Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 28, 29, 30, 31, 32   >   >>

[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann


27-11-2010 En garde, robes !

PARIS (AAP) - En cette fin d'année 1458 se déroulera le désormais traditionnel défilé de la garde-robes royale, au Louvre. L'évènement sera dédié au souvenir de feue l'intendante des menus plaisirs. Sont notamment attendus le Département des Enluminures, Confections et Oriflammes, l'Atelier des Doigts d'or, et le Manoir des artistes.



NB : La rédaction tient à s'excuser pour le jeu de mot douteux du titre.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP

_________________
Cyann


30-11-2010 La Provence tombe sous l'assaut d'Amesha.


Aix (KAP) - La Provence tombe sous l'assaut d'Amesha.

Le 29 Novembre 1458, après trois jours passés à Aix-En-Provence et un jour après la prise de la Mairie, l'armée "Amesha" guidée par le commandant Caleblost a pris d'assaut le Château Comtal de Provence. Nous n'en savons que très peu pour le moment mais les défenses provençales n'ont pas tenu et les assaillants se sont emparés du pouvoir. Cablelost a assigné à ses propres hommes les différentes charges du Conseil Comtal :

Comte : Caleblost
Porte-parole : Damalatina
Juge : Ladykiri
Procureur : Nuhur
Prévôt des maréchaux : Nobledupont
Capitaine : Yawgmoth
Connétable : Eraclitus
Bailli : Messalina
Commissaire au commerce : Anghelos
Commissaire aux mines : Stefan
Conseiller : Pacala
Conseiller : Siege

Alban Erwann Von Frayner, pour l'AAP.

* Traduit pour vous lecteurs de l'italien de l'article d'aujourd'hui (29/11).

_________________
Cyann


02-12-2010 Elections au conseil du Duché de Lorraine : GEEK en tête, mais sans majorité

PARIS (AAP) - La liste Soyez réalistes. Avec les GEEKS, demandez l'impossible ! est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché de Lorraine, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Soyez réalistes. Avec les GEEKS, demandez l'impossible ! " (GEEK) : 37.2%
2. "PLOP " (PLOP) : 37.2%
3. "Ensemble pour Construire une Lorraine Active et Tolérante" (ECLAT : 25.2%)

_________________
Cyann


29-11-2010 Débat public : avenir de l'Empire

Aix-la-Chapelle (AAP) : Le mercredi 24 novembre, un débat public s'est ouvert sur la grande place d'Aix-la-Chapelle (forum officiel) sur l'avenir de la Fédération de l'Empire Occidental ("FEO" pour les intimes).

Largement inspirée du fonctionnement du Royaume Germanique, cette Fédération, formée à l'été par le Duché de Savoie, le Duché de Lorraine et la Franche Comté faisait figure de symbole du retour de l'unité impériale francophone en créant des institutions fédérales communes pour réaliser des projets communs à l'Empire. Ratrappant plusieurs années de vide impérial, l'accord entre les provinces, qui porte le nom de "Traité d'Aix-la-Chapelle", est le résultat de nombreux mois de négociations entre les trois provinces.

Ce Traité mettait sur pied deux grandes institutions : un Gouvernement (Conseil Impérial), chargé de l'exécutif et un Sénat, l'assemblée législative. Ces deux organes sont placés sous le contrôle des Ducs et Comtes des provinces membres de la FEO.

Le Gouvernement fut mis en place au mois d'août par l'Archichancelier élu par les Conseillers Ducaux/Comtaux, l'ancien duc de Lorraine et l'un des pères du traité, Sebastien de Belrupt. Rapidement décrié en Savoie, celui-ci s'est heurté à l'impossibilité du Sénat de se mettre en marche faute de candidats en nombre suffisant. L'Assemblée n'était en effet remplie qu'aux deux tiers.

Aujourd'hui, opposants et partisans du traité s'accordent pour dire qu'il est nécessaire d'adapter le fonctionnement de la FEO en s'inspirant de l'expérience acquise ces derniers mois. De plus, la nécessité de se préparer à l'élection impériale dont les candidatures viennent de s'ouvrir s'impose comme une évidence.

Tirant un bilan en demi-teinte des premiers mois de vie de la FEO, l'Archichancelier a ouvert le débat par un discours engagé pour la poursuite du processus d'unité impériale. Il souligne la nécessité que tous les niveaux de pouvoirs travaillent ensemble.

"la FEO s'est rapidement heurtée à manque d'informations au sein de la population (...) et un manque de personnes charismatiques et d'expérience pour faire vivre les institutions fédérales."

Il ne fait aucun doute que le débat ouvert marque un tournant dans l'histoire de la jeune FEO.

Personnalité contreversée sur la scène impériale pour son fédéralisme et son libéralisme, certains voient déjà l'ancien duc Sebastien de Belrupt disparaître comme d'autres avant lui pour s'être proclamé chef de l'Empire tandis que d'autres considèrent qu'il est à l'origine du réveil de l'Empire et est parvenu à porter à terme le projet impérial le plus ambitieux de ces dernières années.

Bernard Lapie, Pour l'AAP

_________________
Cyann


29-11-2010 Recrutement au sein de la Congrégation des Affaires du Siècle

Rome (AAP) - Dans le cadre d'une campagne de recrutement de nouveaux fonctionnaires au sein de la Congrégation des Affaires du Siècle, Monseigneur Tully, archevêque de Reims et Protonotaire Apostolique, a accepté de répondre aux questions de l'AAP.

AAP : Pourriez-vous présenter le rôle de la Congrégation des Affaires du Siècle ?

Tully : Alors, sachez tout d'abord que la Congrégation des Affaires du Siècle est divisée en deux entités liées, Le Parti Ultra Montanus, dirigé par un Directeur, et la Nonciature Apostolique (diplomatie de L'Église) dirigée par deux Protonotaires Apostoliques, l'un pour les francophones et l'autre pour les non-francophones. Ces deux entités sont dirigées par le Cardinal Chancelier Aaron de Nagan, et par le Protonotaire Consul Apostolique, votre serviteur... *Sourire* ... Donc le rôle de la Congrégation des Affaires du Siècle (avouez que le nom est bien trouvé) est de créer et d'entretenir des liens avec les autorités temporelles de ce monde, par l'intermédiaire d'Ambassades et d'Ambassadeurs ou de Nonces, et de Concordats. Ces liens sont très importants car ils revêtent un manteau sacré de coopération et d'entente mutuelle, quand la province se sent vraiment Aristotélicienne. Contrairement aux idées reçues nous ne signons pas des concordats pour protéger les intérêts de l'Église, mais bien pour aider les fidèles à accéder au Salut Divin en coopérant avec l'Église Aristotélicienne de Rome. Et en des temps troublés, sur des terres envahies par des idées schismatiques et réformatrices, il devient de plus en plus difficile d'entretenir ces relations, d'une part car les candidats à la charge d'Ambassadeurs du Saint-Siège manquent, et d'autre part parce que certains "Princes" temporels ne souhaitent pas être sauvés.

