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[RP] Libérez Roudoudou Chemoul !

Elainedetroy
Mais mais... mais comment osez-vous! C'est un crime! c'est une honte de se conduire de la sorte! Vous avez été éduquée où ? Pour oser vous comporter de la sorte.

Qui osait ?

Elayne se retourna et toisa avec un regard meurtrier celle qui venait de s'adresser à elle. Car, sachez-le et ne l'oubliez surtout pas, amis lecteurs, jamais, au grand jamais, on ne doit critiquer l'éducation d'une de Troy épouse et Comtesse d'Aubeterre. Jamais on ne doit s'adresser à la femme du Primus Inter Pares sur un ton de reproche. Et surtout jamais on ne doit s'ingérer dans ses affaires de famille. Surtout quand elle vient sauver sa belle-fille ! Et l'honneur des siens.


- Savez-vous à qui vous vous adressez, jeune mécréante ?

Regard à présent dédaigneux en la voyant caresser avec amour le tonneau.

- Certainement pas ! Vous me semblez sortie tout droit d'une gargote mal famée. Vous sentez la lie et vous transpirez le vin de mauvais cru. Une scélérate de votre genre n'a point de leçon à donner à une de Troy ! Tout au contraire ! Elle doit en recevoir. Las pour vous, je ne m'abaisserai pas à vous éduquer. Par contre, dans ma grande générosité, je vous donnerai quand même un conseil : éloignez-vous de ce tonneau si vous tenez à ne pas subir de gros dégâts corporels. Je sais de sources sûres qu'il est piégé et que ceux qui l'approcheront ne s'en sortiront pas sans dommages.

Puis, détournant son attention de la ribaude, elle revint à son véritable sujet de préoccupation.
Le paysage avait changé. En fait, il s'était enrichi de nouveaux personnages. Après s'être protégé les yeux d'un éclair mystérieux (d'où venait donc ce reflet merveilleux ?), elle pu apercevoir au loin ce qui avait justifié de sa venue ... une partie ? ... les éclaireurs ? ... enfin certainement l'avant-garde de la grande 'armée lancée contre sa belle-fille.

Elle eut aussi la satisfaction de voir s'approcher le célèbre avocat Tête de Fer. Indispensable un bon avocat de nos jours ! Quel réconfort que de le savoir icelieu ! Elle allait pour le saluer quand se sourire se figea.

MYRTILLE !!!

Non pas lui ! Aristote, que vous ai-je fait pour mériter pareille punition ? Ne pouviez-vous pas le laisser croupir, ou cuire, ou mijoter, dans les abîmes de celui "dont on ne doit pas prononcer le nom" ? Rhâââ ! Il venait lui aussi pour corrompre Mahaut !


- Messire Tête de Fer, par pitié, intervenez ! Ne laissez point Damoiselle Mahaut seule avec cet individu. Je crains le pire pour elle ! Je sais de source sûre qu'un complot s'ourdit contre elle. Messire Myrtille ne peut qu'en être l'auteur ! Je le connais ce vil gredin ! Jaloux, cupide, calculateur, rapace ! Anatoooole, faites quelque chose ! Viiiiiite !
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Tetedefer
- "Messire Tête de Fer, par pitié, intervenez ! Ne laissez point Damoiselle Mahaut seule avec cet individu. Je crains le pire pour elle ! Je sais de source sûre qu'un complot s'ourdit contre elle. Messire Myrtille ne peut qu'en être l'auteur ! Je le connais ce vil gredin ! Jaloux, cupide, calculateur, rapace ! Anatoooole, faites quelque chose ! Viiiiiite !"

Diantre! Cela se compliquait! ne manquait plus qu'un père amateur d'infanticide pour le bien de son île, et on avait presque la quintessence de la tragédie, du "drame à 90°", du "de derrière les fagots", du "fait à la ferme", du...
Têf fit un pas théâtral en avant, interposant son bras entre Crmymile et Mahaut, l'autre main cherchant le pommeau hélas empêtré dans les plis de sa belle robe noire, qui pour une fois ne participait pas à ses effets.


- "Halte-là mon gaillard! mais bordeeeeel... qu... la peste soit de cette manche... gnnnnn... Que voulez-vous à cette jeune femme? Ma cliente ne parlera qu'en présence de son avocat! Je clame son innocence, *il manqua s'étrangler sur ces derniers mots, quand même* C'est pas elle, ça se voit, et d'ailleurs elle a encore rien fait!"

Tout du moins espérait-il dans un coin de son esprit - le lobe pariétal droit, sans doute - qu'une cour de justice compatissante, voire uniquement composée d'aveugles-sourds-muets triés sur le volet grâce à l'intervention du père, serait rassemblée pour cette affaire.
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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Brygh_ailean
Nouveau coup d'oeil à travers le parloir.

Mouah ! La situation devient extrêmement critique.
Ah ?
Je compte l'artillerie lourde, ma'me Elayne... et la cavalerie, Mareuil. Nous sommes très mal... très très mal.
Qu'est-ce qu'on fait ?
Euh...


