (PAIN), Prud80 (PAIN)

La juge d’application des peines Lodanya, le chambella Aegidius et le vice-chambellan Méléagre restent en place. Il en va de même pour la rectrice de l’université Timonstre, malgré sa mise en accusation pour trahison par le précédent Conseil ducal.

Il fut également question lors du partage des charges de nommer un prévôt adjoint, mais ce poste ne fut finalement pas créé afin d'éviter la division des tâches et une multiplication des postes, étant donné qu’il ressemblait beaucoup à la fonction de chef douanier. Toutefois, le nouveau duc espère que le seigneur Leovigild d’Epretot, prévôt lors de la précédente législature et désormais conseiller sans charge particulière, soutiendra son successeur.

Pacome, pour l’AAP
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Cyann
20-05-2010 : Faut-il tolérer l'hérésie ?

Bordeaux (AAP) - Faut-il tolérer l’hérésie, voici une question épineuse que se proposait de résoudre l’archidiacre de Périgueux, Ontologue royal près l’Académie de France et notaire inquisitorial Constant Corteis, présent à à l’université de Guyenne où avait été organisée une conférence en présence de plusieurs évêques, de l’admor spinoziste Nicolas Eymerch et du réformé Sancte. L’objet central de cette réunion était de discuter sur le concept de tolérance, au sein d’un duché où les tensions interreligieuses sont particulièrement fortes.
Voici un résumé extrêmement lapidaire de la communication de Messire Constant Corteis, qui propose une méthode pratique expliquant le comportement à avoir au quotidien face à l’hérésie.

Constant Corteis, plutôt que de s'intéresser à ce qu'il faut penser de la tolérance religieuse, explique ce qu'il faut en faire, concrètement. Pour appuyer cette approche, l'archidiacre de Périgueux affirme qu'il y a urgence. Dans la première partie de son intervention, il montre en quoi «l'aristotélisme ne peut admettre que l'on face preuve de la moindre tolérance envers l'hérésie», la tolérance étant une faiblesse, un acte de condescendance à l'envers de ceux qui sont égarés du chemin de l'Église romaine. Citant le chapitre IV.7 du livre de la fin du temps, Corteis explique que l'hérésie piétine l'amour, sens du monde et de la vie, qui ne peut s'exercer que dans le cadre de l'aristotélisme.

Dans un second temps, conscient des faibles de cette approche théorique qui ne résout pas les problèmes auxquels sont confrontés les aristotéliciens aux prises avec l'hérésie, Corteis aborde l'intolérance et ses modalités sous un angle différent : «qu'est-il juste que je fasse, moi qui ne tolère pas ?» Dans un premier temps, il fustige la confusion entre intolérance et violence, et rappelle que cette dernière n'est pas la seule réponse que l'on peut donner à l'hérésie. Corteis distingue quatre modalités de réponses à l'hérésie, qu'il classe par leur radicalité. La première est le violence d'Église, les croisades, les Saintes Armées. La seconde est la justice d'Église, qu'il constate violente car contraignante, mais néanmoins noble et rationalisée. La troisième réponse est la parole, qui est pourtant limité si l'interlocuteur ne veut pas entendre. La quatrième modalité de réponse consiste dans l'exemple ; Corteis demande ainsi si ce qui manque le plus aux hérétiques n'est pas simplement «la foi en la vertu et l'exemplarité de l'Église.»

Probablement destiné à être publié sous forme de petit libelle pour être distribué à travers le royaume de France, ce discours n’a pas encore suscité de réaction officiellement de la part des autorités romaines même si l’auditoire a chaudement applaudi l’orateur.

Cependant il est actuellement possible de consulter l'intégralité des minutes de la conférence et des débats afférents à la bibliothèque de l'université de Guyenne.

Odoacre de Corinthe et Kartouche, pour l’AAP
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Cyann
20-05-2010 : Composition du Conseil comtal d'Artois

Arras (AAP) - En ce matin du vingt mai, les Artésiens se sont réveillés avec une nouvelle Comtesse, Erwyndyll d'Harlegnan, deuxième position sur la liste PAR ayant obtenu 60% des voix. Elle entame ainsi son troisième mandat à la tête du Comté. Après une journée de réflexion et de débat, la composition de son Conseil a été annoncée en début de soirée :

A la communication, messire Lordromi sera le Porte-parole, et en l'absence de candidat à la Chancellerie, le palais Saint-Vaast restera géré par la Comtesse Erwyndyll.

A l'économie, le poste de Commissaire au commerce échoit à messire Mateu, tandis que dame Jaidelachance devient Bailli et que les mines seront entretenues sous la supervision de messire Seigneurperseval.

A la justice, dame Jj64 fera ses premiers pas à la procure, et dame Elena7 retrouve le poste de juge qu'elle avait occupé lors de ses derniers mandats.

Pour la sécurité, la Prévôté est prise en charge par un officier du guet, messire Larsene, et le commandement de l'Ost va au seigneur Chevalier°Bayard, également co-régnant. Messire Sokarius reste Connétable.

Le conseiller Guiguiseg n'a pour l'instant pas reçu de charge, et on est toujours sans nouvelle de la conseillère Maitresseevrard, aperçue pour la dernière fois au monastère dans un état de santé délicat.

Le mandat promet d'être suivi avec attention par la population artésienne, à causes des réserves émises durant la campagne au sujet de la disponibilité des candidats désormais élus. Cette polémique a beaucoup à voir avec le retrait des deux listes d'opposition, TECAP et NUTELA, dont les dirigeants ont également démissionné des fonctions qu'ils occupaient dans l'Ost et le guet, annonçant pour certains un retrait de la vie publique, et pour d'autres des voyages ou des départs. La longue expérience de certains membres du nouveau Conseil comtal permet toutefois de ne pas sombrer dans le pessimisme.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP
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Cyann
20-05-2010 : Élections municipales à Genève

GENÈVE (AAP) - Dans quatre jours auront lieu les élections pour le poste d'avoyer de la ville de Genève. Deux candidats se présentent à la succession de la bourgmestre Oce6, qui a annoncé ne pas vouloir briguer un second mandat. Le premier, Victor5, est un habitué puisque c'est sa quatrième participation de suite à l'élection, toujours sans succès (à ce jour, son meilleur score est de 4.2% des suffrages, à l'élection de mars). Cette fois aurait pu être la bonne pour ce dernier puisque personne dans la cité ne semblait vouloir assurer cette charge. A deux jours du début des votes, la surprise est venue du camp aristotélicien réformé. En effet, Izaac, genevois bien connu à travers le monde, a déposé sa candidature.