AAP : Vous organisez prochainement une grande campagne de recrutement. Mais quels sont présentement les postes à pourvoir au sein de la Congrégation des Affaires du Siècle ?

Tully : Effectivement la Congrégation des Affaires du Siècle organise comme régulièrement une campagne de recrutement pour renouveler ses effectifs et pour entretenir sa présence effective dans toutes les Provinces, et dans tous les Royaumes/Empires, etc... Nous recherchons toujours plus de Nonces, qui sont des prêtres (Ordonnés) de la Très Sainte Église Aristotélicienne, des Prononces, qui sont des prêtres (Ordonnés) mais qui assistent les Nonces déjà en place. Nous recherchons aussi des Laïcs, en tant qu'Ambassadeurs Apostoliques, et Vice-Ambassadeurs Apostoliques. Une liste est consultable jours et nuit à Rome, pour connaître les provinces temporelles sans Diplomates du Saint-Siège.

AAP : Quels attraits peuvent présenter les postes proposés aux candidats ?

Tully : En étant membre d'une Congrégation comme celle des Affaires du Siècle, on a déjà l'immense honneur de servir la Très-Sainte Église Aristotélicienne, et puis, vous traitez avec les "Grands" de ce monde, les puissants, comme les Ducs/Comtes, peut-être même négocierez-vous avec le Roy de France, ou l'Empereur du Saint-Empire, aux côtés des Cardinaux et de Sa Sainteté le Saint-Père. C'est aussi une promesse de postérité en signant des Concordats. Et puis c'est l'occasion de faire de la Diplomatie à grande échelle...

AAP : Quelles sont les restrictions pour postuler ? Et a contrario, quelles sont les qualités à avoir pour pleinement pouvoir remplir un office au sein de la Congrégation des Affaires du Siècle ?

Tully : Pour travailler au sein de la Congrégation des Affaires du Siècle, il faut être baptisé, donc être un fidèle de l'Église Aristotélicienne, il faut également avoir réussi une formation très courte de Diplomatie de l'Église, et obtenir deux lettres de recommandation de deux clercs différents (dont une lettre de l'Évêque référent), et une lettre de l'autorité temporelle (Duc/Comte, Conseiller Ducal/Comtal, Maire), et se rendre à Rome évidemment. Pour votre seconde question, il faut être une personne avec de la tempérance, être un bon diplomate ou en passe de le devenir, être motivé, et patient, et surtout respectueux !

AAP : Qu'espérez-vous de ce recrutement que l'on pourrait qualifier d'important ? L'Église Aristotélicienne Romaine souhaite-t-elle rajeunir son image ?

Tully : Les recrutements de la Congrégation des Affaires du Siècle sont toujours importants. Mais celui-ci marque d'une certaine façon un renouveau, le Droit Canon sur la Nonciature Apostolique va bientôt être publié par le Sacré Collège des Cardinaux, j'ai avec l'aide de tous les fonctionnaires de la Nonciature entamé une réforme de fond de notre Congrégation, avec la création de postes de responsables intermédiaires, une meilleure organisation administrative , etc... Il est en outre très important que chaque province temporelle puisse être pourvue d'un Ambassadeur/Nonce, afin de ne pas rompre le dialogue diplomatique entre une institution aussi importante que l'Église Aristotélicienne, et les provinces temporelles. Tout ça pour l'Amour de Dieu et de Son œuvre.

AAP : Merci d'avoir répondu aux questions de l'AAP, Monseigneur.

E. Melani, pour l'AAP

_________________
Cyann


29-11-2010 Fin des festivités du Lavardin
Lavardin (AAP) - Pour la troisième année consécutive, le domaine du Lavardin a accueilli les festivités de la Saint Michel, saint patron du fief du roy d'armes de France et premier Maitre d'Hotel du Roy, , Llyr di Maggio d'Astralgan.

Sous le "cygne" de l'oie et du gingembre, réputé pour son hospitalité et ses agapes mémorables, le Lavardin a accueilli en cette année 1458 quatre-vingts jouteurs et leurs mesnies, de tous horizons, pour tenter de décrocher le titre de champion du Lavardin, qui avait été obtenu la première année par le duc du Lavardin, et par Alcalnn Blackney l'an passé.

Le tour préliminaire des joutes, certains habitués de la lice se virent mis à terre, comme Wolfar, baron de Cudot, un habitué de l'exercice, mais qui ne put rien contre le novice Phelim, vicomte d'Oingt. La suite des joutes, notamment, le premier tour, permit de se faire une idée plus précise des candidats motivés à aller jusqu'en finale. Mais ce fut le second tour qui révéla une surprise de taille, à savoir la chute d'Azdrine de Vissac face à Silec de Joncheray, lui provoquant de nombreuses blessures, et qui troubla l'atmosphère de liesse des festivités.

La finale opposa finalement Sebbe de Valrose à Marc-Antoine d'Esterraza, qui fut blessé et mis à terre par le Duc à la seconde passe. L'orléanais remporte donc le titre de champion du Lavardin pour cette année. La fin des joutes fut néanmoins ternie par l'annonce de la mort d'Azdrine de Vissac, qui ne survécut pas à ses blessures malgré les soins des médicastres du Lavardin.

E.Melani, pour l'AAP

_________________
Cyann


29-11-2010 Poussée de fièvre religieuse en Artois
Arras (AAP) – Depuis quelques jours, le comté d'Artois est frappé d'une fièvre religieuse inhabituelle pour cette province.

