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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann


19-09-2010 Condé refait surface

PARIS (AAP) - Le Prince de Condé, Uruk de Margny-Riddermark, a désigné un nouvel intendant pour gérer son patrimoine. Il a en effet nommé son neveu Charles, Baron de Fondi, à la fonction de Chancelier de Condé. Une annonce du 27 août scellée par le Prince stipule que son neveu aura désormais à charge la "grande expansion de ses terres, l'embellissement de ses châteaux, la fructification de ses fermes et la gestion courante des affaires internes de Condé". C’est, avec cette nomination, un grand retour à la vie publique pour la première principauté de France.

Condé fut octroyée à feu Tristan "Biquette" de Salignac, Comte du Hainaut, Baron de Beaune, Pair et 1er Grand Maitre de France. Il la reçut des mains du roi Lévan III pour services rendus à la Couronne, à l’issue de son mandat de Grand Maître de France. Biquette fut un fervent acteur de la lutte contre la Fronde qui tourmenta le royaume tout entier durant sa mandature, et qui s’acheva sur des réformes institutionnelles majeures en France. La majorité des institutions royales dont l'hérauderie sont les héritières de cette époque et du Prince, qui abdiqua en avril de l’an de grâce 1454.

Son fils Almaric "Coluche" de Margny, Vicomte de Bourbon-Lancy, Baron d’Antigny, titres bourguignons obtenus pour ses mérites, lui succéda à la tête de la principauté après une lutte administrative acharnée longue de huit mois avec l’hérauderie royale. Coluche dit "le gras" fut réputé pour son sens de la diplomatie discourtois, son affinité avec la racaille et son inimitié à l’égard de la gente féminine, mais aujourd'hui encore, connu pour être l'un des plus grands hommes que la Bourgogne ait jamais portée. Il rendit l’âme avant d’avoir pu prêter allégeance pour Condé, alors que l’hérauderie validait la succession de son géniteur à son égard.

Des quatre fils légitimes qu’engendra Coluche, l'aîné périt avant le père, et ce fut le cadet, Uruk de Margny-Riddermark, qui hérita de plein droit des titres paternels. Baron de Jussey qu’il tient de Franche-Comté, le Prince Uruk vit aujourd'hui dans l'ombre des grands évènements qui agitent la France, profitant du confort et du luxe que lui offre Condé. Il est réputé pour son carnet de relations qui lui vaut d'avoir des contacts hauts placés des Flandres jusque dans les Pyrénées.

Des festivités seront prochainement organisées par le Prince en son domaine afin de célébrer le renouvèlement d'allégeance à Sa Majesté le Roi de France. Joutes, pas d'armes et bals seront à l'honneur de ces festivités où toute la noblesse du royaume sera invitée. Le Prince est à l'heure actuelle toujours célibataire.

AdL, pour l'AAP

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Cyann


20-09-2010 Elections au conseil du Duché de Champagne (Domaine Royal) : CER recueille la majorité absolue des sièges

PARIS (AAP) - La liste Champagne Espoir Renouveau est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché de Champagne (Domaine Royal), et obtient la majorité absolue des sièges. Elle pourra donc gouverner seule.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Champagne Espoir Renouveau" (CER) : 63.1%
2. "UNIT" (UNIT) : 36.9%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Ghost60 (CER)
2 : Ereon (CER)
3 : Kaarolane (CER)
4 : Yunab (CER)
5 : Shaud7 (CER)
6 : Kevin60330 (CER)
7 : Maviste (CER)
8 : Cerberos (UNIT)
9 : Nebisa (UNIT)
10 : Maltea (UNIT)
11 : Sissie (UNIT)
12 : Memie (CER)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


20-09-2010 Le Bourbonnais-Auvergne remporte la finale de soule au GFC

Clermont (AAP) - En ce mois de septembre 1457, l'équipe de soule du Bourbonnais-Auvergne a remporté la finale du Grand Festival de la Couronne les opposant à l'équipe de Champagne.

Dirigée par le Sieur Orandin, la rencontre opposant les Pétillants de Champagne aux BA Titubent en finale du sixième Grand Festival de la Couronne fut entamée par l'hymne de l'équipe du Bourbon-Auvergne scandé par les spectateurs présents dans les tribunes, ainsi que quelques encouragements plus discrets du côté Champenois. A noter également la présence du Duc de Champagne, Cerberos d'Armantia et de la Duchesse du Bourbon-Auvergne, Laure d'Orsenac qui échangèrent quelques mots avant la rencontre.

(Tour 1) Une fois les joueurs en place sur le terrain, le coup d'envoi fut donné par l'arbitre guyennais et très vite l'équipe champenoise s'empara de la soule par Kallana qui l'amena jusqu'à la première ligne Auvergnate. Les BA Titubent, par l'intermédiaire d'Arthur Dayne puis Korydwen parvinrent à repousser rapidement l'offensive des Pétillants et à inverser la tendance en s'installant dans la première ligne champenoise.

(Tour 2) Passé à tabac par quatre joueurs du Bourbonnais-Auvergne, Spock fut mis rapidement hors d'état de nuire. Pendant ce temps et profitant de la diversion crée par ses coéquipiers, Khoryan réussit à apporter la soule dans la deuxième ligne champenoise, récoltant néanmoins quelques mauvais coups au passage à proximité des joueurs champenois. Les chants des Bourbonnais et Auvergnats présents aux abords du terrain se firent alors plus forts encore.

(Tour 3 & 4) Alertés par les cris champenois en provenance des tribunes, les Pétillants réussirent tout de même à contenir l'assaut des BA Titubent par le poutrage de Khoryan et Korydwenn. Cependant, affolés de constater l'arrivée en masse de joueurs Bourbonnais et Auvergnats, les Champenois préférèrent s'enfuir à toute jambes, ce qui permit à Clothilde et Legowen de marquer le but scellant la victoire des BA Titubent.

Sous le vacarme d'applaudissements de tribunes majoritairement acquises aux Bourbonnais-Auvergnats, les vainqueurs de la finale ont ensuite pu savourer leur victoire, célébrer leur capitaine Mariechen74 et leurs deux buteuses, et goûter aux joies de remporter ce sixième Grand Festival de la Couronne, catégorie soule.

Semias, pour l'AAP

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Cyann


21-09-2010 Elections au conseil du Duché du Berry : FIER en tête, mais sans majorité
PARIS (AAP) - La liste FIER est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché du Berry, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "FIER" (FIER) : 41.8%
2. "PHOENIX" (PHOENIX) : 29.6%
3. "Renaissance" (R) : 28.6%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Gilgaalad (FIER)
2 : Poumona (FIER)
3 : Alleaume (FIER)
4 : Bertilde (FIER)
5 : Ouf!! (FIER)
6 : Vroqu (PHOENIX)
7 : Asterie (PHOENIX)
8 : Faust (PHOENIX)
9 : Gilberg (R)
10 : Hugoruth (R)
11 : Clealan (R)
12 : Alfred555 (PHOENIX)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


21-09-2010 Justice divine ou règlement de compte personnel ?

PARIS (AAP) - C'est la question que l'on peut se poser à la lecture de la récente annonce de mise à l'index prononcé par Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal camerlingue, ce 14 septembre 1458. Annonce qui, au delà de la stupeur et de la consternation ou des applaudissement et de la liesse qu'elle a pu provoquer chez de nombreux fidèles, suggère un nouveau rebondissement dans l'affaire de l'Angevinisme en Anjou. Avant de tenter de répondre à cette question, il convient tout d'abord de revenir sur la chronologie des faits qui ont mené à cette excommunication de masse.



Le 19 mai 1458, Sa Grasce Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre , XXVIe Duc d'Anjou, fait modifier le coutumier angevin et un article concernant la religion est rapporté quelques jours plus tard aux autorités romaines. L'article incriminé est le suivant : "Article 46- L’Anjou est maître de son droit religieux qui est l’Angevinisme sur le diocèse et les cures angevines. Nulles institutions ne pourra affirmer le contraire. Le Duc nomme le plus valeureux serviteur du Très-Haut, évêque d’Anjou."

