Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Libérez Roudoudou Chemoul !

Ygerne
La gamine avait fait la promesse d'être la pour soutenir Mahaut. Quelle idée de promettre des trucs pareils d'abord? Surtout elle qui n'aimait pas la foule et encore moins les curetons. Tous des profiteurs ces hommes d'églises!

N'empêche qu'elle était bien là, vaguement dissimulée par Anatole qui constituait un très bon rempart, pour suivre le mouvement. La seule chose qu'elle avait vraiment compris c'est que le prince charmant de la soeur de son employeuse était retenu en otage. Quelle injustice! et que donc les rôles avaient été inversés et c'était à Mahaut de vaincre les dragons pour libérer l'élu de son coeur... si c'est pas romantique!

Et quand il s'agissait d'histoire de prince, Ygerne répondait toujours présente.


Hum hum...

Petite voix timide.

Hum...


légèrement plus convaincante.

Et si on négociait une rançon pour récupérer votre beau prince?

Faut quand même avouer qu'elle n'aimait pas trop la violence la rouquine et que cette histoire là sentait un peu le roussi !
Aleen, incarné par Gadzelle


[ sur la route menant au Monastère]

Apparemment Josselyn n'avait aucun souci, ça c'est qu'il voulait faire croire. Aleen les laissa passer et ferma la marche.

Elle observait ces deux compagnons, ils avaient l'air inquiets, se parlaient à voix basse, Hector d'habitude si sûr de lui semblait douter, douter de quoi ? Il clamait à qui voulait l'entendre qu'il était le meilleur guerrier du Royaume ! Aurait-il exagéré ?

Et Josselyn ? Qu'est ce qui lui prenait avec ses champignons ? Il avait essayé de noyer le poisson, mais la jeune femme, fine mouche, savait qu'il avait fait une bêtise – il ferai mieux de me dire ce qui le tracasse, il pourrait avoir confiance en moi, je lui ai quand même donné des preuve de ma discrétion -

Depuis un petit moment elle regardait Josselyn et trouvait qu'il se comportait bizarrement, il semblait tanguer. Elle quitta l'arrière de la colonne se rapprocha des jeunes gens.

Votre monture à l'air d'avoir un problème, il semblerait qu'elle souffre d'un pied, arrêtez-vous je vais regarder, si elle est blessée vous prendrez le cheval de remplacement.

Hector et Josselyn l'écoutait d'un petit air narquois, comme pour dire " veulent se mêler de tout ces bonnes femmes, mais juste bonnes à faire la cuisine" et bien elle allait leur montrer de quoi elle était capable nonméoh !

Elle regarda attentivement chaque pied de l'animal, et découvrit un gros caillou coincé dans la fourchette du sabot arrière gauche.

Elle sourit, et leur dit,
ce n'est rien . Par contre vous allez le tenir bien fermement car il risque d'avoir un peu mal.

Elle alla chercher une rénette – outil permettant de dégager la fourchette – et au bout de quelques minutes arriva à extraire l'objet.

Voilà voilà, ça va le soulager, mais je vous conseille de changer de monture, afin que celle-ci puisse se reposer, demain elle sera en pleine forme

Elle regarda ses deux compagnons et afficha un sourire radieux


_________________
Ricco
[bientôt au monastère]

La route avait été longue pour Ricco, à cause de ce maudit poney qui s'arrêtait tout le temps pour problème de déshydratation. La réserve de bouteille était presque finie mais le monastère était déjà en vue. Ricco pestait

-HA HAAAA! Regarde poney ! on est bientôt arrivé ! on voit le monastère... fini les bouteilles... j'aurais plus besoin de toi !
...
-Je vais te filer à Dore, elle fera de belles escalopes ! J'aime bien les animaux mais toi, MAIS TOI ! c'est une nécessité de t'éliminer !

Tapant ses sacoches vides de la main
-T'as vu ce que tu m'a couté en pinard !
Le poney se cabra, mettant Ricco en position de chute, mais il en fallait plus à Ricco pour tomber. S'accrochant à la crinière du poney telle les morpions sur les poils de XXXXXXXX ( rhooooo la censure est encore intervenue), Ricco virevoltait mais tenait bon. Quelques ruades plus tard, Le poney était calmé ou avait-il soif ?? bref il avait repris son chemin vers le monastère et Ricco sur son dos.

Ricco allait arrivé au dernier lacet quand une voix féminine retentit derrière lui
-Riccooooo ! Toi aussi tu viens sauver Roudoudou ? Il paraît qu'il est en danger de mort, j'ai ramené la cavalerie, l'infanterie et je ne sais qui. Bref, je n'ai pas lésiné, j'ai bien fait hein ? On y va ?

Se retournant, il vit une armée commandée par LA GRANDE CONNÉTABLE DU PÉRIGORD ET ANGOUMOIS. Enfin quand je dis une armée, je parle de plusieurs cavaliers !!

