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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann
Assise a son bureau, la redactrice en chef de l'agence Acilion Presse SRING, lisait les articles qu'elle devait afficher sous peu en provenance du Royaume Francois quand la porte grinça et qu'un commis annonça Palogar ; Un sourire framboise éclaira son visage et elle se leva pour aller saler le tres aimable president de l'assemblee, un fervent joueur de soule. Ele se doutait du motif de sa venue, vu au' il lui avait écrit quelques temps plus tot.

Bonjour president Palogar !

comment allez vous cher ami ?

je vous felicite pour votre seigneurie

alors ... ca y est c'est officiel les gris ne sont pas verts de rages : ils sont qualifies ?

alors racontez moi tout cela que je puisse vous rédiger un bel article !


Cyann designa un fauteuil confortable a Palogar et referma la porte du bureau si bien que rien de leur conversation ne transpira a l'exterieur.
.
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Palogar
Ah merci !

Palogar pris place dans le fauteuil que Cyann lui présentait.

Alors oui je venais vous voir pour un article...


Le reste de la conversation se déroula porte fermée.
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Cyann


[b]4-12-2010 Ludwig Von Frayner, Nouveau Duc de Lorraine
[/b]
Nancy (AAP) - Le Conseil Ducal de Lorraine nouvellement élu, s'est mis, à l'unanimité d'accord sur l'élection du nouveau Duc de Lorraine :

Ludwig_von_frayner : Ludwig_von_frayner
Alban_Erwann : Ludwig_von_frayner
Liz_von_frayner : Ludwig_von_frayner
Constance_de_cleves : Ludwig_von_frayner
Zahra.2 : Ludwig_von_frayner
Cyann : Ludwig_von_frayner
Cleo92 : Ludwig_von_frayner
Sabifax : Ludwig_von_frayner
Xangar : Ludwig_von_frayner
Ledromois : Ludwig_von_frayner
Ukogev : Abstention
Henri.de.rosslyn : Ludwig_von_frayner

A peine élu, celui-ci n'a pas tardé à attribuer aux divers conseillers les charges du Conseil Ducal :

Ludwig_von_frayner (Comte)
GEEK

Alban_Erwann (Procureur)
GEEK

Liz_von_frayner (Prévôt des maréchaux)
GEEK

Constance_de_cleves (Connétable)
GEEK

Zahra.2 (Capitaine)
PLOP

Cyann (Commissaire au commerce)
PLOP

Cleo92 (Bailli)
PLOP

Sabifax (Commissaire aux mines)
PLOP

Xangar
ÉCLAT

Ledromois
ÉCLAT

Ukogev
ÉCLAT

Henri.de.rosslyn (Juge)
GEEK

Nous souhaitons donc un excellent mandat au nouveau Conseil ainsi qu'au nouveau Duc.

Alban Erwann Von Frayner pour l'AAP.







11-12-2010 Décès de la vicomtesse Kemaille de Belrupt

Nancy (KAP) : Le 9 décembre, une terrible nouvelle s'est abattue sur la Lorraine et sur la famille de Belrupt. Les rumeurs sont arrivées dans la capitale le 10 au matin et ont été confirmées de bonne source ce samedi matin : la vicomtesse Kemaille de Roquevillard-Belrupt est décédée des suites de sa maladie en Lorraine.

Pionnière de la cité de Vaudémont, Kemaille était connue de tous pour être une femme ouverte d'esprit et d'une générosité à toute épreuve. Elle s'est distinguée en participant à la création du premier Parlement de Lorraine, dont elle fut la Porte-Parole.

Elle laisse derrière elle une soeur, Rosana, et trois enfants : Blanche, Johann et Louvoix de Belrupt. L'annonce de sa mort est aussi un rude coup pour son époux, le vicomte Sebastien de Belrupt, actuel Archichancelier. Un proche nous a relaté qu'il avait été écroulé par la nouvelle, et qu'il ne quittait plus que très peu le château famillial. La rumeur court qu'il envisage peut-être de démissioner de ses charges publiques mais ses proches se sont abstenus de le confirmer.

Plume, pour la KAP

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Cyann


13-12-2010 T'as de bonnes mines, tu sais ?

NANCY (AAP) - A l'heure où les provinces du Royaume de France et de l'Empire cherchent pour la plupart des espèces sonnantes et trébuchantes, où les déficits se creusent, les dettes augmentent, les impôts se font lourds, et la grisaille financière se répand comme une trainée de poudre, voici un petit précis évoquant l'importance de l'extraction minière pour les économies des provinces.

On distingue quatre types d'extractions : les carrières de pierre, les mines de fer, les mines d'or et les mines de sel. Le dernier type de mine n'étant que très rarement présent dans les provinces françaises et du SRING, et son produit ne servant qu'aux plus riches, il convient plutôt de se pencher sur les carrières de pierre, et les mines de fer et d'or.

Les mines sont un des rouages essentiels en terme d'apports financiers pour les caisses provinciales. Chacune permet l'extraction d'un produit brut, pouvant être soit négocié directement de province à province, soit vendu sur les marchés municipaux, soit être réutilisé. Une production minière suffisante, voire excédentaire, est un atout non négligeable, qui permet bien souvent aux provinces d'éviter de lourdes impositions, et de couvrir des dépenses de fonctionnement conséquentes.

Les produits de l'extraction et leurs utilisations sont les suivants :
- la carrière de pierre fournit de la pierre, permettant d'agrandir et consolider les mines, et de fournir des matériaux aux plus fortunés pour leurs résidences ;
- la mine de fer fournit du fer, produit servant à l'agrandissement et à la consolidation des mines, mais aussi à des travaux d'artisanat divers tels que la forge, ainsi qu'à la construction des ports ;
- la mine d'or fournit de l'or, directement versée en espèces sonnantes et trébuchantes dans le trésor de la province.

Pour être rentable, une mine doit répondre à trois critères d'importance :
- un positionnement géographique lui assurant la main d'œuvre nécessaire. ;
- un remplissage optimum ;
- un niveau d'étayage suffisant pour accueillir tous les mineurs volontaires.