En réponse à cette annonce, l'Eglise Aristotélicienne réagit le 24 du même mois au travers d'une convocation par devant la Congrégation de la Saincte Inquisition d'Aurélien, Duc d'Anjou, et le frappe d'interdit dès la fin de son mandat. Sont également convoqués les membres de son conseil sans que des mesures conservatoires ne soient prises à leur encontre. Ainsi, le 26 mai, le procès inquisitorial d'Aurélien et de son conseil s'ouvre et ne sera jamais achevé, Monseigneur Wilgeforte de Torretta-Granitola , archevêque d’Avignon, préfet du Saint-Office romain et de la villa San-Loyats, cardinal inquisiteur en charge du procès étant forcée de s'aliter. La maladie l'emportera et son décès a ainsi été annoncé officiellement ce 10 septembre.

Le 17 juin, Sa Majesté Levan le Troisième fait parvenir missive au Duc d'Anjou et l'enjoint vivement à trouver terrain d'entente avec Rome avec l'aide de la Curia Regis.

Le 02 juillet, le Duc d'Anjou annonce d'une part la nomination d'un nouvel évêque d'Angers, Eloise de Guérande remplaçant Otto von Karolinger, et d'autre part, il lance un appel à discussions entre l'Anjou et les autorités romaines. Un compromis était sur le point d'être trouvé avant que la situation ne connaisse un revers inattendu, dans la nuit du 03 au 04 juillet, quand Son Eminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Grand Inquisiteur et Primat de Bretagne, fait l'objet d'une agression par l'armée angevine Vae Victis menée par le Duc 197856.

Le 08 juillet, l'Anjou après de nouvelles élections élit à nouveau comme régnant Aurélien, dont la liste remporte cinq sièges au Conseil, et lui permettant avec une autre liste issue du même courant de retrouver la place de Duc.

Fin août, Eloise de Guérande, évêque d'Anjou, abjure la foi angeviniste et démissionne de son poste. L'EA nomme alors à sa place Monseigneur Graoully tandis qu'Otto von Karolinger, prélat du diocèse d'Angers déclare cette nomination nulle et non avenue.

Dans une annonce en date du 03 septembre, la Curie d'une part et l'Alliance du Ponant et le Duché du Berry d'autre part scellent un accord de principe sur le retrait des Sanctes Armées de la ville d'Angers, qui stationneront hors de la ville jusqu'aux nouvelles élections et à la suppression de l'article schismatique dans le coutumier angevin. Ce même accord stipule que la Sainte Inquisition s'engage à enquêter sur l'ensemble des événements ayant eu lieu durant le conflit.

Le 14 septembre, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal camerlingue, cardinal-archevêque de Tours, Primat de Bretagne, Cardinal Chancelier de la Sancte Inquisition, duc de Montforzh annonce la mise à l'index de 26 personnes parmi lesquelles les conseillers des deux conseils d'Aurélien, les membres de l'armée du Duc 197856, des non baptisés, un spinoziste et la fille de Marie Alice Alterac, Petit Maitre de France et Pair de France, qui pourtant avait fait acte de contrition avant l'ajournement prématuré du procès.

La vélocité exceptionnelle de l'Église Aristotélicienne dans cette affaire peut surprendre. Mais cette rapidité n'est pas exempte d'entorses au droit canon pour la satisfaction de vieux griefs de Rome envers l'Anjou. La justice d'Eglise a ceci qu'elle est procédurière, et la menée d'un procès inquisitorial et les conséquences qui en découlent, sont ainsi parfaitement décrites dans le Droit Canon. Mgr Clodeweck a ainsi oublié quelques aspects fondamentaux de la procédure qui rendent ainsi les excommunications prononcées arbitraires et sans fondement juridique.

Premièrement le temps de la période de grâce : celle-ci dure généralement entre quinze et trente jours, précédant l'ouverture du procès. Il est à noter que le temps accordé par Mgr Clodeweck aux angevins pour demander la grâce de l'Eglise fut de cinq jours à partir du dix septembre 1458. Laps de temps bien insuffisant pour être averti, préparer sa demande, sans oublier les retraites de certains, et que la période n'est guère propice à la res publica après la fin de l'été, entre la fin des moissons et le début des vendanges. A noter plus particulièrement que Mgr Clodeweck n'attendit pas la fin de la période de grâce pour prononcer les excommunications, qui furent publiés dans la journée du quatorze septembre.

Deuxièmement, l'appel des témoins pour la période de grâce : la méthode de Mgr Clodeweck fut originale, puisqu'il ne cita aucun nom de témoin pouvant faire appel au pardon de la Sainte Eglise. Se pose alors la question, qui n'est habituellement que rhétorique : comment demander grâce si l'on ne se sait pas coupable ? Nombreux dans la liste écrite par Mgr Clodeweck se découvrent ainsi excommuniés sans en comprendre la raison, sans savoir qu'ils étaient accusés, et bien entendu sans avoir eu le temps de faire une démarche de repentance auprès de l'Eglise Aristotélicienne.

Troisièmement, le procès inquisitorial : celui qui n'eut pas lieu pour juger les accusés (et non les coupables). Le premier procès qui fut mené par Mgr Wilgeforte fut ainsi interrompu par la mort tragique de l'Archevêque, une femme droite et respectueuse de la Justice. Aucun juge inquisitorial ne reprit la suite du procès qui fut ainsi abandonné. Comment condamner alors les accusés de ce procès alors qu'il y a ce terrible vice de forme ? Alors que leur culpabilité ne fut pas prouvée ! La période de grâce prononcée par Mgr Clodeweck aurait ainsi du d'après le droit canon donner lieu à la tenue d'un procès inquisitorial. Or quatre jours après cette fourberie furent prononcées les excommunications, sans laisser la possibilité aux accusés de se repentir, alors que sur les lèvres des prélats ne cessent d'être murmurés que l'Eglise peut punir, mais qu'elle doit surtout pardonner. Il n'y eut pas de pardon dans cette liste d'excommuniés, visant sans distinction nobles, croyants non baptisés, anciens membres du conseil comtal ou des soldats ayant fait leur métier.

Et enfin le dernier point, qui est la non-définition des responsabilités et des degrés d'implication dans le projet de feu le Duc Aurélien. Car autant certains noms sont connus pour leur vigueur à vilipender l'Eglise Aristotélicienne, autant d'autres sont des anonymes, comme des soldats engagés dans la défense de l'Anjou, qui n'avaient pas le choix de leurs actes, des serviteurs du Très Haut, et enfin des accusés ayant fait acte de repentance. L'Eglise a ainsi condamné des fidèles aristotéliciens qui tentaient de défendre leur duché des armées comtoises, et qui n'avaient pas la possibilité de refuser d'obéir, à même hauteur que d'autres bien plus impliqués à mettre à mal l'Eglise Aristotélicienne.

Les paroles de Saint Arnvald, saint de la Justice, trouvent un écho exemplaire dans cette affaire "La recherche du juste milieu aristotélicien doit guider toute action humaine." Les actions de Mgr Clodeweck, de part leur précipitation, leur manque de discernement et du respect du droit canon ont failli à ce précepte, provoquant ainsi l'ahurissement de nombreux fidèles du Royaume. Ainsi ceux qui souhaitent faire appel de la décision de Mgr Clodeweck peuvent s'adresser à Mgr Graoully, évêque d'Angers pour tenter d'obtenir l'annulation de leur excommunication, et peut-être que ceux qui ne se sentent coupables de rien devraient également le faire, au cas ou.