-Par Aristote, poussons-nous ! Sinon on va se faire poutrer ! fût le premier réflexe de Ricco mais se ressaisissant (ben wi, on n'était plus au temps ou les armées périgourdines fauchaient sans demander leur reste), il réussit à dire dans un calme olympien
-Ah toi aussi tu es là ??
Regardant ensuite les suivants.
-Effectivement, tu n'as pas lésiné sur les moyens !!!
puis se rapprochant de l'oreille de Gad
-Ce sont tous des volontaires consentants ?

Regardant de nouveau vers la sublime armée
-Dis, t'aurais pas des munitions, cte maudit animal, m'a tout bu !
_________________
Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
citation du Bushido
Cmyrille
Il arrivait en vue de la place forte. Comme d'habitude en PA, le chemin avait été jalonné d'escarmouches avec les briguands (mais depuis quelques temps, c'est lui qui gagnait à chaque fois), de croisage d'armée d'incompétents, et de voyageurs qui ne savaient foutre-dieu pas pourquoi ils étaient ici. Bref, un voyage somme toute reposant. Il avait donc eu le temps d'élaborer un plan machiavélique. Il pourrait faire plier les méchants sans même savoir qui ils étaient cette fois. Ah ah! Il fallait se montrer digne du Capitaine Roudoudou. Qu'on aille pas dire plus tard qu'il avait été sauvé sur malentendu.

Il s'était planqué dans les fourrés en entendant dans son dos une petite troupe arriver, certainement en renforts de l'affreuse Moche-Soeur. Un grand fou avec un accent stupide qui parlait sans cesse de moyeux coaxial, de pression interne égale à la moitié de la somme de la gravité divisée par la masse molaire du calcium contenue dans les coquilles d'huitre et du rayonnement atmosphérique relatif du plutonium enrichi. Mais ça au demeurant c'était pas inquiétant, c'est surtout sa suite qui pouvait poser problème. Ils poussaient d'horribles machines roses, apparemment des catapultes ou un machin dans le genre. Ca pouvait devenir dangereux.

Il avait laissé un peu de temps à cette troupe pour passer que déjà s'en pointait une autre. Il ne bougea donc pas de son abris. La discrétion représentait son meilleur atout dans cette mission. Mais il reconnu tout de même Ricco et Gadzelle. Et eux ça ne faisait aucun doute sur leur allégence... Moche-Soeur...

La tâche se compliquait un peu plus. Il décida alors de ne plus emprunter la route pour se rendre à destination mais d'avancer à couvert, en pleine forêt. Espérant trouver un point d'observation à proximité du champ de bataille d'où il pourrait évaluer la situation sous toutes les coutures. Faire une bonne analyse des données et avoir le plus de chance de réaliser son projet...

_________________
Elainedetroy
- NE TOUCHEZ SURTOUT PAS A CE TONNEAU !!!!

Elayne, n'écoutant que son courage, avec une énergie insoupçonnée, sauta hors de son carrosse et s'interposa, bras écartés, entre Mahaut et le tonneau qui roulait vers cette dernière.

Plan rapproché sur une Comtesse, les traits tirés, le souffle court, le regard dur.

Travelling compensé sur le tonneau qui s'approche par derrière.

Ralenti ...

Suspens ...

Arrêt du tonneau à quelques centimètres d'Elayne qui se s'est pas écartée.

Fondu enchaîné. La Comtesse s'efface progressivement pour apparaître à nouveau dans son bureau de Périgueux, un parchemin à la main.


- Tu en es sûr ?
- Certain, ma Dame ! Votre service de renseignements me l'a confirmé.
- Et que disent les espions du Comte d'Aubeterre ?
- Leurs informations recoupent les nôtres
- Je ne puis le croire.
- Il faut pourtant vous rendre à l'évidence ...
- Mais une telle trahison !
- Comtesse, il vous faut décider.
- ...
- Le temps presse !
- Je ne sais.
- L'honneur, ma Dame !
- Tu as raison ! Prépare le carrosse de circonstance. Je cours LA sauver !




Re-fondu enchaîné.

Re-plan rapproché sur Elayne, les traits tirés, le souffle un peu moins court, le regard dur.


- Mahaut, ma belle-fille, je suis là pour VOUS sauver !
_________________
.mahaut.
- Et si on négociait une rançon pour récupérer votre beau prince ?
- Hmm ? Négocier ?


A vrai dire, l'idée ne l'avait même pas effleurée. C'était Anatole qui avait insisté pour tenter au moins de demander avant d'attaquer. Pour l'instant, ce dernier tentait de faire comme si la jeune Ygerne n'était pas présente. Tout en essayant de cacher ses fesses de ses mains. Il tenait beaucoup à son espace vital fessier.

Mais négocier... Négocie-t-on pour récupérer son fiancé, celui en qui l'on a placé tous ses espoirs depuis des mois ? Celui en qui on a tant investi pour grimper les échelons devant la mener au règne mondial ? La question était difficile... Que faire ?