Sans vouloir refaire la longue et tumultueuse biographie d'Izaac, il est important de rappeler quelques éléments-clés de son parcours. En février 1456, il publie les 52 articles pour la Réformation de la foi aristotélicienne, qui sont usuellement considérés comme la première doctrine aristotélicienne réformée. Installé à Genève, il participe en avril 1456 à la défense de la ville contre six armées croisées venues éradiquer l'hérésie réformée. Dans le sillage de ce traumatisme qui soulève alors toute l'Helvétie, il fait voter par le micro-État du Léman un service militaire de l'ost, obligatoire pour tous les genevois et genevoises. Par la suite, il occupe successivement plusieurs charges publiques : membre du conseil des bourgeois, historien municipal, représentant de la cité devant la diète de Berne, bourreau de la Confédération helvétique, président de la Cour d'Appel helvétique dont il rédige une partie des statuts, et enfin chancelier de de Genève. C'est dans cette dernière fonction que son rôle est le plus significatif : Genève signe un accord d'extradition et d'amitié avec la Provence et reste encore un des seuls États souverains à avoir reconnu officiellement l'indépendance de cette terre aujourd'hui meurtrie. En faisant voter en novembre 1456 le simultaneum, décret organisant l'usage partagé et apaisé de la grande église Saint Pierrot de Genève dite cathédrale, qui fait de Genève un des seuls lieux ou la pratique du culte en public est libre et légale, il est l'un des acteurs du retour de la paix religieuse dans la cité phare de la réforme aristotélicienne. Compagnon de route historique de Cromwell, aussi connu sous le nom de Sanctus et primus du Lion de Juda pendant plusieurs années, il semble aujourd'hui éloigné de la milice fondamentaliste réformée, volontiers accusé par les sicaires d'être un mollasson. Toutefois, les ennemis irréductibles de la secte ne voient là que de la poudre aux yeux. Izaac, celui qui donne à la réforme aristotélicienne un visage humain, conserve sa réputation sulfureuse. En effet, homme borné par un sens obtus de l'honneur, il place haut dans le concert des duchés la petite république genevoise, notamment en refusant obstinément, et ce jusqu'au conflit armé, que l'assassin de l'ancien maire de Genève coule des jours paisibles en Béarn. Ce conflit genevo-béarnais amena la réactivation de la croisade et l'envoi, pour la seconde fois, de troupes croisées sous les murs de Genève. On sait que cette croisade fut détournée ensuite vers la Provence où les armées françaises se sont embourbées durant plusieurs mois (elles ont aujourd'hui amorcé leur retrait de la province méditerranéenne). La politique déterminée du chancelier genevois fut couronnée de succès lorsqu'après six mois d'une guerre féroce, un traité de paix enregistra le bannissement officiel de l'obscur curé assassin. On se rappelle de la prise du château de Pau, de la saisie de ses caisses, puis de l'élection tumultueuse d'un réformé comme bourgmestre de la capitale. Le chancelier s'attèle aujourd'hui à une convention révolutionnaire relative au traitement des prisonniers de guerre.

La dépopulation progressive qui frappe les villes des royaumes semblent avoir décidé Izaac à se présenter à l'élection municipale, lui qui exprime régulièrement son désarroi de voir Genève se transformer lentement en désert. Son action s'axera ainsi principalement autour de ce point : inverser la tendance à l'exode qui frappe les habitants de Genève, «cité-phare de l'Aristotélité». Pas plus tard que le 19 mai, il constatait ainsi que le nombre d'habitants de la ville du bout du Léman était passé à 165 après en avoir compté presque 300, l'année précédente.

Victor5, pour sa part, semble douter de ses chances de réussir. Il a ainsi confié à l'AAP qu'il pensait voir son adversaire triompher facilement. Son programme pour une Genève saine tient en trois points : de meilleurs prix, élever les salaires et renforcer l'armée.

Kartouche, pour l'AAP
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Cyann
21-05-2010 : Académie Royale : Éloge des trois premiers Grands Maîtres de France

Paris (AAP) - Se renouvelant d'activité depuis quelques mois, de conférences en coopérations, l'Académie Royale de France dirigée depuis trois mois par la Grande Académicienne Royale Sindanarie Carsenac, Dame de Viam et Ecuyère de l'Ordre Royal de la Licorne, a fait publié divers éloges des Grands du Royaume, rédigés par l'Académicien Royal François Noel de Voltaire.

Les premiers publiés furent donc ceux des trois primes Grands Maîtres de France que sont Tristan de Salignac dict "Biquette", d'Heraklius, et du non moins célèbre et admiré Prince de Fontainebleau, Juliano di Juliani.

Voici donc les éloges en question dans l'ordre sus-cité :


"Éloge de Tristan de Salignac dit "Biquette"
Par l'Académicien Royal de France
Francois Noel de Voltaire

Il seroit difficile d’avoir l’honneur de se trouver au milieu de vous, d’avoir devant les yeux la France, d’avoir lu l’histoire de son rayonnement, sans penser d’abord à celui à qui elle en est redevable, et sans se persuader qu’il n’y a rien de plus naturel et qui doive moins vous déplaire que d’entamer ce tissu de louanges qu’exigent le devoir et la coutume, par quelques traits où le prince de Condé soit reconnoissable, et qui en renouvellent la mémoire.

Ce n’est point un personnage qu’il soit facile de rendre ni d’exprimer par de belles paroles ou par de riches figures, par ces discours moins faits pour relever le mérite de celui que l’on veut peindre, que pour montrer tout le feu et toute la vivacité de l’Orateur. Suivez le règne de Lévan III, c’est la vie de Tristan se Salignac, c’est son éloge.

Ouvrez son testament politique, digérez cet ouvrage, c’est la peinture de son esprit, son ame toute entière s’y développe, l’on y découvre le secret de sa conduite et de ses actions, l’on y trouve la source et la vraisemblance de tant et de si grands événements qui ont paru sous son administration, l’on y voit sans peine qu’un homme qui pense si virilement et si juste, a pu agir loyalement durant la fronde et avec succès comme Grand Maître de France.