Solution de facilité. répondre "Allez réveiller Verteuil ! C'est lui qui m'a tout appris, il saura quoi faire !"
Solution de super facilité. Lancer : "Je vais trouver... un gros bobard !"
Et en effet elle trouva. Après avoir jeté un nouvel oeil, l'autre forcément puisqu'elle n'en a que deux, elle aperçoit Gadzelle et les trouff' à touffes.


- Soeur Hélène-Victoire, votre cornette siouplé !
- Euh... Voilà ma soeur... Pour quoi faire ?
- Vous verrez bien !


La grande s'empare de la cornette, ouvre la porte et se glisse à l'extérieur.
Utilisant le couvre-chef comme porte-voix, inventant pas là-même la ste-kyrène — que quelques auteurs déformeront plus tard en syrène... les mauvais, tsss — elle hurle à tue-tête :


Au nom du monastère de Cadouin, du père Prieur, des retraitants... du Très Haut, de Tous les Saints... Nous demandons à ce qu'aucune action ne soit entreprise contre le monastère. Demandons instamment un moratoire le temps que...

Elle tourne la cornette en direction de la connétable.

Le vicomte n'est pas en mesure de paraître devant vous céant. Il est au milieu de ses ablutions, le hache d'essai à découvert... Je répète... le hache d'essai à découvert...

Ne restait plus qu'à attendre les renforts pour resserrer les rangs forts. Ce qui vu la teneur du message ne tarderait pas à se produire.
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.mahaut.
*Comment il fait ? Il met un produit sur ses cheveux ? de l'oeuf, peut-être ? Un cataplasme à base d'oeuf, pour la brillance. Mais la couleur ? Il se teint ? Ca a l'air tellement naturel ! Et pour le mouvement ? A mon avis, il dit dormir avec des rouleaux larges, le soir, et un bonnet, c'est ce qui donne cet aspect lisse et gonflé, vraiment, c'est magnifique. Ou alors un cataplasme à l'argile les sirs de lune montante ? Il paraît que... Ah tiens, on me parle toujours*

Elle tenta de réentendre mentalement les derniers échanges.
Bla bla bla leçon à donner à une De Troy bla bla bla complot bla bla bla ma cliente est innocente bla bla bla moratoire bla bla bla hache d'essai à découvert.

Pause, arrêt sur image. Hache d'essai à découvert ? C'était un truc cochon ? Un message subliminal pour dire qu'il valait mieux pas l'interrompre parce qu'il était à ça de conclure ? Elle secoua un instant la tête. Elle connaissait cette voix. Oh oui, elle la connaissait. C'était...

- Baron... Vous savez quoi... Je crois qu'Elayne a raison. Un complot a été hardi contre moi.
- Ourdi.
- Si vous voulez. La voix annonçant le dernier message est hélas bien connue. Vous savez qui c'est ?
- La voix du Seigneur ?
- La voix de la chieuse, oui ! Elle est dans le monastère... Avec Roudoudou. C'est grave. Je pense qu'elle veut le garder pour elle toute seule et me tuer pour pouvoir lui mettre le larbin dessus.
- Grappin.
- Ridicule, qu'est-ce qu'elle ferait d'un grappin ? L'heure est grave. C'est pire que ce que je ne pensais. Elle le retient prisonnier jusqu'à ce qu'il cède à ses avances. Elle doit être en train de le saouler, là, c'est le seul moyen. Conscient, il ne cèderait pas. Mon Aristote, qu'allons-nous faire ? Que ceux qui ne font rien fassent une prière au Très Haut, mes frères. Non, Leonardo, vous êtes dispensé, je vois bien que vous avez trouvé un nouveau passe temps avec votre calepin. Non, je préfère que vous me fassiez la surprise. Les autres, à genoux. Sauf le blond à vagues, là, il est dispensé. Baron, que faire ? J'ai besoin de votre sagesse.


Les yeux brillants de larmes, elle regarda le monastère. Si même les lieux sacrés se transformaient en bordels, où diable allait le PA ?

- Ne vaudrait-il pas mieux que j'écoute l'avis de Myrmillmze ? Je ne sais quelle est son idée, mais nous avons besoin de toutes les bonnes volontés, non ? Et nous ne toucherons pas à ce tonneau. Reculez, Ygerne, c'est peut-être de la tisane ! Aidez la, Anatole. Sans lui peloter les... Myrmillmze, ton point de vue ? C'est quoi ces traces de boue sur ta chemise ?
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Tetedefer
- "Baron, que faire ? J'ai besoin de votre sagesse."

Ah! Il la regarda du coin de l'oeil, pour être sûr qu'il s'agissait bien d'elle. Oui, si fait, elle avait bien dit ça, et c'était Mahaut, la très hiératique Mahaut qui venait de prononcer, et sans se planter en plus, le mot 'sagesse'. Et avait reconnu en être en mal...
Alléluia! la grâce divine descendait sur cet enfant!
Il se ressaisit, se demandant si le monastère n'émettait pas quelque cul-bénique sorte d'onde maléfique, et se réempara du fil de ses pensées.


- "Dame Mahaut! allons! Avez-vous essayé d'envoyer un émissaire?"

Il considéra le monastère, la pente devant l'huis, et le tonneau qui en avait roulé.