Etrangement, à ce sujet, la Saint Inquisition, ayant probablement eu vent de ce projet d'article soumis le 18 septembre dans les locaux de l'AAP à l'approbation du rédacteur en chef, semble s'être souvenue du Droit Canon. Ce 18 septembre, Monseigneur Clodewek dans sa grande magnanimité a fait part dans une annonce à Monseigneur Graoully de son souhait de voir réouvert un procès inquisitorial et prolongé le temps de grâce offert aux accusés, puissent-ils se reconnaitre. Il ne reste plus qu'à espérer que c'est effectivement dans le souci de tendre la main à ses fidèles que l'Eglise Aristotélicienne revient si facilement sur ses décisions.

Nutrisco et Extinguo, pour l'AAP

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Cyann


21-09-2010 Des troubles en Limousin & Marche
Limoges (AAP) : Le château de Limoges a été pris d'assaut par l'association de malfaiteur des Lunes Pourpres et des Piques, le 16 septembre 1458. Ces événements sont venus entacher la crise identitaire, débutée lors des dernières élections comtales.

Tout commença par l'arrivé au pouvoir d'Hannibal de Cassel, fils adoptif de la Grand Chambellan de France, Nebisa de Malemort. Sa liste, alors composée en grande partie de personnalités nouvelles dans la politique comtale, s'opposait à celle du Vicomte Dragonet de Castelcerf, toujours en procès devant la haute cour de justice pour crime de lèse-Majesté. Les tumultueux débats électoraux avaient conduit le Vicomte Dragonet à retirer soudainement sa liste, laissant le champ libre au jeune Hannibal de Cassel. Pour expliquer son geste, Dragonet fit publier une lettre, évoquant l'inexpérience, l'immaturité de son adversaire, et la faiblesse de son programme qu'il résumait à « casser du Drago ». Proclamant enfin ouvertement qu'il ne souhaitait pas travailler avec des « boulets qu'on lui imposes », et que l'avenir dirait si « si je replonge pour recommencer, ou si je laisse cette fois ci définitivement le limousin à son destin. ».

Le Vicomte Dragonet, régent sortant du Limousin & de la Marche, avait publiquement annoncé avant la fin de son mandat la création du Cénacle, groupuscule s'imposant comme une alternative au conseil comtal. Voici les points clés précisant leur rôle, et tiré de son annonce :

« […]Le Cenacle en tant que conseil de sage a pour vocation de travailler à long terme sur des projets que la brièveté ou l'inexpérience d'un conseil ne peut pas forcement mettre en place et travailler sur la pérennité du Limousin.

Le Cenacle a également pour vocation en tant de guerre ou de crise à prendre des mesures d'urgences dans l'intérêt du Limousin des que le conseil se montre inapte à y faire face.
Le Cenacle constitue pour tous ceux qui le souhaitent (mairie, institution, particulier,..) une alternative au conseil, offrant d'autres solutions face à des problèmes identiques. Il possède dans ce but ses institutions et moyen propre. Il peut être saisi par qui veut, pour répondre à des demandes précises. [...]»

C'est sans surprise que la liste d'Hannibal de Cassel remporta 100% des voix, comme l'APP le fit paraître le 4 septembre 1458, lui permettant ainsi de gouverner seul. S'en suivit alors une vague de démission aux postes clés des institutions par les colistiers du Vicomte Dragonet, qui choisit lui aussi d'abandonner la mairie de Limoges. Une semaine seulement après sa reconnaissance officielle, le Comte du Limousin & de la Marche devait faire face au pillage de la bonne ville de Guéret. Devant ces troubles, le Vicomte Dragonet adressa une lettre ouverte au conseil comtal, présentant ses exigences pour maintenir la sécurité du Comte :

« Nous demandons non seulement que notre representant, dans ce cas moi même, gardions la chancellerie, mais que j'ai accés au conseil, soit nommé Vice comte, ait mes accés à l'EM, et prenne sous tutelle votre frére [Hannibal de Cassel]. A ce prix, nous pourrons garantir et assurer la sécuritèe du Limousin, et lui permettre d'assurer au conseil d'aller au bout de son mandat. »

Brutalement atteint de sévères maux, le Comte légitime fut dans l'obligation de s'abandonner aux mains des médecins, laissant ainsi les rennes du Comté à la Vice Comtesse : Antoinette Diane. Une journée seulement après ce remaniement, le château de Limoges tombait aux mains des brigands. La réaction du Vicomte ne se fit pas attendre, et par une lettre ouverte, expliqua que la présence des brigands étaient déjà avérée depuis de long mois, et qu'il avait lui-même négocié une paix, en échange d'une totale liberté de circulation sur le sol du Limousin & de la Marche, et la promesse de ne pas être inquiété par les tribunaux.

Alors que le conseil comtal, l'armée et les volontaires se rassemblent à Limoges pour organiser la reprise du château, les brigands, quant à eux, semblent bien décidé à tenir, et à ne pas abandonner leurs gains.

Arnaut de Malemort, pour l'APP

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Cyann


21-09-2010 Le Périgord-Angoumois est-il en crise ?

Périgueux (AAP) - Alors que les appels à la mobilisation de l’ancien connétable de France Lekaiser sont affichés sur les murs de toutes les villes du Périgord et de l’Angoumois en cette fin d’été, force est de constater que le conseil comtal périgourdin a fort à faire de son côté pour éviter une crise de grande ampleur.

Venant de fermer les frontières et de lever le ban, le Comte Yodea a fort à faire pour maintenir à flot un Périgord-Angoumois bien agité. Interrogé par des habitants sur la baisse inquiétante du prestige, le Comte en personne a dû venir s’expliquer sur les raisons de cette triste évolution : les chutes de trésorerie sont telles qu’il a fallu statuer entre une baisse importante ou un prestige inexistant pour soixante jours. La situation est donc critique et est d’autant plus inquiétante que l’on assiste depuis une quinzaine de jours à une valse des conseillers comtaux aux postes les plus importants du commandement.

Après la disparition du conseiller aux mines, messire Ki_adi_Mundi, c’est le Conseiller au commerce, messire Lolodrogba24 qui a démissionné, suivi de peu de Dame Bavmorda, disparue tragiquement d’une maladie foudroyante, interrompant ainsi son mandat de connétable. Leurs remplaçants ont rapidement été nommés, d’abord messire Horseman qui a lui-même très rapidement démissionné et a dû être remplacé par la mairesse de Bergerac Ambre.ensorcelleuse (nommée exceptionnellement Commissaire au Commerce avec l’accord du Comte) ainsi que le sire Macron, dont on murmure cependant qu’il ne serait pas en PA, mais bel et bien en Anjou, loin des tracas périgourdins… Le Comté reste donc depuis trois semaines sans connétable, bloquant ainsi le paiement des payes des maréchaux.

En outre, les risques physiques sont eux aussi bien présents puisque la ville d’Angoulême vient d’être prise par un groupe de brigands de tous horizons, forçant le comté à réagir par les armes en organisant rapidement une révolte constituée de citoyens de confiance.

Parallèlement, les attaques publiques adressées au Comte par un dénommé Hugues_de_Blandin, habitué du fait, tendent à aboutir à un nouveau procès, ajoutant un sentiment tendu à une situation politique déjà tumultueuse.

La confusion règne donc, et ce à moins d’une vingtaine de jours des prochaines élections. Ces dernières promettent donc d’être particulièrement intéressantes puisque quatre listes sont aujourd’hui inscrites. Le Parti Loyaliste du Périgord Angoumois (PLPA) de Yodea affrontera pas moins de deux listes d’Optimum Périgord Angoumois (OPA), fait étrange non encore expliqué par leurs dirigeants, ainsi que la liste Les Copains d’Abord( LCA) dont le programme est clairement affiché dans le nom. Le cumul de mandat et la position éligible de certains candidats a d’ores et déjà été signalée, mais il semble que rien n’évolue concrètement à l’heure actuelle.