Le positionnement géographique ne dépend pas des autorités, les mines étant inamovibles. Force est donc de s'accommoder des emplacements existant. Le remplissage optimum et le niveau d'étayage en revanche sont aisément influençables, et constituent donc la pierre angulaire d'une extraction minière bénéficiaire. Dans le principe, plus une mine est remplie, plus elle produira, et plus elle rapportera. Le problème se révèle toutefois un peu plus complexe, car les recettes doivent obligatoirement couvrir les dépenses qu'engendrent les salaires des mineurs et l'entretien quotidien des mines. En conséquence, un niveau optimal d'étayage existe, aisément calculable par le commissaire aux mines.

Les conseils provinciaux jouent fréquemment sur ces deux facteurs, afin de garantir l'indépendance financière et assumer les charges courantes. Bon nombre de comtés et de duchés subviennent ainsi à leurs besoins, sans recourir aux impôts. Cela permet également aux économies locales de fonctionner, puisque le fer notamment est un élément essentiel aux artisans pour la production de nombreux produits. Avoir des mines en bonne santé, remplies et fonctionnelles, met donc en jeu un cercle vertueux profitable à tous les acteurs économiques.

Les mines, trop peu fréquentées et connues par nombre de sujets des provinces qui préfèrent l'apport immédiat du salaire versé par un cultivateur, constituent par conséquent des rouages essentiels pour la stabilité financière de toutes les terres du Royaume. Comme les conseils le répètent probablement souvent... allez à la mine !


Nkhan pour l'AAP
Adapté par Cyann pour le SRING

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Cyann


09-12-2010 Réhabilitation de la Cour d'Appel
Paris (AAP) - La Cour d'Appel du Royaume de France est probablement l'institution royale la plus connue dans le domaine de la justice. Son rôle est de juger en seconde instance les affaires ayant eu lieu dans des tribunaux provinciaux, mais aussi devant les cours martiales et autres juridictions spéciales. Les demandes de révision acceptées par la procure donnent lieu à de longues audiences menées conjointement par un procureur et un juge.

Placée sous l'autorité du Chancelier de France, le Président de la Cour d'Appel tient une place primordiale, puisqu'il a la lourde tâche de veiller au bon fonctionnement de l'ensemble. Il est secondé par un Vice-Président, le remplaçant et l'assistant dans sa charge le cas échéant, ainsi que d'un Procureur Général, responsable de la procure d'appel. Afin de lever le voile sur cette institution, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et Vinderhoute, récemment nommée au poste de Président de la Cour d’Appel, a accepté d’apporter des éclaircissements.

AAP - Vicomtesse Adrienne, le 10 Juin 1458, la Cour d'Appel du Royaume de France voyait ses portes closes pour une durée indéterminée, le motif fourni demeurant, jusqu'à ce jour, mystérieux pour un grand nombre. Pourriez-vous en toucher quelques mots ?

Adrienne - Oui, la fermeture de la Cour d'Appel a eu lieu afin de permettre à ses officiers de réfléchir, en collaboration avec le Chancelier de France, à un remaniement de son fonctionnement interne. Cette pause s'imposait à nous tous afin de déterminer clairement notre rôle en tant qu'institution royale. En effet, suite à des exigences nouvelles, la Cour d'Appel se trouvait en grande difficulté pour faire appliquer les indemnisations aux victimes, ce qui ne nous permettait plus d'œuvrer de manière efficace et nous donnait le sentiment de ne plus avoir les moyens d'assumer notre mission, de faire régner au sein des tribunaux une justice équitable. Ne voulant nous résoudre à laisser le navire sombrer, l'ensemble des officiers a profité de cette interruption pour réfléchir à des solutions en redéfinissant nos statuts et en proposant, pour validation, à la Chancellerie de France une charte dicte de bonne justice.

AAP - Le 12 Octobre 1458, soit près de quatre mois plus tard, un communiqué émanant de sa Grandeur Grégoire d'Ailhaud, Chancelier de France, et de Hugo de Cornedrue-Angillon, alors Président de la Cour d'Appel, annonçait officiellement la «remise en service» de la Cour d’Appel, en précisant notamment quelques modifications apportées à sa Charte. En énonçant rapidement quelques-unes d'entres elles, sauriez-vous expliquer le changement apporté à cette institution dans son ensemble ?

Adrienne - Plusieurs modifications furent en effet apportées à nos statuts. Certaines minimes, d'autres auront une répercussion plus importantes. Ainsi désormais, un régnant peut interjeter appel, au même titre qu'un juge, un procureur, un plaignant ou un accusé. De même, lors d'une question préjudicielle, la Cour d'Appel peut dorénavant être saisie par un procureur ou un régnant. Auparavant seul un juge pouvait en faire la demande. Un article a été ajouté afin que ne puisse être remise en cause l'impartialité d'un juge de la Cour d'Appel. Cet ajout ne modifie toutefois en rien notre fonctionnement, il s'agit seulement ici d'une habitude tacite, écrite noire sur blanc dans nos statuts.

Un changement, à mes yeux important, est qu'un témoin, se rendant coupable de diffamation, parjure ou mensonge devant la Cour d'Appel, risque un procès devant la Haute Cour de Justice, compétente, je le rappelle, pour traiter les infractions commises en la ville de Paris. Enfin la dernière modification, et non des moindres, concerne l'application des verdicts, qui seront à présent envoyés à la Chambre des Exécutions, qui vient d'ouvrir ses portes. Une charte de bonne justice a également été élaborée par le collège des magistrats de la Cour d'Appel, dans le but de regrouper les violations les plus fréquentes des principes de bonne justice. Après avoir fait débat à la Curia Regis, il semblerait qu'icelle doive être revue et reformulée en arrêt de règlement, si elle sort du simple conseil, pour être imposée aux juridictions inférieures. Le Chancelier nous a assuré que l'aboutissement de ce texte restait l'une de ses priorités actuelles.

