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[RP] C'Kiki règne au dessus des nuages ?

Ashikaga_ailisha
[A l'envers des nuages, deux pestes.]


    C'est une histoire épiques, pleine de fantasie, un peu comme un conte, avec des gentils et des méchants. Après, reste à savoir qui est le gentil, et qui est le méchant.

    « Je veux faire Dodo! »

    Le tout dans une ambiance très bon enfant. La soirée fût très enfumée, pour changer. Il faut dire que l'état d'Ai s'améliorait chaque jour, et ce grâce à cette drogue poétique qu'était le chandoo. On change pas une équipe qui gagne vous savez.
    On lui avait peigné les cheveux, longtemps, très longtemps. De longs et grands cheveux, comme les princesses en ont. Bien que celle-ci n'habite pas caché dans une tour mais plutôt dans un riche domaine Ashikaga, et qu'elle ne passe pas ses journées à faire des futilités telles que le ménage, de la peinture, ou encore chanter avec les oiseaux.

    Faut pas déconner non plus.
    D'ailleurs, Ai ne savait pas chanter.

    Alors d'un pas ultra langoureux et franchement lent elle se dirigea vers le tatami, sans aucun aliment pas frai caché dessous, que cela soit clair, la donzelle les mange tous avant qu'ils aient le temps de s'égarer.

    « Apportez-moi de l'eau! »

    La servante commence à trotter vers un source d'...

    « Et des namagashi ! »

    Arrête subit. Elle reprend sa cou...

    « Oh ett...»
    « Hai. Ai-sama? »
    « Et... »
    « Je vous écoute. »
    « Nan. Rien enfaite. »

    Trotte. Trotte. Tro...mais c'est pas bientôt fini?!

    « Ah si! Une autre paire de Tabi. j'ai froids aux pieds. »

    C'est ainsi qu'après s'être ré-alimenté convenablement, s'être enquit d'avoir les orteils bien au chaud et s'être purifié la gorge, notre héroïne peut enfin commencer sa quête.

    Dans son sommeil.
    Sinon ce serait pas drôle.
    Et puis pas seule.
    Sinon ce le serait encore moins.

_________________

La Lalattitude a sa raison que la raison n'a pas !
Tokugawa_tamura
    Au dehors, les nuages recouvraient la Lune, qui semblait régner au-dessus des cieux. Qui semblait...

    - Baaaiillle...

    Une bushi exténuée, cela donne ça : des cernes bien marqués, des bâillements exhaustifs et un caractère encore plus fort et corsé qu'habituellement. A vrai dire, en ce qui concerne le caractère, Tamura était une vraie peste. Mais une peste intelligente, qui adaptait son caractère à son auditoire.
    Une peste esseulée.

    - Servante, mon thé du soir !
    - Mais, Sama. Vous ne buvez jamais de thé le s...
    - Orosai ! *
    - Bien, Sama. Je vous l'apporte lorsqu'il sera prêt.
    - ...Je n'en veux plus.
    - M-mais, Sama...
    - Sors !

    La servante fit coulisser les panneaux, et la jeune Tokugawa sourit d'un air niais et amusé, avant de regarder à nouveau la Lune. Perdue dans ses pensées, Tamura réfléchit un long moment, ce qui l'endormit peu à peu. La tête dans les nuages, ses paupières étaient si lourdes qu'elle se fermèrent avec ténacité, et la respiration de la belle samouraï devint calme et régulière.
    ZZzzZZ...

    Certes, un rêve de namagashi, c'est un rêve, pas un namagashi. Mais un rêve de voyage, c'est déjà un voyage.

    ____________

    Orosai = Tais toi ! *

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--Gekkou


    Jolie lune, jolie... Ronde à souhait et d'une pâleur blafarde qui la rendait si claire...

    - Mmmmmmmh...