Le vainqueur de ces élections aura donc fort à faire pour maintenir à flot le PA et refaire de ce comté affaibli un véritable acteur parmi les provinces de ce Royaume.

.m. pour l’AAP

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Cyann


21-09-2010 Un anniversaire calme en Lyonnais-Dauphiné ?

LYON (AAP) - Le cinquième anniversaire du Lyonnais-Dauphiné semble, à l'inverse de ce que l'on aurait pu imaginer, devoir se dérouler dans un climat préférant la fête aux déchirements politiques.

Il faut en effet rappeler que, le dix-neuvième jour du mois d'août dernier, les élections ducales avaient porté les quatre différents partis à un même nombre de sièges, cette égalité parfaite entraînant dix jours d'ardues négociations, pourtant figées au bout de deux jours. A quatre reprises, les deux candidats à la Gouvernance, messire Samthebeast et dame Terwagne Méricourt, ont reçu chacun le soutien de six conseillers. C'est lors du cinquième vote que la situation s'est débloquée, l'enlèvement et la tentative d'assassinat sur messire Thibérian Baccard, conseiller ducal soutenant messire Samthebeast, débouchant sur l'élection de la dame de Thauvenay par six voix contre cinq.

Dès les premiers jours, les réactions fusèrent autour de cette élection. La moitié des conseillers démissionnèrent, répétant que, sans accuser dame Méricourt de ce méfait, ils ne pouvaient accepter une élection dans ces conditions. Sur cette même lancée contestataire, une lettre, signée par une trentaine de Lyonnais-Dauphinois, fut envoyée à la Pairie afin de lui demander de refuser l'allégeance de la régnante potentielle, et par la même de la déclarer illégitime. En réponse à ce courrier, les membres du parti politique de la dame de Thauvenay rédigèrent une autre lettre, déclarant leur soutien à cette dernière. Selon le même processus d'appel public aux signatures, il recueillirent plus de vingt signatures et scels.

Dans le même temps, le comité des fêtes, également dirigé par dame Terwagne, fit débuter les festivités autour du cinquième anniversaire du Duché. Au programme, une messe en l'honneur du Duché, et quatre concours, tels qu'un concours de tir à l'arc, un concours de fables, un autre de dessins, et un tournoi de tir à la corde. Les festivités devaient être clôturées par un bal et un banquet final mettant à l'honneur les gagnants des différentes compétitions. D'après Tristan MacDonald, dict Lightwarrior, quatre membres du comité des fêtes, dont la dame de Thauvenay, participaient à l'élaboration de ces festivités, et ce depuis la mi-août.

Le contexte n'aidant certainement pas à l'amusement, certains crurent tout d'abord que cet anniversaire-là ferait un flop, ou encore qu'il serait un nouveau prétexte pour séparer le Duché. D'autres pensèrent, au contraire, que c'était là l'occasion d'oublier les troubles de l'extérieur, et resserrer les liens entre les Lyonnais-Dauphinois.

Entre temps, après une longue attente et un mois d'instabilité politique, la Pairie se prononça en la faveur de la dame de Thauvenay, déclarant que "l'accès au titre de Gouverneur de la dame Terwagne est légitime", par un courrier adressé le quinzième jour de septembre aux Lyonnais-Dauphinois. La régente devint donc Gouverneur, malgré les trente jours, soit la moitié de son mandat, déjà écoulés. Bien qu'aucune annonce officielle émanant du Conseil ducal n'ait été publiée, tout laisse à penser que le Gouverneur appellera très prochainement les feudataires du Duché à venir lui prester l'allégeance, deux mois n'étant habituellement pas de trop en Lyonnais-Dauphiné pour espérer terminer cette cérémonie avant la fin du mandat ...

Par cette annonce irrévocable, quelle eût été en faveur de l'opposition ou de la régente, tous les habitants du Duché attendaient le terme de cette situation, qui pour beaucoup devenait plus qu'irritante, les débats publics ne s'orientant plus que sur des conflits personnels, négligeant les débats d'idées. Chacun est donc en droit d'attendre du prochain bal d'anniversaire une ambiance détendue, dénuée de mauvaises intentions, pour offrir au Duché un anniversaire qu'il mérite.

Antoine de Navarre, pour l'AAP

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Cyann


24-09-2010 Elections au conseil du Duché d'Alençon (Domaine Royal) : L'Oeil recueille la majorité absolue des sièges

PARIS (AAP) - La liste L'Oeil est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché d'Alençon (Domaine Royal), et obtient la majorité absolue des sièges. Elle pourra donc gouverner seule.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "L'Oeil" (L'Oeil) : 54.1%
2. "Plaudite, cives !" (Cives !) : 29.5%
3. "FORCE - PUMA " (FORCE-PUMA) : 16.4%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Chrystel (L'Oeil)
2 : Manuelam (L'Oeil)
3 : Fred (L'Oeil)
4 : Niconoss (L'Oeil)
5 : Nennya (L'Oeil)
6 : Kelkun (L'Oeil)
7 : Tchoune (Cives !)
8 : Nabel_de_Volvent (Cives !)
9 : Nakoor (Cives !)
10 : Rosealine (FORCE-PUMA)
11 : Shynai (FORCE-PUMA)
12 : Ludilau (L'Oeil)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


2010 L'alliance du trône et de l'autel ?

Paris (AAP) - Alors que les armées se font face entre le Duché de Touraine et le Duché d'Anjou, le Camerlingue et le Roy de France, le même jour, comblent le silence laissé par les gouvernants du Ponant. En effet, peu ou pas de changement dans le conflit latent qui oppose d'une part le Ponant -Guyenne, Poitou, Bretagne, Anjou, Artois ; et leur allié berrichon- à la Touraine soutenue par l'Église, le Roy de France, la Bourgogne et le Bourbonnais Auvergne. Cinq armées à Chinon, composées de Tourangeaux, de volontaires, d'ordres -reconnus où non par le Roy ou l'Église- et d'officiers royaux en manque d'action ; face à un nombre légèrement inférieur, selon nos sources quatre armées prête à mouvoir, composée d'Angevins, d'alliés du Ponant et d'après les autorités royales, de brigands dont un certain nombre de l'Hydre.

Autour, on a pu observer ces derniers jours quelques mouvement de troupes, notamment vers le Domaine Royal, peut être une ouverture d'un autre "front froid". Pendant ce temps, le Petit Mestre de France s'est rendu au Mont Saint Michel, haut lieu de la paix entre la Bretagne et la Couronne de France, pour y rencontrer le Chancelier de Bretagne. Pour l'heure on ne sait pas si les négociations ont débuté. En revanche, le Roy de France et le Camerlingue ont fait une sortie diplomatique dans deux édits publiés à travers le Royaume.


Le premier, celui du cardinal Camerlingue, Monseigneur Clodeweck de Montfort-Toxandrie, daté du vingtième jour de septembre. Réunis en Sacré Collège, les cardinaux par la voix du Camerlingue, dénoncent l'attitude de Finam, qualifié d'hérétique et pourtant élu Duc d'Anjou par les Angevins mais non reconnu par le Roy ; ce dernier ayant récemment prié les représentants de Rome de quitter l'Anjou le plus rapidement possible. Ils rappellent aussi que l'anathème à été jeté sur le Conseil angevin et qu'aucun Aristotélicien ne peut avoir de contact avec eux sans risquer l'excommunication.

Ils appellent également à la paix entre les peuples, sans pour autant demander au Ponant de remplir les engagements qu'il a contractés lors du retrait des troupes croisées de la capitale angevine. Ceux-ci étaient justement de ne point soutenir le gouvernement angevin si ce dernier était reconnu de relaps, c'est à dire ayant abjuré l'hérésie une fois puis se rétracter. Le Sacré Collège condamne aussi la prise de Mayenne, accusant le gouvernement angevin d'être à l'origine du pillage, et ordonne au Ponant de saisir la main tendue par le Roy de France dans ses offres de paix. Cependant, lucide, il souligne "le fait que nul ne souhaite vraiment une guerre" et qu'il "ne cautionnera en aucun cas l'attaque d'un peuple quel qu'il soit".