Avec la nomination de monseigneur Adso au poste d'archevêque de Cambrai à la mi juillet 1458, l'on pouvait s'attendre à un retour de l'église aristotélicienne romaine (EAR) au sein du comté d'Artois. En effet, historiquement, cette province est peu portée sur les affaires religieuses. On se souviendra notamment de l'excommunication d'un conseil artésien tout entier, puis de la mise à l'index du groupe des Bourrins, dont les membres sont particulièrement appréciés en Artois et occupent souvent des postes haut placés dans l'administration locale. D'ailleurs, l'un des Bourrins les plus connus, Phoebus (alias Yeuxbleus), avait été comte d'Artois durant quatre mois et avait rompu le concordat liant la province et l'EAR. Plus récemment, le fanatisme et l'entêtement dont ont fait preuve des clercs comme Monseigneur Kaioh ou son excellence Yut n'ont pas arrangé les relations diplomatiques entre les autorités spirituelles et temporelles.

Cependant, il fallut attendre début novembre 1458, soit plus de trois mois après la nomination de Monseigneur Adso, pour que ce dernier nomment ses premiers clercs artésiens : diacres, sacristains ou curés. Des nominations tardives, qui se produisent alors même que venait de revenir en Artois le seigneur de Tramecourt, Nicolas Eymerich, dont nous avions déjà parlé il y a quelques mois. En effet, cet homme est connu comme étant un admor spinoziste, ayant notamment fait du prosélytisme en Guyenne - ce qui lui avait valu d'être excommunié - et, plus récemment, avait combattu en Anjou sous l'étendard angeviniste.

Et dès son arrivée en Artois, l'admor spinoziste a fait parler de lui en prêchant en place publique, à la sortie de l'église de Bertincourt après la messe dominicale, dénonçant l'église aristotélicienne romaine et ses prétendus mensonges, faisant l'apologie du spinozisme. Un comportement qui a choqué de nombreuses personnes en Artois, de sorte qu'à son arrivée à Azincourt, dans le diocèse de Cambrai, Monseigneur Adso s'était déjà préparé et l'attendait de pied ferme pour l'empêcher de nuire.

Ainsi, alors que l'admor prêchait la haine contre l'église aristotélicienne samedi 20 novembre, l'archevêque le contredisait le lendemain, ce qui fut l'occasion d'une joute oratoire décalée dont les Azincourtois furent les spectateurs privilégiés.

Mais l'homme ne s'arrêta pas là, puisqu'il s'empara dans le même temps de l'église d'Azincourt. Et contre les protestations officielles et religieuses, il opposa un plan cadastral à l'authenticité douteuse selon lequel l'église d'Azincourt se trouverait sur le territoire de la seigneurie de Tramecourt, limitrophe du territoire communal. Il insista ensuite sur le fait que l'église n'était plus occupée depuis des années par un curé, de sorte que la plupart des habitants n'avaient jamais connu de messe, et que le fait de reprendre cette église ne pouvait causer de préjudice à l'EAR, puisque celle ci s'en était désintéressée depuis de nombreuses années.

Suite à ces nombreuses atteinte à l'ordre public et conformément au concordat de Guines, la comtesse Elena d'Harlegnan fut contrainte d'agir et de demander à son vassal d'arrêter ses méfaits religieux. Mais il semble que Nicolas Eymerich ait ignoré l'avertissement, puisqu'il continue à prêcher et à tenter de convertir les villageois, refusant qui plus est de restituer l'église d'Azincourt.

A l'heure actuelle, la situation semble bloquée, et il faut attendre une réaction plus sérieuse des autorités temporelles ou spirituelles pour voir comment vont évoluer les choses. Mais au vu du passif de l'admor, on peut penser que ça ne va pas aller en s'améliorant.

Netto, pour l'AAP

_________________
Cyann


30-11-2010 Entretien avec le Comte d'Armagnac et Comminges

Auch (AAP) - A la suite d'une période troublée, où se sont enchainés prise du Castel, pillage, régences et débats politiques virulents, l'Armagnac et Comminges a élu un nouveau conseil. Malgré une courte victoire de la liste AC/DC, la répartition des places a accouché d'une parfaite égalité entre les quatre listes en lice. Chose peu commune en ce Comté, l'élection du Comte a fait rapidement consensus et, au bout de deux fois le délais légal de 48h, le Sire Samuel Alexandre de Trévières (noté S.A.T) a été désigné par ses pairs pour assumer la charge de Comte d'Armagnac et Comminges. L'AAP a souhaité en savoir plus sur le nouveau Comte et ses objectifs au sortir de la période sombre.

AAP - Bonjour Sire Comte ! Comme il est de coutume, pouvez-vous vous présenter, pour nos lecteurs ?

Samuel Alexandre de Trévière - Avec plaisir! Je suis Samuel Alexandre de Trévière, Seigneur de Vitrolles. Je suis, avant toute chose, le fier Patriarche de ma famille qui est de loin ma plus grande joie. Je suis de naissance normande mais ai passé ma jeunesse sur les routes. J'ai vécu un long moment sur les terres de Provence ou j'ai été maire, juge et prévôt puis après la guerre je suis revenu en famille servir la couronne de France.

AAP - Je vous remercie. Vous avez été donc désigné pour assumer la charge de Comte d'Armagnac et Comminges, et ce de manière assez rapide, chose assez singulière au sein du Comté. Pouvez vous nous conter les tractations qui ont eu lieu au Conseil concernant votre désignation ? Qu'est-ce qui a fait, selon vous, que votre nomination a fait consensus ?

S.A.T - Nous avons eu deux tours. Le premier résultat a révélé une indécision... Mais toutes les personnes siégeant au conseil comtal s'entendaient sur un point commun : l'âpre pillage avait mis en exergue des manques certains d'organisation et de communication. L'élu devait être apte a regrouper, à former une équipe de personnes pourtant pas forcement sur les mêmes modèles politiques. L'agor'AC m'a octroyé sa confiance alors qu'elle était la seconde liste élue. Les deux plus gros scores se sont donc entendus. Toutefois je tiens aussi à préciser qu'au delà des choix au moment du vote, dès mon élection, tout le monde s'est mis au travail, et nous assistons à de vraies propositions, discussions au Conseil. Je pense que tout le monde, à une ou deux exceptions près, désire reconstruire le comté et le sortir de son marasme. Je suis vraiment optimiste au vu de ce qui se passe en ce moment et j'encourage de toutes mes forces cette énergie. Je l'ai promis en mon programme...

AAP - Ancien provençal, vous êtes connu pour votre passé d'adversaire déclaré du Marquisat des Alpes Occidentales, et pour avoir été un partisan du rattachement de la Provence à l'Empire. Ce passé est-il aujourd'hui révolu pour vous ?