- "En tout cas, vous avez raison, il ne faut pas boire, ni même ouvrir cette tonne. * Il prit une inspiration, et sachant parfaitement qu'il allait dire une gigantesque connerie il tenta de se mordre la langue, mais trop tard * GnrfSgni vlouls le voulez, je peux aller leur transmettre vos desiderata et tenter de négocier une restitution?"

Là! Mais quelle andouuuuuuuille! Il avait pas pu s'empêcher! Il se voyait déjà laminé par un tonneau de tisane envoyé par une Brygh super prognate, body-buildée et velue depuis le haut des remparts, alors qu'il venait déjà d'en esquiver deux en sautant par dessus tel un gnome plombier moustachu à casquette rouge marquée d'un M tentant d'aller sauver sa princesse-pêche... Mais qu'est-ce qui se passait? Une sorte de petite ritournelle aigrillarde *ta-ta-ta-tada-tada! tututu-tudu-tu-du!...* lui trottait dans l'esprit avec ces images improbables venues d'on ne sait où. Il secoua la tête, se donna une claque pour se sortir de ce sortilège.

- "Mais! de la magie! ils doivent utiliser de la magie, de la magie noire! C'est peut-être le tonneau! Vous n'en sentez pas les effets délètères?"

Sa voix s'étrangla devant les regards ahuris, regards qu'il se serait lancés à lui-même s'il avait pu. Il laissa ses bras retomber sur les côtés, marmonnant quelque excuse en essayant de se faire le plus petit possible.

- "euh... non, finalement, non, ça doit être le vin, là..."

Ne restait plus qu'à attendre l'inéluctable... Il l'avait bien cherché...
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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Elainedetroy
Le Baron de Mareuil, tel le chevalier qu'il avait toujours été, s'était précipité entre Mahaut et Myrtille.

Le Baron de Mareuil, tel le chevalier qu'il serait toujours, s'était proposé comme émissaire pour la libération de Matpel.

Elayne le regarda avec un sourire de reconnaissance. Elle saurait se souvenir de ces deux gestes d'une grande noblesse.
Mais elle ne pouvait laisser prendre des risques à un tel être de perfection, surtout en apprenant que Brygh se trouvait dans le monastère. Brygh était une femme d'une grande intelligence qui ne reculait devant rien pour obtenir ce qu'elle désirait. Elle avait déjà entre ses mains le beau Matpel, le plus grand capitaine de toutes les armées du Royaume, elle serait certainement ravie de s'emparer de Tête de Fer, le plus prestigieux avocat du même Royaume. Il fallait donc trouver un moyen de le mettre à l'abri. Elle s'interposa à son tour.


- Que nenni, Baron. Vous ne serez point négociateur. Vous êtes trop précieux. Nous avons besoin de vos talents d'avocat pour défendre notre famille, enfin surtout mes belles-filles. Celui qui ira délivrer Messire Matpel, ce sera vous !


Et elle montra du doigt Cmyrille.

- Oui, vous, Messire Myrtille ! La magie noire cela vous connaît. Aussi, je vous désigne volontaire pour aller en ce monastère et nous ramener le promis de ma belle-fille.

Et avant qu'il put dire un mot, elle lança l'argument poids qu'il ne pouvait refuser.


- Et si Messire Matpel épouse la fille du Primus Inter Pares, je vous offre une seigneurie en récompense.


Bon, là elle se demanda si elle n'était pas allée un peu loin dans le geste de gratitude.
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Gadzelle
[ Maille dés Maille dés que faire quand les troupes vous abandonnent lâchement ? ]

Il y avait quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Dans sa tête après le "Chargez" - destiné à sauver dame Elayne retrouvée coincée entre le tonneau et Mahaut-dame-de-Nabinaud, ladite Elayne semblant s'en sprtir toute seule du reste (c'est pratique ces petits résumés, je n'ai perdu personne ?) - elle aurait du débouler héroïquement suivie par ses trois soldats recrues la crème de la crème. Sauf que ça n'était pas le cas. Ils l'avaient abandonnée, seule au milieu d'une querelle qui à la base, ne la concernait en rien. Certes, le conflit les touchait encore moins. Mais il y avait un monde entre son idéal de conquérant et faire la carpe pour essayer de placer un mot, comme elle en était réduite.

Stratégie. Qu'aurait fait le Grand Alexandre à ma place ? Les troupes décimées, au cœur du terrain ennemi. Son salut semblait se trouver dans l'ignorance volontaire qu'on semblait lui porter. Pas à pas, la brune recula. Retraite stratégique, voilà comment ça s'appelait, et certainement pas fuite, pas-du-tout.

Quand tout va mal, vous ne pouvez tomber plus bas.
Non ce n'est pas ça.
Quand tout va mal, il y a toujours quelqu'un pour sortir du fond du gouffre, la petite voix de la conscience ou la main de Rambo qui vient héroïquement et on ne sait comment vous rattraper au dernier moment.
Pour Gadzelle ce fut pareil... sauf que la main de Rambo, c'était plutôt la voix de Bryn. Les formes étaient placées ailleurs dirons nous...