Génie fort et supérieur, il a su tout le fond et tout le mystère du Gouvernement, il a connu le beau et le sublime du ministère comme sage régent des Flandres il a respecté l’étranger, ménagé les Couronnes, connu le poids de leur alliance en Bretagne. Il a opposé des alliés à des ennemis, il a veillé aux intérêts du dehors à la Pairie comme à ceux du dedans à la Hérauderie et à la Cour d’appel. Tant est si bien qu’il n’a oublié que les siens.

Celui qui domine tout et qui redoute beaucoup aussi trouvoit en lui un serviteur fidèle, et, si l’on sait bien comme les Rois n’ont point d’amis, Tristan de Salignac fut peut être pour Levan III un compagnon sincère et regretté

Par là vous êtes bien digne, Tristan de Salignac, dit Biquette, Prince de Condé, Comte de Hainaut, Baron de Beaune , de ces grands protecteurs qui vous ont confié le soin de leur gloire, qui ont voulu aller à la postérité, mais qui ont voulu y aller avec vous."


"Éloge d'Heraklius
Par l'Académicien Royal de France
Francois Noel de Voltaire

Rien, sans doute, n’a plus contribué à la gloire de Levan III, que le talent admirable qu’il avoit reçu du Ciel, de savoir mettre à leur véritable place les grands hommes dont il semble que la nature avoit pris plaisir d’enrichir la France sous son règne. Ce fut ce Roy sage et pénétrant qui confia au Comte de Monbazillac les différents emplois qu’il a remplis d’une façon si brillante. Toute la France sait qu’il étoit digne des honneurs où les bontés de son Roy l’avoient élevé. On le voyoit sans envie, décoré des premières dignités du Royaume, elles étoient la juste récompense de son mérite et de sa vertu.

Il ne sera dit de luy que ce qu’il est impossible de taire. Grand dans le noble métier qu’il a fait toute sa vie, plein d’érudition parmi vous, sage dans les conseils de son maître, On se souvient de lui comme d’un brillant rhéteur lorsqu’il plaidoit contre l’un ou l’autre félon que l’histoire du monde aura tôt fait d’oublier. On se souvient de lui en initiateur de la Grande Prévôté de France.

Diplomate éclairé à l’origine de la signature de moult traités dans son Auvergne d’adoption, Il savoit, par un sage tempérament de grandeur et d’affabilité, se concilier les esprits et entraîner tous les cœurs. Le Roy lui-même se plaisoit à dire de lui qu’il tout faisoit l'unanimité partout où il passoit.

Nos plumes savantes étoient faites pour traiter un si grand sujet, elles lui assurèrent, dans la postérité la plus reculée, la place qu’il occupe aujourd’hui dans les cœurs de tous les François. Oui, Messieurs, tant qu’il y aura des hommes vertueux et capables de sentir les traits propres à peindre la vertu, des amateurs de l’héroïsme, et des juges délicats de cette noblesse avec laquelle il faut définir le héros, L’Académie louera leurs hauts faits.

Par là vous êtes bien digne, Heraklius, Prince de Noailles, Vicomte de Montboissier , de ces grands protecteurs qui vous ont confié le soin de leur gloire, qui ont voulu aller à la postérité, mais qui ont voulu y aller avec vous."


"Éloge de Juliano di Juliani
Par l'Académicien Royal de France
Francois Noel de Voltaire

Il est passager, mais ses ouvrages nous restent. Il a vécu, il a travaillé pour nous, nous n’ignorons pas sa vie, nous savons ses travaux : nous venons, pour une fois, jeter un regard sur ses traits, pour connaistre comment y est tracée l’empreinte de ses labeurs, pour le distinguer, luy dont nous devons honorer le passé, et dont l’avenir promet encore qui sait de nouvelles splendeurs.

C’est qu’il sait déjà la vie. Un ciel ardent l’a mûri. La vie publique, il la connoit par la hasard. Elle fust sa course initiatique au nom du sens d’un bien commun. Constant et exemplaire, plus personne ne comptoit le nombre de ses mandats comme Duc du Berry.

Dans les époques de confusion et de sanglantes erreurs, il a su faire son choix, s’est allié à la modération armée, s’est enfermé et a combattu dans l’Anjou félon sachant voir la justice et le bien dans la Couronne de France. Il n’a échappé qu’avec peine à la mort lors de ses batailles homériques en province de Bretagne. Il vient à Paris ; il regarde autour de lui, un âge nouveau va naître.

Tout ce bruit se fit entendre jusque dans le palais souverain. On y voulut voir ce qui causait un tel éclat et s’il serait bon de luy donner les outils de son talent. Celui qui domine tout et qui redoute beaucoup aussi, voulut savoir ce que valoit cette arme qu’il se disposait à élever. Il en mesura la portée et le fit Pair de France.

La main sure qui conseilloit le Roy ne s’arresta plus que son œuvre ne fust accomplie. Grand Maître de France, elle fut loyale, et sa parole le fust aussi. Partout cette main soudaine porta le même style limpide et travailleur, nourri de la connaissance exacte des affaires du moment, et que rien ne gesna dans sa persévérance

Propre à faire les délices de la société dans laquelle il se comptoit pour rien, ses vertus étoient sincères, il étoit avec lui-même ce qu’il paroissoit aux autres. On ne lui a point trouvé de défaut, et ce qui comble son éloge, personne n’a jamais désiré de lui en trouver.

« Les paroles s'envolent, les écrits s'effacent, seuls les faits restent » Ce fut plus qu’une devise, une profession de foi.

Par là vous êtes bien digne, Juliano di Juliani, Prince de Fontainebleau, Comte de St Marie d'Oloron, Vicomte de Chenonceau, Baron de la Ferté, de ces grands protecteurs qui vous ont confié le soin de leur gloire, qui ont voulu aller à la postérité, mais qui ont voulu y aller avec vous."


Eoghan de Dénéré-Dongenan, pour l'Agence Acilion Presse


[Sources :
Forum officiel I - L'Académie Royale de France - Bibliothèque de la Coupole - Le Livre des Éloges aux Grands de France
Palais des Académies : http://academieroyale.forums-actifs.com/forum.htm ]
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Cyann
21-05-2010 : L'arsenal Breton est lancé !

RENNES (AAP) - Ce 20 mai au soir, la Régente de Bretagne, la Vicomtesse Leyah Bleizhmorgan de Brocéliande a publié les statuts de l'arsenal Breton, installé à Vannes. Un premier ouvrier, en la personne de Messire Talael, était aussitôt embauché.