S.A.T - Et bien je n'ai jamais eu l'occasion de le dire officiellement... Je profite donc de vostre pertinente question ! J'ai en mon cœur cette douleur, j'ai sur ma peau quelques marques de ce temps passé en Provence. J'ai servi le Souverain de mes terres avec tout ce que j'avais et y ai perdu parrain, marraine, amies et un fils. Vous comprendrez que je ne peux oublier l'horreur qu'est le marquisat. Mais voila la guerre a été un échec et j'ai protégé ma famille en lui offrant une vie ensemble. Nous vivons a Muret qui demeure des plus chaleureuses. Je ne peux donc vraiment regretter. Je suis aujourd'hui à la charge d'un comté et je ne serais pas de ceux qui profitent de ce pouvoir pour crier à la vengeance. Je ne peux que vous dire que je souhaite que triomphe un jour la volonté de l'ordre établi. Je n'aurais alors ni larmes ni joie. Actuellement je vis ici. Je me considère d'Armagnac et Comminges, et ma préoccupation est la défense de mes terres, mes gens et mes confrères.

AAP - Vous avez été désigné par vos pairs, suite à une période très troublée en Armagnac et Comminges... Le pillage et les discussions qui s'en sont suivies ont témoigné d'une volonté affichée de la plupart des sujets du Comté de sortir de l'ornière, de "changer"... Quel est votre avis sur la question ?

S.A.T - Je suis prudent avec les mots sur ce sujet... Changer ? *Humm* non ! Améliorer, consolider, amener de nouvelles solutions... Oui je suis dans cette optique. J'ai en plus la chance d'avoir à mes côtés des conseillers qui viennent avec leurs propres projets. L'équipe du conseil aboutira à des résultats, j'en suis sûr. Nous travaillons sur la communication, s'en viennent des changements dans les échanges prévôté/armée, un rapprochement vers les habitants pour saisir plus facilement leurs opinions... Aussi un grand effort pour motiver et sensibiliser sur la nécessité d'aller aux mines. L'on m'a fait confiance alors je ne vais pas cacher mes projets à présent. J'aime à discuter avec toutes et tous et prendre en compte les problèmes et solutions. Ce qui change, c'est qu'il faut "partir positif" maintenant et ne pas avoir peur de se sacrifier... Peut-être aussi voir plus d'actions et moins de plaintes lancinantes en salle d'audience....

AAP - Un rapprochement prévôté/armée ? Envisagez-vous des mesures concrètes pour renforcer la sécurité du Comté ?

S.A.T. - Le commandant et le Capitaine, ainsi que les conseillers de l'Etat Major, sont effectivement très concernés par cela. Nous avons énormément de doublons, de réflexions sur le même sujet faites deux fois avec deux issues parfois différentes. Il est nécessaire que les deux forces essentielles de défense de l'A&C coopèrent de façon naturelle. Le mandat est placé sous le signe de la communication et oui, j'ai des plans concrets pour influencer cela. Je pense à un lieu central permettant des échanges entre les corps institutionnels. Il faut voir grand je pense, car c'est à mon sens le problème que rencontrent la sécurité, la justice, l'économie, l'université et même la diplomatie, et ces institutions en souffrent. Je pense donc à l'ouverture d'une salle "utile" de communication.

AAP - Que pensez-vous de l'obligation pour les conseillers de résider à Auch le temps de leur mandat ?

S.A.T. - *sourit amusé* Je peux vous dire, je me suis posé la question longuement, j'ai aussi écouté moult débats voire disputes à ce sujet spécialement après la prise du château. Je vais vous avouer que je n'ai pas la réponse tout simplement, car mettre pendant deux mois douze personnes à Auch, à l'hôtel, loin de leurs champs et de leur propriété, loin de leurs échoppes alors qu'il sont souvent des producteurs de haut rendement avec une fortune personnelle... Ce tableau, que je dresse, dessert l'idée en entamant la santé économique "classique" d'un marché. Imaginez que les douze conseillers soient issus de deux villes par exemple. Six personnes manquantes pendant deux mois et un retour après avec des masses de denrées à vendre ? Hmm non je n'aime pas cette idée. L'autre tableau... Bien oui il faut assurer une sécurité de nostre château en permanence et les conseillers ne devraient jamais penser que cette tâche incombe moins à eux qu'a quiconque. Cela va d'un sentiment simple et de bon sens. Je pense que nous allons proposer un roulement permettant dès lors d'avoir un compromis. La loy est en cours d'écriture et sera votée avant la mi mandat si tout va bien.

AAP - Nouvel habitant, Comte élu...peut-être un nouveau regard ? Vos objectifs pour le mandat à venir ?

S.A.T. - Pour reprendre ce que je disais plus tôt, activité minière, remonter du prestige, instauration de nouveaux outils... Raccourcir quelques lourdes procédures, et surtout la communication... J'allais oublier aussi mon intérêt pour les alliances avec les provinces du Sud ! L'Entente Pyrénéenne s'essouffle... Je pense tenter d'inspirer mes homologues pour monter des projets plus terre a terre dans la même optique... Garder les règles mais recommencer la partie. L'Entente Pyrénéenne est aujourd'hui plus un dernier recours pour dirigeant en déroute qu'un endroit attractif. Je pense que je m'y pencherai dès que l'Armagnac et Comminges aura repris des couleurs.

AAP - Activité minière vous dites ? Mines qui ont été mises à mal par le pillage. Avez-vous envisagé un plan d'étayage et d'expansion des galeries ? Quel est votre objectif de mandat pour les mines ? Un message à faire passer aux sujets d'Armagnac et Comminges à ce sujet ?

S.A.T. - L'objectif est très simple en théorie. Rouvrir toutes nos mines et utiliser nos outils de communication à plein pour motiver les gens du Comté à se présenter aux mines. Nous allons aussi lancer une loterie qui sera sur le long terme un attrait conséquent. Les mines sont à la base de la santé de nostre économie. Elles devraient aussi être à la base de l'emploi. Les salaires n'y sont pas les plus hauts mais travailler à la mine est bien plus rentable sur du long terme que de faire un don une fois de temps en temps.

AAP - Vous parlez "de raccourcir quelques lourdes procédures [...]" Peut-on en savoir plus ?