Chers lecteurs, c'est le moment de participer ! Si vous pensez avoir la bonne réponse, envoyez ROUDOUDOU suivi de votre solution au 81212 ainsi que votre numéro de compte en banque et de votre mot de passe. L'heureux gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses et gagnera une fraise tagada.

Comment la situation allait-t-elle évoluer ?

a) Les moines reconnaissaient une bonne fois pour toute sa supériorité naturelle (et religieuse, après tout, elle n'était pas Sainte Boulasse pour rien) et libéraient Roudoudou qui venait à genoux s'excuser de s'être fourvoyer en préférant l'étude à l'union avec une telle merveille brune.
b) Pareil que a), mais la Reine envoyait un émissaire disant qu'elle avait absolument besoin d'elle à Paris pour l'aider à gouverner le royaume, en commençant par la refonte des uniformes royaux et qu'elle serait évidemment payée sur le trésor royal à savoir : la cave.
c) Un poney venait butiner les fleurs et Roudoudou arrivait en riant et en secouant dans le vent léger ses magnifiques mèches blondes vénitiennes. Et après ils buvaient les tonneaux des moines.
d) La réponse d.

et puis...

e) Elayne débarquait.

Mahaut avait choisi la réponse b, suivie de près par la c, puis la a. Et la d, évidemment. Mais alors, certainement pas la d ! Ah non, non !
Depuis qu'elle avait intégré la Rabatelière, c'était comme si elle retombait en enfance. Des choses merveilleuses sous les yeux, plein d'animations eeeeeeeet l'interdiction formelle d'en profiter.

Elayne avait pris très à coeur leur formation, à sa soeur et elle. Cours de maintien, professeurs en comportement, heures de lecture, cours de danses (et Aristote savait à quel point la pavane pouvait être lente), cours de maintien à table, de maintien au lit, de maintien à la chasse, etc. Si ça continuait, elle arriverait à placer un cours de maintien pour les soirs où on rentre complètement beurré de taverne. En fait, non. Elle n'avait même plus le temps d'y aller. Pis quand ça arrivait par miracle, il y avait toujours quelqu'un qui connaissait sa famille et se jugeait apte à vérifier son éducation. Même que c'était pour ça qu'Elayne glissait des petits mots rappelant ses leçons partout.

Mais là, LA ! Elle avait réussi à trouver un moment, un espace de liberté ! Et pour une quête nooooble ! Et en plus, un tonneau roulait vers eux et elle n'avait même pas couru ! Ne serait-ce que parce que les chaussures à talons, c'était chic mais pas oveure pratique.

Pour résumer... ELLE ÉTAIT A ÇA !


- Ah naaaan, naaaan, mais naaaaan, quoi !

Elle foudroya Anatole du regard.


- Ha mais je n'y suis pour rien, moi ! Dites donc, jeune dame, cessez de me reluquer les fesses, combien de fois devrais-je vous le répéter ? Je ne suis pas un limousin facile.
- Mais j'étais à çaaaaaaa, bordel de foutrecouilles, c'est quand même pas possible... Elayyyyyne ! Vous ici ? Et nous tenant éloigné d'un tonneau ! ça alors, j'en reviens pas, c'est devenu un automatisme... Peut-on savoir pourquoi ?



Garder son calme, surtout garder son calme. Alors que les catapultes étaient à peine disposées...
_________________
Tetedefer
Beaucoup plus tôt :

-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-

Le baron de Mareuil passait son temps à courir entre la forge, pour superviser le travail de ses maîtres d'ouvrage, et son écritoire, afin de traiter le dossier d'une victime de l'injustice toulousaine. Cette dernière semblait posséder une armée de pigeons qui volaient si vite qu'on ne les voyait pas arriver, si vite d'ailleurs qu'ils percutaient les murs du pigeonnier et finissaient en petites explosions de plumes et de gouttelettes brun-rouge, et qu'il allait bientôt falloir faire nettoyer tout ça parce que même en ville, ça finirait par attirer les prédateurs, puis les charognards...
Or donc elle le couvrait d'un feu nourri, posant les questions les plus saugrenues et le tenant informé de la moindre respiration au tribunal toulousain, le tout sur de tout petits bouts de papier qu'il faisait aller récupérer dans la bouillie sanguinolente dégoulinant des murs. Le dernier était resté logé à mi-hauteur, et il avait fallu déployer des trésors d'inventivité pour l'en faire redescendre. Tout ça pour lire que l'accusation avait
* il relut la missive constellée * accusé... ben tiens...
Bon, heureusement que la forge, elle, ne lui demandait pas trop d'attention, après tout, surveiller le bon cerclage des seaux et le bon affûtage des couteaux et des haches, c'était plutôt la sinécure. Pas extraordinairement émoustillant, mais pas des plus fatigants...

