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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann


[b]31-08-2010 Le Ponant déclare t il la guerre à l'Eglise?[/b]
Les ambassades des provinces du Royaume de France, de l'Église et du Grand-Duché de Bretagne sont en ébullition. De Rome à Rennes, en passant par Paris, on ne sait plus à quel saint se vouer pour préserver la paix. La guerre semble étendre son emprise dans tout les esprits d'occident.
Depuis un mois maintenant, le Camerlingue a déclenché une Croisade contre l'Angevinisme soutenu par les autorités ducales d'Anjou. Récemment, les armées Croisées, composées de troupes des Ordres militaro-religieux et de tousles horizons, notamment de Touraine et de Franche-Comté.

Ce rappel des faits est nécessaire pour expliquer la crise qui s'annonce. Juste avant la prise d'Angers qui transforma la Croisade en succès -bienvenu pour Rome, après l'épreuve de l'échec de la Croisade sur Genève- l'Alliance du Ponant (composée de la Bretagne, l'Anjou, la Guyenne, le Poitou et l'Artois) avait sommé, avec le Berry, les troupes autres que des Ordres militaro-religieux de quitter le duché d'Anjou sous peine de graves conséquences. Or Rome ne l'entendait pas ainsi, considérant que tous les fidèles qui participaient à la Croisade étaient des troupes du Très Haut, placées sous la bannière de ce dernier.

La polémique a maintenant pris un tour nettement plus concret que des missives véhémentes. Une armée menée par un capitaine Breton de renommée, Nilas d'Artignac, duc du Trégor, stationnée aux alentours de Saumur, menace les armées Croisées au nom de l'Alliance du Ponant.



Or l'Alliance du Ponant, déclarée illégale par le Roy de France, voulait que l'Église reconnaisse les armées Bretonne et Poitevine massées aux alentours comme croisées. Cette dernière n'a vraisemblablement pas donné à suite à la demande. La Bretagne, dépourvue de mandat romain, n'a par conséquent aucun droit -malgré des récents franchissements qui n'ont heureusement eu aucune suite tragique- de fouler le sol du Royaume de France sans demander l'aval au Roy de France.

Si l'armée du duc Nilas est bien mandatée par l'Alliance du Ponant en tant que capitaine des forces bretonnes, la transgression est consommée. Pour l'instant, l'Alliance du Ponant n'a pas communiqué sur sa position vis à vis de cette armée.

Autres muets, le Roy de France et les institutions parisiennes. La démission récente du Connestable de France et du Grand Maistre de France jouent certainement dans l'inertie actuelle. C'est pourtant à cette réponse qu'est désormais suspendue la paix.

A. pour l'AAP

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Cyann


04-09-2010 Chroniques d'Occident - le Domaine Royal
Paris (AAP) - Dans le Royaume de France, il faut distinguer deux entités : Les provinces vassales qui forment la majorité du Royaume, et cinq provinces qui forment le Domaine Royal. Ce Domaine est distingué des Provinces Vassales, du fait qu'il est bien personnel du Roy, alors que les Provinces, elles sont vassales, vis à vis de la Couronne. L'Agence Acilion Presse, dans le cadre des Chroniques d'Occident, vous propose ce dossier sur ce qu'il faut savoir du Domaine Royal.

Comme nous venons de le dire, le Domaine Royal est donc, dans ses statuts, fondamentalement différent des autres Provinces. Ce sont les terres du Roy, le cœur du Royaume, si ce n'est géographiquement, politiquement. Justement, en terme de géographie, le Domaine Royal encercle l'Ile de France d'est en ouest, en passant par le sud. Face à l'Angleterre, le duché de Normandie est l'un des principaux moteurs du Domaine Royal. Viennent ensuite d'ouest en est, le duché d'Alençon, le comté de Maine, le duché d'Orléans et l'autre grand du Domaine Royal, le duché de Champagne.

L'ensemble est hétéroclite. La Normandie et la Champagne à elles seules comptent seize villes alors que le Maine, l'Alençon et l'Orléans réunis n'atteignent que treize villes. Cependant, la démographie reste équilibrée, puisque Normandie et Champagne ont un peu plus de deux mille trois cent habitants et le sud du Domaine deux mille deux cent.

Passons maintenant à un peu d'économie. Il y a peu de temps, on aurait dit que les deux pôles les plus influents économiquement étaient l'Orléans et la Normandie -qui accueillait jusque là le trésor royal- mais les récents évènements ont sans aucun doute bouleversé la donne. La Champagne, jadis prospère, ne sort toujours pas de sa crise politique, pendant que l'Alençon dispose de peu de ressources naturelles. Le Maine, quand à lui, souffre de sa proximité avec l'Anjou et la Bretagne, qui mobilisent ses ressources en matière de défense.

Voyons à présent, les différents types de gouvernement. Tout d'abord, le plus original est sans conteste le régime Orléanais, qui investit un Duc pour un mandat qui dépasse le cadre des deux mois habituels. A la place, aux élections, est élu un gouverneur, qui avec le Duc et le conseil, gouverne le duché. Les nobles ont d'ailleurs une place très importante dans le processus électoral. Il en va de même en Champagne, où les nobles sont très influents sur la politique du duché. En revanche, en Alençon, en Normandie et dans le Maine, la situation est somme toute plus classique, avec un Duc élu tout les deux mois et un conseil qui gouverne.