S.A.T. - J'en reviens [à ce que je vous disais plus tôt avec un retour à la communication au sens propre. Éviter les déplacements, la permanente nécessité de faire des missives... Je tiens à offrir un forum au comté qui sera un lieu de dialogues et d'échanges d'informations. C'est revenir à l'essentiel, parler, écouter. Dans la réalisation le projet reste ambitieux et aujourd'hui occupe la plupart de mon temps.

AAP - Avez-vous fixé une ligne directrice à vos conseillers pour mener à bien le mandat ?

S.A.T. - Non, Je raisonne en Pôle et insiste pour que le conseil reste actif... Au conseil tout le monde échange mais pour les propositions là, je tente de mettre en relation mes conseillers entre eux... Je considère que ma fonction est certes de prendre les décisions finales, d'imposer quelques projets certes, mais surtout de m'assurer d'une dynamique entre les douze élus... Surtout que je n'oublie pas que nos listes ont toutes reçu le même nombre de sièges... C'est l'Armagnac et Comminges qui se trouve là... Je ne mets pas "au pas" mon peuple, alors j'en fais de même avec ses représentants... Certes tout ce passe plus vite et à huis clos... Il faut donc faire passer des priorités... Mais nous avons des gens d'expérience et je dois dire que tout le monde semble concerné... Très concerné par l'avenir du comté...

AAP - Vos espoirs pour l'Armagnac et Comminges en général ?

S.A.T. - Le retour à des finances positives. Une réputation reconstruite. Et la protection de tous aussi bien en théorie qu'en pratique. Je ferai de mon mieux pour donner ce que je peux dans ce but. Cela reste un espoir mais après l'amour, l'espoir est essentiel à la motivation. Alexandre de Trévière, mon oncle et précepteur, se plaisait a répéter : "Quand on veut, on peut"... Si l'on ne peut alors c'est qu'on ne sait pas ce que l'on veut. Je souhaite que l'Armagnac reprenne des couleurs !

AAP - Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.

(L'entretien a été réalisé avant l'ouverture des candidatures à la nouvelle campagne comtale)

Propos recueillis par Nkhan, pour l'AAP[/b]

_________________
Cyann


30-11-2010 Entrevue avec le probable prochain Grand Duc de Bretagne

Rennes (AAP) - Celui que l’on ne présente plus en Bretagne, Sa Grâce Elfyn de Montfort, Duc de Retz, est actuellement candidat à la succession de Sa Majesté Myrlin de Pontcallec au poste de Grand Duc. Sa candidature, bien que largement plébiscitée au vu du nombre de voix positives (85% de Pour au sein du Parlement regroupant la population citoyenne de Breizh), fait enfler la polémique.

Petite biographie de rattrapage pour les jeunes : né en 1409 de Gwirino de Montfort et de Béatris de Gondi, il a précédé de quelques années Son Eminence le Cardinal-Camerlingue Clodeweck de Montfort. Durant sa jeunesse, Elfyn de Montfort fût Maître Barde de l’Ordre du Chêne Blanc, et a contribué en tant que co-fondateur à la création de l’Ordre de l’Hermine. Il fût Conseiller Ducal aux cotés du Prince Iziledur d’Avalon, lors du premier mandat de la Bretagne Moderne. Il s’illustra dans de nombreux domaines tant au niveau militaire en modernisant l’armée bretonne auprès de Bandor, que politique de par ses nombreux mandats de Maire, de Conseiller Ducal et de Duc. Il contribua également à de nombreuses réformes économiques. Mais on retiendra surtout du Patriarche de la famille Montfort qu’il a été le meneur de la dernière guerre brito-française qui a permis, grâce à une victoire bretonne, de faire reconnaitre à la Royauté Française le statut indépendant de la Bretagne.



AAP : Votre Grâce Elfyn, on vous reproche d’avoir été le seul candidat à se présenter pour la succession de Sa Majesté Myrlin de Pontcallec, comment expliquez-vous cela?

EdM : Pour ma part, l’absence de candidature reste un mystère tout autant que pour les autres. En effet, Sa Majesté Myrlin avait annoncé son abdication au début de l’été pour cet automne, laissant largement le temps à quiconque souhaitait se présenter de mûrir sa décision, et de préparer un projet.


AAP : Selon certains citoyens bretons, l’appui de votre candidature par Sa Majesté Myrlin de Pontcallec qui vous a reconnu publiquement en tant que Dauphin les aurait dissuadés de présenter leur propre candidature. Qu’en pensez-vous ?

EdM : C’est une réaction puérile, je pense que l’on peut considérer le peuple breton comme suffisamment mature pour choisir le candidat le plus à même de succéder au trône.


AAP : Messire Le Kozh indique dans son article à l’AAP, que votre famille, les Montfort, est « si étendue que beaucoup de ses membres ne se connaissent pas du tout et n'ont rien à voir ensemble ». Une famille désunie donc. Et pourtant, d’un autre coté, on vous accuse d’avoir profité de l’appui des nombreux membres de votre famille pour soutenir votre candidature Grand Ducale. Qu’en dites-vous ?

EdM : Il y a une rumeur populaire qui voudrait que la moitié de la Bretagne porte le nom Montfort. Je reconnais que les femmes Montfort sont à la fois splendides et fertiles, mais pas au point de peupler la moitié de la Bretagne ! Ce qui est rapporté dans l’article que vous citez me fait donc sourire.
Quant à l’appui de ma famille lors de cette élection, il serait mentir de dire qu’ils ne se sont pas unis derrière moi, c’est le propre d’une famille, du moins de la notre… Sous-entendre que leur appui seul suffirait à me faire élire serait exagérer leur influence.


AAP : Votre passé guerrier est bien connu en France comme en Bretagne, nous l’avons rappelé précédemment. Certains craignent que vous ne soyez encore d’humeur guerrière, et que vous ne meniez à nouveau le peuple vers un avenir sanglant. Cela fait-il partie de votre programme?

EdM : Bien que beaucoup me croient belliqueux, je ne suis qu’un breton têtu et attaché à ses idéaux. Ce sont ces deux traits de caractère qui m’ont poussé à lever les armées pour attaquer la France et lui faire reconnaitre notre force de conviction. Maintenant que la France et la Bretagne sont alliées depuis le Traité de Saint Michel, j’ai dans l’intention de poursuivre les travaux de Sa Majesté Myrlin sur la construction d’une amitié durable et prospère avec la France, notamment par le biais de l’alliance du Ponant qui me parait être la meilleure forme d’entraide économique que l’on pouvait espérer entre nos deux nations.