Le baron de Mareuil s’ennuyait ferme...

Il aperçut un vélin roulé posé sur son bureau, et frémit. Il ne reconnaissait pas le sceau, mais la couleur de la peau ne pouvait annoncer qu'une chose : les poneys avaient des problèmes... Comment l’avait-il deviné, me demanderez-vous ? Eh bien parce que pourquoi un poney écrirait-il à un ours, sinon qu’il aurait des problèmes ? Pour se faire bouffer, peut-être ?
En pleine considération zoologique intérieure, Têf décacheta le rouleau rose, son esprit soudain stimulé se demandant, en un coq-à-l’âne splendide, quel pouvait être le pigment à même de produire une telle couleur. Elle était de la plume de Mahaut. De "la hiératique" Mahaut, rectifia-t-il, sentant poindre la tragédie grecque dans ce qu’elle avait de plus pur. Il lut donc.


« Ohé, Baron ! blablabla saviez-vous que mon cher et tendre était détenu chez les moines ? Détenu, c'est le terme ! Ils refusent de me le rendre,blablabla je ferai cela en douceur blablabla fixés sur l'animal blablabla Je vous informe donc de ma tentative d'aller sauver mon futur époux des griffes des moines, et ce, je l'espère, avec l'aide de la population. Il va sans dire qu'un soutien de votre part ramènerait sur mon visage une pointe de bonne humeur, qui me manque fort ces temps-ci. Blablabla Mahaut de Nabinaud»

Tudieu ! Les poneys étaient de retour ! Branle-bas de combat ! Il allait falloir égarer les clés de la cave de la corne des muses... Il allait falloir ressortir tous les codex, et sans doute engager un ou deux assistants-copistes... Il allait falloir prévoir quelques sachets d’infusion-du-lendemain (1)... Il allait falloir s’habiller sur l’heure et partir pour Sarlat...
- « Jeannooooooooooooooooooooooooooooot ! »
- « là, là, pas la peine de vous époumoner comme ça, Baron... »
- « Jeannot, Selle deux chevaux, prépare deux bardas, et ma robe d’avocat. Et mon épée. Une hache pour toi, aussi. Et la copie de ma nomination au barreau. Et mes codex portatifs... Ah ! et un écritoire, et un stock de plumes, d’encres et de vélins. On part tous les deux, dans une heure. »
- « On va où ? »
- « au monastère ! »


-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
(1) Celle qui fait passer toutes les gueules de bois, évidemment! Vous pensiez quoi?
_________________

"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Ygerne
Y a un espèce de moment... en faite exactement maintenant... où on se dit que c'est pile LE moment... oui ça fait beaucoup de moments et alors? Ou c'est encore possible de faire demi-tour.

Réfléchissons un peu ensemble:

Première constatation : du peuple arrive, ça bouge dans les fourrés, les spectateurs attendent avec leurs épis de maïs en main, les paris sont lancés.
Deuxième constatation : sa proposition n’est pas passée inaperçu. Elle a dit LA phrase qu’il fallait au bon moment.
Conclusion : si elle fuit discrètement maintenant, personne ne remarquerait son départ MAIS tout le monde se souviendrait de sa proposition. Bref tout le monde va s’imaginer qu’elle est toujours présente alors qu’elle sera bien au chaud dans les bras de son *atchhha*… à travailler pour Erwelyn.

Bref c'est un peu ce qu'était en train de se dire la rouquine.
Enfin c'était ce qu'elle comptait faire jusqu'au moment ou le DRAME se produisit!

En effet, elle avait devant ses yeux la pire horreur. Une honte pour l'humanité! Un cas d’école de maltraitance !

C'en était trop pour son petit cœur d'adolescente.


Elle poussa le malheureux Anatole. Non sans oublier de lui chuchoter:

- Si vous avez la chiasse, ça va pas servir à grand chose d'vous malaxer les fesses.


Avec sa jolie voix d'ange.

Et telle une superoumeun en devenir! Couru aider le plus faible, la veuve et l’orphelin ! et mettre un terme à de telle souffrance... En résumé: elle alla se planter entre le tonneau et l'inconnue.


Mais mais... mais comment osez-vous! C'est un crime! c'est une honte de se conduire de la sorte! Vous avez été éduquée où ? Pour oser vous comporter de la sorte.


Et de s'agenouiller autour du tonneau pour le relever en douceur tout en hurlant en direction des moines.

Déjà que c'est pas normal que des moines osent envoyer ainsi un fût de bière comme ça! le faire rouler et risquer de perdre toute la saveur du précieux liquide! Vous avez pensé à vos frères qui l'élaborent avec amour! Des heures de dur labeur, d’amour du brassage, de gestes délicats, réduit à néant par de pareil comportement !


Et se retournant vers la nouvelle.

Et vous? Quelle idée d'arrêter sa course si brusquement... de la douceur je vous prie... fallait accompagner sa course folle…

Et de caresser le tonneau avec amour.