Le premier arsenal des Royaumes va pouvoir voir le jour grâce à un accord entre trois investisseurs : Le Grand Duché, le Duc de Guérande Pit, et l'AGO (Association du Grand Ouest, regroupant les villes de Rohan, Vannes et Rieux), et grâce à l'implication forte du Duché.
En effet, ce dernier, même s'il n'est pas l'un des investisseurs financiers initiaux, rachètera par la suite, les parts du Duc de Guérande, et aura donc à terme une réelle autorité dans l'arsenal.
Ainsi, tout a été mis en oeuvre afin que chaque partie, que ce soit le Grand Duché, le Duché ou les investisseurs privés, parviennent à un accord rapide, et qu'aucune ne se sente lésée.

Rappelons qu'un arsenal est à ce jour, la plus évoluée des structures portuaires. Il est capable d'accueillir jusqu'à dix bateaux et dispose de cinq chantiers de construction pour les bateaux de guerre.

Cependant, il nécessite une main-d'oeuvre importante pour son élaboration. Vannes ne manquera donc pas de travail pendant quelque temps... Maçons, forgerons et charpentiers y sont chaleureusement invités par les autorités, afin de faire profiter de leur expertise.

Telig B., pour l'AAP
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Cyann
23-05-2010 : Reprise des cours à la Faculté de droit des Avocats du Dragon

PARIS (AAP) - Après une période d'inactivité où les futurs étudiants n'étaient plus accueillis, la Faculté de droit des Avocats du Dragon reprend ses activités d'enseignement. Sous l'impulsion de la nouvelle doyenne, la grille des cours a également été modifiée.

Les nouveaux étudiants devront d'abord suivre les cours de la première session, qui portent sur le déroulement d'un procès, la déontologie, le droit local et la charte du juge. La réussite de ces cours est couronnée par le diplôme de Juriste du Dragon.

Pour être Avocat du Dragon, il faut ensuite réussir la seconde session dont les cours sont les suivants : droit coutumier, institutions royales et judiciaires, Cour d'appel, Domaine royal et hors Domaine royal. Les étudiants ayant réussi les deux sessions seront alors aptes à exercer la fonction d'avocat dans les tribunaux des différents duchés et comtés du royaume, ainsi que devant la Cour d'appel.

Enfin, il est également possible de suivre un des trois séminaires non obligatoires, sur le droit canon, la Haute Cour de Justice et l'héraldique.

Les cours débuteront le lundi 24 mai 1458 et il est possible de s'inscrire jusqu'au dimanche 23 mai.

Faculté de droit des Avocats du Dragon : http://rrordreavocatsdragon.frbb.net/forum.htm

Pacome, pour l'AAP
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Cyann
26-05-2010 : Combat entre l'ost du Poitou et des réformés

Poitiers (AAP) - L'ost poitevin aurait intercepté plusieurs sicaires du Lion de Juda en début de semaine.

La bataille aurait eu lieu près de Saintes, et aurait opposé l'armée "Phénix de Saintes" de messire Theodebert à un groupe mené par le célèbre sicaire Sancte Iohannès - commandant du groupe mercenaire de l'Advocatus Diaboli, accompagné de plusieurs de ses hommes. En réalité, le sieur Iohannès et ses compagnons escortaient la comtesse Agnès de Saint Just, qui venait de quitter ses fonctions de comtesse du Béarn, et sa suivante, Dame Mélina, quand ils ont été attaqués par l'armée poitevine, qui a vraisemblablement cru à une attaque des réformés.

Apparemment, tous les membres du groupe auraient été blessés et seraient actuellement en convalescence à Angoulême. Seul sieur Sanctus, autre membre bien connu des lions de Juda, s'en serait sorti indemne.

Netto, pour l'AAP
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Cyann
28-05-2010 : Révolte à Nancy ! Ancien prend le pouvoir

27-05-2010 : Rosana45 est élu maire de Saint-Dié

26-05-2010 : Révolte à Nancy ! Lephoceen prend le pouvoir

26-05-2010 : Cyann est élu maire de Vaudemont

18-05-2010 : Liz_de_wissocq est élu maire de Epinal

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Cyann
28-05-2010 : LONDRES (AAP) - L’Angleterre est en guerre



Londres (AAP) - L’Angleterre est en guerre contre la NNGO.


Le 5 mai 1458, la NNGO ou "Nox Noctis Gentis Obscura" (1) a envoyé une déclaration de guerre à Londres. "La NNGO cherchera à vous tuer à la première occasion venue si vous décidiez de vous opposer à notre campagne contre vos gouvernements." La lettre faisait état de griefs à l’encontre de chaque pays. La NNGO définissait en outre les conseillers, les mineurs et les contribuables comme étant des « cibles légitimes » au cours de la campagne.


Le Prince régent, Jack Ashbrook, répondit en écrivant lui aussi une lettre, signée par les Ducs des neuf Comtés anglais. La lettre confirmait l’unité de l’Angleterre, en stipulant ce qui suit: "nous ne permettrons pas à ces étrangers d’empiéter sur les libertés dont nous bénéficions en tant qu’Anglais libres!"

Le Parlement répondit en déclarant la guerre à la NNGO et à ses alliés, La mesure fut votée par 44 Membres du Parlement, le seul MP dissident, Supermartin, disant au sujet de la lettre du NNGO: "Je ne vois la que des mots". Cependant un peu plus tard, il clarifia sa position en disant: "Je suis prêt à défendre l’Angleterre et à me battre contre quiconque la menace".

Le Prince Chris Bravehaert Stuart plaça cette menace dans un contexte historique. La NNGO était à l’origine une société aussi honorable que les Knights of Phoenix (Chevaliers du Phénix) ou les Knights of the Realm (Chevaliers du Royaume). Ensuite, la NNGO attaqua et prit la ville de Chester. Ils sortirent du château et furent battus au cours de la bataille qui fût connue plus tard comme la Bataille de Birmingham. La plupart des membres de la NNGO partirent vers des pays étrangers ou quittèrent l’organisation.

Plotnik von Liechenstein for the AAP
Article d'origine: England is at war.
Traduit pour l’AAP par Pygaer de Bouvignes

(1)NNGO veut dire «Nox Noctis Gentis Obscura", ce qui veut dire en Français: “La nuit, les hommes à la peau sombre sont difficiles à voir”
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Cyann
30-05-2010 : Le Sans de Sancte a coulé

Guyenne (AAP) - Après la parution, il y à quelques semaine à L’AAP, d'une dépêche annonçant le combat entre un sicaire du lion de Juda et un membre de l'ordre teutonique en lice de Montauban, l'AAP a interrogé Hobb Siegfried Von Korwald, Ordensmarschall et Maitre d’Armes de l’Ordre Teutonique.