    Grognement sourd du dragon. Du haut de son ciel, il épie. La lune est son oeil. Et du haut de son ciel, il a remarqué qu'on l'observe. Mais il est encore trop tôt. Il doit encore attendre et ça le rend impatient. Pourtant, pour lui, le temps n'est rien. La voilà d'ailleurs qui le rejoint déjà. Le vieux serpent frémit. Son immobilité venait de prendre fin. De la fumée commença bientôt à sortir de ses invisibles naseaux, modelant lentement son corps par des volutes légères. Long, fin, interminable, il s'étira et commença à descendre en spirale vers la terre des hommes. Il avait perdu son oeil lunaire mais deux globes d'une blancheur immaculée l'avaient remplacé. Son corps lui n'était que vapeur et pourtant quand ses deux pattes avant rencontrèrent le sol, celui ci trembla légèrement. Il l'attendait maintenant, le cou tendu vers le panneau. Les moustaches du dragon s'agitèrent et, se mouvant d'elles-mêmes, vinrent chatouiller la joue de la peste. Elle était toute proche de lui, son sommeil et son rêve faisait frémir le corps de l'énorme serpent.

    - Je t'attends... Tamura...

    Finalement, il avait réussi à l'attirer jusqu'à son univers... mais il lui fallait encore la ramener dans son royaume. La nuit serait longue mais pourtant trop courte pour tout ce qu'ils avaient à faire. La bushi se décida à l'enfourcher et immédiatement le dragon décolla d'un bond puissant. Il fila dans le ciel à toute allure, passant au travers de ses congénères sans qu'ils ne se vexent. Et pourtant, il n'était plus vaporeux comme eux. Un nuage... Un nuage en forme de dragon et un nuage sur lequel vous pouvez grimper... C'est ce qu'il était, oui. Mais ceux qui ne voulaient pas le croire ne pouvaient pas lui grimper dessus non plus alors ça mettait tout le monde d'accord.

    En attendant, les deux protagonistes arrivaient. Deux autres les rejoindraient bientôt... au dessus des nuages. Le lieu où ils les emmenaient avait été rêvé plutôt qu'imaginé, créé plutôt que fabriqué. Un palais aérien aux pièces jonchées de coussins moelleux, aux tables garnies des mets les plus fins... et aux salles du trésor remplies de namagashis. Mais un dragon est très possessif envers son trésor et il n'était pas question d'y toucher. Elles n'auraient qu'à se contenter de la nourriture et du repos proposés.

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--Nuagebleu


"Ai, ma Princesse..."

Moi ton Kiseru. Tant de chose pour que j'existe.

Tu me manie de tes doigts experts, me saisissant de tout mon long. Je suis gorgé de tout se dont tu aime et je le sais, je te fais rêver. De ton regard provoquant posé sur moi, tu me supplie de m'embraser, je te supplie de m'embrasser. Enfin mon extrémité s'enflamme. Je n'attend plus que toi. Je te sens me prendre du bout de tes lèvres humides qui me pincent et m'étreignent de ta douceur charnelle. Je vois tes joues se creuser, tes yeux se fermer. Dans une lente succion qui n'en fini pas, tu m'aspire. Je ne puis résister. je viens à ta bouche et me laisse emporter au plus profond de ton être. Tu m'a délivré de ce manque, je vais maintenant combler le tien. Interdite récompense, je te monte à la tête et t'ouvre à de nouveau horizons. Je t'éveille à un nouveau monde qui n'appartient qu'à ceux qui rêvent...

Allons, partons ensemble. Prend ma main, laisse ton corps qui succombe au plaisir et glissons sur la fine fumée qui s'élève de ta bouche entre ouverte pour atteindre les étoiles, notre paradis. Ensemble, poussé par le vent, nous rejoignons le domaine de nos nuits.

Ecoute moi. Entend moi et répond moi, chante, chante et échappons tout les deux à ceux qui ne nous comprenne pas. Toi et moi, allons vers le pays du rêve bleu...

"Chante avec moi Ai'"

-Je vais t'offrir un monde...



...Pour rejoindre un dragon et une certaine Lala (superbe transition je trouve.)
Tokugawa_tamura
    Dort-elle ? Rêve-t-elle ? Cauchemarde-t-elle ?

    Ça, seuls les Kamis le savent. Elle aussi, sait qu'elle dort profondément. Seulement, quand son rêve débute, la similitude entre le monde réel et cette dimension imaginaire, lui fait perdre la raison. Ainsi, elle oublie totalement si elle rêve, ou si elle vit.
    Des chatouillements vinrent lui chatouiller la joue. Cette sensation la fit ouvrir les paupières, elle fut dans un premier temps éblouit par la lumière lunaire, plus forte que jamais. Puis, sa pupille s'étant habituée à la lueur, elle attrapa de sa fine main ce qui lui chatouillait la joue, croyant que c'était encore un coup de sa méprisable servante.