Va falloir le laisser reposer en tout cas durant un jour avant que le liquide soit de nouveau buvable... j’espère qu’on pourra ainsi éviter le pire… quel crime!

Et de chuchoter à l'objet de presque tout son amour :

T’inquiète pas va... t'es tombé entre de bonnes mains maintenant... ça va aller.

C'est que la Ygerne a fait un stage chez les moines de Tastevin! Faut pas l’embêter sur des sujets aussi sensibles...
Tetedefer
Quelque part dans la campagne sarladaise :

-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-

Au moins n’y avait-il aucun risque de se tromper : sur l’horizon, de derrière un bois, se dressait une colonne gigantesque de fumée d’un rose parfait. D’ailleurs, les champs entre ici et le bois semblaient avoir été piétinés et écrasés, par le passage de chariots particulièrement lourds et d’un bon groupe de piétons. Ils suivirent donc les ornières, en direction du bois, ce qui les fit le contourner. Bien leur en prit ; ils évitèrent ainsi de croiser une bande de fermiers en colère menés par un gros moustachu, qui se rendaient dans la direction opposée, clamant à tue-tête en brandissant des fourches et de la purée de légume : « on en a gros ! là, c’est pu possib’ ! on en a gros ! »
De loin, la scène était presque paisible. On aurait dit qu’une fête se préparait dans un village, avec des attractions multicolores et quelques chariots de forains, en cercle sur une colline verdoyante (oui, oui, je sais, c’est l’hiver, mais elle était verdoyante quand même, na !) qui surplombait un petit bourg aux cloches carillonnantes.
A y regarder de plus près, le bourg semblait un peu agîté, contenait une église de taille imposante, très peu de bâtiments, et était entouré d’un mur d’enceinte auquel il ne manquait qu’une douve. Ils semblaient avoir jeté hors des murs un... un tonneau, qui avait manqué écraser quelqu’un, sans doute un aveugle car la personne n’avait pas bougé d’un pouce alors qu’elle était sur la trajectoire meurtrière du récipient. Difficile de dire de loin.
Alors qu’ils se dirigeaient vers les lieux, des détails apparurent... Les carillons sonnaient le tocsin... On apercevait des piques au delà du mur... Les machins multicolores étaient visiblement des catapultes décorées à la trucmachinchosiste... Une bonne moitié des badauds sur la colline étaient en armes, plus ou moins assorties... hmmm... Il se demanda fugitivement s’il avait bien fait de laisser derrière eux le plastron, les cubitières et tout le tra-là-là. Mais non, il était là pour faire exercer la justice, pas pour férir du moine en alarme.


-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-

Médusé, Tête de fer regardait Dame Elayne fermement campée face à une Mahaut livide, à la mâchoire serrée, et aux yeux exorbités sur ce qui était derrière sa mère adoptive. Le tonneau.
Il se contracta, prêt à bondir pour éviter le matricide, avisant du coin de l’oeil Gadzelle encadrée d’un jeune éphèbe à la toison soyeuse, et de l’homme dont il l’avait vu flanquée depuis peu en taverne, et dont on disait qu’il était son nouveau prétendant. Quoique Têf en doutât, se rappelant de l’imposante masse de l’ursidé nordique et imaginant mal qu’on puisse tenter de lui ravir sa femelle... Un peu comme de s'interposer entre Mahaut et un tonneau, par exemple... ou de tenter de le lui ravir, comme une petite rouquine semblait essayer de faire, derrière Hera... euh, pardon : Elayne.

_________________

"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Brygh_ailean
Ici Bravo-Alpha. Bravo-ALpha... May Day, May Day... Interception du missile sol-soule... Je répète "missile sol-soule intercepté".

Confrontée au silence ahurissant qui s'installe, la grande se retourne pour faire face à une brochette de robes de bure en pleine déconfiture.


- Bah quoi ?
- On comprend rien à c'que vous dites, ma soeur !
- Gné ?
-...
- Euh...Alors Bravo c'est comme Bravo pour dire Bé... comme Brygh... par exemple.. et ensuite Alpha, comme l'alpha et l'oméga... genre A... voyez ? Non visiblement vous ne voyez pas... alors Alpha comme Ailean.
-S'rait pas plus simple de dire Brygh Ailean, ma soeur ?
- Certes.
- Et après ?
- Juste dire que le danger est imminent et que le tonneau n'a pas atteint son but...
- Ah bon pourquoi ?
- Ils ont du lourd, là dehors, du très très lourd !


Le père Prieur zieute par le parloir de la porte.
- Mouais ! Ils ont des machines de guerre...
- Z"ont surtout m'ame Elayne... Hein ! Et elle, rien ne peut lui résister !