AAP - Messire l’Ordensmarschall et Maitre d’Armes de l’Ordre Teutonique, Hobb Siegfried Von Korwald pouvez vous dire à nos lecteurs à quelle occasion fut déclenché le duel entre vous et le sieur Sancte, tribun de Montauban?

Hobb Siegfried Von Korwald - Tout d’abord Messire Guillaume je vous salue. Je vous remercie de porter votre attention à cette affaire de duel, qui est grave.
En effet, je vous informe que cela s’est passé dans le comptoir du bureau du Porte Parole de Guyenne. Cela vous montre comment il est facile pour un sicaire du Lion de Juda de se déplacer sans aucune entrave dans certains endroits. Quand je vous aurai précisé encore que celui-ci est tribun de la bonne ville de Montauban, vous comprendrez mon courroux alors que la Croisade lancée par le Camerlingue contre les hérétiques est toujours en cours. M’offusquant devant les autorités locales contre ce laxisme, je fus interpellé par ce sbire, avec véhémence et vulgarité. Il débitait des mensonges sur l’Eglise et ses représentants.
Il me lança donc un défi, que je relevais. Je rappelle aussi qu'il avait attaqué, avec 7 autres de ses sbires une Reiterin Teutonique, Lily_Jane et qu'il la laissa pour morte. Sans parler de ses exactions en Béarn tout récemment. Enfin, un Sicaire du Lion de Juda avec tous ses défauts.

AAP - Pouvez-vous décrire ce que vous avez ressenti avant le combat? Dans quelle condition vous trouviez-vous? A quoi avez-vous pensé?

Hobb Siegfried Von Korwald - Je préparais le combat dans la prière. Je fus béni par le Gross Hospittler (Grand Prieur) Bender B Rodriguez.
Je rédigeais également mon testament. J’écrivais une lettre à mon épouse la Schwester Hellvyra en cas de la perte du combat, ce que je ne croyais pas du tout. Je suis Ordensmarschall (Maréchal de l’Ordre) et Maître d’Armes, j’ai la technique du combat, et la puissance physique nécessaire. Qui plus est je possède une épée remarquable, Nothung. Celle la même que j’avais brisé devant les murs de Genève en 1456, lors de la Croisade, déjà, contre le Lion de Juda. Il m’a fallu la reforger sous les conseils de notre Maître Forgeron le Ritter Jackson21.
J’étais donc prêt devant le Très Haut et devant mon adversaire.

AAP - Pouvez-vous nous faire part des techniques de combat que vous avez employées pour terrasser le Lion ? Aviez-vous une botte secrète?

Hobb Siegfried Von Korwald - Dans ce type de duel, j’utilise mon bouclier pour repousser l’adversaire et je frappe d’estoc, à une fréquence rapide et avec force. Comme je le dis souvent en salle d’armes, lors d’un duel, il faut que cela dure le moins longtemps possible et donc d’assaillir le but c'est de lui marcher dessus, le piétiner. Mais surtout ne jamais être en déséquilibre.
Je n’ai pas utilisé ma botte secrète, d’abord des coups d’estoc et des poussées de mon bouclier. Bien sûr les techniques que j’ai également utilisées sont les coups de maître, la colère, arqués, obliques, coups du crâne. Puis j’ai rejeté mon bouclier avec son attache sur mon dos et j’ai fait pleuvoir mes coups en tenant l’épée à deux mains, ces coups moyens gauche, perpendiculaires portés contre le côté droit, son flanc, lui furent fatal.

AAP - Quelle phrase avez-vous dite à la sortie du duel?

Hobb Siegfried Von Korwald - C’est bien sûr la devise Teutonique : « Deus manum ducit »

AAP - Avez-vous une chose à dire à tous nos lecteurs à présent que vous avez un peu de recul, et si vous avez un ressentiment par rapport à ce combat?

Hobb Siegfried Von Korwald - Je ne souhaite pas d’admirateur, mais des connaisseurs et qui soient responsables de leurs actes. La violence d’un tel combat n’est pas à glorifier. Si ce n’est le fait que cela est un hérétique qui m’a défié et encore. Je ne suis pas heureux lors des combats, mais cela est encore nécessaire contre certains.
En effet un combat doit se faire dans le but d’user de la plus grande violence contre votre adversaire, sinon il vous tuera.
« Nul combat ne peut être gagné si tu as pitié de ton ennemi. »
Si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit ne prenez pas les armes.
C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir des hommes d’armes de grandes qualités humaines, disciplinés et conscients de leurs actes.
Les Ordre Militaro-religieux, comme l’Ordre Teutonique en sont des exemples. Certains Ost, bien commandés aussi.


Guillaume, pour l'AAP
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Cyann
30-05-2010 : Un trône ducal vide


Reims (AAP) - En ce jour du vingt-neuf mai mille quatre cent cinquante-huit, la Champagne voit à nouveau son trône inoccupé. En effet, à la douzième heure de la journée, sa Grasce Loumisse a annoncé par courrier à l'ensemble du Conseil ducal sa démission.

Actuellement, seul un communiqué du Porte Parole tient lieu d'information au peuple champenois qui s'interroge sur cette affaire. Aucune apparition publique concernant le Duc démissionnaire, les douze restent sans direction définie.

Un vote a lieu en ce moment même quant à la nomination d'un Régent de Champagne qui occupera la place de dirigeant jusqu'à la fin du mandat, dans environ un mois et trois semaines. La logique indiquerait l'accession au trône de la baronne de Tracy, Darkaprincesse, actuelle Vice-duchesse, mais rien ne reste fixé. Il faut savoir que la Champagne se trouve encore et toujours sous Régence Royale.

Cerberos, pour l'AAP
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Cyann
30-05-2010 : Entrevue avec le nouveau bâtonnier du Dragon

Paris (AAP) - Récemment élu par ses pairs bâtonnier de l'Ordre des avocats du Dragon, Boniface Ryllas a bien voulu répondre à quelques questions.

"AAP : Bonjour maître, et tout d'abord merci de nous accorder un peu de votre temps, devenu précieux depuis votre élection à la tête de l'Ordre du Dragon. Comment le choix s'est-il porté sur vous ?

