.mahaut.
Sarlat, chemin menant au monastère, au petit matin
Le carrosse avançait sur le chemin, cahotant sur les nids de poule, mais à une allure soutenue.
- AIE ! Saleté de route de cornefianchtre de fiouchtre. Je suis sûre qu'ils le font exprès ! C'est un complot ! Mais ça ne marchera pas ! Je suis déterminée à obtenir réparation. Cocher ! Fouettez !
- Qui ça ?
- Un moine ! Pressons !
Le carrosse stoppa à une cinquantaine de mètres de la porte du couvent. La porte s'ouvrit et une Mahaut déterminée en sortit.
Elle toisa le monastère (qui le lui rendit bien) et ajusta sa robe.
- Allez toquer à la porte. Annoncez moi avec tout le tralala noble etc. hein, des fois que ça impressionne...
- Non mais vous êtes connue, hein, rien qu'au début de "Mahaut" ils vont rigoler.
- Ils rigoleront moins dans deux minutes. Je VEUX récupérer ce qui m'appartient. Ils ne peuvent pas le refuser.
Anatole s'avança vers la porte et toqua. L'huis s'ouvrit après quelques instants et une tête de moine apparut.
- Oui, mon frère ?
- Bonjour... Nous venons au sujet de la pétitioooon...
- Pour le clocher ? Je crois que le frère prieur a signé en notre nom, non ?
- Euh, non, pas celle là, il s'agit d'une autre pétition...
- Ah. Pas celle pour le rite païen du mât sur la place du village, j'espère ?
- Ah c'est païen ?
- A votre avis ?
- J'avoue n'avoir jamais trop réfléchi à tout cela... J'y voyais plus une volonté machiste d'exhiber sa force devant un parterre de jeunes filles, le tout ayant pour but de se reproduire rapidement et...
- Oui, enfin n'évoquez pas ça je vous prie, il est tôt et... Vous avez derrière vous une jeune fille qui tape du pied.
- Ah ? Ah oui. C'est donc au sujet de la pétitioooon...
- La libération des chèvres ?
- Oh non, nous sommes pour des forces armées en pleine possession de leurs moyens. Non, il s'agit je le crains d'un problème plus personnel...
- Si c'est pour la jeune fille, il faudra s'adresser aux soeurs. Elles ont tout le matériel pour les éventuelles fautes avant mariage...
- Oui alors non, pas de soucis de ce côté là. Il s'agit de Damoiselle Mahaut de Nabinaud et...
- Oh.
L'huis se referma immédiatement. Anatole tambourina un instant.
- J'ai une pétition ! Vous ne pouvez rester insensible à notre demande légitime ! Votre comportement autarcique est dépassé et odieux ! C'est fasciiiite ! Vous... Ouvrez cette porte !
Il regarda la porte toujours close. Il lui sembla qu'on déplaçait des choses lourdes de l'autre côté. Il revint vers le carrosse.
- Ecoutez, ils n'ont pas l'air très ouvert, je propose de faire appel à un médiateur... Après tout rien ne presse...
- PAS QUESTION.
Elle claqua des doigts et prit le porte voix qu'on lui tendit.
- VOUS AVEZ UNE HEURE POUR ME LIVRER CE QUI M'APPARTIENT ET QUE VOUS DÉTENEZ DE DROIT ! PASSE CE DÉLAI, JE ME VERRAI CONTRAINTE D'UTILISER TOUS LES MOYENS A MA PORTÉE. ET J'EN AI UN PAQUET.
On entendit clairement un petit ricanement monter des murs du monastère. Elle fulmina.
- JE VEUX MON ROUDOUDOU !
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Le carrosse avançait sur le chemin, cahotant sur les nids de poule, mais à une allure soutenue.
- AIE ! Saleté de route de cornefianchtre de fiouchtre. Je suis sûre qu'ils le font exprès ! C'est un complot ! Mais ça ne marchera pas ! Je suis déterminée à obtenir réparation. Cocher ! Fouettez !
- Qui ça ?
- Un moine ! Pressons !
Le carrosse stoppa à une cinquantaine de mètres de la porte du couvent. La porte s'ouvrit et une Mahaut déterminée en sortit.
Elle toisa le monastère (qui le lui rendit bien) et ajusta sa robe.
- Allez toquer à la porte. Annoncez moi avec tout le tralala noble etc. hein, des fois que ça impressionne...
- Non mais vous êtes connue, hein, rien qu'au début de "Mahaut" ils vont rigoler.
- Ils rigoleront moins dans deux minutes. Je VEUX récupérer ce qui m'appartient. Ils ne peuvent pas le refuser.
Anatole s'avança vers la porte et toqua. L'huis s'ouvrit après quelques instants et une tête de moine apparut.
- Oui, mon frère ?
- Bonjour... Nous venons au sujet de la pétitioooon...
- Pour le clocher ? Je crois que le frère prieur a signé en notre nom, non ?
- Euh, non, pas celle là, il s'agit d'une autre pétition...
- Ah. Pas celle pour le rite païen du mât sur la place du village, j'espère ?
- Ah c'est païen ?
- A votre avis ?
- J'avoue n'avoir jamais trop réfléchi à tout cela... J'y voyais plus une volonté machiste d'exhiber sa force devant un parterre de jeunes filles, le tout ayant pour but de se reproduire rapidement et...
- Oui, enfin n'évoquez pas ça je vous prie, il est tôt et... Vous avez derrière vous une jeune fille qui tape du pied.
- Ah ? Ah oui. C'est donc au sujet de la pétitioooon...
- La libération des chèvres ?
- Oh non, nous sommes pour des forces armées en pleine possession de leurs moyens. Non, il s'agit je le crains d'un problème plus personnel...
- Si c'est pour la jeune fille, il faudra s'adresser aux soeurs. Elles ont tout le matériel pour les éventuelles fautes avant mariage...
- Oui alors non, pas de soucis de ce côté là. Il s'agit de Damoiselle Mahaut de Nabinaud et...
- Oh.
L'huis se referma immédiatement. Anatole tambourina un instant.
- J'ai une pétition ! Vous ne pouvez rester insensible à notre demande légitime ! Votre comportement autarcique est dépassé et odieux ! C'est fasciiiite ! Vous... Ouvrez cette porte !
Il regarda la porte toujours close. Il lui sembla qu'on déplaçait des choses lourdes de l'autre côté. Il revint vers le carrosse.
- Ecoutez, ils n'ont pas l'air très ouvert, je propose de faire appel à un médiateur... Après tout rien ne presse...
- PAS QUESTION.
Elle claqua des doigts et prit le porte voix qu'on lui tendit.
- VOUS AVEZ UNE HEURE POUR ME LIVRER CE QUI M'APPARTIENT ET QUE VOUS DÉTENEZ DE DROIT ! PASSE CE DÉLAI, JE ME VERRAI CONTRAINTE D'UTILISER TOUS LES MOYENS A MA PORTÉE. ET J'EN AI UN PAQUET.
On entendit clairement un petit ricanement monter des murs du monastère. Elle fulmina.
- JE VEUX MON ROUDOUDOU !
Rp ouvert à tous. Sérieux s'abstenir. Mp si vous avez des questions.
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