_________________
Gadzelle
[ Ou comment passer à une Connétable l'envie de manger des champignons pour quelques mois ]

Euh..et si... on allait cueillir des champignons?
Nan.
On pourrait les manger!
Nan.
C'est très bon pour l'organisme paraît-il!
Nan.
Meilleur que ce que l'on peut trouver à la caserne!
Nan.
Quand est-ce qu'on arrive?
Nan.
Vous n'avez pas faim?
Nan.
Euh..et si... on allait cueillir des champignons?
Nan.


C'était testé et réprouvé, Gadzelle avait trouvé quelqu'un d'aussi enquiquinant que Lotx qui a une bouteille tout juste hors de portée de main. Connaissant son père, elle aurait du s'y attendre. Connaissant sa mère, il avait du prévoir un tas de bonnes choses à manger et à boire, et elle ne comprenait pas pourquoi il se focalisait sur les champignons. Surtout que Gadzelle, si naïve parfois, était persuadée qu'aller cueillir des champignons voulait dire aller cogner du brigand.
Peut être que Roudoudou Pommier était menacé par des brigands ? Quelle horreur ! Elle fit accélérer le pas et sourit en voyant Ricco s'amuser avec son gentil poney tout mignon.


-Ce sont tous des volontaires consentants ?
Des désignés volontaires forcément consentants s'ils veulent devenir de vrais soldats. Ce sont encore des recrues, ça se manipule plus facilement... Si on fait une bourde, je leur mettrai tout sur le dos.

-Dis, t'aurais pas des munitions, cte maudit animal, m'a tout bu !
J'suis trucmachin, toujours sur moi !

La brune sortit une gourde de ses fontes et lui lança.
Tu vas en avoir besoin, on est arrivé !


[ Ça y est, la cavalerie est arrivée, toujours à l'heure ]

Le champ de bataille était sous ses yeux. Pour ne pas montrer qu'elle avait un sens tactique déplorable, Gadzelle fit semblant de donner un cour d'analyse de situation aux recrues. Les deux tiers étaient certainement bien meilleurs qu'elle, mais elle fit comme si.

Soldat, nous sommes devant une situation complexe. D'un côté Roudoudou dans le monastère, en danger. Nous devons évaluer la menace. En face, des heu... Hector, qu'est-ce que c'est que ça ? Des machines de guerre d'un nouveau genre ? Pourquoi on ne peut pas faire mumuse avec ça dans l'armée ? Elle ne leur laissait aucune chance d'en placer une, c'était elle la cheffe d'abord ! Faisons le point. Comme si elle n'essayait pas depuis deux minutes. Au milieu une jeune fille, avec un tonneau, tout ce qu'il y a de plus normal. A côté Elayne. A côté Mahaut. Ooooh !

Mahaut ! Toi z'ici ? Mahaauuuuut ! Youhou On est là !

Le grand sourire commençait à disparaître, Gadzelle commençait à entrevoir la raison de l'appel au secours de Bryn.
Après le sourire, la grimace. Après la grimace, l'effroi. Elayne ! Entre Mahaut et le tonneau !


Soldat, je vais faire rapidement. Vous êtes la fine fleur de l'armée, ce qu'on peut trouver de mieux tant au niveau cavalerie, que tactique et armement, que chevelure-qui-déchire-grave-sa-race. Cette femme est en danger, nous devons la sauver ! Hector, déploiement de vos chariots, montez nous ce que vous avez emmené. Mettez vous sous les remparts pour les protéger. Aleen, on fonce ! Josselyn éblouissez les avec votre coiffure !
Rapide elle avait dit. Sobre avec ça, elle savait y faire.

Chargeeeeez ! Pour Elayne, pour Aubeterre, pour la tisane... J'ai dit ça moi ?
_________________
Aleen
Ils devaient être arrivés sur ce qui devait être le futur champ de bataille, il y avait une petite foule, une jeune femme criant à qui voulait l'entendre qu'il ne fallait pas toucher à son tonneau !d'autres personnes qui parlaient, riaient, gesticulaient et... Gadzelle toute énervée donnait des ordres à sa troupe

Soldat, je vais faire rapidement. Vous êtes la fine fleur de l'armée, ce qu'on peut trouver de mieux tant au niveau cavalerie, que tactique et armement, que chevelure-qui-déchire-grave-sa-race. Cette femme est en danger, nous devons la sauver ! Hector, déploiement de vos chariots, montez nous ce que vous avez emmené. Mettez vous sous les remparts pour les protéger. Aleen, on fonce ! Josselyn éblouissez les avec votre coiffure !

Aleen leva un sourcil, fit mentalement la revue de la troupe, résumons, une Gadzelle "cheffe", bon compte pas ! et trois soldats pour charger, encercler, attaquer, ALLELUIA !