Boniface Ryllas : Bonjour. Le choix s’est porté sur moi de la manière la plus simple qui soit. Dans la mesure où des avocats historiques tels que Hugoruth de Cornedrue ou Adrienne de Hoegaarden, qui pouvaient très bien prétendre au poste, occupaient par ailleurs des fonctions incompatibles avec celle de bâtonnier, c’est tout naturellement que je me suis porté candidat, poussé il faut le dire par quelques confrères.

D’ailleurs, je n’avais pas encore fait acte de candidature que le débat tournait déjà autour de celle-ci. Cette élection fut donc à la fois discutée et logique.

AAP : Logique assurément, lorsque l'on connait votre efficacité ! Comment devient-on une des personnes ayant essuyé le plus d'accusations de haute-trahison sans jamais avoir été condamnées ?

BF : Cela résume parfaitement ma condition à la fois de Messie du bon peuple de France et d’avocat. En tant que Messie, on me jette des pierres, on cherche à me salir, à me faire taire, à me barrer la route, à m’humilier. On m’insulte, on fait pression sur ma femme Andreia de Montjoie, on invente des complots, on jette l’opprobre sur mon honneur en allant jusqu’à utiliser tous les moyens les plus vils pour propager leur rumeur (courrier du Maire, grèves, manifestations, faux en écriture) et même jusqu’à vouloir m’assassiner. Et quand ils pensent avoir trouvé le moyen de m’écarter afin de laisser le peuple dans l’ignorance de leurs méfaits, quand ils pensent avoir réussi en me faisant condamner dans leurs tribunaux par des affidés aux ordres, ils comprennent que ce qui est possible à l’échelle ducale ne l’est plus à l’échelon au-dessus. C’est à partir de là qu’ils découvrent l’homme de lois, l’avocat qui va s’amuser à démonter toute leur jolie construction judiciaire et faire s’écrouler leur jugement sur ses propres fondements.

AAP : Ne craignez-vous pas que votre réputation sulfureuse nuise à la bonne image du Dragon ? Un félon à la Couronne à la tête d'un Ordre reconnu par le Roy, cela ne manquera pas d'intriguer !

BF : Ma réputation que vous appelez sulfureuse a trait à mon activité messianique et non à celle d’avocat. Elle n’est sulfureuse que pour une certaine élite installée au pouvoir qui ne souhaite pas que j’évoque certaines vérités. C’est la collusion entre une force dirigeante parisienne à la tête de laquelle nous retrouvons le Grand Maître de France Mortain qui tente, en dehors des règles de vassalité qui lient les provinces au Roy, de toujours plus restreindre le pouvoir autonome des provinces de France, et les élites de ces provinces qui mentent à leur peuple et se soumettent éhontément. Il y a une volonté parisienne de s’imposer partout.

C’est ce que les évènements de ces derniers mois nous ont montré avec éclat. C’est la guerre contre le Duc d’Aigurande GeorgePoilu, accusé lui-aussi de félonie mais en réalité, jugé trop indépendant, trop gênant. C’est l’affaire Bourguignonne il y a plus d’un an qui a vu des Pairs de France, notamment d’origine bourguignonne se ruer au chevet d’une « Bourgogne en danger » selon les critères du Grand Maître de France parce que j’étais arrivé en tête avec 54% des voix. Or, ce fut là encore un coup de couteau dans la bonne règle qui veut qu’un Pair de France se défroque de sa tenue ducale ou comtale pour embrasser les seuls intérêts du Roy, ce qui est incompatible avec les liens que celui-ci doit respecter envers ses vassaux des duchés ou comtés hors du Domaine Royal. Nous rappelons ici que la politique intérieure des duchés et comtés Hors DR ne fait pas partie des attributions du Grand Maître de France. Hélas, la quatrième élection de Dame Ingeburge est le symbole évident que la Bourgogne, aujourd’hui, est un duché du Domaine Royal.

Le Languedoc également, bien sûr, où l’on m’a écarté en me déclarant félon au profit des élites languedociennes soumises au pouvoir parisien et donc traitres à leur duché, à leur peuple et aux valeurs qu’elles sont, en tant que nobles, censées représenter et censées défendre. Nous ne nous étonnerons pas alors de l’alliance, pas forcément naturelle, entre le Languedoc et la Bourgogne.

Voilà qui me vaut quelques sordides réputations de la part de mes ennemis. On m’accuse d’apporter discorde et guerre civile mais on oublie toujours de mentionner que ce sont les élites des duchés concernés qui les déclenchent une fois que le peuple, comme un seul homme, ait décidé d’en finir avec la corruption généralisée et les prébendes des petites affaires entre amis en me portant au pouvoir. Vous savez, je suis Messie, je préfère tendre la main. Et puis, on me reproche également mon amitié avec Messires Bazin et Mazarin, deux très grands hommes d’Etat, dont l’excellente devise est : « Servir c’est se servir » !

Mais cela n’a rien à voir avec le fait que je sois bâtonnier de l’Ordre des Dragons. Je sais encore faire la différence entre mon rôle de Messie et mon rôle de bâtonnier. Et si l’ordre est reconnu par le Roy, il ne s’agit pas d’un ordre royal. D’ailleurs je vous ferais remarquer que ma félonie ne fut pas suivie d’une accusation de Haute Trahison et qu’aucun procès à mon encontre n’est prévu en Haute Cour de Justice. C’est vous dire si cette accusation de félonie ne tient pas une seule seconde. Hélas, notre bon Roy est fort mal conseillé.

AAP : Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?