Le Roy de France quant à lui s'adresse essentiellement dans sa dernière missive publique aux peuples de son royaume. Il revient sur les "évènements passés et présents" qui ont secoué son Domaine, les deux derniers en date étant la chute de Mayenne et la félonie du Duc de Normandie. Il annonce -espérant par sa voix prévenir plutôt qu'à nouveau guérir- que toute nouvelle action sera encore plus sévèrement punie que cela n'était déjà le cas. En effet, jusqu'à présent, le Roy avait pour habitude de laisser chaque Feudataire régler le sort des félons de leurs provinces, à de très rares exceptions près. Outre les procès et bannissements, des mesures visant les nobles -parfois très engagés dans les actes de félonie- sont à dénoter. Ainsi, un noble de France attentant au Domaine Royal se verra automatiquement confisquer ses terres par ledit édit, rendant "les personnes sus mentionnées impropres à tout nouvel anoblissement dans le futur sans notre consentement propre". Jusqu'à présent, il fallait qu'un feudataire d'une province, par un dossier, fasse une demande à la Hérauderie qui répondait favorablement ou non. Désormais, les hérauts pourront rapporter les faits directement, sans passer par le feudataire de la province.

Au delà du symbole, c'est une mise en garde sévère envers la noblesse de France qui n'a pas toujours soutenu sans faille son souverain. On pense bien évidement aux nobles du Ponant qui, si la guerre éclate, se verront de facto rendus à la roture en cas de victoire de la Couronne et de ses alliés.

En conclusion, dans les deux édits, on peut noter un durcissement du ton et des menaces, tant temporelles que spirituelles, qui visent en particulier les nobles du Ponant français, tant dans leurs chairs que dans leur âmes. Reste à voir maintenant la réaction du Ponant.

A. pour l'AAP

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Cyann


25-09-2010 Elections au conseil du Duché de Guyenne : GPS en tête, mais sans majorité
PARIS (AAP) - La liste Guyenne Prospère et Soudée est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché de Guyenne, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Guyenne Prospère et Soudée" (GPS) : 40.1%
2. "Horizons" ((HO)) : 29.9%
3. "Programme Fort, Guyenne Forte" (GUIANA) : 17.2%
4. "Guyenne Unie Indivisible Dynamique et Eternelle. (G.U.I.D.E." (Brixius) : 12.8%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Asophie (GPS)
2 : Emi4218 (GPS)
3 : Archybald (GPS)
4 : Aradiia (GPS)
5 : Maylis (GPS)
6 : Betoval ((HO))
7 : Valornel ((HO))
8 : Evanescence ((HO))
9 : Bardieu (GUIANA)
10 : La_douce_clhoe (GUIANA)
11 : Brixius (Brixius)
12 : Kal. ((HO))

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


25-09-2010 Ponant/Royaume : Entretien avec le Duc Nilas
CHINON (AAP) - L'entretien qui va suivre est un débat contradictoire accepté à l'avance par le duc de Trégor, d'où le ton incisif du journaliste. Nous précisons en outre qu'il a été réalisé avant les déclarations du Roy Levan III.



AAP - Bonjour Capitaine, pouvez vous vous présenter pour nos lecteurs ?

Nilas - Demat messire. Je suis Nilas d’Artignac, Duc du Trégor, vassal du Grand Duc de Bretagne et actuel commandant des forces bretonnes engagées dans le conflit opposant l’Alliance du Ponant à la Touraine et ses défenseurs.
Certains en France me considèrent comme un brigand, pillard des Capitales Bourguignonnes et Orléanaises, ainsi que d’un certain nombre de villes de différents Duchés. D’autres en Bretagne me considèrent comme un ancien Duc régnant près de son peuple, libertaire, un résistant à l’oppression royaliste et défenseur de l’indépendance Bretonne et de ses valeurs les plus profondes.

AAP - Pilleur des Capitales Bourguignonnes et Orléannaises?..vous nous en dites plus?
Vous parlez de vos victoires, mais qu'en est-il des défaites?

Nilas - Tonnerre, Luxeuil, Epinal, Solothurn, Dijon (mairie et château) , Albenga, Cahors, Orléans (mairie et château) furent des victoires.
Mes armées n’ont, à ma connaissance, connu aucune défaite de rang au sens propre du terme…

Un seul échec, en Périgord Angoumois, où après avoir infligé beaucoup de pertes à nos ennemis lors de l’assaut mené contre leur Kastell, nous avons du plier rapidement baguages pour nous joindre aux armées bretonnes qui assiégeaient le château d’Orléans. Simple question de priorités et d’interprétations…

En effet, à cette époque, et ce malgré les efforts conjoints du Périgord et du Bourbonnais-Auvergne, mon armée n’a pas pu être arrêtée et est par la suite venue porter le coup de grâce au dirigeants du Domaine Royal, en portant aide et assistance aux armées guérandaises (bretonnes) du vénérable Pit51, qui assiégeaient le Castel d’Orléans depuis plusieurs jours…

AAP - Vous êtes donc le chef des armées du Ponant. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots ce qu'est l'Alliance du Ponant, quels sont ses buts, ses objectifs, son assise?

Nilas - Messire, si je dois me montrer flatté du qualificatif que vous adoptez à mon égard, je tiens tout d’abord à préciser que je ne suis nullement le chef des armées du Ponant. A ma connaissance, les forces armées du Ponant ne connaissent aucun chef, dans la mesure où cette casquette est assumée par un conseil de stratèges, dont je fais cependant partie.

Je pense que cette confusion a très certainement été générée par mes récentes déclarations à l’égard de la Touraine. Je précise toutefois que ces dernières étaient tout à fait personnelles et qu’elles n’engagent que moi-même.

Certes je pense avoir véhiculé des idées communément admises par un certain nombre des dignitaires du Ponant, mais je n’ai nullement agit en tant que porte parole de qui que ce soit, si ce n’est de moi-même et de mes propres opinions à l’égard du comportement de la Touraine, que je condamne.

En ce qui concerne la fonction première et l’assise territoriale de l’Alliance du Ponant, sachez qu’il s’agit principalement d’une Alliance militaire défensive, composée de l’Anjou, de l’Artois, de la Bretagne, de la Guyenne et du Poitou. Cette Alliance entretient par ailleurs de bonnes relations avec le Berry, que je salue d’ailleurs pour sa résistance face à la belliqueuse Bourgogne qui lui prête de mauvaises intentions.

Concernant les buts et objectifs de l’Alliance du Ponant, ils sont à mon sens très clairs : nous protéger mutuellement en cas d’attaque, protéger les intérêts souverains de chacun de ses membres ; intérêts que entendus au sens large bien évidemment ; favoriser les échanges commerciaux entre les différents membres, et garantir leur prospérité. Il s’agit par ailleurs et à mon sens d’une force d’opposition au joug royaliste, une alternative cohérente et raisonnable qui entend porter ses valeurs intrinsèques au plus haut, celles d’indépendance ou d’autonomie notamment.

AAP - *Reprenant une copie des premières déclarations de son vis-à-vis* Ah oui, vous vous êtes déclaré "Commandant des forces bretonnes présentes dans le conflit", au temps pour moi.
Ceci étant dit, ne pensez-vous pas que le statut de la Bretagne, premier soutien et financier de la dite Alliance, mais surtout indépendante de la couronne de France, vis à vis de ses alliés, ne met pas en péril la souveraineté du Roy sur ses terres?!..Car vos alliés ont leurs serments à tenir, et vous le vôtre, il y a contradiction!..