Elle se dirigea vers Hector et Josselyn, le premier semblait s'interroger devant les machines de guerre, et le second... le second avait l'air de plus en plus embêté


Dites vous avez une idée là ? car à trois, ça sera juste pour porter une attaque, à moins, Hector, que vous ayez pris un tonneau de poudre , que l'on y mette le feu et qu'on le balance par dessus le mur je ne vois pas de solution,

Elle regarda les garçons,

Un de vous pourrait il faire un petit feu ? Ca vous dirai une belle tranche de boeuf grillée accompagnée d'un petit Bergerac avant l'assaut ?
Bon je sais, Josselyn il n'y a pas de champignons ....
dit-elle en souriant
_________________
Cmyrille
Grimper dans une connerie de chêne. C'est tout ce qu'il avait trouvé pour envelopper la situation de son oeil averti... Parlez moi d'une bonne idée tient... La montée fut compliquée mais la descente le serait certainement tout autant. Mais au moins, c'est vrai, il voyait tout bien de là où il était perché. OK.

Etape 1: Observation:
Catapultes roses à droite.
Troupe de glandus à gauche avec Gadzelle et Ricco.
Au centre, Mahaut et Anatole. Devant elle Elayne qui lui fait face. Et encore devant une rousse-au-bucher! (et pas un osso bucco) qui retient un tonneau en otage.
Tout ça au pied du mur d'un monastère (frisson d'horreur) avec dedans des moines (de pire en pire), une chieuse (paroxisme de la terreur) et Roudoudou-de-elle retenu lui aussi en otage.

Il y avait donc deux victimes d'un même drame. Et trois méchantes dans l'affaire. Plus les sous-fifres. La situation se compliquait nettement.


Etape 2: Planification:
S'approcher à découvert. Avec assurance. par le centre. Saluer les gens.
Demander gentiment de s'entretenir avec la tête pensante de toute cette horrible affaire. L'emmener à l'écart. Lui parler de la suite du projet et la mettre en pratique.
Simple, clair, efficace.

Etape 3: Réalisation!

Un pied après l'autre il prit apuis pour descendre de la cîme du Chêne. Une branche après l'autre il se les prit dans la tronche en tombant.
Il s'époussetta un peu, enleva une brindille qui dépassait de sa chevelure soyeuse et chatoyante (pourquoi y'aurait que les soldats hein?) et s'avança. Il ressemblait à un pignouf de cul-terreux après sa chute. Ca renforcait le côté "je suis venu dès que j'ai su", c'était pas si mal.


Bonjour bonjour!
Comment allez vous Beeeellllleeee-Maman?
Moche-soeur...
Anatole...

Désolé de tant de précipitaion mais...
Mahaut, je peux te parler. Sans l'oreille sournoise de la vieill.. De Beelllleee-Maman!!... pour nous écouter.
_________________
.mahaut.
Il y a des jours comme ça où tout se complique. Vous vous levez avec une idée simple et réalisable : utiliser la grande artillerie pour retrouver l'homme qui n'a jamais voulu admettre qu'il vous épouserait un jour mais que c'est trop tard tout le monde croit que si, et éventuellement s'il vous reste du temps, passer à cette petite boutique qui vend des gants venus d'Italie pour voir s'ils ont des peaux en violet pour aller avec les bleus de votre personnel.
Et malgré toute votre bonne volonté, cette journée tourne à la catastrophe.
Comme dans un rêve, on croirait que tout le PA s'est ligué pour ou contre vous, mais en tous cas, vous retarde dans ce qui ne devrait vous prendre que dix grosses minutes de la matinée.

Face à elle, Elayne. Avec son carrosse rose qu'elle refusait de lui prêter, disant que ses leçons de conduite accompagnée n'étaient pas concluantes. Alors que quand même, réussir à le garer au frein à pied entre deux étalons, ça demandait quand même de la maitrise.

Derrière Elayne, un tonneau qui roulait. Mais le Grand Machin veillait, et Ygerne s'était précipitée pour le recueillir et lui prodiguer les soins de première urgence. Dans un coin de sa tête (quelque part dans le lobe pariétal gauche, en supposant qu'il existe), elle nota une indication "penser à recruter une chambrière aussi efficace que la rousse".

A côté d'elle, Anatole et Leonardo. Anatole les regardait en triturant son couvre-chef, inquiet, et Leonardo s'extasiait sur la mousse à leurs pieds, mousse dont les propriétés absorbantes pouvaient être prises comme modèle pour un système d'isolation interne à peu de frais et garantissant une économie d'énergie renouvelable de l'ordre de 15%.

Au loin, elle apercevait du mouvement, et ce mouvement prit la forme de Gadzelle, Ricco et de soldats. Hmm. A la fois bon et mauvais. Soudain, un éclat mystérieux lui fit se protéger les yeux.

- Mais... qu'est-ce que...