Au nom du monastère de Cadouin, du père Prieur, des retraitants... du Très Haut, de Tous les Saints... Nous demandons à ce qu'aucune action ne soit entreprise contre le monastère. Demandons instamment un moratoire le temps que...

Blablabla, ça Gadzelle connaissait, c'était 'Les taquetiques de négociation basique' volume IV chapitre 6 "Comment rendre raison à une noble éconduite par son futur époux retraité dans un monastère le tout au milieu de matériel militaire dernier cri". Le sujet global se découpait en 154 volumes, dont les 24 derniers consacrés à un certains Jacques Bawer, et traitaient essentiellement de la manière dont il fallait se retenir de manger/boire/se laver/faire ses besoins pendant toute opération de négociation. Si jamais une décision importante se prenait, vous ne pouviez plus avoir comme excuse d'avoir mangé du poisson de tata Yoyo pas frais la veille et d'être coincé aux latrines.

Le vicomte n'est pas en mesure de paraître devant vous céant. Il est au milieu de ses ablutions, le hache d'essai à découvert... Je répète... le hache d'essai à découvert...

Quiconque observait la brune aurait pu apercevoir un changement flagrant. La carpe restait coite, les yeux devenaient de plus en plus brillants, les joues rosissaient, le poil luisait... ah non, pas le dernier point. Ça c'était du message qu'elle comprenait !
Le Vicomte : nom de code de Matpel, c'était tellement fin que c'en devenait brillant.
Les ablutions : Un léger doute, implication de liquide. Boisson ou toilette hebdomadaire ? Ils se lavaient souvent les moines ?
Le hache d'essai : l'inénarrable HdC. Quel homme dans le comté n'était pas passé au test du hache d'essai. Visuel ou tactile, elle(s) ne se gênai(en)t pas pour claquer les haches d'essai de certains.

Réflexions... Réactions...
Récupérer les trois loustics qui se taillaient la bavette, s'éclipser discrètement du comité de décisions Mahautesques, infiltrer encore plus discrètement le monastère.


Mahaut, pour la prière, se mettre à genoux toussa, tu nous excuseras mais on y est passé dimanche dernier, Bryn est devenue archidiac', elle nous oblig... on va volontiers suivre ses messes tous les jours du Seigneur. Mais t'inquiètes pas, on prie toujours Sainte Boulasse avec ferveur. Rien qu'avec mes prières, elle doit se retrouver en première place du top 50 de "Pipole Aristo & Saints Magazine".

Un pas en arrière.

On est avec vous, vive les négociations !

Encore quelques pas.

Je vais voir ce que font mes soldats, ils sont perdus sans moi, ne savent pas quoi faire, ce sont des p'tiots vous comprenez...

Ça ne voulait rien dire, mais tant qu'elle donnait l'impression de contrôler la stratégie, c'était dans la poche.
Arrivée près de ses soldats qui bivouaquaient déjà, la brune murmura entre ses dents.


Bryn m'a appelé, c'était un code. Ne vous inquiétez pas si à 3 je fonce vers le monastère, c'est dans le plan.
1. Vous me maintenez le périmètre de sécurité sous les remparts, personne ne doit s'approcher.
2. Vous me montez ces fichues balistes ou je ne sais quoi, il faut qu'on ait une force de frappe !


3.
Trouaaaaaaaa ! Bryn ouvre, c'est mouaaaaaa ! Je veux voir les Hauts de Cuisses de Matpeeeeeel !


Et de courir comme une dératée vers l'entrée de Cadouin.

HdC = Hauts de Cuisses (envers) = Fessier nous ne le répèterons jamais assez. Ha, vous ne saviez pas ?
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.mahaut.
- Dame Mahaut! allons! Avez-vous essayé d'envoyer un émissaire?
- Bien entendu ! J'ai envoyé Anatole. Il s'est vu fermer la porte au nez avant même de pouvoir exprimer nos requêtes.
- Oui, à peine le nom de mon employeuse a t-il été employé que... comme d'hab.


Nan mais c'était vrai, en plus. Elle avait commencé doucement. Des fois, sur un malentendu (un nom mal compris, un portier sourd), ça pouvait marcher.
Et tandis qu'Elayne et Mareuil commençaient les débats nobles sur "qui envoie-t-on se faire pourrir la tronche ?" ("j'en serai !" "fi donc ! Moi vivant, jamais !" "Adoncques advint le temps où mille vertus et patience font entendre mon nom... Je prends sur moi de me faire arracher la tête" "nan mais déconnez pas, on va envoyer un gueux, c'est quand même à ça que ça sert"), bref pendant qu'on mesurait le courage des gens présents, l'une d'elle prenait la poudre d'escampette.