Nilas - Je ne vois pas d’où vous tirez ces informations faisant de la Bretagne le premier soutien financier de l’Alliance… Je pense pouvoir dire que le Poitou y pourvoit par exemple tout autant. Pour ce qui est d’une mise en péril de la souveraineté du Roy sur ses terres, je ne comprends pas davantage votre question.

Tant que le Ponant n’a pas attaqué la France, ces termes sont hors propos. En l’état, nous sommes intervenus au soutien d’un allié, là où le Roy, dixit sa propre déclaration, avait acté de ne point intervenir, considérant que le conflit Angevino-Tourangeau était constitutif d’une guerre privée.

AAP - Par ailleurs vous parlez de "joug royaliste"?...Comment parler de joug royaliste, alors que vous n'êtes aucunement sous souveraineté de la Couronne de France?. N'êtes vous pas mal placé, qui plus est connaissant le statut quasi permanent de belligérant de la Bretagne par rapport à la France, pour parler de la Royauté?

Nilas - Me croyez vous né de la dernière pluie messire ? Je puis vous garantir avoir vécu et combattu le Roy et ses institutions ou alliés bien avant que la Bretagne n’ait acquis son statut indépendant. Ayant été l’un des responsables des principales actions souterraines en France durant la période pendant laquelle la Bretagne n’était pas encore indépendante, et pour avoir baroudé dans la plupart des Duchés de France et du Saint Empire durant ces dites périodes, je puis vous garantir m’être forgé un avis tranché sur la question.

Beaucoup de ressortissants de Duchés françoys ressentent les institutions royales comme des vecteurs d’oppression et de domination, et j’avoue comprendre leur point de vue. Lorsque j’entends parler ce Roy qui se dit investi de la grâce de Dieu, j’avoue avoir envie de vomir. Un Roy d’essence divine, j’avoue ne pas y croire… Il n’est qu’un homme parmi les hommes et se cherche des excuses pour asseoir son pouvoir sur les autres, et justifier son assise sur eux. Si certains croient encore ces balivernes, je vous le dit tout net, moi pas…

AAP - Vous parlez aussi "d'indépendance" ou "d'autonomie"...mais vous même, êtes sous la souveraineté d'une Couronne! Alors ne pensez-vous pas que vous avez troqué finalement une souveraineté contre une autre?

Nilas - Messire, à la différence de ce pseudo Roy autoproclamé qui sévit en France, la Bretagne choisi et élit son Prince parmi les plus grands hommes que la Bretagne a eu la grâce de connaître. C’est donc avec honneur que je puis vous garantir me placer sous les ordres du Grand Duc de Bretagne, Myrlin dit le Dagsit. La Bretagne a gagné son indépendance et donc sa souveraineté, dont je fus, avec bien d’autres, l’un des artisans… C’est donc par choix que j’ai, pour reprendre vos termes, choisi de troquer une souveraineté contre une autre… et j’insiste sur le terme choisi.

AAP - Aujourd'hui, suite à la croisade de l'Eglise en Anjou, des armées du Ponant, campent à Saumur, ville sise en Royaume de France. Quels sont leurs buts ?

Nilas - J’apporte une nuance à votre propos Messire : Saumur, Ville sise en Anjou, membre de l’Alliance du Ponant, tout autant qu’elle appartient au Royaume de France. Tout le monde semble s’accorder à dire que nous sommes venus en Anjou afin de guerroyer.

Je répondrais tout simplement à ces personnes qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que nous laissions nos amis et alliés de toujours se faire écrabouiller par qui que ce soit. Certes lorsque l’on lève une armée, c’est dans l’optique de guerroyer, je vous l’accorde ; mais regardez les choses telles qu’elles sont! Y a-t-il eu à ce jour le moindre combat entre les forces armées du Ponant et l’église ? Certainement pas...

L’Alliance du Ponant est Aristotélicienne et le réaffirme par ma voix.
Considérant que la croisade menée par la Touraine ne respectait pas le cahier des charges que l’église lui avait dicté, nous avons décider d’entrer dans la partie afin de nous substituer aux armées Tourangelles qui menaient à notre sens une croisade s’apparentant plus à une boucherie vengeresse qu’autre chose.

Nous avons eu l’occasion d’échanger nos points de vue avec l’église quant à la croisade menée par la Touraine en son nom, de négocier et tout est revenu dans l’ordre dès lors que Rome à accédé à notre demande de médiation, considérant très certainement que notre point de vue quant au déroulement de la croisade n’était dépourvu de tout fondement.

Tout cela aurait pu s’en arrêter là, une fois le pouvoir rendu aux Angevins, mais la sournoise Touraine en décida autrement en plaçant plusieurs de ses armées à Chinon en position offensive, nous contraignant à séparer nos forces en deux groupes. Le groupe angevin, chargé de reprendre le pouvoir à Angers, et le groupe Brito-Poitevin, chargé de protéger Saumur. La Touraine aurait pu s’assurer de sa défense en plaçant ses armées en les murs de Chinon, elle a au contraire préféré maintenir la pression sur les forces du Ponant en maintenant ses armées en position de frapper Saumur et à levé le ban, alors que nous étions en passe de solder pacifiquement le conflit. Grand bien lui en fasse… Comme annoncé dans ma déclaration précédente, si l’envie lui venait de s’aventurer en Anjou pour attaquer Saumur et le Ponant, cette dernière serait son tombeau.

Cela n’est point une menace, juste un avertissement sans frais.

L’attitude de la Touraine n’est à mon sens pas celle d’un Duché voulant se prémunir d’une attaque, mais plutôt de celle d’un Duché cherchant à tout prix à obtenir une guerre qu’il ne peut que perdre, ne serait ce que sur son bien fondé. L’Anjou a commis un écart, réprimé par l’église.
Pourquoi ne pas s’en arrêter là ? Pourquoi continuer à menacer l’Anjou avec quatre armées prêtes à l’envahir à tout moment ? A mon sens parce que la Touraine se sait soutenue en sous main par le Domaine Royal et ses ordres, et cherche à tout prix à faire dégénérer la situation en nous provoquant sans cesse.

AAP - Pourtant vos armées ont été mobilisées à cause de la croisade, menée par les autorités de l'Eglise. C'est donc une réaction face aux demandes de l'Eglise, face à l'aristotélisme. Alors aristotélicien dans les paroles mais non dans les actes?

Nilas - Nos armées ont été mobilisées non point à cause de l’attitude de l’Eglise que nous comprenons…Elles ont été mobilisées à cause de l’attitude bouchère de la Touraine, rien de plus…

Un Aristotélicien est quelqu’un qui est capable de tolérance et de pardon. Visiblement la Touraine ne l’a toujours pas compris. A l’inverse, le Ponant a su pardonner l’Anjou d’avoir fauté en institutionnalisant une religion différente de la voix d’Aristote. Elle a par ailleurs été tolérante vis-à-vis de la Touraine en ne l’attaquant point du fait de ses agissements honteux…

La Touraine en revanche ne semble toujours pas avoir compris la signification de ces mots, puisqu’elle continue, de par son attitude hostile à notre égard, à menacer un Duché allié qu’elle a déjà affaibli plus que de raison…

AAP - Vous parlez d'un "cahier des charges"...l'Eglise avait pourtant demandé qu'on lui ouvre la Capitale Angevine sans combats, et forcé par le refus de la régence en Anjou, malgré le fait que la religion "angeviniste" soit déclarée hérétique, elle a du passé à l'étape suivante...alors pourquoi parler de cahier des charges non respecté?

Nilas - Vous semblez à mon sens mélanger Eglise et Touraine mettant en œuvre la politique de l’église.