D'un point de vue géopolitique maintenant, le Domaine Royal est relativement isolé. Allié traditionnellement à l'Alliance du Centre aujourd'hui disparue, il fait en plus face à une hostilité patente vis à vis de ses voisins, notamment l'Artois et la Bretagne qui entourent la Normandie. Au sud, le Berry et l'Anjou menacent le Maine et l'Orléans. A l'est, la Champagne est donc en tension avec l'Artois, mais aussi régulièrement avec la Bourgogne sur la question de l'enclave de Joinville.
En plus, le Domaine Royal attire à lui tout les ennemis du Roy, qu'ils soient brigands ou hérétiques. Les récentes prises de Reims, Orléans et de Rouen sont encore là pour l'attester, du fait de son statut même de domaine du Roy.
Enfin, il est aussi divisé à l'intérieur, notamment à cause de la lutte de pouvoir que se livrent la Champagne et la Normandie. La première accuse les Normands de vouloir se détacher du Domaine Royal et d'être des félons, du fait de leur ex-alliance avec les Artésiens et les Flamands -tout ceci remontant au temps de la Fronde- alors que les Normands accusent les Champenois d'égocentrisme et de ne pas tenir compte du fait que la Normandie est entre l'Artois et la Bretagne, et qu'il est bien aisé pour la Champagne de vouloir la guerre avec l'Artois, tandis que la Normandie aurait à se battre sur deux fronts -la Bretagne et l'Artois étant depuis alliés- alors que la Champagne n'aurait qu'un seul front.

Dès lors, le Domaine Royal, depuis la fin de la dernière guerre de Bretagne, est isolé, diminué, ce qui ne l'a pas empêché de fournir le gros du contingent français pour la campagne de Provence, où pendant près de six mois, avec peu de moyens logistiques, il a tenu tête aux troupes du Marquisat des Alpes Occidentales soutenues par l'Artois, la Bretagne et diverses organisations.



En conclusion, bien qu'en difficulté depuis quelques années, le Domaine Royal n'en reste pas moins une force importante dans le Royaume de France qui malgré les attaques ne s'est pas encore totalement effondré.

A. pour l'AAP

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Cyann


DIJON (AAP) - Est-ce que la Bourgogne emprisonne des morts? C'est bien ce qui s'est passé à la fin de l'été.





Le 20 aout, Esyllt Catarina de la Louveterie, Duchesse de Bourgogne, déclara dans une annonce au peuple que le Duc d'Anjou avait été capturé par les armées bourguignonnes. Les soldats menés par le Duc Asdrubaelvect avaient en effet attaqué l'hérétique quelques heures plus tôt afin de le capturer. Pourtant, tout ne s'était pas passé comme prévu, le Duc hérétique ayant été tué par des soldats trop zélés. Il a été laissé pour mort sur la route, et nul ne sait aujourd'hui où il est.

Pourquoi alors la Duchesse a-t-elle annoncé la récupération du corps ? Il est fort probable qu'elle ait été mal informée par des geôliers peu scrupuleux.

M. pour l'AAP

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Cyann


6-09-2010 Elections au conseil du Duché d'Anjou : LMPA en tête, mais sans majorité
PARIS (AAP) - La liste Les Meilleurs Pour l'Anjou est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché d'Anjou, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Les Meilleurs Pour l'Anjou" (LMPA) : 28.8%
2. "Richesse et Prospérité" (RP) : 23.2%
3. "Grandeur et Décadence" (VOUS) : 21.7%
4. "Fière Défense Légitime" (FIDEL) : 13.6%
5. "Nouveau Parti Angevin" (NPA) : 12.6%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Salebete (LMPA)
2 : Brennus_des_senons (LMPA)
3 : Ozane (LMPA)
4 : Xollir (RP)
5 : Abraxes (RP)
6 : Finam (VOUS)
7 : Luciedeclairvaux (VOUS)
8 : Linon (FIDEL)
9 : Aloara (NPA)
10 : Judael (RP)
11 : Edern (VOUS)
12 : Letiti (FIDEL)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


06-09-2010 Wevarine prend le pouvoir dans le Comté d'Armagnac et de Comminges
AUCH(KAP) - De violents combats ont eu lieu dans la capitale du Comté d'Armagnac et de Comminges. Un groupe emmen




06-09-2010 Entrevue avec le nouveau Cardinal Camerlingue

ROME (AAP) - Le sacré collège des cardinaux vient de nommer un nouveau Cardinal Camerlingue en la personne de Son Eminence Clodeweck Montfort Toxandrie. Il succède ainsi à Son Eminence Rehael Tibère de Plantagenêt.

Pour rappel, le Cardinal Camerlingue est le représentant de la Curie Romaine et est nommé pour une durée de six mois.


AAP : Votre Eminence, pourriez-vous nous rappeler les rôles précis du Cardinal Camerlingue ?

SE Clodeweck : Le Camerlingue est le représentant direct de la Curie. Il peut ainsi parler en son nom et n’a de compte à rendre qu’au Saint-Père et au Collège des Cardinaux électeurs. Cette phrase à la fois si simple et si complexe définie les limites de sa charge. Le Camerlingue est la voix de la Curie, il n'en est pas le chef. Il n'a en effet de compte à rendre qu'au Saint Père et à la Curie, ce qui entre nous fait déjà pas mal de monde.

Chacun ensuite définira la charge selon sa propre vison. S'il n'est pas le chef de la Curie, c'est parce qu'il appartient à la Curie, et non au camerlingue de prendre les décisions dans les domaines qui sont les siens.

Cependant il me semble important que le camerlingue sache faire prendre des décisions à la Curie. Tout comme il faut savoir achever une guerre, il faut savoir clore un débat. Cette fonction est à mon sens l'une des plus importantes, tant il est un temps pour palabrer et un autre pour agir.


AAP : Quels chantiers importants comptez-vous poursuivre, ou mener à bien durant votre mandat ?

SE Clodeweck : Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour souligner le courage de Son Éminence Rehael qui à occupé la charge une année durant. C’est est un énorme travail qu’il a accompli.
N'ayant pas la prétention de tout faire faire en six mois je pense tenter d'initier une formation plus pointue des prélats, en liaison avec les assemblées épiscopales.Je souhaite la tenue d’un concile que certains réclament à cors et à cris, pas pour tout changer, mais pour la pérennité de notre foy. Il me semble important de redonner leur place aux consistoires qui sont un outil de communication et de formation magnifique mais hélas, délaissés. Surtout, il paraît capital de terminer les débats en cours et d’en tirer les conclusions. Un débat doit avoir un début, une durée prévue et une fin. Après il doit être suivi d'un vote et d'une application. Pour que la Curie avance dans son travail il faut savoir achever un débat par une décision, dans le temps imparti. Trop de sujets n'ont jamais abouti. Par manque de temps ou de volonté, voir de rigueur.