AAP - Vous venez présentement d'évoquer un élément nouveau : celui de la "Chambre des Exécutions". Cette institution allongera-t-elle le processus de révision ? Pourriez-vous donner quelques détails à son sujet ?

Adrienne - Volontiers ! La Chambre des exécutions est compétente pour la mise en application des verdicts rendus par les Cours de la Chancellerie de France. Sous l'égide du Grand Audiencier Mclegrand, les audienciers représenteront la Chancellerie auprès des provinces du royaume de France et veilleront à ce que celles dont la juridiction a été reconnue fautive dédommagent leurs victimes.

Cette Chambre a été érigée le trente novembre en une aile privée de la Chancellerie, et quatre audienciers viennent d'être nommés pour aider le Grand Audiencier dans cette tâche. Certaines modalités restent à définir et seront débattues, telles les sanctions à prévoir en cas de refus de se soumettre à une décision de la Cour d'Appel.

AAP : Adoncques, cette Chambre n'est-elle pas l'assurance pour la Cour d'Appel de voir ses décisions appliquées dans le Royaume de France, de manière nette et précise ?

C'est l'objectif en effet et la condition pour que la Cour d'Appel ne disparaisse guère. Je ne sais si vous imaginez le temps et les efforts consentis par nos magistrats à auditionner chaque témoin, à éplucher les coutumiers et codex du royaume pour faire triompher la Vérité et rédiger un verdict juste. Quel intérêt, dites-moi, de nous épuiser à la tâche si nos décisions ne sont point appliquées ? Vous constaterez en arpentant la salle d'archives de la Cour d'Appel que ce sont régulièrement les mêmes provinces qui bafouent la Charte du Juge. Celles-ci devront dorénavant indemniser leur victime et seront je l'espère plus attentives à l'avenir au moment de nommer un juge et un procureur dont la compétence et l'impartialité ne pourront être mises en défaut.

Cette Chambre se veut donc un outil précieux pour la sauvegarde et le maintien régulier de la Cour d’Appel du Royaume, de la Justice et de l’application des lois par tout un chacun et tous ceux qui en ont reçu le pouvoir.

AAP - Concernant le refus de la Charte, quelles ont été les motifs présentés par les autorités royales ?

Adrienne - Concernant la charte de bonne justice, les raisons de son refus n'ont pas été évoquées, je ne puis donc en dire plus, les débats à la Curia Regis étant bien sûr confidentiels.

AAP - La Cour d’Appel est une institution royale, et cette dimension peut parfois paraître intimidante. Quelles sont les choses à savoir concernant l'accessibilité de l'institution, les démarches, les recours ?

Adrienne - Toute question peut être formulée par missive privée, ou sur le parvis de la Cour d'Appel où nos officiers se feront un plaisir de répondre à vos interrogations. Concernant les recours éventuels en cas de contestation d'un verdict rendu, il est important de dissocier deux cas distincts :

- Si vous avez été victime d'une entrave flagrante à la Charte du Juge (en particulier en ce qui concerne les peines infligées), il est possible d'obtenir un remboursement rapide sans passer par la Cour d'Appel en envoyant votre dossier à un huissier du Roy, compétent pour gérer ces abus. [NdlR : en fait d'huissier du Roy, il faut entrer en relation avec l'administration du jeu dans la partie "Contact" de la FAQ accessible dans le menu "Forum et aide" de l'interface.]

- Si vous estimez ne pas avoir bénéficié d'un jugement équitable, ou que celui-ci est en inadéquation avec les lois locales ou royales, c'est la Cour d'Appel qui traitera votre dossier en seconde instance et sera compétente à modifier le verdict prononcé, en prime instance, s'il s'avère injuste. Pour y accéder et bien ... il vous suffit de vous rendre en nos locaux sis à Paris et déposer un formulaire de demande d'appel en salle de dépôt de dossiers. Celui-ci devra être complet et conforme aux règles établies. Notre équipe de procureurs se prononcera ensuite sur la recevabilité de votre demande.

AAP - La fermeture de la Cour d’Appel, durant un laps de temps non négligeable, a engendré un retard conséquent. La reprise se fait doucement et sûrement, se poursuivra-t-elle normalement ?

Adrienne - Certes, et nous nous excusons auprès des justiciables du délai d'attente imposé dans le traitement de leur dossier. Nous espérons que tous comprendront que cette suspension de nos activités n'avait pour dessein que de rendre un nouveau souffle à cette institution pour laquelle nous œuvrons. Qu'il soit su que je suis confiante quant à la possibilité de résorber le retard accumulé. Sous la présidence de Sa Grandeur Plasm de Montfaucon, nous traitions en moyenne une quinzaine de dossier par mois et étions parvenu à un délai tout à fait raisonnable de moins de trois mois, entre l'acceptation du dossier et l'ouverture d'audience.

Ce jour, il reste une quarantaine de dossiers en attente de révision. La plus ancienne date du 28 avril 1458. C'est beaucoup, mais pas non plus catastrophique. Notre nouvelle équipe est composée de six procureurs et de sept juges qui ne rechignent guère à se consacrer corps et âme à leurs tâches. A ce rythme nous devrions, sans trop de peine, rattraper le temps perdu tout en accueillant les nouvelles demandes.

AAP - Les officiers de la Couronne possèdent un pouvoir conséquent sur le devenir de certains individus, pour qui la révision d’un procès peut signifier une carrière politique, une liberté de déplacement ou une somme d’argent conséquente par exemple... Comment peut-on se fier objectivement aux agissements d’hommes et de femmes dont l’impartialité se révèle difficilement vérifiable ?

Adrienne - Mon rôle est de veiller à ce que cette intégrité soit préservée. Permettez-moi de vous expliquer comment se déroule une révision de procès, de la réception, à la clôture du dossier. Lorsqu’un dossier complet de demande de révision d’un procès est déposé en salle de dépôt des dossiers en appel, il est examiné par la Procure d’appel. Le Procureur Général et les Procureurs adjoints donnent alors leur avis à huis clos sur le bien-fondé de l’interjection.