L’église avait demandé à ce qu’on lui rende les lieux de culte, et l’Anjou aurait certainement fini par accéder à cette demande, raison pour laquelle l’église avait précisé que la venue des Saintes Armées devait se faire pacifiquement…

La Touraine a anticipé un refus de l’Anjou en attaquant les passants ainsi que les défenseurs de la ville dès son arrivée… Cela ne montre à mon sens qu’une chose : la volonté de la Touraine de faire rendre gorge à l’Anjou, sans plus de discussions…C’est cette attitude de la Touraine dans sa mise en œuvre du cahier des charges posé par l’église que nous avons entendu condamner et qui nous a poussé à intervenir.

AAP - Vous parlez des armées positionnés à Chinon par la Touraine, et ce de manière "offensive"...mais n'avez vous pas vous même, positionné vos armées de manière offensive, à Saumur, distante de seulement 20 lieues de Chinon? N'étiez-vous pas dans la même position de pouvoir "envahir" la Touraine, avec vos 3 armées?

Nilas - Au moment en question, les armées Tourangelles avaient perdu leur qualité de saintes armées au profit des armées du Ponant, puisqu’elles étaient, hormis l’armée de messire Chevreux, rentrées en Touraine, conformément à l’accord passé avec l’église.

Alors que nos trois armées allaient entrer en les murs de la Capitale d’Angers, dans le respect des termes de l’accord conclu avec l’église, nous avons constaté que la Touraine avait placé une armée en position offensive face à Saumur vide de défenses.

Mon armée a alors du s’interposer pour éviter un nouveau bain de sang. La Touraine se place en position offensive pour menacer la mise en œuvre de l’accord passé avec l’église, nous nous plaçons en retour en position offensive pour faire barrage à une nouvelle attaque de la Touraine.

Quoi de plus normal que de nous mettre dans une position faisant échec à une nouvelle menace d’un Duché qui est notoirement connu pour avoir agressé, plus ou moins légitimement, notre allié ?

AAP - La situation semble délicate, et de part et d'autres de la frontières, ici à Saumur et à Chinon en Touraine, se dressent des oriflammes, la tension monte, les effectifs des forces gonflent. Comment va finir cette histoire ? Le Ponant veut-il la Guerre avec la France ?

Nilas - Je ne peux que retourner cette question à la Touraine et aux dirigeants des instances royales qui semblent soutenir cette dernière dans son attitude belliqueuse à l’égard de l’Alliance du Ponant. Voulons-nous une guerre ? Pas forcément, si tant est qu’elle soit évitable dans les circonstances actuelles.

La preuve en est que tout le monde chez nous s’efforce de raisonner la Touraine et ses alliés en leur explicitant nos positions et en leur demandant, non sans mal, de positionner leurs armées en défense plutôt qu’en attaque.

Avons-nous peur d’une guerre contre la Touraine et ses alliés ? Absolument pas.

La Bretagne, pour citer un exemple connu de tous, n’a jamais hésité à subir à de multiples reprises le courroux de la France entière pour obtenir son indépendance, ce malgré plusieurs guerres et de lourdes pertes nous avons obtenu gain de cause. A cette époque, nous étions seuls contre tous et nous avons vaincu à Orléans. Imaginez ce que donnerait un conflit si l’Anjou, l’Artois, la Bretagne, la Guyenne et le Poitou étaient unis, cote à cote, pour défendre les intérêts de leur alliance…

AAP - "Raisonner la Touraine"? Mais vous même avez envoyé ultimatum à une couronne souveraine, étant dans son droit strict de pouvoir positionner ses étendards comme tel. Pensez-vous que cela soit la meilleure manière de "raisonner" pour éviter une guerre? Sans compter que dans sa déclaration du 13 septembre, les dirigeants bretons ont quelque peu désavoués vos prises de position...

Nilas - Dans son strict droit de tenter de mettre à mal une entreprise du Ponant visant à une résolution pacifique du litige Angevino Tourangeau messire…La Touraine menace, nous menaçons en retour.

La Touraine ferme ses frontières et tue les ressortissants du Ponant. Nous en faisons autant en retour…Nous ne cherchons pas la guerre mais nous montrons prêt à nous défendre vaillamment si besoin voilà tout.

Vous parlez de strict droit de quoi ? De menacer son voisin ?
Dans ce cas je vous parle de quoi ? De notre strict droit de protéger notre allié, quitte à menacer son voisin qui le menace…Nous sommes une alliance militaire défensive, je vous le rappelle…

En ce qui concerne la fameuse déclaration du 13 septembre, je ne vous répondrais qu’une chose :
Quel fut le dirigeant breton qui signa ladite déclaration ? Le Duc de Bretagne ? Le Grand Duc de Bretagne ? Je vais vous aider… Aucun…

Je précise tout de même que je salue l’initiative pacifique des quelques nobles et notables, qui ont entendu éclaircir la situation en rappelant aux autorités de Touraine, et du Domaine Royal, que je ne parlais pas au nom de toute la Bretagne et du Ponant…

AAP - Vous parlez du "courroux de la France entière"...en tant qu'ancien officier royal lors de la dernière guerre, je peux affirmer que c'est la Bretagne qui est venue porter la guerre en France et pas le contraire, d'où ma question... ne vous placeriez-vous pas dans le rôle de victime, alors que vous êtes parfois le bourreau?

Nilas - Laissez au passé ce qui est au passé, car le breton que je suis saura vous rappeler que la dernière guerre était la troisième d’une série qui a, à notre sens, été initiée par la France qui n’a tout simplement pas tenu ses engagements initiaux vis-à-vis de la Bretagne, en lui refusant la reconnaissance d’un statut qu’elle lui avait promis de reconnaître depuis les origines de la création des Royaumes…

AAP - Vous avez adressé un ultimatum aux autorités Tourangelles, pour leurs soutiens aux forces de l'Eglise. Sans entrer dans un débat théologique, ou idéologique, l'autorité que confère la Couronne de France au Feudataire de Touraine, lui donne le droit de pourvoir, selon son bon vouloir, ses convictions, d'aider l'Eglise, alors pourquoi porter ultimatum, à une couronne, souveraine sur ses terres?

Nilas - Difficile de répondre à cette question sans entrer dans un débat théologique ou idéologique. Pour résumer un peu mes propos précédents et répondre de manière concise à votre question, il apparaît que si l’Anjou a justement subi les foudres de l’église pour avoir intégré une religion hérétique dans son corpus juridique, elle n’en a pas moins été la victime d’odieux agissements de la part des Armées croisées Comtoises et Tourangelles que le Duché de Touraine a armées et agrémentées.

En effet, selon le mandat confié par Rome ces armées se devaient de favoriser le retour des membres de l’église aristotélicienne en Anjou, et ce de manière pacifique. Elles n’avaient aucun ordre de tuer ou blesser les passants, ni davantage le droit de renverser le pouvoir angevin.

En lieu et place de tout cela, la Touraine, visiblement rancunière à l’égard des quelques angevins qui avaient pillé son château il y a quelques temps a préféré mener une croisade selon des formes qui lui convenaient mieux.En massacrant tous les passant durant les quelques jours qu’à duré l’assaut contre Angers. En massacrant tous les défenseurs de la ville. En renversant le maire légitimement élu...Je ne parlerais pas du pillage de la ville puisque l’enquête est toujours en cours…

J’ai donc pris sur moi de faire état de mes sentiments personnels à l’égard de la Touraine face à cet état de fait. Sentiments exacerbés par le comportement belliqueux de la Touraine qui n’a eu de cesse, depuis le début de notre mission, de chercher à saper notre autorité, ainsi que notre travail de pacification de l’Anjou, en plaçant ses armées en position d’attaquer Saumur et nos armées.

AAP - Nul démenti n'est parvenu des autorités de l'Eglise concernant cette prise d'armes, comment pouvez-vous affirmer que les armées croisées ont contrevenu à leurs missions?