Je terminerai par quelque chose qui est pour moi plus qu'important. L'église aristotélicienne et romaine se doit d’être visible. Il y a assez de cathédrales et d'édifices religieux pour que les clercs montrent leur présence. Il en est de l'église comme de beaucoup des institutions des royaumes : ce n'est pas en les cachant que l'on pourra les faire vivre.

Enfin, je tiens à préciser que la Curie n'est pas là pour faire le travail des évêques. Elle a une tâche dogmatique, de gouvernance voire d'assistance mais son rôle n'est jamais de suppléer.


AAP : Les Primats du Saint Empire et de France, et maintenant le Cardinal Camerlingue viennent d'être changés à quelques jours d'intervalles. Faut-il y voir ici un renouveau pour l'Eglise Aristotélicienne ?

SE Clodeweck : Il s’agit sans doute là d’une chance de pouvoir agir dans la durée. Bien des choses peuvent nous laisser espérer de beaux jours : le retour aux affaires de grands anciens, l'apport de sang neuf chez les évêques et les cardinaux, une volonté affichée d'avancer chez tout le monde.

Cette volonté est de plus en plus affichée aussi par les cardinaux des zones non francophones qui ne souhaitent pas ne pas être à la remorque de l'Eglise aristotélicienne et romaine, mais qui souhaitent pleinement en faire partie. Cela est très important.

AAP : Pour finir, avez-vous un message que vous voudriez adresser aux fidèles qui nous lisent ?

SE : Clodeweck : Je rappelle juste que la personne la plus importante de l'église est le fidèle, ensuite le curé. Je rappelle que nous sommes en 1458 et que si certains pensent pouvoir croire différemment, bien sur, nous devrons les ramener à la vertu. Que la seule chose vraiment absurde serait de ne pas croire ou d'oublier la date qui se trouve sur notre calendrier. Des absurdités nous en avons tous vu mais seule la foy peu nous sauver, en nous rappelant qui nous sommes, où nous sommes et pourquoi nous sommes là.


AAP : Votre Eminence, je vous remercie.

Bombadil, pour l'AAP

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Cyann


Paris - (AAP) Le Royaume de France de Sa Majesté Levan III est actuellement agité de nombreux soubresauts et évènements d'ordres divers, faisant craindre une escalade des conflits et un déchirement, pouvant s'avérer fatal. Le Nord, le Centre, et le Sud du Royaume sont agités par révoltes, conflits et crainte de guerre. Reprenons le fil des évènements.



Dans le Sud du Royaume de France, les provinces vassales à la Couronne de France, étaient en proie depuis un moment avec les organisations brigandes de l'Hydre et du Jargor. Après s'être attaquées à la Gascogne, puis à l'Armagnac et Comminges, affaiblissant considérablement des provinces déjà fragilisés par les querelles internes et les déficits économiques, les deux organisations de brigands, s'étaient tournées dans un premier temps vers le Languedoc.

La défense héroïque du peuple Languedocien, avait réussi à mettre en déroute les armées de brigands, qui s'étaient alors tournées vers le fragile Rouergue, que d'aucun croyait déjà être un "repère de brigands". Après la prise du Castel de Rodez, les pillages, et les difficultés rencontrées entre les provinces alliées du Sud, mirent gravement à mal la petite province. Malgré cela, des actions énergiques, menées avec le concours de force extérieure, permis au Rouergue de désserer l'étau brigand et de retrouver un semblant de calme.

Cet épisode, loin des préoccupations centrales du Royaume, n'en reste pas moins significatif. Les divisions diplomatiques internes ainsi que certaines rancœurs, posèrent au grand jour, les difficultés rencontrées par les provinces du Sud du Royaume, de trouver terrain d'entente et de coopération, même si tout ce qui est ressorti de cette affaire n'est pas en soi négatif. Ce premier rappel sonne comme un avertissement pour l'ensemble du Royaume, et l'affaiblissement des provinces du Sud, risque à la fois de provoquer de nouveaux bouleversements, ainsi que d'affaiblir la Couronne Royale.


Parallèlement, dans toutes les chancelleries de France, se murmurait alors la possibilité grandissante d'une guerre ouverte entre l'Alliance du Ponant, composée de la Bretagne, l'Anjou, l'Artois, le Poitou et la Guyenne, et le Royaume de France. L'épisode de la croisade angevine fait craindre grandement que la prophétie s'accomplisse.

Rappelons d'abord l'élection il y a quelques temps du Duc Aurélien de Penthièvres, reconnu pilleur du Castel de Dôle, Capitale de Franche-Comté, province impériale. Prenant acte de l'absence de certains hauts dignitaires de l'Eglise Aristotélicienne aux postes angevins, le Duc provoqua le schisme, et créa la religion dicte "Angevinisme". Inscrit au sein du Codex de loi d'Anjou, la religion, bien qu'ayant une base aristotélicienne, était déclarée sous peu, hérétique, par les autorités romaines.

Ce n'était là que l'enième épisode des querelles parfois intestines qui secouaient les relations entre Feudataires du Royaume, et Eglise Aristotélicienne, puisque quelques semaines auparavant déjà, la Guyenne, membre de l'alliance du Ponant, prenant acte d'une prime annoncée par l'Evêque de Bazas, Monseigneur Bardieu, portant sur la tête du Sicaire du Lion de Judas, et maire de Montauban Sancte, avait rompu son concordat.
Pour l'Anjou, le peuple, apparaissant loin des préoccupations des hommes du Très Haut, signifia son attachement à son Duc, en réélisant sa liste en première position. Le Conseil choisit de nouveau Aurélien de Penthièvres en tant que Duc d'Anjou. Le Roy, refusa alors l'allégeance de ce dernier, et l'Eglise déclara le Duc, hérétique. Parallèlement, des négociations secrètes avaient été lancé par l'ancien Primat de France, Monseigneur Aurélien Maledent de Feytiat, Archevêque de Bordeaux. Le Cardinal Camerlingue, Monseigneur Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, Connétable des Sainctes Armées, décida de passer outre les dites négociations, et fit procéder à la levée des armées saintes. A la mi-août, une armée sainte, commandée par le Capitaine Chevreux d'Entrelacs, se présenta devant la Capitale angevine, et somma les autorités de laisser entrer les hommes d'armes de l'Eglise, afin de rétablir "la vraie foy". La Régente d'Anjou, nommé après la fuite et l'interception par une armée Bourguignonne du Duc hérétique Aurélien, fit réponse cinglante, appuyée par une déclaration de soutien d'une partie de la noblesse angevine. Dès lors, il ne restait qu'un seul chemin, celui des armes.