AAP : Messire Le Kozh, toujours dans ce même article, déplore l’absence de participation politique et le manque de pluralisme au moment des élections ducales. Avez-vous prévu quelque chose pour pallier à cela ?

EdM : Pour avoir travaillé depuis plusieurs mois avec les différents élus des différents conseils ducaux qui se sont succédés, j’ai pu voir au fil du temps une véritable union se mettre en place afin de concrétiser des projets bénéfiques pour Breizh, union qui se manifeste par le plébiscite et le ralliement de la majorité des bretons à la lutte contre l’inertie qui gangrénait la Bretagne depuis trop longtemps.
J’ai pour projet de continuer à regrouper le plus de bretons possible en mettant en place une nouvelle hiérarchie sociale facilitant l’accession à la citoyenneté mais demandant aux élus une plus grande expertise accessible par une formation qui sera assurée par des bretons d’expérience.


AAP : Quel est le regard que vous portez sur le nouvel Ordre de l’Hermine, qui se veut être une « force citoyenne, libre, sans famille ni clan » ?

EdM : Je pense que c’est une bonne initiative et j’espère qu’ils atteindront leur but. Je pense que regrouper des personnes d’horizons et de convictions divergentes est une bonne idée en soi, mais connaissant la difficulté d’un tel projet, je ne peux que les encourager.


AAP : L’Ordre de l’Hermine, ordre qui prêche la paix, « ambitionne de toucher à l'armée ». Que pensez-vous de ce projet, et comptez-vous vous-même « toucher à l’armée » ?

EdM : De ce que je sais, l’Ordre de l’Hermine aura une branche militaire qui sera liée à la Garde Grand Ducale. N’étant pas en fonction, je n’ai aucun à priori là-dessus, que ce soit positif ou négatif, il restera donc à définir ce lien et le fonctionnement qui en découlera.
Pour ma part, je travaille déjà actuellement avec les élus afin de mettre en place la réforme qui a été votée, et je compte mobiliser par la suite la Garde Grand Ducale qui, forte de son expérience, pourra aider les cités peinant à développer leur Ost.


AAP : Avez-vous des projets pour le Cromlec’h qui se fait remarquer actuellement par son inactivité ?

EdM : En ce qui concerne le Cromlec’h et les différentes institutions bretonnes, on m’a souvent reproché ma tendance à me concentrer sur les travaux internes au Grand Duché, et je ne compte pas y déroger. Donc je compte rapidement relancer le Cromlec’h par des missions qui serviront Breizh tout en étant intéressantes pour les différentes Maisons participantes.


Prinsez pour l'AAP

_________________
Cyann


30-11-2010 Abdication du Roy de France et proclamation de la monarchie élective

PARIS (AAP) - La stupeur est indescriptible dans les institutions parisiennes. En début de soirée, Sa Majesté Lévan III de Normandie a fait placarder dans les rues de la capitale un édit dans lequel il renonce au trône et annonce la mise en place d'une monarchie élective en France.

Selon des sources de l'entourage de Sa Majesté, la décision aurait été motivée par le sort d'otages retenus à Sphactérie. A l'heure où nous écrivons ces lignes, nul ne connait leur identité, le motif de leur présence en Grèce, ou encore l'intérêt de leurs ravisseurs à mettre fin au règne d'une dynastie à l'autre bout de l'Europe. Même les hypothèses les plus folles peinent à apporter une explication convaincante.

En dépit des conjectures, l'abdication a eu lieu. En attendant la mise en place d'un gouvernement populaire, selon les propres mots du désormais ex-Roy rapportés par un serviteur ayant désiré garder l'anonymat, Marie Alice Jagellon Alterac est nommée régente de France pour une durée qui ne devrait pas excéder un mois. Le prochain Roy sera désigné par tous ceux qui "montrent des qualités de richesse et de représentation populaire ou spirituelles suffisantes". On devine qu'il s'agit des bourgeois, notables et ecclésiastiques, même si les modalités du scrutin restent à déterminer.

Les implications de cet évènement historique sont nombreuses. Les cyniques rétorqueront que la fin du règne d'un souverain fantôme préférant se consacrer à la Métaphysique d'Aristote qu'à son peuple n'aura aucune répercussion concrète. Bien au contraire. Sa Majesté Lévan III elle-même ayant admis que la monarchie n'était que théorique, et dissimulait en fait une oligarchie, c'est bien ce système qui chute aujourd'hui. La Curia Regis et la Pairie, tant décriées, ne dirigeront à l'avenir le royaume que sous l'autorité d'un Roy bien présent, ce dont tout le monde se réjouira, à l'exception peut-être des membres de ces deux institutions, qui n'ont à l'heure actuelle pas réagi à l'édit.

Notons quoi qu'il en soit qu'une rumeur circulant dans certains milieux, selon laquelle Sa Majesté Lévan III serait morte depuis longtemps et ne servirait plus que de prête-nom aux notables parisiens, se trouve démentie. De source sûre, aucun de ces derniers n'est assez cultivé pour avoir rédigé le texte qu'exceptionnellement, nous restituons dans son intégralité.

Nous, Lévan le Troisième, Roy de France par la volonté divine,
A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

"Puissance désigne d'abord le principe du mouvement, ou du changement quelconque, dans un autre être, en tant qu'il est autre. Par exemple, la puissance de construire ne se trouve pas dans le bâtiment qui est construit ; et si la puissance de guérir peut se trouver dans l'être qui est guéri, ce n'est pas du moins en tant qu'il est guéri.
...
Parfois encore, la puissance exprime la faculté d'achever une chose comme il convient, ou selon la libre volonté qu'on en a."

Aussi avons-nous résolu d'achever comme il convient et selon notre libre volonté notre règne. Comme un régime héréditaire ne peut prémunir le Royaume de la déliquescence, étant en ce fait inspiré par Aristote et notre absence de descendance à ce jour, nous constituons le Royaume de France comme monarchie élective. Le Roi de France devra être élu par ceux des élites de tout le Royaume, qui souhaitent prendre part à sa désignation et montrent des qualités de richesse et de représentation populaire ou spirituelles suffisantes.