Nilas - Si l’église a ordonné une enquête quant aux agissements des Tourangeaux, c’est qu’elle considère à priori qu’il y a vraissemblablement eu manquement. Si tel n’avait pas été le cas, je pense qu’elle ne nous aurait jamais autorisé à nous substituer aux armées Tourangelles…

AAP - Vous avez massé nombre d'hommes icelieu, une attaque sur les murs de Chinon a eu lieu, sans compter l'agression recensée de quelques passants par vos forces... alors n'est-ce pas déclarations de guerre contre la France par les faits?

Nilas - Si vous reprenez la datation des différentes déclarations, Tourangelles notamment, vous constaterez que la Touraine a la première fermée ses frontières aux ressortissants du Ponant, et qu’elle fut la première à la mettre en exécution en massacrant deux conseillers ducaux angevins…

Nous n’avons fait que répondre à ces méfaits en nous en prenant à cinq ressortissants des Duchés ou Ordres mêlés à cet abominable massacre auquel les armées Tourangelles se sont livrées…

Quant à la malheureuse tentative de mon vieil ami Eikorc, je ne vous dirais qu’une chose : il s’agit d’un malentendu. Le pauvre est quelque peu sanguin, et voyant que ses amis conseillers ducaux avaient été massacrés sans trop de sommations, il a entendu aller en discuter avec les autorités tourangelles en menant son armée (composée d’un seul homme) à Chinon… Fort dramatiquement, ces derniers lui ont opposé une fin de non recevoir, sous forme d’une trentaine de coups d’épées… De là à parler d’une attaque il y a donc un monde…

Croyez vous sérieusement que si nous avions entendu attaquer la Touraine nous n’aurions pas envoyé l’intégralité de nos armées afin de lui porter l’estocade qu’elle mérite… ou pas ?

AAP - Maintenez-vous que le Ponant restera uni, en cas de guerre contre la France, avec le Poitou, l'Anjou, l'Artois et la Guyenne comme vassaux de Sa Majesté le Roi Levan III?

Nilas - Jusqu’ici nul membre de l’Alliance du Ponant n’est revenu sur ses engagements pris au titre de ladite Alliance. C’est un fait. Parler de l’avenir ferait de moi un visionnaire pour certains, un hérétique pour d’autres… Je doute donc être bien fondé à vous répondre sur ce point, qui est d’ailleurs très loin de n’engager que ma propre parole…

Par ailleurs la question que vous me posez laisse entendre que vous songez à ce que le Ponant veuille entrer en guerre contre la France, ce que je ne puis en aucun cas affirmer.

AAP - *Saluant l'homme de la tête, qui lui rend son salut, après cet entretien assez corsé, le rédacteur fait ses adieux * Je vous remercie pour m'avoir reçu Sire Duc.

Propos recueillis par Nkhan pour l'AAP

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Cyann


26-09-2010 Naissance de l'Agence Ponant Presse
PARIS (AAP) - Depuis une semaine, les habitants des provinces du Ponant ont vu fleurir dans leurs gargotes les stands d'une nouvelle organisation : l'Agence Ponant Presse. Détournant le nom de l'Agence Acilion Presse, peut-être dans l'espoir d'en capter la notoriété, son fondateur a pourtant publié une profession de foi critiquant la "vieille" et "déclinante AAP", ainsi que ses "platitudes bien mal orientées".

Le rédacteur en chef de notre ancienne institution a commis l'erreur de croire en la bonne foi de son nouvel alter ego. Alors qu'il proposait de rejoindre l'équipe pour diversifier les points de vue représentés, craignant que la sur-représentation de journalistes du Ponant ne soit un obstacle à la neutralité officiellement souhaitée par la jeune agence, il n'a eu droit qu'à une réponse ordurière par voie de presse, le comparant à un maquereau et mettant ouvertement en doute ses compétences journalistiques. Ce dernier a en effet eu la sotte idée de reconnaître son orientation royaliste, et de la présenter comme potentiellement intéressante dans un groupe très majoritairement acquis à la cause opposée. Si l'Agence Acilion Presse accorde en effet à la diversité des points de vue de ses journalistes une place importante dans son travail d'objectivité, il ne semble pas en aller de même à l'Agence Ponant Presse.

Nous rappelons donc à tous les habitants du Royaume de France qu'ils peuvent faire acte de candidature dans la seule publication d'importance où chaque groupe a le droit de parole dans le respect de l'honnêteté intellectuelle. Nul ne sera refusé pour une raison autre qu'une maladresse à la plume, ou qu'une subjectivité trop manifeste. Nous renvoyons ceux qui se trouvent dans le second cas de figure à ce courrier :

"Dans le cadre de la semaine "Le Ponant vous informe de ses projets pour rester le maître du monde", vous avez le privilège de recevoir en avant-première un carton d'invitation pour participer à la plus grosse opération de propagande de tous les temps, à savoir...

L'Agence Ponant Presse !

D'autres futurs journalistes de prestige sont attendus de partout. Enfin, surtout d'Anjou, d'Artois, de Bretagne, de Guyenne et de Poitou, en fait.

En comptant vous y lire bientôt,

Le Fou
Porte-parole d'un duc d'Anjou."

Nous espérons, en diffusant ainsi la campagne de recrutement de l'Agence Ponant Presse, être lavés de tout soupçon de mauvaises intentions à son égard. L'ensemble des journalistes souhaitent donc bonne chance à leurs collègues ayant préféré se réfugier dans l'anonymat et la propagande revendiquée. A ceux qui hésitent encore, nous rappelons à nouveau que nos portes sont ouvertes et que nous n'aurons jamais trop de correspondants locaux.

La rédaction de l'AAP

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Cyann


26-09-2010 Le Maine en difficulté ?
Le Mans (AAP) - Les tensions au sein du Royaume se font de plus en plus fortes, et de nombreux faits laissent penser qu'une guerre est proche.

Cette escalade a des répercussions différentes selon les provinces Royales. Commençons par le Maine. Cette province est sans doute la province la plus faible du DR : la province a des frontières communes avec l'Anjou et la Bretagne, et a subi, depuis quelques années, plusieurs pillages.

La situation économique du Comté n'est pas florissante, de part l'impossibilité des conseils successifs à rééquilibrer les caisses de la Province. Un lecteur, il y a quelques jours, confiait à l'AAP : "Peu à peu, le Maine s'est imposé comme le boulet du DR". Le dernier pillage de Mayenne en date du 16 septembre a considérablement affaibli cette province déjà fragilisée.

Une guerre ne rendrait donc que plus difficile la situation dans laquelle se trouve la Province. De source privée, la Comtesse Mathilde reconnaissait que la mobilisation s'annonçait particulièrement difficile. Le 22 septembre 1458, la Régnante a décrété la levée de ban, invitant les Nobles à rallier la capitale dans les plus brefs délais. Selon ses dires, "la Levée de ban est prévue pour 30 jours, [elle] pourra être réduite ou prolongée en fonction des événements". Plusieurs mairies informent déjà leurs résidents que les armées en constitution seront en faucheuse dès qu'opérationnelles.

Les prochains mois s'annoncent donc particulièrement délicats pour le Maine.

FdC, pour l'AAP

La rédaction de l'AAP

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Cyann


28-09-2010 Elections au conseil du Duché de Savoie : PSH en tête, mais sans majorité

PARIS (AAP) - La liste Parti Savoyard Humaniste est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché de Savoie, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Parti Savoyard Humaniste" (PSH) : 45.5%
2. "Parti du Peuple Savoyard" (P.P.S.) : 35.3%
3. "Sabaudia - Grandeur de la Savoie" (Sabaudia) : 19.3%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Charles.marie (PSH)
2 : Pisenlit23 (PSH)
3 : Silanie (PSH)
4 : Ragnarock (PSH)
5 : Signus3 (PSH)
6 : Valentine_e (P.P.S.)
7 : Fenthick (P.P.S.)
8 : Awenna (P.P.S.)
9 : Aurisdelaastor (P.P.S.)
10 : Valzan (Sabaudia)
11 : Modimir (Sabaudia)
12 : Cindouly (PSH)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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