De violents combats opposèrent les défenseurs d'Angers, aux armées sainctes, mais ces dernières triomphèrent bientôt. La Capitale Angevine tomba alors.
Chaque camps se lança alors dans une surenchère de déclaration. Les autorités angevines accusèrent les autorités des armées saintes d'accueillir des "soudards" en leur sein, craignant qu'ils "semparent du pourtant maigre trésor angevin", et qualifiant la croisade "d'ignominie". Ce à quoi le Capitaine des Saintes armées, Chevreux, riposta, en communiquant sur l'état financier de la ville, accusant l'ancienne mairesse d'avoir "vider les caisses de [la] ville" en "déposant deux mandats à ses complices, Dame Eloman et Sieur Alphacat et ne laissant dans le coffre la somme unique de 80 deniers". Réitérant dans sa déclaration, sa volonté de ne pas "appauvrir le pleuple [...]", il défendit alors sa volonté de "répandre la Vraie Foi en votre ville".

Malgré la surenchère de déclaration la situation resta en suspens. Restait une inconnue, la réaction de l'Alliance du Ponant. Et celle-ci ne se fit pas attendre. Mobilisant de chaque côté de la frontière, des forces bretonnes et poitevines, vinrent prendre campement aux abords de la ville de Saumur. Parallèlement, des déclarations "d'appel à la paix" étaient publiés par les chancelleries des provinces voisines, tandis qu'une seule se démarquait, le Berry, en déclarant son soutien à l'Anjou. D'aucun murmuraient par ailleurs que de nombreux bretons étaient venus s'installer en Berry, et que cette province prévoyait d'agresser ses voisins tourangeaux ou bourguignons.

Nilas, Capitaine des forces de l'Alliance du Ponant, menant une forte armée bretonne sous les murailles de Saumur, lança un ultimatum aux forces de l'Eglise, proposant de "prendre [la] place (de l'armée sainte) en les murs" et menaçant les armées saintes, de représailles en cas de combat. Ce à quoi, le Cardinal Chancelier du Saint Office Romain, Vincent Diftain d'Embussy, riposta en réitérant le fait que "les Angevins n'[avaient] rien à craindre des Saintes Armées", et demandant aux deux armées du ponant, "de faire demi tour et de rentrer chez elles".

La situation vint à son paroxysme, et nul ne connaissait encore l'issu d'un tel affrontement verbal. Combat de papier, ou approche plus "physique"?... L'entrée dans le conflit de l'Alliance du Ponant, fit craindre un embrasement généralisé du Royaume, de part le jeu des alliances.

Enfin, le Maréchal de France pour les provinces du Sud, Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith, dicte Flex, appela, quant à lui, dans une déclaration datant du 31 août, la mobilisation générale de toutes les forces armées du Royaume de France, considérant la venue de l'armée bretonne en terres d'Anjou, comme "une déclaration de guerre".

Aucune réaction officielle ne fut émise par les autorités royales, considérablement affaiblies ces derniers temps, par la démission coup sur coup de la Grande Maitresse de France Dame Armoria, et du Connétable de France Sire Lekaiser, remplacé, il y a peu, par Dame Bess.

La Situation en Anjou sembla se calmer, suite aux déclarations de l'Eglise, en la personne de son Eminence le Cardinal Camerlingue Clodeweck de Montfort-Toxandrie. En effet, dans une annonce datant du Premier Septembre, l'Eglise, par la voie du dit cardinal, apporta réponse positive à l'ultimatum du Capitaine Nilas du Ponant, et déclara les armées bretonnes et poitevines, "armées saintes", mettant en place un plan de retrait et de passage des clés d'Angers. Angers a donc été rendu au Duché d'Anjou, l'armée "Sainte" campant à 10 lieues de la ville, conformément à l'accord passé.Cependant, les armées bretonnes et poitevines, présentes en Anjou dans le cadre de l'Alliance du Ponant, campent toujours à Saumur.


Dans le Centre du Royaume, les tensions se sont exacerbées entre le Berry, la Bourgogne et la Touraine.

Après la déclaration de mobilisation générale de la Duchesse de Bourgogne, suite aux menaces énoncées du Berry, le Berry a répliqué, en fermant ses frontières et en dénonçant, [...] "le choix de la guerre [...]" que fait selon eux, la Bourgogne.
La Touraine , ayant fourni un soutien actif aux armées saintes, a été mis en cause. Selon nos informations, une missive, envoyée par Nilas, Capitaine des armées du Ponant, mis en accusation les autorités Tourangelles, prenant acte de la présence de nombreux étendards sous les murs de Chinon, ville de Touraine, en liaison routière direct avec la ville angevine de Saumur.

De tous les côtés, la mobilisation semble battre son plein, et la tension semble palpable entre les provinces du Cente du Royaume.


La position des armées fait craindre un prochain affrontement, dont l'escalade pourrait s'avérer fatale pour le Royaume de Sa Majesté.
L'affaiblissement des autorités royales, la croisade en Angers, les vélléités prêtées à l'Alliance du Ponant d'attaque du Royaume, les tensions persistantes entre les provinces du Nord du Royaume et certains signes de dissessions au sein même du Domaine du Roy, rendent la situation explosive.
A coup sûr, la position délicate où se trouve les instances du Royaume de France, et le Ponant, augure une escalade du conflit, dès les premiers sangs versés, si tant est qu'il le soit. Le démarrage du conflit par l'une ou l'autre des parties, et ce quelqu'en soit le vainqueur, fait peser sur le Royaume de Sa Majesté, un voile sombre, pouvant concourir à un affaiblissement sans précédent de la puissance royale et de l'ensemble des parties.