- Mahaut, pour la prière, se mettre à genoux toussa, tu nous excuseras mais on y est passé dimanche dernier, Bryn est devenue archidiac', elle nous oblig... on va volontiers suivre ses messes tous les jours du Seigneur. Mais t'inquiètes pas, on prie toujours Sainte Boulasse avec ferveur. Rien qu'avec mes prières, elle doit se retrouver en première place du top 50 de "Pipole Aristo & Saints Magazine".
- Ah non mais si, j'ai dit tout le monde prie !
- On est avec vous, vive les négociations !
- Allz, tous à genoux, on commence avec le psaume 51 du Grand MAchin.
- Je vais voir ce que font mes soldats, ils sont perdus sans moi, ne savent pas quoi faire, ce sont des p'tiots vous comprenez...
- Oui, bon, un cerveau pour trois en moyenne dans l'armée, c'est sûr que je peux comprendre, mais ceux là sont de jeunes recrues, ils ont peut-être de quoi penser par eux-mêmes, non ? Regarde, ils ont tous un verre à la main, ça me paraît de bon augure. Priez, tous ! Hosanna Casanis !


Mais Gadzelle continuait à battre retraite. Quelque chose clochait. Ca sentait... ça sentait la situation foireuse à plein nez, voilà ce que ça sentait. Plus que d'habitude, quoi.
Soudain, elle vit Gadz courir comme une folle vers le monastère.


- 3. Trouaaaaaaaa ! Bryn ouvre, c'est mouaaaaaa ! Je veux voir les Hauts de Cuisses de Matpeeeeeel !
- AAARGH ! LE GRAND MACHIN TE PUNIRA, INFIDELE ! Trahison ! Par une amie, en plus !
- En même temps, on se fait rarement trahir par des ennemis, avec eux on sait à quoi s'attendre.


Figée sur place, la brune regardait une nouvelle traitrise à l'amitié trucmachinchosiste courir vers sa fin. La PA avait bien changé. On profitait des monastères pour faire des personnalités en retraite des victimes d'abus sexuels et pervers menés par une archidiacre et une élue comtale. Non mais y'avait plus d'respect. C'était même pas entrée gratuite.
Mahaut se retourna vers le petit groupe figé sur place, du Bourgogne à la main. Livide, elle tenta de faire bonne figure en plaçant ce qui se voulait un sourire entre deux yeux brûlants.

- Ca ne se passera pas comme ça... Un petit contretemps mais rien de grave. LEONARDO !
- Si je plie de cette façon, en maintenant la tige droite et que je laisse le treuil avancer alors je... Vous m'avez appelé ?
- Leonardo, l'heure de montrer votre talent est arrivé.
- Ah, nous allons exposer mes vues de Barbezieux ?
- Presque mon ami, presque ! Nous allons en refaire les paysages. Démonstration de vos catapultes améliorées pour nos amis ici présents. Ils le réclament à grands cris.
- En fait, non, non, vraiment pas...
- Taisez vous Anatole. Comme je ne voudrais pas détruire cette architecture flamboyante quoique romane, et que cela pourrait être pris à tort comme une attaque sur lieu consacré, je vous propose autre chose. Voyez vous cette cible mouvante ?
- La dame qui court les bras en l'air ?
- Je vous propose de la choisir pour cible d'une de vos petites créations.
- La mitraille rouillée ?
- Non, j'en meurs d'envie moi aussi, vu ce qu'elle vient de crier et croyez-moi que je m'en souviendrai jusqu'à son enterrement dont la date se rapproche à grands pas, mais je pensais plutôt à vos créations olfactives.
- Ah oui ! Le gaz ! Figurez-vous tous que j'ai eu cette idée toute simple un jour que je me promenais en forêt et que je suis tombé sur cet arbuste aux baies odoriférantes qui...
- Oui, oui, j'ai adoré ce passage moi aussi. Disons pour résumer que vous envoyez une fiole qui en se brisant libère des parfums aux vertus diverses et variées. Ne perdons pas de temps et passons à la démonstration, si vous le voulez bien.
- Alors c'est très simple, Maryse.
- Mahaut, merci.
- Il suffit de placer cette fiole, vendue avec la catapulte, boîte de fioles de rechange à -30% si commande dès le premier jour, n'hésitez pas, donc il suffit de placer cette fiole dans ce que je nomme le réceptacle, ici-même.
- Merveilleux, Leonaaaardo !
- Mais oui, c'est un jeu d'enfant. J'actionne ensuite ce petit levier à la fois discret et disaillne et, tenez-vous prêts... TCHAC ! La fiole est lancée ! Admirez la courbe prise par l'objet, c'est à la fois hélicoïdal et elliptique grâce au système breveté de géotract...
- On s'en fiche, le tout est que ça arrive. Ah, parfait ! Quelle précision, Leonardo ! Gadzelle est littéralement entourée de fumée !
- Tout à fait, Maryse !
- Mahaut.
- Regardez, le sujet est tombé à genoux et inspire maintenant le contenu de la fiole !
- Pour les besoins de l'exercice, nous avons choisi le parfum "limbes éternelles" qui procurera à vos cobayes un sommeil sans reproches pendant 3 jours. A éviter pour les personnes atteintes de narcolepsie.
- Ah... euh... Vous allez rire... Je me suis trompé de fiole, Maryse.
- Mahaut.
- Dans la précipitation, j'ai envoyé la fiole "parfums hilarants". Voyez ! Le sujet commence à rire ! Des heures de joie et d'amusement en perspective, pour toute la famille ! Le tout pour la modique somme de centsoixantemzmemmflzme mille écus !
- Raaaaah mais c'est pas possible, ça ! Elle va réussir à rentrer avec vos conne... Ah tiens, Elayne, vous êtes toujours là... Bon. Echec de la mission, on rentre à la base. Myrmillmze ? Tu es notre sauveur.