En cas d'acceptation, le Président choisit alors un juge qui sera référent du dossier. Ce dernier se charge d'ouvrir l’audience, d'auditionner la partie requérante et la partie défenderesse avant de clore l’audience et de rédiger un verdict, qui lui semble juste, afin de le présente[color=redr[/color] en salle de délibération à ses confrères. Le verdict est débattu à huis clos jusqu’à ce qu’il satisfasse, sur [color]la[/color] forme et le fond, la majorité absolue des Juges d’appel. Si cette majorité absolue n’est pas constituée, le Président prendra seul la décision qu’il estime la plus juste.

Bien entendu, un officier résidant ou possédant un lien de vassalité avec la province faisant l’objet d’une demande de révision, ne peut donner son avis sur l’acceptation ou le refus du dossier d’interjection, ni prendre part à l'audience ou participer aux délibérations concernant le verdict. Il en est de même pour un officier qui ne se sent pas en mesure de faire abstraction des liens éventuels – quels qu'ils soient – qu’il entretient avec un accusé, un juge ou un procureur d’un procès, dont la révision a été demandée.

Par toutes ces mesures, l'impartialité de la Cour d'Appel est assurée, et qui osera la mettre en doute s'exposera à mon courroux !

AAP- Le 25 novembre dernier, un communiqué émanant de la Chancellerie annonçait votre nomination à la charge de Président à la Cour d’Appel. Un remerciement courtois mais bref, s'apparentant à de la courtoisie élémentaire, accompagnait le message à l’adresse de votre prédécesseur. Aucune précision particulière ne justifiait ce retournement de situation inattendu, que pouvez-vous en dire ?

Adrienne - Suite à quelques ennuis de santé, notre Président n'était plus en mesure d'assurer sa charge pour une durée indéterminée. Pour que cette absence ne nuise pas à la reprise des activités de la CA, et afin de poursuivre les efforts consentis par Hugoruth, je fus donc, en tant que vice-présidente, nommée à sa succession. Je me joins à mes officiers pour lui transmettre tous nos vœux de prompt rétablissement et espère le revoir bientôt arpenter les couloirs du tribunal.

AAP - Votre venue à la tête de la Cour d’Appel devrait signifier une «bouffée d’air» pour une institution ayant un besoin visible de volontés et de résultats. Vous représentez donc le devenir de cette organisation ; quels sont vos projets pour la durée de votre mandat ?

Adrienne - J'espère modestement contribuer à apporter à la Cour d’Appel un vent de fraîcheur et de dynamisme. Et qui sait, peut être encourager de futures vocations et leur faire partager ma passion pour la justice. Mes préoccupations immédiates sont, vous l'imaginez, de résorber le retard accumulé dans le traitement des dossiers, d'aider à la mise en fonctionnement de la Chambre des Exécutions. Je souhaite aussi travailler en plus étroite collaboration avec la Curia Regis et la Pairie ; leur soutien nous est indispensable, et je suis heureuse de constater qu'un effort a en ce sens été consenti par chacun. Mon espoir est de voir bientôt aboutir la charte de bonne justice, qui permettra de recenser les infractions auxquelles nous sommes le plus souvent confrontés. Je compte bien voir aboutir sous ma présidence un projet d'archivage, soumis par la juge Lafred, des différents verdicts rendus par notre institution. Enfin, je souhaite être une présidente à l'écoute pour mes officiers, et disponible pour répondre à vos doléances et attentes.

AAP - L’entretien touche à sa fin désormais. Auriez-vous un dernier mot à ajouter avant de finir ?

Adrienne - Oui ! Je profite de cette tribune pour encourager les épris de justice à embrasser la passionnante carrière juridique. De nombreuses perspectives s'ouvrent aux magistrats, qu'il s'agisse de légiférer aux Conseils ducaux, d'intégrer un cabinet d'avocats, ou qui sait, la prestigieuse Cour d'Appel royale, où les recrutements de procureurs et de juges sont fréquents. Le Royaume a besoin de vous pour mettre un terme à la corruption, contribuer au respect des lois, et mettre un terme à l'injustice sous toutes ses formes.

AAP - Vicomtesse, merci pour l’ensemble des éclaircissements apportés aux lecteurs, et bon courage pour les temps à venir.

Propos recueillis par Cerberos d’Armantia, pour l’AAP

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Cyann


12-12-2010 Incurie de la Curia ou humour incompris ?

ARGENTAN (AAP) - Depuis quelques jours, une annonce de la Curia Regis suscite de vives réactions en Alençon. Stupeur, incrédulité, amusement, agacement aussi. En effet, les Grands officiers y expliquent qu'ils n'ont pas pu mettre en place la régence annoncée... à cause d'une prétendue disparition des conseillers légitimement élus dans quelque obscure oubliette.

Pour comprendre, il convient de remonter plusieurs semaines en arrière, lors de la campagne des élections ducales. Au duel prévisible entre les listes CIVES et Héraclès était venu se greffer un troisième groupe, les Douze Salopards, essentiellement composé d'Hydres et mené par Thoros, l'instigateur des assauts qui se brisent régulièrement sur les murailles de la capitale depuis trois mois maintenant. Sans surprise, la duchesse Chrystel de Branson avait décrété l'inéligibilité des délinquants étrangers, conformément à la loi électorale en vigueur. Ceux-ci n'en avaient pas tenu compte. S'était alors posée au conseil ducal la question de la réaction à adopter : fallait-il organiser une révolte, ou ignorer les probables élus de l'Hydre ? Sur un large consensus, il avait été convenu qu'à partir de trois brigands au conseil, une régence serait instaurée, mais qu'en dessous, il serait plus judicieux de laisser courir, comme le dit l'expression consacrée.