Nkhan, pour l'AAP




13-09-2010 Rectificatif concernant l'article "Vers un embrasement général du Royaume"
Paris (AAP) - Une coquille s'est glissée dans l'article publié le 12 septembre, "Vers un embrasement général du Royaume".

En effet il y est dit, "[...] prenant acte d'une prime annoncée par l'Evêque de Bazas, Monseigneur Bardieu, portant sur la tête du Sicaire du Lion de Judas, et maire de Montauban Sancte [...]"

Comme l'a fort à propos fait remarquer un lecteur, Monseigneur Bardieu était au moment des faits évêque de Cahors et non de Bazas. Toutes nos excuses à lui.

La rédaction

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Cyann


12-09-2010 Esclandre à la Chapelle Saint-Antoine

Paris (AAP) - Dans la journée du neuf septembre, un groupe d'Angevins mené par Finam de Montmorency s'est introduit dans la chapelle des hérauts d'armes de France pour une cérémonie non encore identifiée impliquant des génuflexions et une statue de Sainte-Rolande.

La troupe relativement nombreuse a été rapidement prise à parti par le Grand Chambellan, Nebisa de Malemort, qui a tenté de l'aiguiller vers le Louvre. Il est apparu que les Angevins avaient bien songé s'y rendre, mais que pour une sombre affaire de clefs, résolue depuis, ils n'avaient pas pu entrer. La situation s'est compliquée au fur et à mesure de l'arrivée de protagonistes toujours plus nombreux. Des témoins parlent d'accusations de proxénétisme, de considérations mammaires et vestimentaires, d'une tentative de suicide dans l'atelier de dessin des blasons, et d'un débat sur la pêche à la ligne.

Finalement, plusieurs hérauts d'armes ont réussi à contenir les visiteurs impromptus et à les rediriger vers la sortie. D'après l'enquête, mis à part un trognon de pomme frais jeté derrière une statue, aucune dégradation n'est à déplorer.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP

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Cyann


13-09-2010 Une "Hydre Noire" suspectée dans l'incendie de Gien

Gien (AAP) - Un incendie spectaculaire, déclaré en début de semaine et maitrisé après plusieurs jours de lutte, suscite la défiance de l'Orléanais vis à vis d'une possible implication criminelle dans le drame.

C'est vraisemblablement au dispensaire de la ville que le feu serait parti à l'aube de la belle et chaude journée de lundi. L'un des premiers habitants à sentir alors la fumée inhabituelle ne fut autre que Dame Hécat, tout fraichement élue maire de la ville et vaquant à ses occupations à l'intérieur même du bâtiment en feu pendant que la plupart dormaient encore. S'en suivit alors une agitation croissante au rythme de la propagation de l'information à grands cris empreints d'affolement. Un vent de panique renforcé par la présence de patients dans les murs du dispensaire en feu, réduisant considérablement la vitesse de son évacuation. On frisa ainsi le drame, avec une femme enceinte de 7 mois sauvée de justesse des flammes grâce à l'intervention de courageux voisins arrivés en courant dès les premiers sons du tocsin.

Une situation qui en serait restée au stade de la grande frayeur si l'incendie ne s'était pas propagé entre temps, bien aidé par une petite brise, touchant notamment la mairie, le bureau de police ainsi que l'herboristerie et s'attaquant aux maisons les plus proches. Le tableau jusque là paisible d'un village s'éveillant au rythme de la routine estivale tourna alors à un paysage sinistre, d'abord clairsemé puis vite submergé par de violentes trainées rougeâtres tracées par les flammes et accompagnées d'une fumée plus noire que les ombres courant d'un feu à un autre dans un chaos transpirant la peur de perdre la partie. Ce n'est que deux jours et des centaines de seaux d'eau transmis au long d'incessantes chaines humaines plus tard que l'incendie fut maitrisé. L'homme avait vaincu le feu et les habitants sauvé leur village. Pourtant, au lieu de se satisfaire du calme revenu et souffler devant le premier constat presque miraculeux qu'aucune perte humaine n'était à déplorer, les autorités ont eut tôt fait d'établir le caractère suspect du départ de feu et d'en chercher les responsables.

Le fait que le feu se soit déclaré à divers endroits de la ville, distants de plusieurs bâtisses, et dans un intervalle de temps qui semble après coup très réduit aura en effet vite éveillé les soupçons. Soupçons confirmés par une broche retrouvée dans les cendres encore fumantes du mobilier du dispensaire et aux contours reconnaissables entre mille : une Hydre, noircie par les flammes. Il n'en aura pas fallu d'avantage pour que la rumeur de la menace d'une "Hydre Noire" se répande dans la ville, puis rapidement dans tout le Duché, sonnant l'amorce d'une chasse aux sorcières pour mettre la main sur les responsables de ce désastre. Preuve en est la déclaration faite par le Duc Bourguignon de Sorel, alors même que le feu dévorait encore Gien, exprimant sa solidarité avec la population et décrétant persona non grata tout membre de cette nouvelle Hydre Noire.

Une déclaration qui soulève déjà des questions alors que les premières arrestations sont en cours. Cette Hydre Noire a-t-elle un lien avec sa tristement célèbre homonyme ? Qu'annonce cet incendie d'une ville tranquille du Domaine royal ? Et surtout, qui compose ce groupe alors qu'aucun incendiaire n'a été aperçu sur les lieux et que le seul individu revendiquant le sinistre semble affirmer avoir agi seul ? Une dernière question à laquelle les autorités orléanaises semblent vite avoir trouvé leur réponse dans les rangs des quelques étrangers transitant actuellement par la ville, récoltant du même coup le statut d'indésirables et de criminels avant même le lancement du premier procès.