Bordel, ça arrachait la bouche de dire un truc pareil. Tournée de Bourgogne pour tout le monde.

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Hector_
Ils étaient arrivés à proximité du monastère quand Gadzelle demanda de s’arrêter. Elle s’adressa alors à eux.

Soldat, je vais faire rapidement. Vous êtes la fine fleur de l'armée, ce qu'on peut trouver de mieux tant au niveau cavalerie, que tactique et armement, que chevelure-qui-déchire-grave-sa-race. Cette femme est en danger, nous devons la sauver ! Hector, déploiement de vos chariots, montez nous ce que vous avez emmené. Mettez vous sous les remparts pour les protéger. Aleen, on fonce ! Josselyn éblouissez les avec votre coiffure !

Hector avait alors compris ce qu’il devait faire, ce qu’il redoutait. Déployer les chariots et donc monter le trébuchet et la baliste, ce dont il n’était pas du tout capable.

Mais tout d’un coup…


Chargeeeeez ! Pour Elayne, pour Aubeterre, pour la tisane... J'ai dit ça moi ?

Gadzelle se mit à foncer en direction du monastère. Les trois soldats restèrent plantés là, à se regarder les uns les autres. Elle pensait peut être qu’on monte un trébuchet en 5 secondes ? Ils n’avaient absolument rien compris au plan d’attaque, ils ne savaient même pas qui ils devaient attaquer en fait…

Aleen prit alors l’initiative, car il fallait mettre en place une stratégie, complètement oubliée par la Connétable. Les deux hommes eux, se contentaient de se demander ce qu’ils foutaient là.


Dites vous avez une idée là ? car à trois, ça sera juste pour porter une attaque, à moins, Hector, que vous ayez pris un tonneau de poudre , que l'on y mette le feu et qu'on le balance par dessus le mur je ne vois pas de solution

Je n’ai pas de poudre, juste un trébuchet et une baliste à monter. Et puis de l’armement léger. Mais on sait même pas ce qu’on doit attaquer…Tu as compris quelque chose toi ?

On va attendre que la connétable revienne, je n’ai pas trop compris ce qu’il lui a prit de partir en courant comme ça.


Aleen eu alors l’idée de faire manger la petite troupe, il est vrai qu’attaquer le ventre vide n’est pas une bonne idée.

Un de vous pourrait il faire un petit feu ? Ca vous dirai une belle tranche de boeuf grillée accompagnée d'un petit Bergerac avant l'assaut ?
Bon je sais, Josselyn il n'y a pas de champignons ....


Hector sauta sur l’occasion.

Je m’occupe du feu. Ça il savait faire, ce qui n’était pas le cas du trébuchet et de la baliste.

Je vous laisse monter le matos pendant ce temps là.

Il parti donc en courant, sans leur laisser le temps de répondre.

Quand il revint les bras chargés de bois, la connétable était réapparue et donna des consignes, un peu plus précises. Quoi que...


Bryn m'a appelé, c'était un code. Ne vous inquiétez pas si à 3 je fonce vers le monastère, c'est dans le plan.
1. Vous me maintenez le périmètre de sécurité sous les remparts, personne ne doit s'approcher.
2. Vous me montez ces fichues balistes ou je ne sais quoi, il faut qu'on ait une force de frappe !


3. Trouaaaaaaaa ! Bryn ouvre, c'est mouaaaaaa ! Je veux voir les Hauts de Cuisses de Matpeeeeeel !
Et de courir comme une dératée vers l'entrée de Cadouin.



Il se tourna vers Aleen

T’as tout compris toi ? On fait quoi ? Tu crois qu’on ait là juste pour que la connétable puisse zieuter le fessier de je ne sais qui ?

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Aleen
Bon ça s'arrangeait du côté de la grande Armée ! la connétable était excitée comme une puce, couraient dans tous les sens, expliquant les plans b, c d et plus si affinité ,

Hector était parti chercher du bois, pour les grillades, laissant le soin de "monter le matos" comme il avait dit à Josselyn et Aleen,

Il déchargèrent les chariots, et se trouvèrent devant des armes en kit, et sans guide de montage !!!!!

Aleen poussa un profond soupir,


Pfuuuuuuu Josselyn a part la hallebarde et l'épée.... peut être aussi le glaive et le sabre..... je ne connais rien aux armes modernes elle prit une petite voix pleine d'espoir [b]et toi ?[/b]

Elle vit revenir Hector les bras chargés de bois, et Gadzelle dans le même temps revenir en courant donner ses dernières instructions.

Hector regarda Aleen et lui souffla

T’as tout compris toi ? On fait quoi ? Tu crois qu’on ait là juste pour que la connétable puisse zieutet le fessier de je ne sais qui ?


J'en sais rien Hector ! On est pas foutu de monter ses engins de m....e , on a faim, je me demande ce que l'on fait là, regardes en face cette bonne femme qui reluque le tonneau....
LE TONNEAU on peut peut être le piquer, il faudrait juste de la poudre et une mèche ! et puis qu'est-ce qu'il a de particulier le séant du Messire, tu crois que c'est celui qu'il faut délivrer ?

