Dans sa bulle, une bulle légère, chaude, virevoltant avec les deux messanges.
Le petite est a lintérieur de cette bulle, non pas qu'une bulle de savon l'ai enveloppé soudainement, non. Mais la bulle de son esprit. Elle entends léchange entre les deux hommes, elle entends le battement de quelques sabot, une tenancière qui grogne dans une taverne proche, elle entends le vent, celui qui souffle dans ses cheveux. Et elle entend ces deux messanges qui se disputent les dernières miettes. Elle entends tout cela, mais seul les piaillement des oiseaux lui parviennent.
Elle n'entends qu'eux, ne voit qu'eux. Seul le goût du pain, dans sa bouche, la retient encore a la réalité.
De la proposition de l'homme, il ne lui reste rien. Juste cette envie de sautiller, elle aussi, de voleter dans les airs. Elle sourit se sentant un instant partir avec elles.
Un chariot passe, les oiseaux s'égaillent. La bulle éclate. Elle ouvre grand les yeux, tire a braies de Misse par reflexe
Misse! Y sont partis les oiseaux!
Elle relève les yeux vois la femme qui lui parle
Fillette ? Tout va bien ?
Elle recule d'un pas, regarde les cheveux blond, le sourire avenant, un peu inquiet. Elle décide de sourire, montre le pain et fait signe que tout vas bien par un large hochement de tête.
Hochement qui la conduit à voir l'homme. Elle interrompt son geste, la bouche à moitié ouverte. Elle a envie de rire, il porte une jupe ! Comme les dames. Mais l'éclat gris de a sa ceinture l'en dissuade. Les hommes qui ont emmené sa maman avaient les même...et maintenant elle était toute seule. Il ne fallait pas parler de maman Anze le lui avait dit.
Elle regarde alors l'homme avec de grand yeux étonnés, son menton pointu dressé en l'air. Lui sourit
Tu es qui monsieur ?
Un detail l'intrigue et apres un moment d'hésitation sa curiosité enfnatine reprend le dessus.
Et pourquoi tu as une zupe ?