Erasme, pour l'AAP

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Cyann


13-09-2010 Dernier appel pour les joutes du Lavardin


Paris (AAP) - Les inscriptions à l'incontournable rendez-vous de la noblesse des Royaumes, les joutes du Lavardin, sont encore ouvertes deux semaines.

Pour rappel, le duc Llyr di Maggio convie tous les nobles de France, de l'Empire, de Bretagne et même d'ailleurs à ces festivités sur son domaine. Missive peut lui être envoyée pour s'inscrire.

Les premiers affrontements à cheval et à pieds auront lieu le 29 septembre.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP

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Cyann


Chronique sur l'Histoire de l'Empire Germanique
par Sebastien de Belrupt

Chapitre I : présentation de l'Empire

Le Saint Empire Romain Germanique, un nom pas comme les autres pour désigner une région... pas comme les autres. Là plus qu'ailleurs, le sort de la Tour de Babel s'est acharné, n'épargnant aucune des 19 000 âmes qui peuplent les terres impériales. Qui aurait cru que cette terre, pourtant héritière historique de l'Empire Romain, soit le théâtre de tant de conflits et de tant de contradictions ? Qu'aurait pensé César, Constantin et Néron de notre Empire ? C'est vrai, au moins, personne n'a encore incendié Rome !

L'Empire c'est, avant tout, une lourde couronne que porte LongJohnSilver Ier. Tout autre que lui se serait senti dépassé par cette impossible mission que de diriger l'Empire. De surcroit, il est en coiffé de la non moins prestigieuse courrone d'Angleterre. Depuis Aix-la-Chapelle, la Nouvelle Rome, ou depuis Londres, il essaie de conduire un Empire hétérogène composé d'une multitude de Duchés et Comtés accrochés à leur indépendance et qui ne se connaissent pas entre eux. Une mosaïque qui n'a pas encore su trouver son lien.

A leur décharge, il faut avouer qu'il n'est pas simple de discuter en cinq langues en même temps. Italien, français, allemand, néérlandais... il y a de quoi en perdre son latin ! Ainsi, l'Empire est vaguement divisé en quatre région, quatre cercles, étrangers les uns aux autres : l'Empire germanophone (5500 âmes), l'Empire italophone (4850 âmes), l'Empire francophone (3200 âmes) et la Hollande (750 âmes). Qui a dit que cela devait faire 19 000 âmes en tout ?

Quel meilleur exemple de cette incapacité à présenter un front uni que celui de la sécession de la Provence ? Celle-ci, membre du Saint Empire Romain Germanique (SERG), se déclare unilatéralement indépendante en compagnie de la Savoie, revenue de justesse sur sa décision. Personne n'a réussi à se mettre d'accord sur la réponse à apporter, si bien que de réponse de l'Empire, il n'y a point eu. Pourtant, il suffirait que l'Empereur tape du poing sur la table pour voir toutes les disputes s'envoler d'un coup. Ou encore la Confédération Helvétique, qui a interprêté à sa manière une déclaration de l'Empereur lui octroyant l'autonomie par rapport aux institutions impériales, se disant de facto indépendante, sans que personne ne trouve à y redire.

La bonne nouvelle, c'est qu'au fil des années, certains Cercles ont commencé à s'unifier, les germanophones en tête, inventant cette étrange chose qu'on appelle le Fédéralisme et qui consiste à ce que les Provinces, nommées entitées fédérées, confient certains pouvoirs à une autorité commune : l'état fédéral. C'est ainsi qu'est né le Royaume Germanique, dirigé par la Reine Hulda. Les francophones ont ensuite, des années plus tard, repris le système à leur compte en l'adoptant quelque peu, créant ainsi tout récemment la Fédération de l'Empire Occidental.
Certains ont même commencé à franchir les frontières de la langue, conduisant ainsi à une alliance entre les francophones et les italophones, ainsi qu'à une coopération entre la Cour d'Appel et l'Hérauderie de Hollande et de l'Empire Occidental.

L'Empire, c'est un peu le parent pauvre de l'Europe. Contrairement à ses voisins, il n'a hérité ni d'une langue unique et encore moins d'une unité géographique. Il est réparti aux quatre coins de l'Europe, et plusieurs semaines de marche acharnée sont nécessaires pour le parcourir entièrement. Certains diront que c'est cela qui fait son charme, d'autres encore prétendent que l'Empire est une anomalie, et que l'Empire francophone devrait rejoindre la France tandis que l'Empire italophone devrait se raprocher de l'Italie. Pourtant, après tant de temps, l'Empire est toujours là et, presque entier. Après tout, peut-être l'Empire a-t-il seulement besoin de temps pour construire son identité, et pour former un ensemble cohérent ? Les nouvelles générations semblent avoir pris un chemin différent, et peut-être d'ici quelques années l'Empire sera-t-il uni ?




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Cyann


15-09-2010 Elections au conseil du Comté d'Artois : PAR en tête, mais sans majorité

PARIS (AAP) - La liste Pour un Artois Renaissant est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Comté d'Artois, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Pour un Artois Renaissant" (PAR) : 33.8%
2. "Valeurs Artésiennes" (VA) : 23.8%
3. "TECAP Pour que ça décape" (TECAP) : 18.6%
4. "Front de Libération des Nains d'Artois" (F-L-N-A) : 17.7%
5. "Tout Pour l Artois" (TPA) : 6.1%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Elena7 (PAR)
2 : Erwyndyll (PAR)
3 : Seigneurperseval (PAR)
4 : Fidos (PAR)
5 : Luzifer (VA)
6 : Izeliah (VA)
7 : Airemes (TECAP)
8 : Leducg (TECAP)
9 : Jj64 (F-L-N-A)
10 : Vallyn (F-L-N-A)
11 : Gollum1963 (VA)
12 : Zazaroyaume (TPA)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


15-09-2010 Nouveau conseil ducal en Normandie


ROUEN (AAP) – Les élections du 9 septembre 1458 ont porté un nouveau conseil ducal de Normandie. Le 11 septembre, Jeannick17148 a été reconnu comme Duc de Normandie par ses pairs.