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Hector_
Le jeune homme avait écouté tout le speech de la connétable, le bois dans les bras, tellement attentif qu'il ne s'en était pas rendu compte. Une fois qu'il eu besoin de se frotter la nuque pour réfléchir, il lâcha tout par terre.

J'en sais rien Hector ! On est pas foutu de monter ses engins de m....e , on a faim, je me demande ce que l'on fait là, regardes en face cette bonne femme qui reluque le tonneau....
LE TONNEAU on peut peut être le piquer, il faudrait juste de la poudre et une mèche ! et puis qu'est-ce qu'il a de particulier le séant du Messire, tu crois que c'est celui qu'il faut délivrer ?


Le jeune homme grimaça, il avait eu un peu d'espoir qu'Aleen ou Josselyn savait monter ces engins, espoir évaporé. Il tenta de prendre un air rassurant.

Hum, ne vous inquiétez pas, j'en ai déjà vu en action, ce ne doit pas être bien compliqué. Mais bon, je n'ai jamais appartenu à un corps d'artillerie moi non plus.

Si c'est pour mater le fessier d'un type, elle aurait du demander qu'à des femmes, à moins qu'elle pensait que Josselyn et moi étions...Euh...Rien.

Elle a demandé de protéger les remparts du monstère, on y va et on tentera de monter le matos là bas.


Il commença à remettre les éléments d'artillerie dans les chariots.
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Brygh_ailean
La ruse avait fonctionné à merveille. L'effet escompté était là. L'armée était désormais en place, où il fallait : du côté du fleuron absolu du Périgord et de l'Angoumois, c'est à dire que même sans parler forcément du grand, du moyen et petit glutéal roudoudouesque, il s'agissait d'avantage de sauver le plus graaaaand capitaine du royaume de tous les temps. L'Armée du Périgord et des autres, se devait donc à un seul camp, sans tergiversation, celui du monastère de Cadouin qui abritait l'auguste fessard de LE chef, ainsi que le reste de sa personne, sans oublier sa crinière cuivrée et son esprit subtil, qui en faisait aux yeux de m'ame Elayne, l'image de LE gendre parfait.

Les braillements de Gadzelle, hystériques dans l'absolu, mais salvateurs au vu de la situation, furent suivis d'une nuée multicolore autour de la connétable.


Duchesse ! En petites foulées ! Ramène-toi par-là.

Elle avisa ensuite le reste de la troupe : la grande armée du Périgord à la rescousse de son plus grand représentant. Qu'avait-il en commun avec LE Chef ? Aux cheveux, elle reconnut sans difficulté Josselyn. Alors lui, la ressemblance était peut-être capillaire. Au casque, elle reconnut Hector. Euh, hormis le casque, un certain goût pour une res militia de qualité.
Aux formes, elle reconnut Aleen. Oui, ben comparer mentalement Roudoudou avec une fumelle, c'est comme invoquer le Grand Truc, ça peut tuer des petits chats. Aussi la grande retint-elle toute forme de comparaison à ce niveau là.

Tandis qu'elle se glissait à nouveau dans le monastère, laissant la porte légèrement entrouverte pour laisser entrer Gadzelle, les remarques derrière elle fusait.

Namé, c'est ça les renforts de la glorieuse armée du Périgord ?
Ouais, je crois qu'on peut faire pareil avec les novices.
'fin, z'ont quand même une baliste !
Ouais mais nous on a de la mirabelle, alors savez, c'est efficace aussi...


Un instant de découragement. En face, du lourd, du très très lourd...

Quelqu'un est allé essayer de réveiller le chef ?
Moui, moi, frère Titus-Clothaire, ma soeur...
Et ?
Je crois qu'il a déjà été enlevé et que tout ceci n'est qu'une manoeuvre de diversion.
QUOI ?
Quand j'ai frappé, derrière la porte j'ai entendu : "'tain ! Faites pas chier !" Vous avez déjà entendu un vicomte parler comme ça ?
Soupir de soulagement.
N'importe quel vicomte, je ne sais pas... mais celui-là... c'est lui, à n'en pas douter.
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Cmyrille
Ca jactait....
Ah ça pour jacter, ils sont forts les culs-dorés... A croire que l'or qu'ils ont au fesses leur remonte par l'oesophage pour qu'ils jactent autant. C'est forcément pour faire étalage...
Enfin du coup il arrivait pas à en placer une, déjà. Et encore moins en toute discrétion. Pourtant c'était essentiel, la discrétion. Vous la sentez l'ironie de la situation? La discrétion? Essentielle? Non? Ah c'est vrai qu'on est en PA, pardon...

Pis du coup tout le monde se tourna vers lui en même temps. Et bien sûr comme il en avait rien à carrer de ce que racontait la vieill, Beeelllleee-Maman!!! Ca va finir par rentrer... Enfin en gros il avait pas suivi les débats et ne savait même pas pourquoi on le regardait comme ça.


Bon. Echec de la mission, on rentre à la base. Myrmillmze ? Tu es notre sauveur.