BF : Par exemple en tant qu’avocat et bâtonnier de l’Ordre des Dragons, je suis enclin à dénoncer le viol délibéré de la Charte du Royaume de France par une Pairie se positionnant comme une instance supérieure aux provinces de France alors qu'il n'en est rien. Ainsi que l’avaient montré de nombreux procès en Cour d’Appel, selon la Charte même du Royaume de France la Pairie ne peut s'octroyer le droit de rendre une liste électorale inéligible Et c’est parce que la Cour d’Appel royale a confirmé ce fait incontestable que le pouvoir royal a voulu recadrer la Cour d’Appel dans son annonce du 16 novembre 1457. Il s’agit là d’une affaire très grave. L’entrée de décisions politiques dans des rendus de justice de la CA posent le problème de la remise en cause de l’autonomie de cette noble institution judiciaire telle qu'elle figure pourtant dans ses statuts. Aujourd’hui, comme en sont les choses, la Cour d’Appel est tenue de ne pas remettre en cause les décisions de la Pairie. Or toutes les décisions de la Pairie sont des décisions politiques puisqu’il s’agit d’une institution politique alors que toutes les décisions de la Cour d’Appel se doivent d’être uniquement des décisions judiciaires puisqu’il s’agit d’une institution judiciaire. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Dès qu’une affaire présente l’inconvénient de comprendre une décision de la pairie alors la décision de la Cour d’Appel ne peut être que politico-judiciaire, au corps défendant de la très grande majorité des membres de la CA, pour ne pas dire de l’unanimité. La Pairie tient la Cour d’Appel pour une institution judiciaire qui serait le prolongement de son bras politique. J'ai déjà vu une baronne être condamnée en Cour d'Appel parce que la Pairie violait ses propres lois! Et les élites en charge des provinces de France n’ont toujours pas pris conscience que cela était contraire aux règles de la vassalité, qu’il s’agissait là d’une trahison à l’allégeance et donc que cela remettait en cause leur propre pouvoir. Comment peuvent-ils encore inclure la Cour d’Appel ou la Haute Cour de Justice dans leurs lois comme une possibilité donnée à leurs sujets d’obtenir justice puisque la Pairie via la Cour d’Appel peut imposer des directives politiques déguisées en rendus de justice et donc faire pression indirectement sur les duchés et comtés hors domaine royal ? Ou ces dirigeants sont des sots et ils ne méritent pas de diriger un peuple, ou ce sont des vendus et des traitres, comme au Languedoc ou en Bourgogne. S’adresser à la pairie, c'est prendre conscience que l'on est incapable de se débrouiller seul, c'est faire de la Pairie une Institution-mama, c’est donner au pouvoir parisien les clés du duché. C'est donc trahir son peuple. Surtout dans les cas d’élections où ces élites se fourvoient à offrir au pouvoir royal et notamment au GMF la possibilité de décider qui a le droit et qui n’a pas le droit d’être élu. Or, le Roy ne confie pas la gestion d’un duché à la Pairie ou au Grand Maitre de France, sauf exception pour des nouveaux duchés, mais à l’élu du peuple. Et cet élu du peuple n’a aucun compte à rendre à la Pairie. Il s’agit donc d’une véritable démission des élites dans la défense de leurs intérêts et de leur devoir envers le peuple qui les a porté au pouvoir.

A l’heure actuelle les duchés hors DR devraient réagir à cet état de fait, exception faite de la Bourgogne et du Languedoc qu’on sait soumis. Mais en auraient-ils le courage politique ? Très peu sont de vrais hommes d’Etat.

Ce grave sujet qui pèse sur le Royaume est toujours d’actualité et jusqu’à présent l’annonce royale du recadrage de la CA n’a toujours pas été démentie par une nouvelle annonce en prenant le contrepied.

Voilà le message juridique que je m’efforce de faire passer au bon peuple de France afin qu’il prenne conscience de la trahison de ses élites.

AAP : Comment procédez-vous ?

BF : Je continue de parcourir les provinces de France pour annoncer la bonne parole. Mais je n’ai pas encore choisi ma future destination. Pour l’instant je vais prendre quelques jours de repos dans mon duché natal, l’Anjou.

AAP : Repos que vous comptez sans doute mettre à profit pour prendre vos premières décisions de bâtonnier, pourriez-vous nous en donner quelques exemples ?

BF : Faire un nettoyage de printemps dans les locaux de l’Ordre, relancer les cours à la faculté de droit des avocats du dragon avec l’aide du doyen qui fait preuve d’un allant et d’un dynamisme qui nous entraîne tous, nommer un nouveau secrétaire Maître Linon pour être notamment le lien entre les requérants en justice, particulièrement en Cour d’Appel, et les avocats du Dragon. Il y aura bientôt une salle d’ouverte directement à l’Ordre alors qu’actuellement elle est délocalisée dans les couloirs de la Cour d’Appel.

AAP : Comment voyez-vous l'avenir de l'Ordre ?

BF : Elargi et compétent. La fac de droit va permettre aujourd’hui non seulement de sortir des avocats pour les plus persévérants des élèves mais également des juristes qui n’auront pas forcément l’envie ou le bagage pour être avocat.

L’Ordre des avocats du Dragon est un ordre reconnu pour la qualité de ses membres et de son enseignement en matière juridique et judiciaire et d’ailleurs les institutions judiciaires du Royaume ne se privent pas pour plonger à pleines mains dans l’ordre pour choisir ses futurs membres, ce qui nous cause quelque soucis que nous espérons résoudre en élargissant notre base.

Nous avons aussi vocation à être un ordre indépendant et un ordre de combat sur le plan des idées juridiques. Nous avons déjà beaucoup contribué à l’amélioration de la justice. Et nous continuerons à prêcher le juste.

AAP : Une ambition sûrement partagée par beaucoup ! Un petit mot aux éventuels futurs avocats qui vous lisent ?

BF : Etre avocat, c’est non seulement maîtriser une certaine approche juridique mais c’est également posséder des qualités de tribun, de persuasion et d’obstination, des facilités au maniement des lois et à la recherche des failles juridiques, des aptitudes à diriger un interrogatoire, un esprit claire et logique, enfin une propension à innover et à surprendre pour destabiliser. C’est aussi aimer le combat et vaincre.

Si vous pensez que vous réunissez toutes ces conditions, n’hésitez pas à vous inscrire à la faculté de droit des dragons. Si vous pensez que vous ne les possédez pas, n’oubliez pas que cela s’apprend. Ce qui est rédhibitoire en revanche, c’est de mal parler le françois."

Propos recueillis par Nicolas de Firenze pour l'AAP
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Cyann
31-05-2010 : Ere de Renouveau au Concile Episcopale du Saint Empire ?

Rome (AAP) – Ere de Renouveau au Concile Épiscopal du Saint Empire ?

Le vingt-sept Mai MCDLVIII, après plusieurs mois de débats passionnés, Son Eminence Ecaterina de Sevillano Réaumont, Cardinal-Primat du Saint-Empire a promulgué les nouveaux statuts du CESE.
Ces nouveaux statuts donnent enfin au CESE un rôle majeur et un mode de fonctionnement équitable au sein de la Primatie qui en fût longtemps privé. Ces statuts instaurent notamment un nouveau mode d’élection du Primat, basé sur le vote de Grands Electeurs, trois pour la Vice-primatie Italophone, deux pour la Vice Primatie Francophone, et un pour les vice-primaties Germanophone et Néerlandophone respectivement.