Les élections ducale Normandes ont vu la liste LN («Lions Normands») menée par le Maire de Bayeux, Jeannick17148, arriver en tête avec 63.4% des voix, devant la liste AE («TyrAEnnie») du Chambellan de Normandie, Sa Grasce Aegidius, avec 36.6% des voix. La liste LN a par conséquent obtenu 8 sièges, contre 4 pour la liste AE.

Les 12 conseillers ducaux ont ainsi reconnu leur Duc en la personne de Jeannick17148, le 11 septembre 1458, tel que suit : 5 voix pour Jeannick17148 (Jeannick17148, Polissonne, Zeji, Deedee, Axelle_de_normandie), 2 voix pour Asti_dict_le_barbu (Leandana, Aegidius) et 5 abstentions (Stefanovkalachnikov, *Celia*, Asti_dict_le_barbu, Jipelecriket)

Le conseil ducal Normand a donc été composé par Jeannick17148.

Duc : Jeannick17148 (LN)
Porte-parole: Leandana (AE)
Connétable : Polissonne (LN)
Procureur : Stefanovkalachnikov (LN)
Juge : *Celia* (AE)
Prévôt : Axelle_de_Normandie (LN)
Bailli : Asti_dict_le_barbu (AE)
Commissaire au commerce : Jipelecriket (LN)
Conseillers : Aegidius (AE), Deedee (LN) et Idromir (LN).

La personne occupant le poste du Juge d'applications des peines reste pour le moment inchangée, en la personne de Dame Lodanya. Le Chambellan de Normandie est Aegidius, Duc de Tancarville, également conseiller ducal. Le poste de Recteur est occupé par Messire Tekil. Le Capitaine Royal est, depuis quelques semaines, Messire Meleagre.

L'hommage du Régnant normand a été fait au Roi.

FdC, pour l'AAP

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Cyann


17-09-2010 Le Sans-Nom dévore les îles

La Rochelle (AAP) - Les marins aiment les défis. Ce fut le premier voyage en mer (Lector et Arogandor sur le Chalice), la première traversée Irlande France (Harpege et Foxfire, en régate), la découverte du bord du monde (Foxfire), le premier passage de Gibraltar (Elfenoire). Depuis presqu'un an, les capitaines écument les mers, à la recherche de L'île, celle de leurs rêves, au climat doux, au port accueillant, et soupirent en secret d'être les premiers à la découvrir.

Mais ils durent déchanter. Non seulement cette île, havre de paix et de sérénité dans une vie faite de tempêtes se montre introuvable, mais la plupart des îles connues par les récits glanés dans les ports et les ouvrages des bibliothèques, n'apparaissent pas à l'endroit où elles devraient être en mer. A ce jour sont portées disparues Ré, Houat et Hoedic, ainsi que les îles anglo-normandes. Les recherches sont en cours pour noter la présence des autres îles répertoriées sur les cartes.

Les marins sont gens superstitieux. Les choses étranges, ils n'aiment pas si ne les ont créées eux-mêmes, ou vues, mais en groupe, en des tavernes. Les rumeurs les plus folles courent donc sur le pourquoi de la non présence des ces îles. La rumeur la plus persistante serait que le Sans Nom les ait volées.

Harpege, pour l'aap

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Cyann


15-09-2010 Premier combat naval atlantique en zone francophone

Brest (AAP) - Le premier combat naval atlantique en zone francophone a opposé le 19 août dernier la cogue Galetez Breizh de Milouse au mauvais marcheur Iffig de Grand_Sage, au large de Brest.



Les deux protagonistes ont bien voulu nous répondre.

Milouse Coatmeur narre qu'il revenait d'Irlande, les cales de sa cogue pleines de produits de luxe, lorsque la vigie signala un navire. De près, il s'agissait du bateau commercial municipal de Brest, revenant de l'Angleterre, avec à son bord le duc d'Ouessant. Une vielle rivalité oppose Coatmeur et Ouessant. Milouse raconte avec enthousiasme avoir abordé le mauvais marcheur abhorré sans relâche, sans sommation, et l'avoir mis en perdition après une nuit de combats.

Grand_Sage, le duc d'Ouessant, a une version des faits un peu différente. Selon lui son navire a échappé une première fois à celui de Milouse, quelques jours avant le combat, en profitant des vents. Le jour de la seconde rencontre, les vents n'ont pas permis une manœuvre de fuite et la cogue de Milouse n'a eu aucune peine à dominer le mauvais marcheur.

Les combats auraient duré une nuit, puis une seconde journée pendant laquelle le mauvais marcheur en piteux état n'a pas sombré, avant de couler corps et bien d'un seul coup. L'attaqué est fier d'avoir résisté aussi longtemps, l'attaquant comblé d'avoir gagné le combat. Une fois le navire coulé, l'équipage de la cogue a tenté de récupérer la cargaison, mais rien ne subsistait à part quelques cordages.

Le Duc d'Ouessant a été repêché par un navire de passage et conduit en Angleterre où il est encore en convalescence. Il a porté plainte et un procès de Milouse, par contumace en Bretagne, serait en préparation. Grand_Sage souhaite que ce procès soit le moyen pour la ville de Brest de se faire rembourser de son navire et Milouse dit se moquer d'une procédure qui ne le touchera pas.

Harpege pour l'AAP

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Cyann


19-09-2010 Ponant/Royaume : Échanges de déclarations enflammées avant affrontement?

Paris - (AAP) Dans la crise qui couve actuellement entre l'Alliance du Ponant, dirigée par la Bretagne, et les autorités du Royaume de France, de nombreuses déclarations, publiées dans les chancelleries et sur les places publiques il y a peu, portent sur le Royaume de Sa Majesté le Roy, un voile sombre, qui fait craindre une escalade du conflit latent, et d'une guerre totale entres provinces de France.
En Anjou d'abord, la fin de la Croisade, signifiée par l'accord entre les autorités de l'Eglise et celle du Ponant, a amené à l'élection d'un nouveau Conseil portant à sa tête le Sire Finam. Celui-ci, selon nos informations, n'aurait toujours pas porté allégeance à Sa Majesté, et se serait contenté d'envoyer son fils dans la Salle du Trône. Usurpant donc, les titres et attributions d'un Feudataire reconnu, il s'est fendu d'une déclaration publique, lu sur les places d'Anjou, où il place l'Anjou "dans une des plus grandes pages de [son] histoire".