C'était un timide rayon de soleil qui jouait sur les mèches blondes d'un des soldats. Bouche bée, elle regarda ces dernières onduler au vent. Nouvelle note dans le lobe pariétal (si, si, y'a de la place) : *penser à recruter des soldats aux cheveux éblouissants, ça donne une classe folle*
Elle l'entendit vaguement converser avec une femme, à propos de champignons. Nouvelle note mentale *des cheveux vifs et soyeux et un goût prononcé pour les champignons... je suis oveure jalouse de Gadz*
Elle sortit peu à peu de son émerveillement et réalisa qu'ils commençaient à s'agiter. La situation était tendue comme le STRING.


- Je veux mon avocat !


Paf, il était là.

- Baron ! Toujours aussi efficace à ce que je vois. Je me permets de vous faire patienter un peu avec un petit Bourgogne que je ramène de mon dernier voyage. Anatole, faites le service !


Deux tapes dans les mains. Raaah, les mèches blondes ondulaient toujours au vent, c'était un spectacle insoutenable de beauté. Elle se força à retourner son attention vers Elayne. A priori, le ton employé par Ygerne allait valoir un petit laïus sur le comportement des servants à l'égard des puissants, avec un aparté sur le devoir de mansuétude que ces derniers avaient envers le bon peuple. Inquiète, elle consulta Têf du regard. Elle tenait à avoir son assentiment avant de faire quoi que ce soit, on lui avait suffisamment répété dans sa vie que tout ce qu'elle pouvait dire ou faire pouvait être retenu contre elle... Tiens, il avait une mèche grisonnante qui apparaissait ! Ça alors ! Notez, ça lui donnait un air chic à la Ouatelse, mais ça ne brillait pas autant que... que l'autre, là. Bordel, un type comme ça dans une armée et on gagnait tout par abandon de l'ennemi.

Le tout pouvait donner l'idée d'un certain temps mais fut en réalité très rapide. Car à peine allait-elle ouvrir la bouche pour déguster le Bourgogne tendu par le limousin que son meilleur-ami-de-elle-mais-néanmoins-bof débarquait. Avec des feuilles dans les chev... Raaaah, mais c'était quoi cette manie de tous mettre en avant leur chevelure, hein ? C'était la semaine des perruquiers ou quoi ?

- Bonjour bonjour! Comment allez vous Beeeellllleeee-Maman?Moche-soeur...Anatole...Désolé de tant de précipitaion mais...
Mahaut, je peux te parler. Sans l'oreille sournoise de la vieill.. De Beelllleee-Maman!!... pour nous écouter.

Elle toucha machinalement son chignon à moitié défait. Bordel, la semaine des perruquiers et on ne lui avait rien dit. Elle en pleurerait. M'enfin, il y avait plus urgent. Après tout, le blond vénitien détenu dans le monastère avait peut-être déjà été tondu et quelle horreur ce serait si...

- Hmm ? Oui ?

Elle fit signe aux autres de se reculer. En piétinant ce qui deviendrait le modèle initial de l'Isolation-3000, l'isolation qui va dans le mille.


- Dites, il est gouleyant ce petit Bourgogne, hein ?

_________________
Tetedefer
Sur le champ de bataille.
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
Au lever de sourcil de "la très hiératique" Mahaut, Têf répondit par un haussement des siens, savamment calculé pour donner autant d'information dans ce message que sa cliente toulousaine dans sa purée de pigeon. C'est à dire, à peu de conjonctions prêt : "ah oui mais oui mais bah euh bon mais peut-être que sauf si mais bon". Voilà, il avait sans doute temporisé avec brio. Une vague inquiétude tout de même lui fit crisper les épaules puis lever les yeux, Mahaut semblait regarder quelque chose au dessus de lui, mais il ne vit rien de plus menaçant qu'une sorte de méduse de tissu décoré qui s'éloignait en perdant des plumes, tout là-haut. Il revint donc au sol (enfin son regard, vous l'aurez compris).
...
Arrivée de Myrmille, qui apparemment avait fait un petit somme dans le bois mitoyen. Sans doute avait il choisi par mégarde une bauge comme lieu de villégiature. Voire même s'y était ébattu.
Un serviteur au visage mi-bleu, mi-vert-orangé lui mit un verre de vin dans la main, qu'il siffla machinalement, en humant le bouquet.


- "Dites, il est gouleyant ce petit Bourgogne, hein ?"

- "ça..."


Se resaisissant, il fit unerévérence compassée à Dame Elayne "avatar d'Hera", s'approcha de Myrmille et Mahaut, butant sur le jardinier qui s'occupait de la mousse. Enfin, il avait un costume étrange pour un jardinier, et la toute petite serpette qu'il venait de déplier dans sa main gauche semblait peu pratique, mais avec les poneys...

- "Oh pardon, excusez moi, mon bon homme..."

saluant du chef Cyrmilme et cherchant du regard Orka qu'il n'aperçut point :
"Dites, Dame Mahaut, au passage, vous devriez augmenter le budget outil pour vos ouvriers... Mais, me voilà. J'ai ramené mes codex, tout ira bien. Je vous préviens que le matricide avéré vous fera départiculer."
_________________

"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)