L’intégralité des statuts est visible ici : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1275

Dans la foulée, le CESE, par l’intermédiaire de ses sept grands électeurs ont reconduit Son Eminence Ecaterina de Sevillano Réaumont au poste de Primat du Saint-Empire, pour une période de six mois.
Le lendemain, vingt huit Mai MCDLVIII, portée par le torrent de réforme et d’activité du Concile, Son Eminence Ecaterina de Sevillano Réaumont, Cardinal-Primat du Saint-Empire a Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæmé les quatre vice-primats :
- Son Eminence Mavena von Heller , Evêque de Mainz, au poste de Vice Primat de la zone Germanique du CESE.
- Monseigneur Ragnero Borgia , Archevêque de Pise, au poste de Vice Primat de la zone italique du CESE.
- Monseigneur Sonho de Ligne , Archevêque d'Utrecht, au poste de Vice Primat de la zone hollandaise du CESE.
- Monseigneur Tully de Nivellus de Sparte, Archevêque émérite de Moustier-en-Tarentaise, au poste de Vice Primat de la zone française du CESE.

Ludovi de Sabran, pour l'AAP


01-06-2010 : Un pillage de guerre perpétré par un Français

ARLES (AAP) - Alors que les troupes françaises ont quitté le front provençal et que la guerre a pris fin, la mairie d'Arles, mise sous autorité française durant le conflit, s'est vue délestée d'une partie de ses biens d'après un rapport de la connétablie de France.

Courant avril, le chef de l'armée "Tocos Y se Gausos" commandée par Titan, membre de la garde des 45, était maire d'Arles avant de céder la main au maréchal de France Flex. D'après le rapport précédemment mentionné, ce ne seraient pas moins de 1200 écus, recettes générées par la présence exceptionnelle de nobles de robe et d'épée à Arles dans le cadre de la guerre, qui auraient été subtilisés sans autorisation par le chef d'armée Titan.

Le Chacal, pour l'AAP
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Cyann
01-06-2010 : Le Languedoc en état de siège.

Montpellier - (AAP) Le Languedoc depuis quelques jours déjà est en état de siège complet.

Rappelons d'abord l'enchaînement des faits. Alors que la Campagne Provençale faisait rage, l’ex-mercenaire du camps provençal, et brigand connu, Gmat avait profité des atermoiements de la campagne en Provence pour se frayer un passage dans les terres languedociennes, et assiéger la ville d'Alais, qui, malgré une défense acharnée, avait fini par céder. Le lendemain, les efforts conjugués de l'armée du Languedoc et des civils volontaires avaient réussi à inverser la tendance, et Gmat avait été emprisonné, son armée défaite. Parallèlement à cela, l'Hydre faisait des ravages dans le Sud et notamment en Armagnac et Comminges, où la bête aux multiples têtes réussit à prendre deux villes.
En Provence, le délitement de l'armée du Capitaine franc Namaycush, avait causé la dispersion de nombre de ses hommes, dont certains, mi-mercenaires, mi-brigands, commençaient à écumer les routes du Sud du Royaume, notamment mené par la dénommée Sofio. Celle-ci, après avoir servi aux côtés des armées françaises en Provence, avait finalement remis les armes suite à la défaite de Forcalquier.
Les informations provenant du Languedoc en ferait maintenant une des meneuses des nombreuses tentatives de révolte sur le territoire de ce Comté.

Le Languedoc donc, depuis de nombreux jours, est en prise avec foule de mouvements de révoltes orchestrés par des brigands venus de tous les horizons du Royaume. D’après nos informations,la grande majorité des villes du Comté ont eu à subir des tentatives de révolte.

Montpellier, Capitale du Languedoc est en état de siège permanent, son marché se vide, et ses remparts résonnent du bruit des bottes des soldats et volontaires du Languedoc. Chaque jour, des révoltes sont repoussées, préservant le Castel comtal d'une chute. La présence de nombreux volontaires civils du Languedoc, de militaires de l’Ost, des bannières liées au Comté et de 3 Armées, font de sa chute, un événement semble-t-il assez peu probable. Deux armées brigandes ont été aperçues, et l'une d'entre elle, menée par la dénommée Sofio, a été détruite par l'armée du Languedoc. Le Languedoc est entrée depuis lors sous loi martiale et les procès et emprisonnement se multiplient, en parallèle de nombreux appels à la défense et à la cohésion du peuple.

Le Comte du Languedoc, Sa Grâce Klanacier, a lancé à ce titre un appel en place publique, destiné à haranguer les foules et remercier les participants toujours plus nombreux, aux actions de défense.
Lançant un appel à l’unité du peuple Languedocien, et célébrant la résistance des villes du Comté et de sa capitale, face à la « l’énorme organisation de bandits nommé hydres », il a rappelé l’éradication de l’armée de « chef brigande Sofio ». Le Comte loue également le travail « mené de concert » , n’émanant pas uniquement du conseil comtal, mais de l’ensemble du peuple du Languedoc. S’en suit dès lors une liste de remerciements, à toutes les institutions de défense du Languedoc, mais aussi aux bannières telle l’Exat, émanant de l’organisation particulière du Comté, et des soldats royaux revenus de la campagne provençale, présents dans les rangs des défenseurs. Enfin, il se fait juge des actions de communication lancées par les brigands, qui tentent selon lui de « fragiliser cette unité d’action », et marquent « la preuve », que le Languedoc a « la main ».

La défense du Languedoc ne présente pour l’heure aucune faille, face aux vagues d'assaut de nombreux brigands venus des quatre coins du Royaume, dont les plus bruyants représentants sont sans doute les membres de l'Hydre. Les actions de défense se poursuivent, les armées effectuant des rondes sur les chemins, tandis que les étendards languedociens flottent toujours sur la Capitale du Comté et les villes du Comté.

Punition ou conséquences des actions des troupes françaises en Provence, ou simple attaque brigande?...certaines informations et paroles font pencher sur l'une ou l'autre des interprétations.
Cela étant le Languedoc est actuellement en état de siège, même si les informations provenant du Comté, font état d’un relâchement de la pression des brigands, et d’un délitement de leurs rangs.

Nkhan, pour l'AAP
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