Dans l'annonce publique, aux connotations fortement guerrière, le Régnant d'Anjou tente de rassembler le peuple, en mettant en porte-à-faux ses détracteurs et ses soutiens, et plaçant sa province dans "[...]un combat pour la vie et l'honneur, le droit et la liberté."
N'excluant aucunement le recours à la force armée, il promet de mener la province à la victoire, ne désignant pas "l'ennemi" clairement, mais mentionnant simplement de "mener la guerre contre de monstrueuses institutions".

Il expose de même son "programme" pour son règne, prenant à parti son Conseil, ainsi que le peuple d'Anjou, en lui promettant "[...] du sang, de la peine, des larmes et de la sueur." L'unité et la guerre semblent être les fils directeurs de la déclaration, bataille menée selon lui pour la "survie" et la "liberté" de L'Anjou.
La conclusion de l'annonce, appelle le peuple à la mobilisation, et rappelle l'attachement du pouvoir angevin à la puissante alliance du Ponant.

D'autres déclarations sont parvenues sur les places du Royaume ; de la Curia Regis d'abord, et des autorités de Touraine ensuite.
La déclaration émanant du Conseil du Roy et sur laquelle les sceaux des Pairs et Grands Officiers apparaissent, condamne fermement l'ultimatum lancé par le Capitaine des forces armées du Ponant, le Duc Nilas aux autorités de Touraine.
Cet ultimatum, énoncé dans un précédent article, avait été lancé suite au soutien déclaré de la Touraine à la croisade de l'Eglise, et à la présence d'armées françaises à Chinon, ville de Touraine en relation directe avec la ville angevine de Saumur où campent les armées du Ponant. La déclaration du Duc de Trégor demandait aux autorités de Touraine de démanteler ou faire entrer les armées en ville, ce à quoi la province a apposé une fin de non recevoir. Les autorités royales ayant pris connaissance de cette déclaration ont signé, en date du 09 Septembre, une déclaration donnant enfin la position du Roy vis à vis de l'annonce du Capitaine breton.

Rappelant la présence ni souhaitée, ni autorisée des armées bretonnes en terres françaises, et condamnant fermement les déclarations du Duc Nilas, qu'elles qualifient de "menaces", les autorités royales annoncent leurs soutiens aux autorités de Touraine. Elles rappellent ainsi l'attachement de cette province à l'Eglise, laissant planer la possibilité d'une réaction romaine en cas d'attaque. Dans la même déclaration, elles éclaircissent la position des Ordres Royaux, dont la présence aux frontières avait été condamnée par le chef des armées du Ponant. Les Grands du Royaume demandent ensuite "[...]au Ponant de garder ses armées chez eux." et préviennent la-dite Alliance que "toute tentative d'entrer en Touraine ou dans toute autre province hors Ponant trouvera une réponse armée". Enfin, les Officiers du Roy, demandent au Grand Duc de Bretagne de retirer ses armées, menaçant d'une réponse musclée, "[...]toute tentative de rester en terre français[...]".

Une réaction des autorités de Touraine a aussi été publié en place publique en date du 12 Septembre. Dans celle-ci, les autorités tourangelles, prenant acte de la menace grandissante, appellent à la mobilisation totale de la province, sonnant le branle-bas de combat du côté de la frontière française.

Du côté de la Bretagne, les autorités avaient publié le 13 Septembre déclarations à l'attention des autorités du Royaume. Précisant dans celle-ci que le Duc Nilas ne prenait parole que pour sa seule personne, elles appelaient les autorités royales et bretonnes à faire montre de dialogue, par l'envoi de diplomates dans un lieu neutre.

Les déclarations de chacun des camps apportent donc un éclairage sur le conflit qui couve dans le royaume, chacun défendant ses positions, tant par les mots que par les actes. L'annonce du Régnant d'Anjou prête à confusion, tant par la guerre annoncée, que par le flou entourant l'ennemi désigné : S'agit-il des autorités de l'Eglise ayant promulgué la Croisade, ou bien les autorités royales, auxquelles le Sire Finam semble faire un "pied de nez"?
L'ultimatum du Duc Nilas à la Touraine, fort de la puissance affichée de la Bretagne et de ses alliés, et la réponse dure des autorités royales et tourangelles semblent poser les bases d'un futur affrontement des deux puissances du Ponant et du Royaume de France.
Dans les faits, de chaque côté de la frontière, les effectifs gonflent, et on rapporte un début d'affrontement entre une armée bretonne et les armées françaises devant les murs de Chinon, prémices d'un conflit annoncé. Les dernières informations parvenant d'Anjou, font état de l'agression nocturne du Vicomte de Nerac, et Vice-Amiral de France Sire Alexandre* et de sa femme, Dame istar333 par deux armées du Ponant, évènement qui ne manquera pas de soulever des protestations des institutions royales.

Une dernière lettre, écrite et signée par Sa Majesté le Roi Levan III est venu conclure cet échange plus ou moins protocolaire. Le Roi y déclare son soutien à la Touraine, et son refus d'accepter l'allégeance du régnant d'Anjou Finam. Plus encore, la dernière ligne de la déclaration sonne comme le coup d'envoi définitif d'une guerre annoncée et attendue, puisque Sa Majesté y déclare : "Dès à présent, nous apporterons tout notre soutien, militaire, politique, économique et diplomatique au Duché de Touraine. Nous ferons sous peu prochaine déclaration pour complément."
La prochaine déclaration du Roy, devrait faire état de la levée du Ban de ses vassaux dans tout le Royaume.

Nkhan, pour l'AAP

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