    - Jochuu Baka... Koro shite yaru... *, grogna la peste, encore à moitié somnolente...
    Elle regarda ensuite ce qu'elle avait attrapé dans sa main, et resta immobile quelques secondes... Elle regarda vers le panneau, jusqu'aux mystérieuses moustaches qui frémissait le long de sa joue.
    Elle déplia sa main, se leva, et contempla les yeux lunaires du dragon. Elle saisit son kabuto de samouraï-bushi et le plaça sur sa tête. Étrangement, son kabuto était rose, alors qu'il était bien noir lors de son anoblissement. Elle ne s'arrêta pas sur ce détail et mit la main sur le manche de son tanbō, n'ayant pas son katana sur elle.

    - Kadokawa, sors de mon rêve !

    Criant cette phrase, elle porta le premier coup, et fendit l'air avec son arme. Ce coup toucha le cou du dragon de Kadokawa -allez savoir pourquoi quand on dit dragon à Tamura, elle pense à son frère...-. La peste eut des yeux interdits, lorsqu'elle vit que son tanbō n'avait pas frappé le reptile, mais avait traversé son cou, comme on frappe un nuage de brouillard. Il n'avait pas une seule égratignure, pas une seule blessure, pas une seule douleur

    "C-comment ?", pensa Tamura qui lâcha son arme à terre, et se rapprocha du dragonesque miraculé. Elle posa ses mains sur la gueule du dragon et le caressa. Elle arrivait à le toucher, mais pas à le blesser. Elle renonça donc à lui faire du mal. Elle longea le cou du dragon, fit glisser les panneaux, et l'enfourcha.Elle étreignait son cou, et le serpent quitta le sol, pour voler en direction des cieux, en formant de majestueux cercles.
    Plus tard, un autre monde se dévoila aux deux êtres, et c'est avec son kabuto rose que Lala posa le pied dans un château nuageux, où le dragon était seigneur. Elle marcha, ne se méfiant pas de l'instabilité des nuages. Ainsi, elle visita le château qui l'abriterait pour une nuit.
    Quelle nuit...

    ____________

    * Jochuu Baka... Koro shite yaru... = Stupide servante... Je vais te tuer...

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Ashikaga_ailisha
    Lala. Lala.
    Lala!

    Aucun soleil riant. Ceux là font peur alors.
    La belle donzelle, l'intrépide et courageuse Ai' (l'amour personnifié souvenez-vous) trouva le Kiseru-nuage foutrement courageux aussi.
    Ce prétexte semblant évident elle s'empressa de s'envoler avec lui vers d'autres cieux. Vers l'infini et... -Non. La narratrice est parfaitement claire.
    Chût! Laissez-la rêver.

    Tout ce fait plus petit, le monde devient si léger pour Ai'. L'Ashikaga caresse l'encolure du Kiseru-nuage qui réagit par un ronronnement immédiat. Il faut bien du rêve.

    Est-ce qu'on peut marcher sur les nuages?
    Dis maman. On peut marcher sur les nuages?
    -Pourquoi elle parle à sa mère...

    « KISERU-NUAGE! Par làà! »

    Elle indique du doigt, de la pointe de l'ongle, une scène semblant morbide à notre fière droguée.
    L'Ashikaga, sur le dos du divin nuage qui lui obéit au doigt et à l'oeil, ce rêve et censé être chouette, pas réaliste, s'envole vers la Bushi au drôle de chapeau franchement flashi.
    Mais le rose est d'un bon goût!

    « NON! KISERU-MAGIQUE! PAAAARS! IIEE! va nous bouffer l'con. »

    Félon de Kiseru-nuagee. Et voilà déjà que la Tokugawa inconnue dès lors pour notre Ashikaga. -Vous me dîtes qu'elles auraient pu se croiser dans les couloirs du pavillon d'or? Jamais Ai' ne quitte ses tatamis pour quelques prétextes aussi attrayants soit-il.
    Voilà donc, que la Tokugawa enfonce son drôle de machin coupant de Bushi dans l'entre d'un dragon qui à l'air très menaçant.
    La ressemblance est frappante. Ces naseaux, cette chevelure fière, cette déformation de la grosse griffre de la patte gauche...-Je m'égare.
    Yoshimasa. C'est pas possible.