Sur ces entrefaites fut transmis un communiqué de la Curia Regis, ordonnant une reprise quels que soient les résultats. Les oppositions furent variées ; qui dénonçant une ingérence de Grands officiers s'étant jusque là bien gardés d'intervenir ; qui mettant en doute la légitimité d'un conseil de régence excluant non seulement les Hydres mais également certains conseillers de l'opposition CIVES ; qui encore arguant qu'il était inutile de répondre aux provocations des brigands. Si les langues se déliaient en privé, il en allait tout autrement sur la place publique : la manifestation organisée en gargote réunit en effet une foule en colère d'une ou deux personnes.

Dès la proclamation des résultats électoraux, l'armée encercla le château. Le conseil ducal légitime s'attendait avec résignation à être mis dehors. Les jours passèrent sans que ce ne soit le cas. La duchesse Chrystel finit par aller renouveler son hommage au Louvre, distribua les postes et commença à organiser le travail. Dehors, les troupes semblaient toujours prêtes à donner l'assaut, et le Grand Maistre de France Marie Alice Alterac annonçait sans cesse la reprise pour le lendemain. Au fil du temps, la grogne gagna les rangs de ceux qui s'étaient soumis de mauvaise grâce à la décision parisienne, et de plus en plus de voix s'élevèrent pour réclamer la fin d'une situation tournant dangereusement au ridicule.

Deux semaines plus tard arrive donc enfin l'annonce mentionnée en introduction. Les Grands officiers y justifient leur inaction par le fait que... le conseil ducal se serait caché. Stupeur dudit conseil, qui vaque à ses occupations dans les locaux habituels depuis les élections. Si la duchesse Chrystel n'a à cette heure pas répondu officiellement à ces assertions mensongères, une plaisanterie circule déjà dans les tavernes alençonnaises : "Combien de Grands officiers faut-il pour ouvrir une porte ? Six au moins, puisque les cinq présents chez nous n'ont pas réussi en quinze jours."

La Curia Regis, n'étant plus à une incohérence près, demande également à ce que le Chancelier de France Grégoire d'Ailhaud puisse assister aux débats du conseil ducal en qualité d'observateur. Ce qu'il fait déjà depuis des mois, comme son statut l'y autorise en Alençon.

McY, pour l'AAP

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Cyann


15-12-2010 Ouverture du premier Concile national de l'Eglise de France à Tours

Rome (AAP) - Ce dimanche 12 décembre 1458, l'Église de France se réunit pour la première fois de son histoire en concile national dans la ville de Tours. Ce rassemblement des évêques et théologiens français sera l'occasion de travailler et prier ensemble afin d'accoucher d'importantes décisions pour l'avenir de l'Église et du Royaume de France. Pour mieux comprendre cet événement, nous avons décidé d'interroger Monseigneur Odoacre de Corinthe, Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foy, mais surtout artisan de ce tout premier concile.


AAP - Monseigneur, pouvez-vous nous expliquer les raisons de la tenue de ce concile ?

Habituellement les prélats français se réunissent à Rome, traitent des affaires courantes, échangent sur des sujets divers et variés, cooptent leurs pairs... Etonnant n'est-ce pas que l'Eglise de France se réunisse toujours hors de France ? Nous réunir dans le royaume, près des fidèles, des âmes dont nous avons la charge est une première raison de ce concile.
La seconde est de faire un événement particulier de cette assemblée, un événement différent de ce que nous faisons actuellement. Durant un mois, sur certains sujets précis, les évêques, accompagnés de théologiens, vont prier et prendre des décisions importantes qui nourriront tant le dogme que le droit canon au sein du Royaume.

AAP - Quels seront les thèmes abordés durant cette réunion ?

Ils seront très nombreux, mais les trois thèmes principaux sont les suivants. En premier lieu, nous aborderons la manière dont nous doivent être régies les relations entre l'Église et les princes politiques. Les têtes couronnées n'exercent leur pouvoir que parce que l'Eglise le permet, et il est temps que cela soit rappelé avec fermeté et pédagogie. Et pour aider à cette compréhension, rien de tel qu'amender nos propres règlementations.
Le deuxième thème important est celui de notre relation spirituelle aux espaces marins. Depuis que les artisans peuvent construire des navires capables de voyager sur la mer, une nouvelle population est née, une population maritime, faite d'homme, en contact avec un élément mystérieux et des créatures également mystérieux... il s'agira autant de nous demander si nous autorisons les capitaines de navire à célébrer des mariages que d'examiner si les espèces comme les bulots sont réellement maléfiques et donc, interdites à la pêche et à la consommation.
Enfin il y a Paris... Paris possède une cathédrale mais ne possède pas d'évêque. Nous déciderons soit de créer un évêque de Paris, soit de rétrograder Notre-Dame de son titre usurpé de cathédrale. Je rappelle que le cathèdre est le trône de l'évêque.
Et puis naturellement, il y aura de nombreux autres sujets abordés, comme les rapports entre évêques et ordres religieux et la résidence des évêques...
Cette réunion à Tours sera aussi l'occasion d'élire le nouveau Primat de France car mon mandat se termine fin décembre !

AAP - les évêques seront-ils accessibles lors de ce concile ?

Tout à fait. Nous ne comptons pas rester enfermés. Plusieurs n'entre nous vont prêcher les foules, je tiendrai ma table ouverte à tous et naturellement, petits et grands, pouilleux et emplumés, pourront demander audience aux évêques de France, demander leur arbitrage, leur conseil etc

AAP - Souhaitez-vous ajouter quelque chose Monseigneur ?

Que je remercie du fond du cœur les autorités de Touraine ainsi que le clergé de Touraine et l'archevêque cardinal Clodeweck qui ont prêté palais, cathédrale et offert victuailles et contribué à la logistique d'un événement très lourd à organiser !