Euh... Evidemment.
Yé souis lé chévalier blanc, yé vais zé yé vole au secours des vicomtes mourrants. Lé prélats né mé font pas peur yé pour moi la force et la liqueur!
...
Désolé...

C'est alors qu'en se vantant un peu, non rien qu'un peu je vous assure, il se tourna vers le monastère et s'aperçut que la porte était entrouverte. Il était temps.

Il sortit alors une gourde pleine d'eau, saisit Mahaut par le cou et la menaça gestuellement de lui renverser le contenu maudit sur la tête.


Que personne ne bouge!!!
Je prend en otage la cruche! Si vous tentez quoi que ce soit je la remplis.Enfin en tout bien tout honneur, ou du moins autant que le permet la situation...

Nan Mahaut, toi t'as le droit de bouger pour me suivre. Vraiment tes questions des fois...

Et il courrut aussi vite que le vent vers le monastère. Ouai bon il traina Mahaut à reculons jusque devant la porte.

Hola la moinaille!!!
Laissez nous entrer!
Je vous livre votre ennemie!



EDIT: Fault!
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.mahaut.
- Aaaaaaaaaah ! Ma robeuuuh !
- Que personne ne bouge!!!
Je prend en otage la cruche! Si vous tentez quoi que ce soit je la remplis.Enfin en tout bien tout honneur, ou du moins autant que le permet la situation...
- Et moi je...
- Nan Mahaut, toi t'as le droit de bouger pour me suivre. Vraiment tes questions des fois...
- Non mais c'était pas clair, tu dis personne alors moi je demande... Tu marches sur ma robe, là.

Concentrée sur son jupon piétiné sur la mousse, elle ne vit pas de suite la menace. Non pas que le fait que son beau-frère la prenne en otage soit habituel, non. Mais juste, elle ne se formalisait pas. Myrmillmze était comme ça. Il râlait, il ronchonnait, il se faisait brigander et des fois, d'un coup, il faisait un coup d'éclat (comme démissionner d'un poste qu'il n'avait pas). Rien d'anormal.
Elle sentit quelqu'un dégager le jupon.


- Ah merci !
- Je vous en prie, savez-vous que vous êtes sur une variété tout à fait intéressante de la famille des fabacées du genre trifolium en pleine inflorescence qui...
- OH MON ARISTOTE IL A UNE GOURDE D'EAU AU DESSUS DE MA TÊTE !


Ayé, elle avait compris. Danger. Il avait été victime d'un jet de tisane un jour, il devait être en pleine crise post-traumatique. Ou alors... la blonde l'avait convaincue de la tuer pour hériter de ses terres. Ou alors...

- Dis, tu fais quoi, làààààattentiooooooooooooooon !

Accrochée au bras du bof', elle fixait la gourde pointée sur sa tête tout en essayant de suivre le rythme imposé à ses escarpins (loup bouttin, toujours). Un mauvais geste et s'en était fini d'elle. A moins que...

- J'ai compris. En fait c'est pas de l'eau, personne ne se promène avec de l'eau sur soi. C'était une feinte. Pas bête.
- Hola la moinaille !!! Laissez nous entrer ! Je vous livre votre ennemie !
- Euh... je saisis pas bien le principe, là... *regard vers la gourde* T'aurais pas osé hein ? Ah ah ah. *petite pause* C'est une technique, j'ai compris. OHE, LES ABRU... LES VOLEURS DE F... LES PRODUCTEURS DE CHIEU... raaah... AU SECOURS ! On en veut à ma vie ! Hiiiiii !

Elle balança un petit coup de pied dans le tibia du bof, en faisant gaffe que la gourde reste à distance.

- C'est pour apporter du vin à ton moulin. HIIIIIII ! Bordel, ils ouvrent ou pas ?
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Elainedetroy
Là, il fallait qu'on lui explique à Elayne parce qu'elle ne comprenait plus grand chose.

Une connétable qui préférait des hauts de chausse à son armée. Un gendre qui préférait un enlèvement à un anoblissement. Et tous deux qui tentaient d'entrer dans le monastère.

Mais ce n'était pas dans le scénario, ça ! On devait délivrer Matpel afin qu'il épouse enfin Mahaut. Pas enlever Mahaut ! Revenez ...


- Baron de Mareuil, je pense qu'il est temps de rectifier le cours des évènements. Vous êtes noble et chevalier. Je vous nomme chef de cet armée ... enfin de ces trois soldats. Soldats ! J'en appelle à votre courage et à votre vaillance. Tous ensemble nous allons monter à l'assaut de ces murailles et délivrer ma belle-fille et son promis. Nous en profiterons aussi pour faire recouvrer la raison à votre connétable. Le comté a encore besoin d'elle. Quand aux autres ... pas de quartier ! A coeur honnête comme Elayne rien d'impossible ! Sus à l'ennemi ! ... Et pressez-vous avant que les portes ne se referment parce que les murailles sont quand même hautes !

Relevant le bas de sa robe, Elayne se mit à courir ne doutant pas un instant que tous la suivraient.

- Anatole, vous aussi ! Le savant fou n'a pas besoin de vous et a de quoi s'occuper avec la mousse.
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