    -Hé ho du bâteau! On a dit un rêve Cool!

    Pas content.
    Pas content.
    ...
    Ca s'annonce mal pour le derrières des divinités.

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La Lalattitude a sa raison que la raison n'a pas !
--Gekkou


    Cela faisait quelques temps que la bushi au kabuto rose, la célèbre reine Lala, avait posé le pied sur le sol de marbre du château. Son dragon de nuage lui avait indiqué dans un grondement et en pointant la table du bout des moustaches qu'elle pouvait se servir et manger tant qu'elle le voudrait. Et puis il s'était mis à attendre. Quelques temps s'étaient écoulés, mais ils ne tardèrent pas à faire leur apparition. Un petit grondement approbateur salua d'ailleurs l'arrivée du petit nuage bleuté.

    - Bienvenue Ai...

    La voix onirique se voulait douce, et pourtant il ne faisait aucun doute que la peste Ashikaga la prendrait comme une attaque, ou au moins une menace, bref, une agression en somme. Mais Gekkou ne semblait pas s'en être aperçu, et comme il avait un château à faire visiter, il n'avait pas le temps de s'arrêter à ça. Alors, il désigna à nouveau la table de son énorme museau reptilien et proposa à voix haute les confiseries que la jeune fille pourrait y déguster.

    - Tu peux te servir ici. Il y a des Monaka, des Manju, des Dorayaki, ...

    Et le nom qu'elle attendait ne tomba pas. Non, pas de namagashi, pas ici. Il lui laissa le temps de se décider, de s'approvisionner ou non, et puis invita Tamura à remonter à nouveau sur son dos en pliant l'une de ses pattes avant, faisant de son genou une marche. C'est que pour qu'il puisse passer par les portes, le château avait été construit proportionnellement et les deux invités seraient rapidement fatiguées de suivre le rythme des nuages. On les croit lents, mais c'est uniquement parce que vus de la terre, ils sont très loin. En vérité, cirrus, stratus et cumulonimbus sont peut-être les êtres vivants les plus rapides de la planète... Oui oui, vivants, non mais puis quoi encore...

    Le pas lourd du dragon sur le sol vaporeux rythmait l'avancée de la petite troupe. Les montures emportèrent leurs cavalières à travers les pièces, leur faisant découvrir successivement la multitude de trésors dont regorgeait le lieu. D'abord, une salle de repos où elles pourraient dormir ou se faire dorloter par la personne de leur choix, leur amour secret, un ou une amie proche, l'ennemi qu'elles rêvaient d'étriper... Ensuite, jouxtant le premier lieu, des bains immenses si l'envie de se laisser détremper les prenait. Un peu plus tard, elles purent découvrir des salles de tortures, avec un joli alignement de machines pour sadiques. Encore après, une pièce complètement vide simplement munie d'un trône central.

    - Ici, vos rêves deviendront réalité. Il vous suffit de vous avoir et de penser à quelque chose pour qu'elle prenne vie en face de vous...

    Enfin, ils se dirigèrent vers la dernière destination. Le dragon poussa une lourde porte avec sa patte et invita le kiseru nuage à passer devant lui. Ai, puis Tamura, purent alors découvrir des montagnes de sucreries... et pas n'importe lesquelles... des namagashis cette fois. Gekkou remarqua pourtant le regard de la plus jeune et expliqua :

    - Voici mon trésor personnel. L'or est bien trop fade pour valoir le coup d'être conservé, alors que ces namagashis sont divins... Les plus exquis du Nippon... Confectionnés par les meilleurs...

    Et l'énorme serpent de hocher la tête pour appuyer ces dires, terriblement fier de son trésor. Ho ça oui, le plus délicieux de tous, c'était certain. Et puis, confiant sur le fait que les deux jeunes filles sauraient se contenter de ce qui était offert, il les prévint simplement :

    - Vous vous trouvez dans la seule salle que vous ne reverrez pas cette nuit. Interdiction de toucher à mon trésor. Pour le reste, vous pouvez en profiter tant que vous voulez.

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