Bombadil, pour l'AAP

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Cyann


17-12-2010 Elections au conseil du Duché du Lyonnais-Dauphiné : G.O.L.D. en tête, mais sans majorité
PARIS (AAP) - La liste Les Compagnons du Grand-Oeuvre pour le Lyonnais-Dauphiné est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché du Lyonnais-Dauphiné, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Les Compagnons du Grand-Oeuvre pour le Lyonnais-Dauphiné" (G.O.L.D.) : 30.4%
2. "La Concorde" (Concorde) : 26.5%
3. "Gouverner:Observer+Négocier+Ecouter+Servir" (G.O.N.E.S) : 22.3%
4. "L.S.D" (L.S.D) : 20.8%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Pouilleux (G.O.L.D.)
2 : Arwel (G.O.L.D.)
3 : Raithuge (G.O.L.D.)
4 : Ka_devirieux (Concorde)
5 : Hardryan (Concorde)
6 : Heloise (Concorde)
7 : Nathiavel (G.O.N.E.S)
8 : Penelope. (G.O.N.E.S)
9 : Pathan (L.S.D)
10 : Nopus (L.S.D)
11 : Phelim (G.O.L.D.)
12 : Terwagne_mericourt (G.O.N.E.S)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


17-12-2010 Guerre Genève - Savoie!
Chambéry (AAP) - Les abdications des souverains aux quatre coins de l'occident avaient fait espérer une période de trêve hivernale propice à la paix. C'est sans compter les petits états, qui loin de s'inquiéter de voir leurs voisins sans tête, décident de se lancer dans une campagne militaire malgré la neige et le froid.

En effet, la guerre a éclaté entre la ville de Genève et le duché de Savoie, lorsqu'une armée nommée Républicaine Genevoise s'est présentée devant les murs de la ville d'Annecy et entreprit d'en faire le siège. Menée par le capitaine Mélian du Lys, dit "le Capitaine, Républicain et Réformé devant le Très Haut", elle est d'après les observateurs bien entraînée et composée de vétérans et de bataillons hétéroclites d'ennemis de la Savoie.

Car si il existe un antagonisme historique entre Genève et la Savoie, cette année, les tensions ont été particulièrement fortes. Tout d'abord, la Savoie a permis aux armées croisées venues prendre la ville au bord du lac Léman désignées par Rome comme nid hérétiques. Ensuite, la Savoie a aidé les compagnies d'ordonnance françaises et fourni le gros du contingent impérial dans la campagne de Provence contre le Marquisat des Alpes Occidentales, allié de Genève.

Entre différends historiques et religieux, il y a là visiblement un terreau fertile à la discorde qui se traduit aujourd'hui par une guerre. Les questions sont maintenant de savoir quelles seront les réactions des voisins de la Savoie. Déjà, Rome condamne l'agression par "les hordes impies de la république de Genève" et appelle "à la mobilisation des Saintes Armées pour défendre le Peuple Savoyard [et] à toutes les Provinces Aristotéliciennes frontalières de la Savoie" d'envoyer des hommes pour la défendre. La Franche Comté, traditionnelle alliée de la ville réformée, ne semble pas vouloir aider la Savoie malgré leur appartenance commune à l'Empire. Le Marquisat, exsangue à cause du passage de compagnies franches irlandaises, semble bien trop touché pour pouvoir soutenir Genève. Reste l'Empire dans son immensité, et le royaume de France. Il se murmure dans les couloirs de la Curia Regis, que latitude sera laissée aux provinces, mais qu'aucune action concertée n'est envisagée. Frilosité à cause de l'élection du futur roi où chacun se regarde en chien de faïence, ou désintérêt pour la cause? Peu d'informations supplémentaires ont filtré. Quant à l'Empire, la Lorraine semble préparer un contingent.


A. pour l'AAP

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Cyann


18-12-2010 Pierre qui roule .. ou chronique d'un désastre économique
Dijon (AAP) - Ce n'est pas nouveau, quand les mines ne produisent pas assez de pierre ou quand elles perdent plusieurs niveaux en un mandat alors que trois quarts des stocks ont été vendus, il faut souvent importer pour palier au manque. Voici donc le récit de l'expédition qu'a dû mener la Bourgogne.

Tout a commencé le 3 novembre dernier, lorsque le Commissaire au Commerce a entamé les premières démarches auprès des marchands ambulants habituels. Il y a un besoin en pierre à satisfaire de manière assez urgente. Trois jours plus tard, deux personnes sont prêtes. Le voyage devait durer douze jours aller-retour, avec pour itinéraire Joinville/Dijon - Langres - Vesoul - Luxeuil - Freiburg - Lörrach - Schaffhausen. Aux questions sur le transport, il fut répondu que la technique était éprouvée. Celle-ci consistait à partir en laissant des marchandises en vente sur le marché et à faire le trajet de retour sans s'en soucier. Une fois arrivé à destination, il suffisait de demander à les récupérer, et quelque force obscure les téléportait aussitôt. Deux personnes, dont le CaC d'alors, confirmèrent l'emploi de cette méthode. Le mandat initial contenait 4200 écus, soit le prix de 350 pierres à douze écus, un tarif avantageux.

Seconde étape, première péripétie, le 21 novembre, les deux marchands sur place constatèrent qu'ils ne pouvaient plus bouger, croulant sous la charge* ! Ils estimèrent ne pouvoir porter qu'un petit quart des marchandises, et réclamèrent de l'aide. Entre temps, un changement de conseil avait eu lieu, et ce n'est pas le nouveau CaC, mais le Bailli qui prit les choses en mains alors que ce n'était pas son rôle habituellement. L'ancien CaC se proposa de rejoindre les hommes bloqués au loin, admettant sa responsabilité. Le Duché demanda également l'aide des soldats à l'Ost, sans recevoir de réponses pendant plus de cinq jours. Le 25, les premiers marchands, toujours immobilisés, exprimèrent un certain agacement devant l'apparent amateurisme avec lequel l'affaire était conduite. Des soldats furent finalement prêts le 30 et partirent le 3 décembre, sans mandat, alors que la Duchesse parlait des saucisses allemandes et que le CaC passait enfin pour les trouver "bien longs".