Ce décret instaure pour les temps à venir la monarchie élective comme seul régime valide au Royaume de France. Il a effet immédiat.
D'ors en avant, nous abdiquons la Couronne de France et nous consacrons pleinement à l'étude de la Métaphysique d'Aristote. Nous désignons Marie Alice Jagellon Alterac, Grand Maître de France, Régente de France. Elle assurera la bonne gestion courante du Royaume jusqu'à la désignation d'un Roi ou d'une Reine, que nous souhaitons effective à l'aube de l'An Nouveau.

Fait à Paris, le trente de novembre 1458,
SMLIII


_________________
Cyann


01-12-2010 Nouveau Grand Duc de Bretagne

Rennes (AAP) - La succession au sommet du pouvoir breton s'est achevée lundi 29 novembre dans la sérénité la plus complète. Myrlin de Pontcallec aura donc régné d'octobre 1457 à novembre 1458, laissant la place à son ancien concurrent pour le trône, Elfyn de Montfort, duc de Retz, qu'il avait préalablement désigné comme le plus apte à porter la couronne à sa suite.

L'élection du nouveau Grand Duc de Bretagne se déroula sans péripétie. Elfyn de Montfort obtint l'unanimité des élus du conseil ducal et une majorité très large des maires. 84% des citoyens s'étant exprimés au Parlement lui manifestèrent leur soutien (votes blancs non comptabilisés) et une très nette majorité des clans réunis au Cromlec'h terminèrent le processus électif par un franc succès pour le patriarche de la famille Montfort. La Cour de Justice confirmant immédiatement après, sur la demande du Grand Duc sortant, la régularité de l'élection, sécurisant ainsi totalement celle-ci au niveau juridique.

La réussite de cette succession, contrastant avec la précédente qui fut longue, agitée et incertaine, tient essentiellement à trois facteurs.

Le premier est que le sieur Elfyn de Montfort s'imposait comme une évidence pour beaucoup pour reprendre le trône. Il est l'un des derniers "anciens", ces Bretons qui ont connu toutes les guerres et le règne de la première Grande Duchesse, Nathan, encore en activité. Avec trois mandats ducaux à son actif et la conduite de l'une des guerres contre la France, son charisme et son expérience n'étaient plus à mettre en doute. Frère de l'actuel camerlingue de l'Eglise aristotélicienne, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, son nom jouit d'un prestige dans les royaumes et ses relations sont nombreuses et solides. En outre ceux qui auraient pu faire figure de concurrents sérieux, notamment Pit de Guérande, autre ancien au bagage bien fourni, ou encore Mumia, challenger malheureux de la dernière élection Grand-ducale, ont déserté la Bretagne et ont attiré autour d'eux des polémiques qui auraient été des entraves pour accéder au trône.

Le second élément qui explique cette paisible succession tient à la volonté du Grand Duc sortant lui-même de rompre avec la tradition, voulant qu'en quittant le trône un Grand Duc laissait la Bretagne dans l'incertitude, en restant au pouvoir le temps de sa succession et en nommant celui qu'il estime être le mieux à même de le remplacer. Le poids d'un tel choix, qui amena à considérer Elfyn de Montfort comme une sorte de Dauphin, rendait très plutôt vaine toute ambition pour le trône. Le Grand Duc Myrlin jouissant encore d'une large autorité et d'une grande notoriété, sa décision, bien que discutée, aida sans nul doute à décourager toute concurrence. Le but avoué de cette manoeuvre étant justement d'obtenir une succession rapide et dépourvue de conflit, objectif largement rempli.

Le dernier facteur repose quant à lui davantage sur la configuration de la société bretonne aujourd'hui. L'opposition ancestrale entre la famille Montfort et la famille Guérande n'a pas joué dans cette élection pour la bonne raison que la famille Guérande a coupé de nombreux ponts avec la Bretagne. Les autres grandes familles et formation ont également connu une perte de vitesse et d'influence. L'autre grande famille traditionnellement opposée à celle des Montfort, la famille Brocéliande, n'a plus de chef extrêmement charismatique comme pouvait l'être feu Amalric, prédécesseur de Myrlin de Pontcallec sur le trône. Le parti politique Bomb, qui eut quelques différents avec la famille Montfort sur les questions militaires, n'existe plus vraiment. Quant à la dernière force d'opposition à la famille Montfort, le clan du Dragon, il a également perdu en influence, jusqu'à perdre son existence légale, en pleine élection, suite à la destitution du marquis de Cesson-Sévigné, pour sa participation au quasi-meurtre de deux Bretons à Rieux. La famille Montfort avait ainsi un terrain assez libre pour s'épanouir et obtenir le pouvoir sans avoir à subir une lutte violente contre elle.

Au jour de cette transition, le Grand Duc Myrlin de Pontcallec se contenta d'un discours, moins long que d'ordinaire, pour saluer une dernière fois le peuple Breton. D'après ses déclarations il compterait se rendre au Poitou, afin d'honorer la tombe d'un ancien ami, Elra, et pour renforcer les liens diplomatiques entre Bretons et Poitevins. Il devrait selon nos sources conserver une place de consultant au sein de l'Alliance du Ponant, jouerait toujours un rôle directeur au sein de l'ordre de l'Hermine et pourrait peut-être retourner travailler à la Justice.

Le nouveau Grand Duc, lui, doit faire face à une crise grave dès son entrée en fonction, pour résoudre le problème de la présence de l'armée Leka Evezh, soupçonnée et déjà presque condamnée par les autorités pour meurtres et dont l'un des soldats est également accusé de détournements de fonds publics. Elfyn de Montfort devra donc décider entre l'option du dialogue, qui était celle préconisée par son prédécesseur et celle de la force, qui se profile à l'horizon suite à l'impasse dans laquelle semblent se trouver les autorités.

Si la succession au trône fut facile et rapide, l'exercice du pouvoir lui s'avérera probablement plus compliqué.

_________________
Cyann


02-12-2010 Elections au conseil du Comté du Languedoc : L.O.L en tête, mais sans majorité
PARIS (AAP) - La liste L.O.L est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Comté du Languedoc, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "L.O.L" (L.O.L) : 42.2%
2. "Languedocien un jour, Languedocien toujours" (L.J.L.t) : 34.2%
3. "Union des Languedociens" (U.D.L.) : 23.6%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Alandrisse (L.O.L)
2 : Bbred (L.O.L)
3 : Cebyss (L.O.L)
4 : Majda_eulalie (L.O.L)
5 : Clayd (L.O.L)
6 : Tolanhdruth (L.J.L.t)
7 : Divinius (L.J.L.t)
8 : Nath31 (L.J.L.t)
9 : Coccycrep (L.J.L.t)
10 : Bentich (U.D.L.)
11 : Aeris_g. (U.D.L.)
12 : Anthus (U.D.L.)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

_________________
Cyann


2-12-2010 La comptabilité publique bretonne est née

Rennes (AAP) - Depuis longtemps il est fait état en Bretagne de déficiences, de lacunes et d'approximation dans la comptabilité publique. Les articles passionnants de notre agence ont d'ailleurs longuement mentionné ces faiblesses qui ont jusqu'ici empêché de déterminer précisément qui a raison et qui a tort, qui escroque qui, dans les différentes affaires politico-financières qui égayent l'actualité bretonne et navrent les plus humbles.

Ces incertitudes sur la consistance des finances publiques sont peut-être vouée à disparaître, suite à la publication de la première réglementation comptable de Bretagne. Une nouveauté dans ce pays où l'économie fut toujours entourée de mystères et protégée par le secret. Une évolution positive si l'on pense à toutes ces batailles sur les chiffres qui déchirent les "experts" depuis des lustres, jusqu'à très dernièrement avec la polémique sur la propriété et la destination des fonds portés par le sieur Gawam.

Comme le dit ce règlement, publié le 27 novembre par le Grand Duc sortant et la duchesse conjointement :

"Parce qu'il n'y a d'avoir,
S'il n'y a pas le savoir,
Repose toute prospérité,
Sur une bonne comptabilité."

Toutefois il est possible de se demander si ces nouvelles règles, assez sommaires puisque contenues en huit articles, suffiront à établir un état des lieux et un tracé précis et indiscutable de chaque denier public. Élaborées conjointement par le précédent Grand Duc : Myrlin de Pontcallec, sa grande argentière de l'époque : Leyah de Bleizhmorgan et l'actuelle commissaire au commerce Alessia de Médicis, selon nos sources, ces règles reprennent en réalité la nomenclature qui est déjà utilisée par les services économiques du duché.

A savoir l'inscription de toutes les transactions, tous les mandats, toutes les informations sur l'état des mines et une obligation d'inventaire régulier de l'ensemble du patrimoine du duché. Ces méthodes ne sont pas nouvelles et furent mises en places depuis plus d'un an pour certaines. Elles n'ont d'ailleurs pas empêché les contestations. L'apport essentiel de cette réglementation comptable étant surtout son caractère obligatoire et le risque de sanction en cas de faute dommageable et évitable.

En effet, l'absence de caractère contraignant pour la comptabilité publique jusqu'ici entraînait une variation des méthodes d'un mandat électoral à l'autre, avec parfois des "vides", empêchant de connaître l'état financier exact du duché, ou alors avec des registres éparpillés, des informations en doublon, entraînant un manque de lisibilité certains et nuisant à une étude fiable de la progression économique sur la durée.

Les principales crises financières et les principaux scandales ont ainsi éclaté dans des périodes où la comptabilité était mal tenue. La grande crise sous le mandat de la duchesse Azilliz, au cours de laquelle l'Ancien de Rieux, Pit de Guérande, déclara la rupture de sa ville avec le duché, après avoir crié à la faillite de ce dernier, avait dévoilé à l'époque qu'il était impossible de savoir exactement si le duché était bien géré ou non, d'où provenait la perte d'argent et de découvrir seulement très tardivement que le duché était en effet au bord de la faillite. La commission d'enquête financière inédite créée à cette époque put simplement conclure qu'elle ne pouvait désigner de responsable, faute de chiffres utilisables.

Le potentiel scandale actuel, autour du mandat du sieur Gawam, où il est question de savoir si les 16 000 écus qu'il transportait appartenaient au duché ou à la famille Bleizhmorgan, du clan du Dragon, prend sa source sur la même période, puisque ce mandat fut réalisé sous le mandat d'Azilliz, sous la houlette du commissaire au commerce feu Lelfenoir et le bailli Monsieur Patate.

Il est ainsi possible de conclure que si l'apparition d'une comptabilité publique réglementée, donc figée et contraignante, devrait apporter plus de clarté sur l'état économique de la Bretagne, faciliter le travail des économistes et diminuer le risque de scandale lié à la lecture des chiffres ou à l'origine de certains fonds, il reste peu probable que cela suffise à éviter les erreurs, les malversations et bien entendu les contestations.

Le Kozh pour l'AAP.

_________________
Cyann


06-12-2010 Elections au conseil du Comté du Périgord : PLPA en tête, mais sans majorité
PARIS (AAP) - La liste Parti Légaliste du Périgord Angoumois. est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Comté du Périgord, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Parti Légaliste du Périgord Angoumois." (PLPA) : 32.8%
2. "Nouvel Élan en Périgord-Angoumois" (ELAN) : 27.4%
3. "Les Copains d'Abord" (LCA) : 24.9%
4. "Nouvel Esprit pour un Périgord Angoumois Loyal" (NEPAL) : 14.9%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Vonafred (PLPA)
2 : Mizuki59 (PLPA)
3 : Virginia_ (PLPA)
4 : Lekaiser (ELAN)
5 : Sinik10 (ELAN)
6 : Pierobero (ELAN)
7 : Cerise (LCA)
8 : Ki_adi_mundi (LCA)
9 : Goddefroy (LCA)
10 : Ambre.ensorcelleuse (NEPAL)
11 : Louanne1000 (PLPA)
12 : Alceste (NEPAL)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

_________________
Palogar
Cela faisait plusieurs jours que Palogar avait une idée en tête. Il avait cependant attendu que la chose soit officiellement proclamée dans les instances soulesques avant de la mettre en pratique.

C'était chose faite depuis peu et c'est d'un pas décidé et le sourire aux lèvres qu'il vint frapper aux portes du bureau local de l'AAP.

Rapidement introduit au sein d'un bâtiment dans lequel s'affairaient plusieurs personnes, Palogar fut mené jusqu'à la responsable.

Bonjour Cyann,
Comme je te l'avais stipulé lors de la dernière missive que je t'ai envoyé, je souhaiterais que la presse locale fasse l'écho de la qualification des Gris de Toul pour la phase finale de la Coupe de Soule Royale.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 28, 29, 30, 31, 32   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)