Le temps passa et les consciences s'éveillèrent progressivement. Le 4, la Duchesse estima que "c'[était] la honte d'en être arrivé là" et demanda à ce que soit trouvée une excuse -ils seraient partis plus loin que prévu- afin d'éviter que l'affaire ne s'ébruite. Elle rejeta la responsabilité sur le marchand qui avait donné l'idée pour le transport, alors que celui-ci était parti en renfort, et donna formellement l'interdiction de parler aux journalistes. Le marchand accusé le prit mal, et se plaignit de la Duchesse en parlant d'un courrier d'aveu de cette dernière dans lequel elle aurait évoqué le "désastre" en question et sa grande part de responsabilité. Il menaça de tout laisser en plan. Dans le même temps le Bailli, assumant une charge qui n'était pourtant pas la sienne, devient le principal destinataire du mécontentement général. Le 10, les soldats étaient supposés avoir rejoint leur destination, mais ne donnèrent pas de nouvelles.

C'est finalement le 12 qu'arrivèrent assez de bras et de charettes pour tout transporter. Au passage, les soldats qui ne devaient être que deux sont trois et refusent de se séparer alors qu'il faudrait faire deux groupes pour éviter de se faire remarquer et éviter les mauvaises surprises. En deux groupes, ce n'est pas possible de voyager car cela signifierait que les deux sections aient un peu de pierre, mais les soldats n'ont pas de mandat ...Les marchands qui sont sur place ont acheté de quoi manger, ce qui charge encore la troupe* ... L'un d'eux proposa la solution suivante : "1) je me casse ce soir quoiqu'il arrive ; 2) qui m'aime me suive ; 3) tout ce qui est trop lourd finira à la poubelle sur le bord du chemin ; 4) je préfère affronter les geôles bourguignonnes que rester ici : je commence à discuter avec les bouts de saucisse tellement je pète les plombs."

Un soldat se mit à l'écart en signe de protestation, avant de finalement revenir plus tard dans la soirée. L'un des marchands fit le sacrifice de son inventaire personnel, soit huit tonneaux laissés sur le bord de la route pour alléger les charrettes. Le Bailli, devenue entre temps Capitaine, dut répondre devant la Duchesse de l'insubordination des soldats. Cette dernière mentionna également des châtiments pour les huit marchands avant de conclure : "Si l'AAP apprend ça, on est cuits !"

L'AAP l'a appris. Ces nombreuses péripéties pourront peut-être édifier d'autres marchants imprudents. Reste à voir si le voyage de retour sera plus paisible.

Royale Gala, pour l'AAP

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Cyann


15-12-2010 Soule : Les Gris de Toul rencontrent Béziers en 8eme de finale à la 6eme CRS
Nancy (AAP) – Jour historique dans l’histoire de la Soule lorraine : les Gris de Toul ont été qualifiés pour les huitièmes de final de la Coupe de Soule Royale (CSR) dont c'est la 6ème édition et rencontrent Beziers. Retour sur la Soule, les Gris de Toul grâce à leur capitaine, Palogar, en ce 15 décembre 1458.

AAP : Bonjour a vous sire Palogar, vous êtes le président de l’Assemblée lorraine mais aujourd’hui, ce n’est pas à ce titre que vous venez nous parler, mais bien pour nous parler de Soule.

Palogar : Je suis effectivement Président de l'Assemblée Ducale, mais surtout capitaine des Gris de Toul et représentant de la Soule en Lorraine -porte parole de la culture soule au sein du CCL et délégué de la Lorraine au sein de l'Union Souléenne- et accessoirement, professeur de Soule à l'université de Belrupt.

AAP : Tout d abord rappelez a nos lecteurs ce qu’est la Soule

Palogar : Car il y en a encore qui ne connaisse pas la soule ? (Palogar sourit)
La Soule est un jeu de ballon qui est pratiqué à travers tous les Royaumes. Il oppose deux équipes constituées de 11 joueurs chacune. Chacune essayant d'amener le ballon (la soule) derrière la ligne adverse.

AAP : Combien d’équipes a la lorraine ?

Palogar : Pour le moment la Lorraine ne compte qu'une équipe active : les Gris de Toul dont je suis le capitaine. Mais, depuis quelques mois, d'autres villes lorraines essayent de reformer une équipe de Soule. J'espère que ces initiatives vont se concrétiser dans les semaines à venir ! D'ailleurs, si jamais certains de vos lecteurs sont intéressés pour rejoindre une équipe, qu'ils n'hésitent pas à me contacter : je les redirigerai vers la personne adéquate.

AAP : Qui sont les gris ? d’où viennent-ils ? Depuis quand existent-ils ?

Palogar : Les Gris de Toul ont disputé leur premier match en avril 1455. A l'époque c'était Naliana qui en était capitaine. Le match avait été arbitré par une des figures de la Soule en Lorraine que vous connaissez certainement : Sthoreal.
Le nom de l'équipe a été choisi en l'honneur du vin qui est fabriqué à partir des vignes qui poussent à côté de Toul : le Gris. Il faut dire que de nombreux joueurs de l'époque appréciaient beaucoup ce petit vin de notre pays. Depuis les mirabelliers ont quelque peu remplacés la vigne mais on trouve toujours à boire du Gris dans les bonnes auberges touloises !

AAP : A quelle compétition participent-ils ?

Palogar : Nous participons comme chaque année à la célèbre Coupe de Soule Royale (CSR) dont c'est la 6ème édition. C'est la plus grande compétition de Soule des Royaumes. Cette 6ème édition accueille d'ailleurs de nombreuses équipes étrangères.

AAP : Qu'ont ils gagné ?

Palogar : Pour l'instant : rien ! Mais, nous sommes qualifiés pour la phase finale : le huitième de finale qui doit opposer Béziers à Toul. J'espère d'ailleurs que les lorrains viendront en masse pour supporter les Gris !!

Hormis Epinal qui avait réussi cet exploit lors de la 3ème CSR, aucune équipe lorraine n'avait jusqu'à présent intégré cette phase finale.
Et encore faut-il rappeler qu'à l'époque de la 3è CSR, le nombre d'équipes participantes étaient plus réduit et ne participaient que des équipes francophones.
La qualification de Toul à ce stade de la compétition est donc historique !

AAP : Que pourraient ils gagné ?

Palogar : la Coupe, même si le chemin est encore loin.

AAP : Quelles ont les qualités d’un bon joueur ? d ‘une bonne équipe ? Et comment fait on pour les acquérir ces qualités ?

Palogar : Un bon joueur de Soule doit être vif, rapide et fort -pour pouvoir résister à une charge adverse- mais ces qualités ne sont pas indispensables pour faire bonne figure sur un terrain. Un bon placement, une bonne compréhension du jeu, le sens de l'anticipation, voilà des qualités qui sont à mon avis suffisantes pour briller sur les terrains.

Pour celles et ceux que cela intéressent, je donne des cours de Soule dans la prestigieuse université de Belrupt. J'y aborde tant les aspects historiques que des mises en pratique...

AAP : Si un de nos lecteurs veut rejoindre un club de Soule, a qui peut-il s adresser ?

Palogar : A moi bien sûr ! Ils peuvent également passer au siège du Comité de la Ligue Lorraine de Soule, en gargote, où on leur donnera tous les renseignements utiles.

Merci a vous cher Palogar et … n’oubliez pas de me mettre une bouteille de petit Gris de coté en cas de victoire lors de ce huitième de final !

Chers lecteurs, le match Béziers contre Toul a commencé, pour vous y rendre :
Forum II, The International Soule, La coupe de Soule Royale,
[6eme CSR]8ème de Final Beziers vs Toul


Cyann, pour l’AAP

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Cyann


20-12-2010 La neige installe ses quartiers.
Paris (AAP) - Depuis quelques jours déjà, la totalité des provinces du Royaume de France est recouverte par un manteau neigeux qui, visiblement, s'est installé pour un bon bout de temps !

Les différents envoyés de l'AAP ont constaté, ces derniers jours, que la neige était tombée sur l'ensemble du Royaume. Si le ciel a fait des siennes, ce n'est pas pour en déplaire à certains ! En effet, il est possible de constater que des batailles géantes de neige débutent, peu à peu, dans bon nombre de provinces. Ainsi, dans ces mêmes provinces recouvertes de blanc, les Régnants sont souvent pris pour cibles : comment réagiront-ils ?

Saint-Nicolas est également passé. Dans les différentes villes du Royaume ont fleuri des étalages exceptionnels, où se vendent des objets jusqu'alors inconnus. Ainsi, de nombreux évêques ont pu -enfin- acheter ce qu'ils désiraient tant : des mitres et des crosses. Des bonnets, rouge et blanc, ont par ailleurs fait leur apparition, tout comme des colliers, vendus très rarement sur les marchés français.

D'ores et déjà, des professionnels du commerce ambulant se frottent les mains. La neige, ainsi que ces nouvelles sources de revenus, ne manqueront pas de les satisfaire !

FdC, pour l'AAP

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Cyann


20-12-2010 Démission du Roy d'Armes de France.

Paris (AAP) - Dans une annonce datée du 8 décembre 1458, adressée aux habitants du Royaume de France, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc du Lavardin, Baron du Gault Perche, et ancien Roy d'Armes de France, annonce son dépôt de caducées et charges inhérentes héraldiques.

Invoquant le fait qu'à trop donner, on s'use, cette figure de l'Héraudérie rappelle que "le Pouvoir si petit soit-il, corrompt l'âme de ceux qui l'exercent et qu'il faut s'en persuader pour rester honnête avec soi-même et donc s’en défaire avant qu’il ne vous consume". C'est donc, dans le souhait de ne point être consumé, qu'il rend ses caducées. Il confesse cependant que la santé et les enfants sont d'une extrême importance, qu'il ne faut pas oublier.

Avant d'apposer son scel sur l'annonce, Llyr a tenu à remercier particulièrement les hérauts de l'institution royale. Le Duc de Lavardin avait été porté à la tête de l'Héraudérie Royale suite au décès du Comte Legueux, fin février 1458. Nul doute que celui qui porta fièrement le surnom de "Montjoie" a marqué les esprits, notamment pour la refonte intégrale de la législation héraldique compulsée dans le désormais nommé "Codex Levan".

Suite à cela, Thomas de Clerel, Duc de Dun-le-Roy, désigné Roy d'Armes à la suite de Llyr, a nommé Héraut Honoris Causas son prédécesseur afin que l'expérience acquise par ce dernier au cours de ces cinq dernières années serve encore l'Institution Royale.

Llyr a, de plus, rendu la charge de Premier Maitre d'Hôtel du Roi qui était sienne.

FdC, pour l'AAP

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Cyann


[b]22-12-2010 Elections au conseil du Comté du Maine (Domaine Royal) : MEM recueille la majorité absolue des sièges[/b]

PARIS (AAP) - La liste Maine En Mouvement est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Comté du Maine (Domaine Royal), et obtient la majorité absolue des sièges. Elle pourra donc gouverner seule.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Maine En Mouvement" (MEM) : 56.1%
2. "Mainois unissons nous" (MUN) : 43.9%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Athena44 (MEM)
2 : Maelia... (MEM)
3 : Arthurlion (MEM)
4 : Thyra (MEM)
5 : Oceane_ktf (MEM)
6 : Squalow (MEM)
7 : Oldtimer (MUN)
8 : Thorn (MUN)
9 : Dimaro (MUN)
10 : Ewann (MUN)
11 : Cyrillus72 (MUN)
12 : Sirskinn (MEM)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


24-12-2010 Alveran ist König des SRING
SRING (AAP) - Die Wahl des Souveräns ergibt folgendes: Alveran I., König des Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ.

In ersten Veröffentlichungen wird folgendes Ergebnis der Wahl genannt:
Rezultati prvog kruga :

alveran 55.6 %
je_suis 17.85 %
victor.de.cernex 17.67 %
quirianus 5.46 %
roi-lezard 3.42 %

(Quelle: http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=8831)

Warsling, für die AAP.

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